Dossier d’œuvre architecture IA06002817 | Réalisé par
Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Hérault Marie (Rédacteur)
Hérault Marie

Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
secteur urbain du Mont-Boron
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Mont-Boron
  • Cadastre 2016 KI, IZ, KH
  • Dénominations
    secteur urbain
  • Appellations
    Mont-Boron

Un site défensif et une vocation agricole

Le mont Alban et le mont Boron forment un promontoire rocheux depuis le col de Villefranche (149 mètres) jusqu'à la mer, entre le cap de Nice et la pointe des Sans-Culottes. Le mont Boron culmine à 191 mètres, il a longtemps constitué un obstacle à la circulation littorale qui contraint l’ancienne route de Villefranche à passer au nord du mont Alban. La colline du mont Boron est propriété de la ville de Nice depuis la fin du 14e siècle. Son intérêt stratégique à l’échelle de la place forte de Nice s'est traduit par l'implantation de postes d'observation et d'ouvrages d’artillerie (batterie de Montboron) par les autorités militaires. Ces aménagements défensifs ont nécessité de maintenir la colline libre de toute construction et déboisée. La colline est alors principalement occupée de bandites, terres incultes, garrigues concédées en pâturage par la ville jusqu’en 1862. A cette date, en conséquence directe du rattachement du territoire de Nice à la France, le site perd sa dimension stratégique de défense frontalière. Cette évolution est perceptible dans la décision de transformer la lande du sommet de la colline en forêt de loisir. Les travaux de reforestation sont conduits par Prosper Demontzey qui expérimente la plantation de pins d’Alep dont le couvert favorise le développement d’oliviers, de caroubiers. Les 60 hectares du site sont classés en Espace boisé classé.

Naissance d’un quartier résidentiel

Le Mont Boron est la première colline entourant la plaine de Nice qui connait une urbanisation liée à la villégiature dès le milieu du 19ème siècle. Sa situation correspond aux critères d'une villégiature climatique qui valorise l'exposition au soleil, un air sain tout en étant protégé des vents, elle bénéficie par ailleurs d'une vue panoramique et du paysage pittoresque sur la baie de Nice.

Synthèse par secteurs du cadastre

Carte des secteurs cadastraux du quartier du Mont-Boron, 2017.Carte des secteurs cadastraux du quartier du Mont-Boron, 2017.

Les sections KL et IZ bordent l'est du secteur du port Lympia. C’est la zone d’urbanisation la plus ancienne (XVIIIe siècle-début XIXe) ou l’on retrouve un habitat composé d’immeubles anciens en bordure Ouest des sections. En se déplaçant vers l’Est dans la direction de Villefranche, on note un tissu urbain diffus, composé de villas. A l'origine, l'urbanisation s'appuie sur ces demeures formant de grands domaines à flanc de colline, elle est liée à la création de la route vers Villefranche à partir de 1862. Cette route ouvre un axe de circulation littoral vers Monaco et l’Italie et permet aussi une occupation inédite de l’espace des collines. Dans un contexte de pression foncière et dans le cadre de règlements d’urbanisme (plan Cornudet 1919-1924) ces grands domaines ont été morcelés au profit d'ensembles pavillonnaires regroupés en lotissements. Le Mont-Boron qui était un espace rocailleux avec de maigres pâturages et une végétation de type garrigue, laisse place à des somptueuses demeures avec des jardins dont les variétés exotiques étaient renommés. Dans ce secteur, on peut encore admirer des demeures de villégiatures.

La section KI prolonge ce phénomène d'urbanisation à partir de l'implantation de grandes demeures avec jardins. Cette partie du Mont Boron, est aménagée dès 1860. On observe toujours ce processus de lotissement des terrains qui substitue un bâti composé de villas dont le style varie en fonction de l’évolution architecturale. En contre bas, proche du littoral sur la route de l’impératrice Eugénie (actuellement boulevard Franck Pilatte) deux médecins, le docteur Myèvre (Villa Myèvre détruite aujourd’hui), puis le docteur Lefèvre (villa la Côte, existante) s’installent, à coté du petit séminaire, dans un but de proposer des traitements à partir de bains de mer pour les villégiateurs. Plus au nord, sur le boulevard Carnot, le Baron Haussmann avait fait construire sa villa de style renaissance italienne avec son jardin dont on peut encore retrouver le tracé dans l’actuelle résidence d’immeubles (Résidence Haussmann). La villa fut détruite dans les années 60. Ce type d’immeubles datant des années 50 / 60 voire 70 se retrouve ça et là au grès des ventes de grands domaines, sur toute la section KI.

