Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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Potron Jean-PaulPotron Jean-Paul
Historien, Conservateur en chef de la Bibliothèque du Chevalier de Cessole à Nice. Il est aussi rédacteur en chef de la revue Nice Historique et l’auteur de nombreux articles et ouvrages sur Nice et sa région. Il est aussi commissaire d'expositions.
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Mont-Boron
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Cadastre
2016
KI, IZ, KH
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Dénominationssecteur urbain
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AppellationsMont-Boron
Un site défensif et une vocation agricole
Le mont Alban et le mont Boron forment un promontoire rocheux depuis le col de Villefranche (149 mètres) jusqu'à la mer, entre le cap de Nice et la pointe des Sans-Culottes. Le mont Boron culmine à 191 mètres, il a longtemps constitué un obstacle à la circulation littorale qui contraint l’ancienne route de Villefranche à passer au nord du mont Alban. La colline du mont Boron est propriété de la ville de Nice depuis la fin du 14e siècle. Son intérêt stratégique à l’échelle de la place forte de Nice s'est traduit par l'implantation de postes d'observation et d'ouvrages d’artillerie (batterie de Montboron) par les autorités militaires. Ces aménagements défensifs ont nécessité de maintenir la colline libre de toute construction et déboisée. La colline est alors principalement occupée de bandites, terres incultes, garrigues concédées en pâturage par la ville jusqu’en 1862. A cette date, en conséquence directe du rattachement du territoire de Nice à la France, le site perd sa dimension stratégique de défense frontalière. Cette évolution est perceptible dans la décision de transformer la lande du sommet de la colline en forêt de loisir. Les travaux de reforestation sont conduits par Prosper Demontzey qui expérimente la plantation de pins d’Alep dont le couvert favorise le développement d’oliviers, de caroubiers. Les 60 hectares du site sont classés en Espace boisé classé.
Naissance d’un quartier résidentiel
Le Mont Boron est la première colline entourant la plaine de Nice qui connait une urbanisation liée à la villégiature dès le milieu du 19ème siècle. Sa situation correspond aux critères d'une villégiature climatique qui valorise l'exposition au soleil, un air sain tout en étant protégé des vents, elle bénéficie par ailleurs d'une vue panoramique et du paysage pittoresque sur la baie de Nice.
Synthèse par secteurs du cadastre
Carte des secteurs cadastraux du quartier du Mont-Boron, 2017.
Les sections KL et IZ bordent l'est du secteur du port Lympia. C’est la zone d’urbanisation la plus ancienne (XVIIIe siècle-début XIXe) ou l’on retrouve un habitat composé d’immeubles anciens en bordure Ouest des sections. En se déplaçant vers l’Est dans la direction de Villefranche, on note un tissu urbain diffus, composé de villas. A l'origine, l'urbanisation s'appuie sur ces demeures formant de grands domaines à flanc de colline, elle est liée à la création de la route vers Villefranche à partir de 1862. Cette route ouvre un axe de circulation littoral vers Monaco et l’Italie et permet aussi une occupation inédite de l’espace des collines. Dans un contexte de pression foncière et dans le cadre de règlements d’urbanisme (plan Cornudet 1919-1924) ces grands domaines ont été morcelés au profit d'ensembles pavillonnaires regroupés en lotissements. Le Mont-Boron qui était un espace rocailleux avec de maigres pâturages et une végétation de type garrigue, laisse place à des somptueuses demeures avec des jardins dont les variétés exotiques étaient renommés. Dans ce secteur, on peut encore admirer des demeures de villégiatures.
