Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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Albertini Cécilia-ElénaAlbertini Cécilia-Eléna
Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Mont-Boron
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Adresse
71 boulevard Mont-Boron
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Cadastre
2016
IZ
0096
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature, villa balnéaire
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AppellationsMon joujou, Chateau Colonna, Fructidor
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Destinationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément
La villa, 1er état, aurait été construite pour Louis de Wulf en 1892. Après sa mort en 1902, sa femme modifie la villa en lui rajoutant un nouveau corps de bâtiment en arc de cercle, un toit terrasse et une tourelle fuselée à la toiture recouverte de tuiles en écailles polychromes. La villa s'appelle alors Mon Joujou et dans la Revue Générale de 1907 on peut lire : « Quelle appellation bien trouvée pour la mignonne villa qui, attirant le regard du touriste, se suspend à la corniche comme un nid bâti par des poètes ou des amoureux ». L'architecte est Sébastien-Marcel Biasini comme on le trouve mentionné dans Les architectes élèves de l'Ecole des Beaux-arts. La participation de l'architecte Bernardin Maraini (mentionnée par certaines sources) n'est pas prouvée. En 1910, la villa devient Château Colonna quand la veuve de Louis de Wulf se remarie avec le prince Colonna. Après la Première Guerre mondiale, Monsieur Mille la rebaptise villa Fructidor. De nos jours, elle a subi de nombreuses modifications au niveau des décorations et des ouvertures. Elle est devenue une copropriété.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , (incertitude)
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Biasini Sébastien-Marcelarchitecte attribution par sourceBiasini Sébastien-Marcel
Architecte né et actif à Nice, 2nd moitié 19e siècle. Il est formé à l'École impériale des Beaux-Arts où il suit les cours de Charles-Auguste Questel. Il reçoit une médaille de première classe, en 1866. Inspecteur des travaux pour l'Exposition universelle de 1867, il travaille à Nice à partir de 1868 pour la Société foncière lyonnaise et la Société Immobilière et de Construction de Nice qui lotissent la colline de Cimiez. Il reçoit en 1906, avec l'ingénieur Joseph Durandy, la grande médaille d'or du concours municipal de primes à l'architecture. Il contribue à de nombreuses commissions chargées de l'urbanisme de Nice. Vice-président du Comité des fêtes de la ville, il est aussi associé à la création de décors de chars pour le carnaval.
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Personnalité :
De Wulf Louisecommanditaire attribution par sourceDe Wulf Louise
Louise Raguet naît à Boulogne, près Paris, le 18 mai 1841 d’une journalière et d’un charpentier qui s’est dit père de l’enfant. Elle épouse Louis de Wulf, d'une vieille famille de la noblesse des Flandres dont les armes sont d’argent à 4 losanges de gueules accolés et posés en fasce. Dans le Petit Niçois du 11 juin, on le présente comme ancien directeur de la station agronomique de Nice (il avait auparavant été directeur de la station agronomique de l’Yonne). Après son veuvage, (Louis Marie Victor de Wulf meurt à Nice le 10 juin 1902) Louise, âgée de 68 ans, épouse Le 8 septembre 1909 à Nice Louis Marie Colonna di Stigliano, né à Caserte en 1844, lui-même divorcé. Elle devient la princesse Colonna et sa villa niçoise Mon Joujou prend alors le nom de Château Colonna. Elle meurt à Zurich le 12 décembre 1922. (Véronique Thuin)
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Auteur :
Villa de trois niveaux sur étage de soubassement, aux façades enduites. Cette villa est constituée d'un noyau originel de forme rectangulaire (allongé dans le sens Est-Ouest), auquel ont été accolés une extension en arc de cercle et une tourelle à l'angle Sud-Est. Une carte postale ancienne montre le premier état de l'édifice avant extension mais permet aussi de décrire les nombreux éléments décoratifs dont certains ont désormais disparu. Ainsi la façade originelle était également revêtue de peintures décoratives (médaillons, frises géométriques), de nombreux auvents au-dessus de certaines ouvertures et d'un belvédère aux montants en bois ouvragé. Aujourd'hui demeurent panneaux de céramique décorative, bas-reliefs, toitures et cheminées aux tuiles plaques émaillées multicolores, arbalétriers débordant et colonnes de la tourelle aux chapiteaux aux formes inventives. La partie originelle est couverte de pans de toiture en tuiles plates mécaniques. Les extensions sont couvertes en toit terrasse accessible. La tourelle se termine en une flèche avec tuiles en écaille émaillées en partie basse et zinc en partie haute. Escalier dans oeuvre. Cette villa, malgré ses transformations, reste représentative de l'éclectisme, dans les références architecturales et décoratives, que se permettait l'architecture privée.
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Murs
- enduit
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Toitstuile plate mécanique, ciment en couverture, zinc en couverture, tuile en écaille
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Étages2 étages carrés, étage de soubassement
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Couvertures
- toit à plusieurs pans
- terrasse
- flèche polygonale
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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État de conservationrestauré
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Techniques
- céramique
- sculpture
- menuiserie
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Précision représentations
carreaux de céramique sur la façade. Petits décors en bas-relief enchâssés dans l'enduit des façades. Arbalétriers sous toiture aux formes diversifiées.
Z Nice repérage
- 01-DENO maison
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE éclectique
- 04-TENDANCES non applicable
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION isolé
- 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
- 09-MATERIAUX non applicable
- 10-MACONNERIE enduit lisse
- 11-SUR FACADE corps en avancée
- 12-ENTREE marquise
- 13-TOIT toit debordant
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE oui
- 17-FRISE non applicable
- 18-CERAMIQUE tuiles vernissées
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE non applicable
- 20-SITE dimension paysagère
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES non applicable
- 25-AGREMENTS oui
- 26-COUR ANGLAISE non applicable
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Statut de la propriétépropriété privée, Copropriété
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Précisions sur la protection
protection au titre du PLU (420)
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
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- (c) Ville de Nice
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
Bibliographie
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DELAIRE, Edmond. Les architectes élèves de l'Ecole des beaux-arts. Paris : Ecole nationale supérieure des beaux-arts, 1907. XII-484 p.
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GAYRAUD, Didier. Demeures d'azur. Breil-sur-Roya : Les Editions du Cabri, 1998.
p.63 -
STEVE, Michel. Histoire de l'architecture à Nice de 1830 à nos jours. Nice : Institut d'études niçoises, 2018. 280 p.
P 160 -
THEVENON, Luc. Les folies : fantaisies architecturales de la Belle Époque à Nice. Nice : Serre, 2003. 127 p.
Liste des architectes
Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.