Dossier d’œuvre architecture IA06002843 | Réalisé par
Dallo Roberte (Rédacteur)
Dallo Roberte

Historienne de formation, elle travaille depuis 15 ans sur le patrimoine architectural. Son sujet de prédilection concerne les matériaux des façades. Elle a contribué au Guide du Ravalement de la Ville de Nice et poursuivi ses recherches au sein de l'association Gloria Mansion dont elle est présidente. Elle est l'auteure de l'ouvrage Art déco, une méditerranée heureuse, éd. Gilletta, 2015 ainsi que de quelques articles de l'ouvrage Les 75 monuments historiques de Nice, éd. Mémoires millénaires, 2017. Elle a publié un article dans la revue ANABF "Le béton coloré : un patrimoine Art déco, un matériau d'avenir". Elle participe régulièrement au Salon International du Patrimoine Culturel à Paris et à co-organisé le séminaire "Façades en ciments colorés, une identité niçoise à valoriser" en 2017.

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Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa La Côte, anciennement villa Lefèvre ou Le Fèvre
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Métropole Nice Côte d'Azur
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Mont-Boron
  • Adresse 33 boulevard Franck Pilatte
  • Cadastre 2016 KI 10
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature, villa balnéaire
  • Appellations
    Villa La Côte, villa Le Fèvre
  • Destinations
    tribunal administratif
  • Parties constituantes étudiées

Historique de la villa Lefèvre-La côte

A) 1848-1890 : la période Lefèvre

La villa Le Fèvre est située dans le quartier du Lazaret, au pied du Mont Boron. Le docteur Lefèvre qui avait dans un premier temps établit un établissement de Bains hydrothérapiques vers Gairaut, déplace son établissement dans sa propriété du Lazaret achetée le 29 décembre 1848 à la famille Thomatis pour 9000 francs. Le domaine complanté d’oliviers se composait d’un grand ensemble allant de la mer (à l’extrémité du boulevard de l’impératrice de Russie, aujourd’hui Frank Pilatte) et dépassant au nord l’actuel boulevard Carnot, délimité à l’est par la propriété du colonel Robert Smith (Château de l’anglais) et à l’ouest par la propriété du docteur Alexandre Myèvre (villa Myèvre) et plus loin le petit Séminaire. La partie nord (actuels palais Miramar et villa Beau Site) était un grand pâturage. En 1852 « le docteur Le Fèvre, médecin français, résidant en ce moment dans notre ville, vient de découvrir, en pratiquant des excavations dans une vaste grotte située dans sa campagne du Mont-Boron à Nice, et connus sous le nom de grotte du Lazaret, un gisement considérable d’animaux fossiles » (l’Avenir de Nice, dimanche 4 avril 1852). Il s’agit de la grotte préhistorique dont les chercheurs de l’équipe du professeur de Lumley ont mis à jour un os frontal d’homo erectus vieux de 170 000 ans.

En 1864 une gravure d’Emile Négrin (Promenades à Nice, 1864, p.116) montre la « Maison de santé du docteur Le Fèvre ». L’ensemble, modifié jusqu’en 1879, est constitué d’un corps principal R+1 surmonté d’un second étage central avec dôme ovale. Des annexes ont été accolées, surmontées également par des dômes et peut être par un lanterneau. En 1859, Alexandre Lefèvre adresse au ministère de la Marine à Turin la demande d’une concession des roches sur le littoral pour son établissement d’hydrothérapie qui fera de lui l’un des précurseurs de la thalassothérapie. Il y crée également le « dispensaire international de Nice » au sein duquel il dispense gratuitement des soins aux pauvres. Il soigne aussi les marins et les pêcheurs du port de Nice. Plusieurs achats complètent la propriété qui finit par s’étendre sur quelque 25 000m².Le centre « hydrotherme de Nice » était une maison de plaisance et de santé où les pensionnaires payaient 20 francs par jour, nom compris les soins. Ceux-ci consistaient en des « inhalations, bains de vapeur thérébentinés, douches, bains hydroélectriques, étuves orientales à température graduée" (Emile Négrin, Promenades à Nice, 1869-70). Une publicité parue dans Le Phare du littoral du 23 novembre 1871 énumère les soins : étuves moresques, hydrothérapie, bains de vapeur térébenthinées, fumigations, bain russe, salles d'inhalation avec les gaz et les diverses eux médicinales poudroyées, galvanisme, douches et bains électriques, traitement des affections chroniques, cure spéciale des maladies des yeux. Les malades pouvaient également se baigner dans une piscine. Auraient été réalisées à la villa La côte les premières douches marines en France. Les salles du centre sont installées en contrebas de la maison, côté mer ainsi qu'au rez-de-chaussée. Il en demeure encore des vestiges. Le docteur exploitait seul son établissement qui était fermé hors saison lorsqu'il s'absentait. Les malades pouvaient demeurer dans la maison durant toute la saison d'hiver, pour de longues cures.