La section KI prolonge ce phénomène d'urbanisation à partir de l'implantation de grandes demeures avec jardins. Cette partie du Mont Boron, est aménagée dès 1860. On observe toujours ce processus de lotissement des terrains qui substitue un bâti composé de villas dont le style varie en fonction de l’évolution architecturale. En contre bas, proche du littoral sur la route de l’impératrice Eugénie (actuellement boulevard Franck Pilatte) deux médecins, le docteur Myèvre (Villa Myèvre détruite aujourd’hui), puis le docteur Lefèvre (villa la Côte, existante) s’installent, à coté du petit séminaire, dans un but de proposer des traitements à partir de bains de mer pour les villégiateurs. Plus au nord, sur le boulevard Carnot, le Baron Haussmann avait fait construire sa villa de style renaissance italienne avec son jardin dont on peut encore retrouver le tracé dans l’actuelle résidence d’immeubles (Résidence Haussmann). La villa fut détruite dans les années 60. Ce type d’immeubles datant des années 50 / 60 voire 70 se retrouve ça et là au grès des ventes de grands domaines, sur toute la section KI.
La section KH est la partie du cap de Nice. Historiquement, c’est là que fut construite la première villa en 1856, à savoir le Château de l’Anglais (existant) érigé par Robert Smith. Avec la construction de l’avenue Jean Lorrain, en 1927, l’espace de la colline change totalement : de sauvage et aride elle devient l'un des quartiers les plus prisés, avec points de vue exceptionnels sur la baie des Anges, où des villas de tout style architectural se côtoient à savoir éclectique, art déco, provençal. Sur cette section, on retrouve aussi quelques éléments d’architectures incontournables comme la villa Beau-site, l’hôtel du Mont-Boron et le Palais Maeterlinck (anciennement Villa Orlamonde). Les flancs de la colline côté sud ont servi longtemps de carrières. Elles ont fini aussi par être urbanisées avec des lotissements dans le creux ou des villas en a-pic sur leurs flancs. C'est aussi dans cette section que fut édifié un magasin de vente des céramiques Massier (dont les fours étaient situés à vallauris), seul magasin pour toute la ville de cette marque de céramique réputée.
Les sections KC et KE les plus proches de Villefranche-sur-Mer, étaient des terrains horticoles, creusés dans la roche, jusque dans les années 1980. Quelques petites villas de style liguro-niçois prennent place entre les terrasses dans les années 1920 jusqu’à la transformation progressive (après 1960 et 1980) de ces terrains en semi-lotissement. D'anciennes carrières existaient aussi en KE. Les parties vers la crête, sont entièrement protégées avec une forêt domaniale, dont le reboisement s’effectua à la fin du XIXe siècle sous la direction de Prosper Demontzey (1862).
Typologies du bâti
Les types de villas
Le secteur du Mont-Boron constitue un secteur de villas (bâtiment isolé associé à un jardin). Plus de 130 villas ont été repérées ou étudiées. Cette prépondérance du type de la villa illustre évidemment la vocation résidentielle du Mont-Boron. Il faut cependant revenir sur un type trop générique de la villa et opérer certaines distinctions :
A)La villa de type aristocratique, ou villa domaine est la première à s'implanter, dès 1860. De très grande taille, elle privilégie une implantation au cœur du site ou sur la limite haute de la propriété afin de bénéficier du meilleur panorama. Elle est environnée d'un jardin d'agrément à l'échelle d'un parc. Le style architectural de ces villas peut être très divers. Ainsi, l'on remarque sur cette colline - et davantage que sur d'autres collines de la ville urbanisées ultérieurement - beaucoup de villas à l'architecture néo-classique : forme carrée ou rectangulaire, encadrement des baies sobres, cordons moulurés entre les étages, frises à denticules...Le seul élément d'ostentation est la présence dans certains cas d'une ou plusieurs massifs formant tours ou tourelles. C'est ainsi le cas des villas Saint-Aignan, Frémy, Lyse, Laurenti (castel des deux-rois), La côte... A la même époque pouvaient s'édifier aussi des villas à l'architecture éclectique plus ou moins débridée : château de l'Anglais, castel Piré, villa Vigier, villa Les Hautes-Roches, château de la colline de la paix...Bien souvent les propriétaires de ces demeures étaient liés par leur passion de la botanique et de l'acclimatation des espèces végétales. Certaines propriétés, en moins grand nombre, pouvaient également avoir aussi une visée agricole (huile, agrumes...)
