L'étude du patrimoine de la villégiature de la commune de Sainte-Maxime se situe dans le cadre de l'enquête thématique nationale consacrée au patrimoine de la villégiature. Le choix de Sainte-Maxime, après celui d'autres communes du Var et des Alpes-Maritimes, fait suite à une opération de recensement du patrimoine de villégiature de la côte du Var et des Bouches-du-Rhône, réalisée en 2001 et 2002, et qui a abouti à la sélection raisonnée des secteurs à étudier. Dans le Var, après Hyères et Saint-Raphaël, stations majeures et aristocratiques de la fin du 19e siècle, le choix s'est porté sur Sainte-Maxime, station de l'entre-deux-guerres, présentant une architecture plus modeste.

L'opération s'est déroulée de 2010 à 2014 selon les méthodes de l'Inventaire général. Elle a porté sur les secteurs de la commune concernés par la villégiature, c'est à dire une bande côtière de 500 à 2500 mètres de profondeur selon les endroits, correspondant aux feuilles cadastrales AB, AC, AD, AE, AF, AG, AH, F4, F5.

1328 édifices ont été recensés (par observation directe sur le terrain ou par dépouillement de permis de construire) parmi lesquels 1054 maisons dont 193 ont fait l'objet de fiches de repérage, 71 immeubles, tous repérés et 35 hôtels de voyageurs. 424 permis de construire ont été dépouillés étalés sur une période allant de 1924 à 1964 ; les autorisations à construire de la période 1924-1940 ont été exhaustivement dépouillées.

128 édifices ont été étudiés :

maisons : 71 ; immeubles : 14 ; hôtels de voyageurs : 7 ; restaurant : 1 ; casino : 1 ; syndicat d'initiative : 1 ; poste : 1 ; garage de réparation automobile : 1 ; ferme : 1 ; magnanerie : 1 ; sémaphore : 1 ; pont : 1 ; station d'épuration : 1 ; transformateur : 1 ; lotissements : 6 ; groupes scolaires : 3 ; église paroissiale : 1 ; chapelles : 2 ; monument : 1 ; monument aux morts : 1 ; monument sépulcral : 1 ; chapelles funéraires : 2 ; cimetière : 1 ; édifice fortifié : 1.