Au bord de la mer, il installe une sorte de cabane cylindrique dans laquelle il fait suivre à ses malades une cure dont il conserve le secret ». Cette machine est décrite par le commandant Octobon : « le docteur Le Fèvre fit construire des appareils assez curieux, qui intriguèrent, puis inquiétèrent certains esprits ; c’était en l’espèce, un grand tonneau de fer posé verticalement sur les rochers. Ce tonneau était verrouillé de l’extérieur. On plaçait les patients dans cette « pignata » (marmite), on provoquait une importante sudation en les enduisant d’une pommade… après quoi on les douchait copieusement avec l’eau de la mer projetée par des pompes… ». Le docteur Frédéric Alexandre Le Fèvre décède d’une attaque d’apoplexie dans sa maison, le 24 juin 1879 à l’âge de 65 ans. Après son décès, la villa passe à ses héritiers, son frère (mort en 1882), puis à son neveu, qui la vend en 1890 à Willaim Cunard pour un montant de 180 000 francs.

B) 1890-1911 : la période Cunard

Des travaux seraient réalisés en 1891 par le nouveau propriétaire, William Cunard, armateur britannique, possesseur d’une flotte de paquebots et de cargos (propriétaire de la « Cunard Line »). Il ajoute à l’ouest du bâtiment une annexe à la bâtisse, comprenant une imposante entrée, un hall spacieux et un escalier monumental (entrée et escalier actuels). Des aménagements sanitaires sont réalisés. Une terrasse est aménagée au niveau supérieur au centre d'une aile en "U". 500 ouvriers participent à la réalisation de ces travaux. On ignore le nom de l’architecte. Un journaliste du Nice Times, décrit en 1891 la situation magnifique et unique qui fait le charme de cette villa. Pas seulement en raison du paysage pittoresque et enchanteur dont on peut profiter de chaque pièce et à chaque étage, mais aussi par le fait inestimable qu’il n’y a aucune nuisance sonore due au chemin de fer et qu’aucune voie publique n’existe jusqu’à la Méditerranée. Les époux Cunard viennent régulièrement dans leur demeure niçoise pendant la saison d’hiver au cours de laquelle ils participent à diverses manifestations (carnaval, expositions de peinture où Mme Cunard présente ses tableaux). Laura Charlotte Cunard décède à la villa Lefevre le 22 décembre 1910 à 87 ans.

C) 1911-1914 : La période du baron de Vos

La villa devient villa La Côte. Les héritiers Cunard vendent la propriété pour 200 000 francs au baron Henry de Vos, propriétaire allemand demeurant à Berlin. L’actuel aspect de la villa remonte à des travaux réalisés en 1911 et 1914. En 1911, une tour octogonale est édifiée à l’est de la villa sur les plans de l’architecte François Aubert. En 1914, sur les plans de l’architecte Horace Grassi, la tour occidentale est édifiée et une extension est réalisée au sud de cette tour. Au troisième niveau, il semble que la terrasse ait été fermée. C’est probablement à cette époque que les échauguettes crénelées ont été ajoutées en façade sud, mais aucun plan ne le spécifie. Le baron est contraint de quitter la France en 1914.