B) La villa intermédiaire, est plus tardive, édifiée entre 1890 et 1914, sur des terrains plus réduits quoique encore importants. Du point de vue du style, elles se partagent généralement entre le néo-Louis XVI, avec façade de teinte crème, à l'honneur dans les palaces de la même époque (La favorite, Serpolette...) et une tendance à une polychromie plus importante des façades au moyen de frises peintes, cabochons de céramiques, persiennes colorées : villa Eden, pavillon Dalbera, villa le Port, villa Flamand...). Bien que conservant un aspect de villa, certains d'entre elles pouvaient, dès leur construction, constituer des édifices de rapport avec généralement un appartement par étage.
Il convient, concernant le type A et B, de noter le grand nombre d'exemples de rocailles de jardin présentes sur la colline. Ces éléments en ciment, reproduisant notamment des rochers et des grottes constituent le décor de bien des entrées piétonnières de ces grandes villas. Beaucoup moins présents sur les autres collines niçoises, ils sont liés sur le Mont-Boron à un plus grand dénivelé donnant naissance à de nombreuses plateformes sur lesquelles sont édifiées les villas. L'entrée piétonne sur la voirie nécessite donc escalier d'accès à la villa, collé au rocher, qui sera décoré au moyen de rocailles de ciment. C'est ainsi le cas aux villas Beausite, Lyse, Rachel, Graziella, La favorite...
C) Les villas construites depuis la première guerre mondiale.
Souvent édifiées au sein de lotissements postérieurs à 1920 par morcellement de grands domaines (Parc Louisa, Gustavin, Parc du château de l'Anglais, Mont-Boron park...). Ces villas de lotissement se caractérisent par un répertoire plus large de styles qui se côtoient depuis style néo-provençal plus ou moins moderne, jusqu'aux références méditerranéennes plus larges. Le plan composite, comprenant de nombreux décrochés et avancées de toitures, est associé aux extensions de terrasses aménagées de pergolas. Le style néo-provençal est associé à un répertoire de formes : génoises, enduits à gros grain de couleur ocre rouge, faux pigeonnier. Les décors de sgraffites soulignent le haut des façades ou se développent en panneaux. Ces décors sont ponctuels, sauf cas exceptionnel comme pour le programme de décor du Mas de la madone. Ces villas sont construites sur des terrains étroits et pentus, les meilleurs terrains restant occupés par les villas de la génération précédente. L'architecture moderne est présente ponctuellement. On peut citer en exemple : la villa Ker-Maguy, la villa Ker-Louisic, la villa Pourquoi-pas...
Villa Ker-Louisic vue de l'avenue Mont-Fleury
Villa Pourquoi-pas, façade sur mer.
Les immeubles
Il est quasiment inexistant avant le premier conflit mondial et prend alors la forme d'un immeuble-villa de petite taille (Forconi). Entre les deux guerres, quelques immeubles se concentrent sur les deux voies de desserte du quartier les plus importantes : le boulevard Carnot et le boulevard du Mont-Boron. Certains lotissements bordant ces voies permettent d'ailleurs la construction d'immeubles le long de celles-ci (et uniquement sur les lots bordant ces voies). L'immeuble peut prendre alors la forme d'un bâtiment de style art déco, élevé, formant quelquefois un véritable écran entre la voie et la vue au Sud qu'il cache (Palais Vulten, immeuble la Radieuse). C'est à partir de 1950 que le nombre d'immeubles va exploser, en se construisant quelquefois sur des terrais vierges mais prenant généralement la place de grandes villas de type aristocratique, une fois celles-ci détruites (mais dont on conserve une partie du parc). De plan symétrique, de taille moyenne (R+4 ou R+5), avec toit terrasse, les caractéristiques sont en général sobres, les courbes lisses avec des balcons filants. Des loggias peuvent être en façade antérieure ou postérieure. Dans les tons de blanc allant jusqu’aux tons de crème, ces immeubles sont largement vitrés. On peut particulièrement noter les résidences La perle, Mamounia, Parc Vigier, Résidences du parc Haussmann...Une quinzaine d'exemples ont fait l'objet de dossiers.