La section KH est la partie du cap de Nice. Historiquement, c’est là que fut construite la première villa en 1856, à savoir le Château de l’Anglais (existant) érigé par Robert Smith. Avec la construction de l’avenue Jean Lorrain, en 1927, l’espace de la colline change totalement : de sauvage et aride elle devient l'un des quartiers les plus prisés, avec points de vue exceptionnels sur la baie des Anges, où des villas de tout style architectural se côtoient à savoir éclectique, art déco, provençal. Sur cette section, on retrouve aussi quelques éléments d’architectures incontournables comme la villa Beau-site, l’hôtel du Mont-Boron et le Palais Maeterlinck (anciennement Villa Orlamonde). Les flancs de la colline côté sud ont servi longtemps de carrières. Elles ont fini aussi par être urbanisées avec des lotissements dans le creux ou des villas en a-pic sur leurs flancs. C'est aussi dans cette section que fut édifié un magasin de vente des céramiques Massier (dont les fours étaient situés à vallauris), seul magasin pour toute la ville de cette marque de céramique réputée.

Les sections KC et KE les plus proches de Villefranche-sur-Mer, étaient des terrains horticoles, creusés dans la roche, jusque dans les années 1980. Quelques petites villas de style liguro-niçois prennent place entre les terrasses dans les années 1920 jusqu’à la transformation progressive (après 1960 et 1980) de ces terrains en semi-lotissement. D'anciennes carrières existaient aussi en KE. Les parties vers la crête, sont entièrement protégées avec une forêt domaniale, dont le reboisement s’effectua à la fin du XIXe siècle sous la direction de Prosper Demontzey (1862).

Typologies du bâti

Les types de villas

Le secteur du Mont-Boron constitue un secteur de villas (bâtiment isolé associé à un jardin). Plus de 130 villas ont été repérées ou étudiées. Cette prépondérance du type de la villa illustre évidemment la vocation résidentielle du Mont-Boron. Il faut cependant revenir sur un type trop générique de la villa et opérer certaines distinctions :

A)La villa de type aristocratique, ou villa domaine est la première à s'implanter, dès 1860. De très grande taille, elle privilégie une implantation au cœur du site ou sur la limite haute de la propriété afin de bénéficier du meilleur panorama. Elle est environnée d'un jardin d'agrément à l'échelle d'un parc. Le style architectural de ces villas peut être très divers. Ainsi, l'on remarque sur cette colline - et davantage que sur d'autres collines de la ville urbanisées ultérieurement - beaucoup de villas à l'architecture néo-classique : forme carrée ou rectangulaire, encadrement des baies sobres, cordons moulurés entre les étages, frises à denticules...Le seul élément d'ostentation est la présence dans certains cas d'une ou plusieurs massifs formant tours ou tourelles. C'est ainsi le cas des villas Saint-Aignan, Frémy, Lyse, Laurenti (castel des deux-rois), La côte... A la même époque pouvaient s'édifier aussi des villas à l'architecture éclectique plus ou moins débridée : château de l'Anglais, castel Piré, villa Vigier, villa Les Hautes-Roches, château de la colline de la paix...Bien souvent les propriétaires de ces demeures étaient liés par leur passion de la botanique et de l'acclimatation des espèces végétales. Certaines propriétés, en moins grand nombre, pouvaient également avoir aussi une visée agricole (huile, agrumes...)

B) La villa intermédiaire, est plus tardive, édifiée entre 1890 et 1914, sur des terrains plus réduits quoique encore importants. Du point de vue du style, elles se partagent généralement entre le néo-Louis XVI, avec façade de teinte crème, à l'honneur dans les palaces de la même époque (La favorite, Serpolette...) et une tendance à une polychromie plus importante des façades au moyen de frises peintes, cabochons de céramiques, persiennes colorées : villa Eden, pavillon Dalbera, villa le Port, villa Flamand...). Bien que conservant un aspect de villa, certains d'entre elles pouvaient, dès leur construction, constituer des édifices de rapport avec généralement un appartement par étage.