D) 1921-2019 : la période du département des Alpes-Maritimes

Mise sous séquestre au titre des biens confisqués à l’ennemi, par ordonnances du Tribunal civil de Nice des 24 octobre et 24 décembre 1914, la villa La Côte est vendue aux enchères en 1921 et acquise par le département des Alpes-Maritimes ainsi qu’un terrain attenant d’une superficie de 14 000m². Le reste de la propriété, qui comporte 14 543 m² de terrain, est rétrocédé par l’Etat à la ville de Nice, qui souhaite y installer un jardin et une route. Le jardin public ouvre en 1923, le boulevard Jean Lorrain en 1927. Après quatre ans de conflit, la situation catastrophique de l’enfance assistée fait l’objet d’un rapport présenté lors de la session d’octobre 1920 du conseil général, par le docteur Gasiglia, qui propose de créer un établissement départemental de puériculture. Le 1er août 1924 une réunion se tient à la villa La Côte pour statuer définitivement sur l’installation matérielle de ses locaux. On trouve dans son procès-verbal un descriptif précis de la configuration projetée des lieux. Sont prévus une crèche pour 24 enfants de l'assistance publique, un quartier maternel pour 10 pupilles de l'assistance publique ainsi que pour des filles-mères sans moyen d'existence et un quartier hélio-marin pour 10 enfants rachitiques ou scrofuleux (le centre hélio-marin ne sera pas réalisé).

Trente deux enfants sont hébergés en 1927 à la villa puis 35 en 1930. Les salles du premier étage qui leur étaient affectées sont devenues insuffisantes. Le docteur Gasiglia estime indispensable d’en ouvrir de nouvelles. Les travaux d’aménagement de la villa en maison d’enfants et son entretien sont suivis par l’architecte départemental, Adrien Rey. En 1931, les pupilles de l’Assistance publique sont transférées à l’hôpital Lenval et la gestion de la villa La Côte est confiée par le département à l’"œuvre Grancher", pour la préservation de l’enfance contre la tuberculose (cette œuvre a été créée en 1903 par le docteur Grancher, disciple de Pasteur et pionnier de la lutte contre la tuberculose). La villa accueille désormais des enfants de tout âge contraints d'être enlevés à leur foyer où sévit la tuberculose.

Pendant le Seconde Guerre mondiale, le caractère stratégique de la situation de la villa n’échappe à personne. Le parc et la villa sont minés et un blockhaus, dont il reste des traces, est implanté, permettant de surveiller l’entrée du port. La villa est endommagée du fait de l’occupation allemande et de l’explosion du port de Nice le 28 août 1944. Par ordre des autorités allemandes, les enfants sont évacués en février 1944 dans l’Isère. Après d’importants travaux de remise en état, ils retrouvent la villa début décembre 1945. En 1948, l’encadrement était assuré par des religieuses, ce qui explique la présence d’une chapelle au premier étage de la tour orientale, mais il y avait aussi du personnel laïc. Une institutrice venait chaque matin. En 1961, la convention de 1932 liant le département des Alpes-Maritimes à la filiale départementale de l’œuvre Grancher est résiliée. L’établissement est fermé le 1er février 1961. Le Conseil général des Alpes-Maritimes décide de transformer la villa en un aérium (établissement de repos au grand air pour enfants et adolescents) public, géré par le département. Ouvert en mars 1962, l’établissement ferme le 1er mars 1974.

En 1975 la demeure est réaménagée et mise à disposition de l’Etat pour abriter le Tribunal Administratif de Nice. Ce dernier déménage à l'automne 2018 et la villa est en attente de cession par le conseil général des Alpes-Maritimes (demeurant par ailleurs propriétaire de la grotte du Lazaret qui se trouve dans la propriété).

Informations tirées de : POUJADE Alain. "La Côte" : une villa niçoise. Nice : Serre - ASPEAM, 2023, 275 p.

Sans date précise de construction, il est envisagé qu'un premier bâtiment soit édifié vers 1854-1855. La "maison de santé du Docteur Le Fèvre" est illustrée dans un guide de voyage "Les promenades de Nice" de 1864, l'état présenté résultant d'extensions réalisées entre 1854 et 1864. Les transformations du bâti semblent être en effet fréquentes pendant les années Le Fèvre, la villa mélangeant espaces de vie privés du docteur, salles de cure (au rez-de-chaussée et dans le niveau de soubassement) et chambres de curistes. Il semble que cet établissement soit pionnier en ce qui concerne les soins autour de l'eau (hydrothérapie).