Immeuble dit Villa Charlotte, façade principale.
Les hôtels de voyageur
Première colline de villégiature niçoise, le Mont-Boron est peu concerné par les hôtels (contrairement à la colline de Cimiez par exemple). Un seul grand établissement existait, certes ancien : le grand hôtel du Mont-Boron (aujourd'hui transformé en appartements et très dénaturé). Certes, bien d'autres hôtels ont existé durant la période étudiée mais il s'agissait de petits établissements prenant, un temps, place dans une villa mais en aucun cas ils n'ont été édifiés ex-nihilo pour cette fonction. Certains sont encore en activité aujourd'hui (depuis des temps plus ou moins lointains) : Villa léonie, hôtel La Malouine... Dans certains cas, la fonction hôtelière aboutit à une certaine transformation de l'édifice : grandes baies vitrées de l'hôtel Marbella. C'est le boulevard Carnot qui, par sa fonction de route vers Villefranche, en accueillait un certain nombre. L'absence de grands palaces comme sur la colline de Cimiez pourrait être expliquée par l'éloignement de la colline du Mont-Boron par rapport au centre ville, lieu des édifices de loisirs et des lieux de culte.
Les jardins
Terrain d’édification de vastes résidences prestigieuses dès la seconde moitié du XIXe siècle, le secteur du Mont-Boron accueille des constructions de caractère majoritairement éclectique, autour desquelles se déploient des jardins de grandes dimensions (d'une surface supérieure ou égale à 5000 m2 à l’origine), dont les tracés sont presque systématiquement mixtes ou irréguliers, s’adaptant aux terrains en pente. L'édifice occupe généralement une position élevée sur la parcelle d’origine, de façon à profiter le plus avantageusement possible de la vue sur la mer. La propriété Smith, aussi connue sous le nom de Château de l'Anglais (KH 0162), est en cela un exemple pionnier dans ce secteur.
Plan de la propriété Smith en 1871, DAO Marie Hérault.
La végétation des entités étudiées est à la fois exotique et indigène. Nombre de ces propriétés, comme celle du baron Vigier, passionné d’horticulture, ont servi de terrain à l'acclimatation des plantes exotiques, reflet de la vogue importante que ce mouvement connaît au XIXe siècle, et notamment sur la Côte d'Azur.
Le Mont-Boron devient vraiment attractif à partir de 1862, suite à l’ouverture de la nouvelle route de Nice à Villefranche et aux premiers travaux de reboisement de la forêt domaniale, transformant ce secteur en une colline verdoyante. Dès 1865, on peut prendre la mesure des conséquences du « désenclavement » du secteur et du fleurissement des nouvelles propriétés et de leurs jardins en lisant dans le journal de Nice que : « la nouvelle route de Villefranche a transformé la colline déserte en une série de jardins suspendus » (cité par Thuin, 2011, p.24).
On observe aujourd’hui le lotissement systématique des grandes propriétés de la seconde moitié du XIXe siècle, survenu au cours du XXe siècle. Parmi les réalisations majeures de jardins dans ce secteur, on relève notamment pour le prestige de leur maîtres d’œuvre, celles de Jean-Pierre Barillet Deschamps pour le jardin de la Villa Vigier (KL 0161) et celle d’Adolphe Alphand pour le jardin de la Villa Haussmann (KI 0057).
Dans ce secteur, sont aujourd’hui publics le parc forestier du Mont-Boron, le parc du Castel des Deux Rois ; le jardin Vigier (dit parc Vigier) ; les jardins du Boulevard du Mont-Boron, Théodore de Banville et Félix Rainaud (tous trois issus de l'ancienne propriété LeFèvre).