Il convient, concernant le type A et B, de noter le grand nombre d'exemples de rocailles de jardin présentes sur la colline. Ces éléments en ciment, reproduisant notamment des rochers et des grottes constituent le décor de bien des entrées piétonnières de ces grandes villas. Beaucoup moins présents sur les autres collines niçoises, ils sont liés sur le Mont-Boron à un plus grand dénivelé donnant naissance à de nombreuses plateformes sur lesquelles sont édifiées les villas. L'entrée piétonne sur la voirie nécessite donc escalier d'accès à la villa, collé au rocher, qui sera décoré au moyen de rocailles de ciment. C'est ainsi le cas aux villas Beausite, Lyse, Rachel, Graziella, La favorite...

C) Les villas construites depuis la première guerre mondiale.

Souvent édifiées au sein de lotissements postérieurs à 1920 par morcellement de grands domaines (Parc Louisa, Gustavin, Parc du château de l'Anglais, Mont-Boron park...). Ces villas de lotissement se caractérisent par un répertoire plus large de styles qui se côtoient depuis style néo-provençal plus ou moins moderne, jusqu'aux références méditerranéennes plus larges. Le plan composite, comprenant de nombreux décrochés et avancées de toitures, est associé aux extensions de terrasses aménagées de pergolas. Le style néo-provençal est associé à un répertoire de formes : génoises, enduits à gros grain de couleur ocre rouge, faux pigeonnier. Les décors de sgraffites soulignent le haut des façades ou se développent en panneaux. Ces décors sont ponctuels, sauf cas exceptionnel comme pour le programme de décor du Mas de la madone. Ces villas sont construites sur des terrains étroits et pentus, les meilleurs terrains restant occupés par les villas de la génération précédente. L'architecture moderne est présente ponctuellement. On peut citer en exemple : la villa Ker-Maguy, la villa Ker-Louisic, la villa Pourquoi-pas...

Villa Ker-Louisic vue de l'avenue Mont-FleuryVilla Ker-Louisic vue de l'avenue Mont-Fleury Villa Pourquoi-pas, façade sur mer.Villa Pourquoi-pas, façade sur mer.

Les immeubles

Il est quasiment inexistant avant le premier conflit mondial et prend alors la forme d'un immeuble-villa de petite taille (Forconi). Entre les deux guerres, quelques immeubles se concentrent sur les deux voies de desserte du quartier les plus importantes : le boulevard Carnot et le boulevard du Mont-Boron. Certains lotissements bordant ces voies permettent d'ailleurs la construction d'immeubles le long de celles-ci (et uniquement sur les lots bordant ces voies). L'immeuble peut prendre alors la forme d'un bâtiment de style art déco, élevé, formant quelquefois un véritable écran entre la voie et la vue au Sud qu'il cache (Palais Vulten, immeuble la Radieuse). C'est à partir de 1950 que le nombre d'immeubles va exploser, en se construisant quelquefois sur des terrais vierges mais prenant généralement la place de grandes villas de type aristocratique, une fois celles-ci détruites (mais dont on conserve une partie du parc). De plan symétrique, de taille moyenne (R+4 ou R+5), avec toit terrasse, les caractéristiques sont en général sobres, les courbes lisses avec des balcons filants. Des loggias peuvent être en façade antérieure ou postérieure. Dans les tons de blanc allant jusqu’aux tons de crème, ces immeubles sont largement vitrés. On peut particulièrement noter les résidences La perle, Mamounia, Parc Vigier, Résidences du parc Haussmann...Une quinzaine d'exemples ont fait l'objet de dossiers.

Immeuble dit Villa Charlotte, façade principale. Immeuble dit Villa Charlotte, façade principale.