Onze ans après le décès du "Bon docteur" Le Fèvre, ses héritiers vendent le domaine à William Cunard en 1890, qui transforme en profondeur la maison Il y fait de courts séjours, jusqu'à son décès en 1906. La maison est vendue, suite au décès de son épouse en 1910. L'aspect actuel du bâtiment fait suite aux extensions en style néo-gothique opérées par le dernier propriétaire privé, le Baron De Vos et réalisées en 1911 par l'architecte François Aubert (tourelle est) et en 1914 par l'architecte Horace Grassi (tourelle et extension ouest). Le département des Alpes-Maritimes acquiert le domaine aux enchères en 1921, après une mise sous séquestre à la fin de la Première Guerre mondiale, et y installe tout d’abord l’hospice dépositaire des enfants assistés, puis le tribunal administratif de Nice de 1975 à 2018. Ce dernier a déménagé en 2018 et la villa, propriété du département des Alpes-Maritimes est en attente de réaffectation.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle , daté par source
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1911, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Aubert François
      Aubert François

      Architecte actif à Nice au début du 20ème siècle. Est l'auteur notamment de la villa Miramar, 29 boulevard du Mont-Boron à Nice.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Grassi Horace
      Grassi Horace

      Horace Grassi est né à Nice le 29 juillet 1857. Il est le fils du lampiste Charles Grassi. Il s'est formé dans l'atelier d'Hippolyte Chevallier. Architecte actif à Nice vers 1900. Il a travaillé en association avec Annibal Carlo. En 1897 son agence est située au 13, rue Massena, Nice. Il participe aux organisations de sa profession : il est membre depuis 1883 de la Société des Architectes et des Ingénieurs des Alpes-Maritimes, puis trésorier de l'Association Régionale des Architectes du Sud-Est, et de l'Association Provinciale des Architectes Français. Il est récompensé plusieurs fois aux concours de primes à l'architecture de la ville de Nice. Il est membre du club nautique et du cercle de l’Artistique et l’archiviste de l’association des commerçants et industriels de Nice. Il meurt à Nice à son domicile 13 rue Honoré Sauvan, le 16 janvier 1930 (Véronique Thuin)

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      architecte attribution par source
    • Personnalité :
      Le Fèvre Frédéric-Alexandre
      Le Fèvre Frédéric-Alexandre

      Né à Rouen, il exerce la profession de médecin, d'abord dans le département actuel de la Seine-Maritime (76) avant d'exercer en Angleterre, de par son mariage avec la citoyenne britannique Emma Maxwell. Il s'installe pour les saisons à Nice vers 1854. Spécialiste de traitements par "hydropathie" (hydrothérapie) il est l'un des précurseurs de la thalassothérapie en France. Il ouvre sa clinique d'abord au nord de la ville (Fontaines de Mouraille) puis dans sa villa du quartier du Lazaret où il accueille chaque saison des clients pour des cures. Il exerce aussi au célèbre établissement d'hydrothérapie de la Chartreuse de Pesio (Italie).

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      commanditaire attribution par source
    • Personnalité :
      Cunard William
      Cunard William

      Deuxième fils de Samuel Cunard, fondateur de la célèbre compagnie de navigation "Cunard line", il dirige la compagnie à compter de 1865.

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      propriétaire attribution par source

Ensemble, sans doute en moellons pour le bâtiment originel. Les descriptions de l'époque Le Fèvre font état d'un bâtiment constitué de plusieurs niveaux, accessibles chacun par l'arrière, rendant ainsi indépendant le logement du docteur de ceux des curistes. L'édifice visible aujourd'hui résulte des modifications des Cunard et D Vos. Il est constitué d'un corps central et de deux ailes latérales avec tours crénelées. Deux échauguettes terminent le dernier étage du corps central. Une terrasse à balustres ceinture le premier étage. Une surélévation générale du bâtiment atténue l'effet des deux tours latérales. Enduit sur l'ensemble des façades. Une description de 1918 parle d'une villa "blanche comme un lys". Toiture complexe avec nombreux pans et croupes correspondant aux divers volumes du bâti. Le tout est aujourd'hui recouvert de ciment amiante. Les tourelles reçoivent un toit terrasse. Escalier tournant à retours avec jour. La comparaison avec des illustrations anciennes révèle la disparition des bossages du rez-de-chaussée ainsi que des chaînes d'angle.