Seuls les jardins d'agrément des villas Beau-Site et Smith sont respectivement classés et inscrits au titre des Monuments historiques depuis 1987 et 2000.
Au Mont-Boron comme à Cimiez, on note la présence dans les jardins de nombreux éléments réalisés en ciment faux-bois (barrières, bordures, décor, etc.), caractéristiques des créations de la fin du XIXe et du début du XXe siècle (le parc des Buttes-Chaumont à Paris compte par exemple un grand nombre de barrières, souche d’ornement, etc. réalisés en ciment faux-bois).
Les jardins des Villas Lyse (KI 0199) et Graziella (IZ 0164) comportent entre autres de tels éléments, tout comme l'ancien Grand-Hôtel du Mont-Boron (KH 0264) ou encore la Villa Beau-Site (KH 0166). En outre, les villas Rachel, Graziella et Lyse présentent des entrées avec grotte sous escalier.
L'implantation, au milieu du 16e siècle, du Fort du Mont Alban (référence : IA06001403) et de la batterie du Mont Boron (référence: IA06000012) impose des servitudes militaires. Pour dégager les vues du fort, l'environnement de la colline est largement inconstructible et déboisé, il est concédé en pâturage jusque 1862. Sous le Second empire, le reboisement du mont Boron est entrepris par le service de la restauration des terrains en montagne de l'administration des Eaux et Forêts. A partir de 1862, on entreprend de transformer la lande en forêt de loisir ou parc forestier (Parc forestier du Mont-Boron, référence : IA06002949).
L'ouverture en 1857 du boulevard de l'Impératrice-de-Russie (actuel bd Stalingrad et Franck Pilatte) puis de la route de basse corniche conduisant à Villefranche en 1862 permet le développement de grands domaines au pieds du mont Boron entre le Lazaret et le cap de Nice.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle, 20e siècle , daté par source
A l’est de la baie des Anges le mont Boron culmine à 191 mètres. Ce relief littoral ,que prolonge le cap de Nice, a longtemps constitué une limite difficile à franchir que contournait, au nord du mont Alban, l’ancienne route de Villefranche. Sa dimension stratégique à l’échelle de la place forte de Nice se manifeste par des ouvrages de défense : la batterie de Montboron ) et le fort du Mont-Alban qui commandent la baie des Anges et la rade de Villefranche et ont été associés par le passé à un large périmètre laissé libre de construction et volontairement déboisée. Le couvert forestier actuel du sommet de la colline résulte d'une politique de reboisement entrepris à partir de 1867 dont l'objectif est la création d'un parc forestier de loisirs.
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Statut de la propriétépropriété privée
propriété publique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Ville de Nice
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- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
Bibliographie
-
THUIN-CHAUDRON, Véronique. Le mont Boron autour des années 1860. Une colline en pleine mutation. Dans : Nice Historique, 2011, n°1, p.2-45.
-
GAYRAUD Didier. Le Château Smith, dit Château de l'Anglais ou Château de Mont Boron. Dans Nice Historique n°565, 2011.
-
GAZIELLO François. Le moulin à vent de la ville au Mont-Boron. Dans Nice Historique 1949 n°120, page n° 24.
-
THUIN-CHAUDRON, Véronique. Le mont Boron autour des années 1860. Une colline en pleine mutation. Dans : Nice Historique, 2011, n°1, p.2-45.
Documents figurés
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Plan pittoresque de la ville de Nice dressé à la date du 1er janvier 1878 / Lithographie par Jean Dalmet, Nice : J. Dalmet, 1879. Bibliothèque de Cessole, Nice.
-
Nouveau plan de la ville et de la campagne de Nice. / Plan imprimé. Dessiné par A. Martin. Imprimerie Lemercier et Cie, 57, rue de Seine, Paris. Vers 1890. Bibliothèque de Cessole, Nice.