Les hôtels de voyageur

Première colline de villégiature niçoise, le Mont-Boron est peu concerné par les hôtels (contrairement à la colline de Cimiez par exemple). Un seul grand établissement existait, certes ancien : le grand hôtel du Mont-Boron (aujourd'hui transformé en appartements et très dénaturé). Certes, bien d'autres hôtels ont existé durant la période étudiée mais il s'agissait de petits établissements prenant, un temps, place dans une villa mais en aucun cas ils n'ont été édifiés ex-nihilo pour cette fonction. Certains sont encore en activité aujourd'hui (depuis des temps plus ou moins lointains) : Villa léonie, hôtel La Malouine... Dans certains cas, la fonction hôtelière aboutit à une certaine transformation de l'édifice : grandes baies vitrées de l'hôtel Marbella. C'est le boulevard Carnot qui, par sa fonction de route vers Villefranche, en accueillait un certain nombre. L'absence de grands palaces comme sur la colline de Cimiez pourrait être expliquée par l'éloignement de la colline du Mont-Boron par rapport au centre ville, lieu des édifices de loisirs et des lieux de culte.

Les jardins

Terrain d’édification de vastes résidences prestigieuses dès la seconde moitié du XIXe siècle, le secteur du Mont-Boron accueille des constructions de caractère majoritairement éclectique, autour desquelles se déploient des jardins de grandes dimensions (d'une surface supérieure ou égale à 5000 m2 à l’origine), dont les tracés sont presque systématiquement mixtes ou irréguliers, s’adaptant aux terrains en pente. L'édifice occupe généralement une position élevée sur la parcelle d’origine, de façon à profiter le plus avantageusement possible de la vue sur la mer. La propriété Smith, aussi connue sous le nom de Château de l'Anglais (KH 0162), est en cela un exemple pionnier dans ce secteur.

Plan de la propriété Smith en 1871, DAO Marie Hérault.Plan de la propriété Smith en 1871, DAO Marie Hérault.

La végétation des entités étudiées est à la fois exotique et indigène. Nombre de ces propriétés, comme celle du baron Vigier, passionné d’horticulture, ont servi de terrain à l'acclimatation des plantes exotiques, reflet de la vogue importante que ce mouvement connaît au XIXe siècle, et notamment sur la Côte d'Azur.

L'alignement des Washingtonia sp. le long de l'allée d'entrée du parc Vigier, photographie Marie Hérault.L'alignement des Washingtonia sp. le long de l'allée d'entrée du parc Vigier, photographie Marie Hérault.

Le Mont-Boron devient vraiment attractif à partir de 1862, suite à l’ouverture de la nouvelle route de Nice à Villefranche et aux premiers travaux de reboisement de la forêt domaniale, transformant ce secteur en une colline verdoyante. Dès 1865, on peut prendre la mesure des conséquences du « désenclavement » du secteur et du fleurissement des nouvelles propriétés et de leurs jardins en lisant dans le journal de Nice que : « la nouvelle route de Villefranche a transformé la colline déserte en une série de jardins suspendus » (cité par Thuin, 2011, p.24).

On observe aujourd’hui le lotissement systématique des grandes propriétés de la seconde moitié du XIXe siècle, survenu au cours du XXe siècle. Parmi les réalisations majeures de jardins dans ce secteur, on relève notamment pour le prestige de leur maîtres d’œuvre, celles de Jean-Pierre Barillet Deschamps pour le jardin de la Villa Vigier (KL 0161) et celle d’Adolphe Alphand pour le jardin de la Villa Haussmann (KI 0057).

Dans ce secteur, sont aujourd’hui publics le parc forestier du Mont-Boron, le parc du Castel des Deux Rois ; le jardin Vigier (dit parc Vigier) ; les jardins du Boulevard du Mont-Boron, Théodore de Banville et Félix Rainaud (tous trois issus de l'ancienne propriété LeFèvre).

Seuls les jardins d'agrément des villas Beau-Site et Smith sont respectivement classés et inscrits au titre des Monuments historiques depuis 1987 et 2000.

Au Mont-Boron comme à Cimiez, on note la présence dans les jardins de nombreux éléments réalisés en ciment faux-bois (barrières, bordures, décor, etc.), caractéristiques des créations de la fin du XIXe et du début du XXe siècle (le parc des Buttes-Chaumont à Paris compte par exemple un grand nombre de barrières, souche d’ornement, etc. réalisés en ciment faux-bois).

Les jardins des Villas Lyse (KI 0199) et Graziella (IZ 0164) comportent entre autres de tels éléments, tout comme l'ancien Grand-Hôtel du Mont-Boron (KH 0264) ou encore la Villa Beau-Site (KH 0166). En outre, les villas Rachel, Graziella et Lyse présentent des entrées avec grotte sous escalier.