Les anciens "bains", ou "chambres à douche" ou "nymphée" (selon la terminologie que l'on trouve dans les guides décrivant la propriété Le Fèvre) constituent le soubassement de la villa, comme cela est également indiqué dans le cadastre de 1871. Ces bains sont ouverts vers l'extérieur par plusieurs portes et éclairés par de petites baies en plein-cintre. Il s'agit aujourd'hui d'une série de cellules basses et peu profondes, liées les unes aux autres par des baies de communication. Des restes de polychromie existent sous les repeints. Dans certaines de ces cellules existent, le long des murs, des massifs de maçonnerie pouvant faire penser à des bancs.

  • Murs
    • pierre moellon enduit
  • Toits
    ciment amiante en couverture, béton en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, 3 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à plusieurs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Techniques

Z Nice repérage

  • 01-DENO maison
  • 02-CHRONO avant 1860
  • 03-CARACTERE éclectique
  • 04-TENDANCES néo-médievale
  • 05-INTEGRITE partielle
  • 06-VISIBILITE bonne
  • 07-SITUATION isolé
  • 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
  • 09-MATERIAUX non
  • 10-MACONNERIE enduit lisse
  • 11-SUR FACADE corps en avancée
  • 12-ENTREE porche
  • 13-TOIT toit terrasse
  • 14-COMBLES
  • 15-DOME dôme assise carrée
  • 16-BELVEDERE oui
  • 17-FRISE
  • 18-CERAMIQUE balustre
  • 19-MATERIEUX GROS OEUVRE
  • 20-SITE dimension paysagère
  • 21-LOTISSEMENT
  • 22-PERGOLA non
  • 23-JOINTS
  • 24-CLOTURES non
  • 25-AGREMENTS oui
  • 26-COUR ANGLAISE non
  • Statut de la propriété
    propriété du département
  • Précisions sur la protection

    protection au titre du PLU n°435

Documents d'archives

  • Nice, demande de permis d'extension de la villa De Vos, par François Aubert architecte, 1911. Archives communales, Nice : 2T256 373.

  • Nice, demande de permis d'extension de la villa De Vos, par Horace Grassi architecte, 1914. Archives communales, Nice : 2T301 289.

Bibliographie

  • POUJADE Alain. "La Côte" : une villa niçoise. Nice : Serre - ASPEAM, 2023, 275 p.

Documents figurés

  • Plan de la propriété demeure dite Villa La Côte (anciennement Le Fèvre) en 1871 / DAO, Marie Hérault, 2017. Plan établi à partir du cadastre et des états de sections de 1871.

  • Propriété du Baron de Vos [villa la Côte, Mont-Boron, Nice] projet annexe élévation sud. / Tirage de plan avec reprise à l'encre. Horace Grassi. 1914. Archives communales : 2T 301 289

  • Maison de santé du docteur Le Fèvre. / Dessin à l'encre [ca 1864]. Dans : "Les promenades de Nice" / NEGRIN, Emile. 2eme éd. Nice : Faraud, 1864. 364-15 p.

  • [La mer démontée au Lazaret devant la cabine du Dr. Lefèbvre] / Aquarelle par Vincent Fossat, 19ème siècle, 30,7 x 45 cm. Nice, Bibliothèque de Cessole : n° d'inv I 299 (c.5).

  • [Villa La Côte à Nice avec une partie de son jardin]. / Photographie noir et blanc par Auguste Maïcon, circa 1920. Dans : "La Côte, une villa niçoise" / Alain Poujade, Nice : Serre, 2023.

    p. 158
Date d'enquête 2016 ; Date(s) de rédaction 2016
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Dallo Roberte
Dallo Roberte

Historienne de formation, elle travaille depuis 15 ans sur le patrimoine architectural. Son sujet de prédilection concerne les matériaux des façades. Elle a contribué au Guide du Ravalement de la Ville de Nice et poursuivi ses recherches au sein de l'association Gloria Mansion dont elle est présidente. Elle est l'auteure de l'ouvrage Art déco, une méditerranée heureuse, éd. Gilletta, 2015 ainsi que de quelques articles de l'ouvrage Les 75 monuments historiques de Nice, éd. Mémoires millénaires, 2017. Elle a publié un article dans la revue ANABF "Le béton coloré : un patrimoine Art déco, un matériau d'avenir". Elle participe régulièrement au Salon International du Patrimoine Culturel à Paris et à co-organisé le séminaire "Façades en ciments colorés, une identité niçoise à valoriser" en 2017.

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Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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