-
Plan de Nice et ses environs. / Plan imprimé dressé par Thiébaut, ingénieur-géographe. Paris : Librairie Garnier frères, [Vers 1912]. Bibliothèque de Cessole, Nice.
-
Nice et ses environs. / H. Clerc éditeur d'art 1929. Propriété exclusive de Nice en fête. Bibliothèque de Cessole, Nice.
-
218. Nice, le Mont-Boron, les villas. / Carte postale. Paris : Lévy et cie, 1910. Archives communales, Nice : 10 Fi 462.
-
Nice. Mont Boron, les Villas, la Réserve. / Carte postale noir et blanc. Éditions Neurdein frères (ND Phot.). Non datée. Collection particulière.
-
Nice. Route de Villefranche. / Carte postale noir et blanc. Helmlinger et Cie, éditeur. Collection particulière.
-
Nice. Un coin du Mont-Boron. / Carte postale, noir et blanc. Anonyme. Non datée [circa 1900]. Collection particulière.
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.
Contient
- Chapelle, actuellement maison de villégiature (villa balnéaire)
- Immeuble dit Cap des anges
- Immeuble dit Le bleu rivage
- Immeuble dit Les Néréides
- Immeuble dit Les résidences du cap de Nice (comprenant La perle et Le corail)
- Immeuble dit Palais Salvi ou Salvy, un temps hôtel de voyageurs sous le nom d'Hôtel Royal
- Immeuble dit Résidence villa d'Orsay
- Lotissement du Parc Louisa
- Lotissement du Parc Saint-Aignan
- Lotissement du parc du château de l'Anglais
- Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les mandarines
- Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Roc fleuri
- Maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa Pourquoi pas
- dépendance de la maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Saint-Eloi
- ensemble de deux maisons de villégiature (villa balnéaire) dite villas Les Palmiers et Astraudo
- ensemble de routes de corniche dites basse corniche, moyenne corniche et grande corniche de Nice
- hôtel de voyageurs dit Grand hôtel du Mont-Boron ou Mont-Boron palace, actuellement immeuble en copropriété dit Palais du Mont-Boron
- immeuble dit La Radieuse
- immeuble dit Résidence Mamounia
- immeuble dit Villa Anna-Emilie puis Villa Isaure, actuellement Résidence Isaure
- immeuble dit Villa Charlotte
- immeuble dit Villa Christine
- immeuble dit Villa Forconi
- immeuble dit Villa les Crêtes
- immeuble dit palais Vulten
- jardin d'agrément de l'hôtel de voyageurs dit Grand hôtel du Mont Boron, actuellement immeuble en copropriété dit Palais Le Mont Boron
- jardin d'agrément de la Villa Frémy puis Des Isnards
- jardin d'agrément de la Villa Graziella
- jardin d'agrément de la Villa Les Lucioles
- jardin d'agrément de la Villa Lyse
- jardin d'agrément de la Villa Orlamonde
- jardin d'agrément de la Villa Saint Aignan
- jardin d'agrément de la villa Haussmann, actuellement jardin des Résidences du Parc Haussmann
- jardin d'agrément du château de la colline de la paix
- jardin d'agrément du château du Mont-Boron dit Château de l'Anglais
- jardin d'agrément et d'utilité de la Villa Béthanie, anciennement Villa Sainte-Thérèse puis Castel Piré
- jardin public Théodore de Banville, ancien jardin d'agrément de la Villa La Côte
- jardin public, ancien jardin d'agrément de la Villa Vigier
- lotissement Mont-Boron Park
- lotissement du Cap de Nice
- maison de villégiature (Villa Balnéaire) dite Villa De Mayer ou Terra Amata.