Décor imitant des branches d'arbre en ciment faux-bois dans la grotte sous la terrasse de la villa Lyse, photographie Marie Hérault.Décor imitant des branches d'arbre en ciment faux-bois dans la grotte sous la terrasse de la villa Lyse, photographie Marie Hérault.

L'implantation, au milieu du 16e siècle, du Fort du Mont Alban (référence : IA06001403) et de la batterie du Mont Boron (référence: IA06000012) impose des servitudes militaires. Pour dégager les vues du fort, l'environnement de la colline est largement inconstructible et déboisé, il est concédé en pâturage jusque 1862. Sous le Second empire, le reboisement du mont Boron est entrepris par le service de la restauration des terrains en montagne de l'administration des Eaux et Forêts. A partir de 1862, on entreprend de transformer la lande en forêt de loisir ou parc forestier (Parc forestier du Mont-Boron, référence : IA06002949).

L'ouverture en 1857 du boulevard de l'Impératrice-de-Russie (actuel bd Stalingrad et Franck Pilatte) puis de la route de basse corniche conduisant à Villefranche en 1862 permet le développement de grands domaines au pieds du mont Boron entre le Lazaret et le cap de Nice.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle, 20e siècle , daté par source

A l’est de la baie des Anges le mont Boron culmine à 191 mètres. Ce relief littoral ,que prolonge le cap de Nice, a longtemps constitué une limite difficile à franchir que contournait, au nord du mont Alban, l’ancienne route de Villefranche. Sa dimension stratégique à l’échelle de la place forte de Nice se manifeste par des ouvrages de défense : la batterie de Montboron ) et le fort du Mont-Alban qui commandent la baie des Anges et la rade de Villefranche et ont été associés par le passé à un large périmètre laissé libre de construction et volontairement déboisée. Le couvert forestier actuel du sommet de la colline résulte d'une politique de reboisement entrepris à partir de 1867 dont l'objectif est la création d'un parc forestier de loisirs.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
    propriété publique

Bibliographie

  • THUIN-CHAUDRON, Véronique. Le mont Boron autour des années 1860. Une colline en pleine mutation. Dans : Nice Historique, n°1, 2011, p.2-45.

  • GAYRAUD Didier. Le Château Smith, dit Château de l'Anglais ou Château de Mont Boron. Dans Nice Historique n°565, 2011.

  • GAZIELLO François. Le moulin à vent de la ville au Mont-Boron. Dans Nice Historique 1949 n°120, page n° 24.

  • THUIN-CHAUDRON, Véronique. Le mont Boron autour des années 1860. Une colline en pleine mutation. Dans : Nice Historique, n°1, 2011, p.2-45.

Documents figurés

  • Plan pittoresque de la ville de Nice dressé à la date du 1er janvier 1878 / Estampe sur papier, lithographie de J. Dalmet, éditée à Nice, 1878. Bibliothèque de Cessole, Nice.

  • Nouveau plan de la ville et de la campagne de Nice. / Plan imprimé. Dessiné par A. Martin. Imprimerie Lemercier et Cie, 57, rue de Seine, Paris. Vers 1890. Bibliothèque de Cessole, Nice.

  • Plan de Nice et ses environs. / Plan imprimé dressé par Thiébaut, ingénieur-géographe. Paris : Librairie Garnier frères, [Vers 1912]. Bibliothèque de Cessole, Nice.

  • Nice et ses environs. / H. Clerc éditeur d'art 1929. Propriété exclusive de Nice en fête. Bibliothèque de Cessole, Nice.

  • 218. Nice, le Mont-Boron, les villas. / Carte postale. Paris : Lévy et cie, 1910. Archives communales, Nice : 10 Fi 462.

  • Nice. Mont Boron, les Villas, la Réserve. / Carte postale noir et blanc. Éditions Neurdein frères (ND Phot.). Non datée. Collection particulière.

  • Nice. Route de Villefranche. / Carte postale noir et blanc. Helmlinger et Cie, éditeur. Collection particulière.

  • Nice. Un coin du Mont-Boron. / Carte postale, noir et blanc. Anonyme. Non datée [circa 1900]. Collection particulière.

Date d'enquête 2016 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Hérault Marie
Hérault Marie

Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.

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Articulation des dossiers
Contient