Dossier d’œuvre architecture IA06004194 | Réalisé par
Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Albertini Cécilia-Eléna (Rédacteur)
Albertini Cécilia-Eléna

Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa Gambetta puis villa La paix, actuellement intégrée au sein de l'immeuble dit Palais de la paix
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Mont-Boron
  • Adresse avenue Lympia
  • Cadastre 2021 KL 0060
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature, villa balnéaire
  • Appellations
    villa Gambetta, villa La paix
  • Destinations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    cour jardin

Sur le cadastre de 1871 est visible une maison appartenant à un certain Joseph Gambetta avec un "bâtiment rural" à l'arrière et un jardin essentiellement implanté au sud de celle-ci. Il s'agit du père de l'homme politique Léon Gambetta. Commerçant enrichi de Cahors, il décide de se retirer à Nice. On ne sait s'il est le constructeur de la villa. Cette dernière prend place au sein d'un des premiers lotissements niçois, réalisé en 1863 par un architecte d'origine russe nommé Antoine Lassotovitch. Cette maison est donc édifiée entre 1863 et 1870 où elle apparaît sur le cadastre du secteur. La maison continuera d'apparaître sous le nom de villa Gambetta ou villa Gambetta père sur les plans touristiques jusqu'à la fin du 19e siècle. La notoriété de l'homme politique français va vraisemblablement sauver la villa de la démolition en 1931 lorsque la société d'habitation à bon marché dite Société La paix va édifier un immeuble (Palais de la paix) sur le jardin autour d'une cour. L'architecte du Palais de la paix et de la transformation intérieure de la villa est Paul Clavier. La villa est en effet intégrée dans le quadrilatère, l'immeuble étant accolé sur les façades est et ouest de la villa qui accueille désormais plusieurs appartements par étage.

La villa originelle est élevée de deux étages sur rez-de-chaussée avec façade principale au sud sur jardin et entrée sur la façade nord. Elle est sans doute édifiée en moellons recouverts d'un enduit. Une photographie ancienne (collection privée sans possibilité de reproduction) montre qu'elle possède, dès son origine, un toit-terrasse entouré d'une balustrade (cette dernière a disparu). Ce toit-terrasse est porté par une structure poutre en fer avec voûtain de briques visible en plafond de la cage d'escalier. La façade sud possède cinq travées dont trois dans un avant-corps situé en position centrale. Faux appareil harpé en ciment en calage. Le 1er étage reçoit un étroit balcon filant avec garde-corps et consoles en fonte. L'avant-corps présente, au rez-de-chaussée, un motif décoratif de table à anses. La distribution originelle a disparu. Escalier tournant à retours avec jour.

L'immeuble édifié après 1931 présente la forme d'un quadrilatère sur cour. Il offre sur l'avenue Lympia un sous-sol habitable ouvert sur cour anglaise, un rez-de-chaussée et deux étages carrés alors qu'il présente avenue Gustavin trois étages sur rez-de-chaussée. Il semble édifié en parpaings de ciment peints. Toiture-terrasse non accessible. Les façades sont animées par des oriels obliques et par certaines travées présentant de petites baies octogonales. Les façades sur cour alignent les garde-corps pleins en ciment des coursives, permettant l'accès aux entrées d'appartements depuis les escaliers placés en angle. Escaliers tournant à retours avec jour.

  • Murs
    • pierre moellon enduit
    • brique
    • ciment
  • Toits
    ciment en couverture
  • Étages
    2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu

Z Nice repérage

  • 01-DENO maison
  • 02-CHRONO 1860-1919
  • 03-CARACTERE
  • 04-TENDANCES
  • 05-INTEGRITE réduite
  • 06-VISIBILITE limitée
  • 07-SITUATION isolé
  • 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
  • 09-MATERIAUX non applicable
  • 10-MACONNERIE enduit lisse
  • 11-SUR FACADE corps en avancée
  • 12-ENTREE
  • 13-TOIT toit terrasse
  • 14-COMBLES
  • 15-DOME
  • 16-BELVEDERE non
  • 17-FRISE
  • 18-CERAMIQUE
  • 19-MATERIEUX GROS OEUVRE
  • 20-SITE dimension paysagère
  • 21-LOTISSEMENT
  • 22-PERGOLA non
  • 23-JOINTS
  • 24-CLOTURES non
  • 25-AGREMENTS oui
  • 26-COUR ANGLAISE non
  • Statut de la propriété
    propriété privée, CDC habitat social

Documents d'archives

  • Nice, demande de permis de construire pour un immeuble par la société La paix, 1931. Archives communales, Nice : 2T655 662.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Nice [1871-1873]. / Dessin à l'encre sur papier par les géomètres du cadastre, [1871-1873]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 25FI 088/1/III/A1/COM à 25FI 088/1/I/G5.

  • Plan pittoresque de la ville de Nice dressé à la date du 1er janvier 1878 / Estampe sur papier, lithographie de J. Dalmet, éditée à Nice, 1878. Bibliothèque de Cessole, Nice.

Date d'enquête 2021 ; Date(s) de rédaction 2021
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Albertini Cécilia-Eléna
Albertini Cécilia-Eléna

Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.

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