- maison de villégiature (villa balnéaire)
- maison de villégiature (villa balnéaire)
- maison de villégiature (villa balnéaire) dit Pavillon Dalbera
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Arcadia
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Bambino
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Castel du Mont-Alban
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Château Montfleury
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Fort Thaon, actuellement bâtiment communal
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Graziosa
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Joya
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Ker Maguy
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Ker-Louisic
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite L'abri
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite L'escalade
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Louisiane
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Vista
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Mas fleuri
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Port
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Lierres
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Roches Fleuries
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les géraniums, puis La gavotte, actuellement Villa Belvédère
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les mimosas
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Maison Cauvin puis Gustavin puis Villa Mariannina, devenue immeuble sous le nom de Villa Béatrice
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Marichu
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Masura
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Miranissa ou Miranice
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Mon joujou puis Château Colonna puis Fructidor
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Palais Castellamare ou Villa Orlamonde, un temps hôtel de voyageurs sous le nom de Palais Maeterlinck, actuellement immeuble
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Pavillon Victoria, puis Villa Manaira, puis Villa Roc Cimffir
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Pointe Fleurie.
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Roc à Pic, devenue ensuite annexe du Grand Hôtel du Mont-Boron, actuellement immeuble
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Roche Baron
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Sole Mio
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Sole Mio
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Sun Sea
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Alta
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Antonoff puis Villa Paola puis Villa Mourka.
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Beau-Site
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Béthanie
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Cabasse ou Bellevue puis Villa Aynard, actuellement Villa Lyse
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Chauvain ou Château de la colline de la paix
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Filleul puis Villa des Hautes Roches.
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Flamand puis école du Mont-Boron, actuellement école Alain Péglion.
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Frémy puis Villa Des Isnards
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Giulia puis Villa Costebelle
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Haussmann puis Palais Kotschoubey puis Villa Mont-Boron
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa La Côte, anciennement villa Lefèvre ou Le Fèvre
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa La Favorite
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Laurenti-Roubaudi puis Castel des Deux Rois
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Les Cascades
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Les Lucioles
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Les Terrasses puis Villa Valbranca, actuellement Villa Aimée
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Magda ou Magdalena
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Marie-Adelaïde, actuellement Villa Marie-Alberte
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Mira-Monti
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Morcoff, puis Esmeralda, actuellement Lémonia.
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Nina
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Phocée
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Rachel
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Raimonde
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Reybaud, Villa Kronenberg, Villa La bonbonnière, actuellement Casa Vecchia
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Saint Aignan
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Saint-Eloi
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Sainte-Thérèse, puis castel Piré, actuellement villa Béthanie
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Sardou puis Villa Miramar puis hôtel de voyageurs dit Hôtel Miramar, actuellement immeuble dit Palais Miramar
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Schukrafft puis Villa (ou Palais) Oriza, puis Villa Moraes, actuellement immeuble sous le nom de Villa Diano
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Serpolette.
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Thalassa.
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Topaze
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Vermorel
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Vigier
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Zéréga, puis Villa l'Escale
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa del sol
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa la Sierroise
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa les Mouettes puis Les Hirondelles
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite Vistamar
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite château de la tour du Mont-Boron
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite château du mont-Boron, château de l'Anglais, villa Smith, château Smith ou encore folie Smith
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa Foliandre puis Villa Eden
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa Galand puis Mas de la Madone
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa Gambetta puis villa La paix, actuellement intégrée au sein de l'immeuble dit Palais de la paix
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa La Favorite puis villa Lucie
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa Litt puis Marie-Tudor
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa Saint-Didier, puis villa Peillon puis villa Bayer puis villa Frémont puis château Rosemont
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa Siresme, actuellement villa Stéphanie
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa Trumpler puis villa Valère puis Villa Hélios, actuellement maison de retraite dite Villa Hélios Saint-jean.
- maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa des hirondelles
- maison de villégiature dite villa Laure
- parc d'agrément public du Castel Deux Rois, ancien parc d'agrément de la villa dite Castel des Deux Rois
- quartier du parc forestier du Mont-Boron
- restaurant dit La Réserve, ou Roc Beach
- restaurant dit Le Coco Beach
- siège d'association ou d'organisation dit club nautique
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.