La villa Bingaïa figure en 1927 dans les déclarations de constructions commencées, au profit du docteur Lévy-Bing, de Paris, sans nom d'architecte. En 1931, une demande d'autorisation à construire pour le belvédère de jardin sur l'avenue du Maréchal-Leclerc est déposée (architecte : André Barbier-Bouvet). On peut alors penser que Barbier-Bouvet avait été l'architecte de la villa. En 1947, elle est restaurée par l'architecte René Darde. Elle appartient alors à un industriel parisien monsieur Lo Jacomo.
- recensement du patrimoine balnéaire
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Pauvarel FrédéricPauvarel FrédéricCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Sainte-Maxime - Grimaud
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Commune
Sainte-Maxime
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Lieu-dit
la Batterie orientale
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Adresse
91 boulevard Berthie-Albrecht
,
avenue du Maréchal-Leclerc
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Cadastre
2011
AD
136, 137
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature, villa balnéaire
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AppellationsBingaïa
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Parties constituantes non étudiéesgarage, conciergerie, belvédère de jardin, jardin d'agrément
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1927, daté par source
- 1947, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Barbier-Bouvet Andréarchitecte (incertitude), attribution par sourceBarbier-Bouvet AndréCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Darde Renéarchitecte attribution par sourceDarde René
René Darde est issu de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il travaille dans l'atelier des architectes parisiens Henri Sauvage et Charles Sarazin pour lesquels il vient, en 1911, suivre le chantier du Golf Hôtel de Beauvallon à Grimaud (83). Il s'installe définitivement à Sainte-Maxime à partir de 1913. Avec deux autres agences à Saint-Raphaël et Cannes, il serait l'auteur de près de deux cents villas dans le Var et les Alpes Maritimes. Il est considéré comme l'un des chefs de file du mouvement néo-régionaliste en Provence. Victime d'une hémiplégie en 1950, il réduit son activité mais réalise encore quelques villas jusqu'à son décès en 1960.
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Auteur :
La villa est construite au milieu d'une parcelle d'environ 1 910 mètres carrés, à proximité de la mer, occupée par un jardin planté de palmiers, de pins et de chênes et aménagé de terrasses en terre-plein et d'escaliers. On y accède par un portail constitué de deux piliers surmontés de tuiles creuses aux vantaux en ferronnerie Art Déco. Dans l'angle sud-est se trouve un belvédère. L'angle nord-est est occupé par la conciergerie et le garage.
D'une surface au sol d'environ 176 mètres carrés, elle est constituée d'un sous-sol et d'un rez-de-chaussée surmonté d'un étage carré au-dessus de l'angle nord-ouest, le reste de la surface étant sous comble. Les matériaux du gros œuvre sont revêtus d'un enduit rouge. Les angles sont cantonnés de contreforts. La toiture est couverte de tuiles creuses et bordée d'une génoise.
L'entrée est sur la façade nord, sous un porche demi-hors-œuvre accessible par quatre marches. On pénètre dans un vestibule distribuant l'escalier, la cuisine, le séjour et deux chambres avec leurs salles de bains. Le séjour est contigu à la salle à manger, séparé par un arc en serlienne. La salle à manger se poursuit par un autre petit salon en avancée dans l'angle sud. A l'étage se trouve une autre chambre et des débarras dans les combles.
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Murs
- enduit
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Toitstuile creuse
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
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Typologiesplan-masse composite ; volumétrie composite ; élévation sans axe ; caractère régionaliste provençal
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État de conservationrestauré
Z Maisons Maxime
- Titre courant maison de villégiature (villa balnéaire) dite Bingaïa
- Sélection oui
- Lieu-dit Batterie orientale (la)
- Adresse Berthie-Albrecht (boulevard) 91
- Datation 1920-1945
- Date 1927
- Architecte Barbier-Bouvet André
- Type Villa "moyenne" à traitement architectural soigné
- Plan-masse composite
- Volumétrie composite
- Elévation principale sans axe
- Caractères régionaliste provençal
- Couronnement Génoise
- Entrée principale position sur façade antérieure
- Entrée principale niveau rez-de-chaussée
- Entrée secondaire position sur façade latérale
- Entrée secondaire niveau soubassement ou rez-de-chaussée
- Escalier extérieur non
- Perron oui
- Porche oui
- Terrasse oui
- Pergola non
- Balcon oui
- Galerie non
- Loggia non
- Bow-window non
- Corps en arrondi non
- Date de saisie 2012-11-08T00:00:00.000+01:00
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Registre des déclarations concernant les constructions nouvelles, reconstructions, additions de constructions... 1891-1939. Archives communales, Sainte-Maxime : Série T.
1927 -
Demande d'autorisation à construire au nom du docteur Lévy-Bing, à Sainte-Maxime. 1931. Archives communales, Sainte-Maxime : Série T.
Dans classeur 1931-1932. Tirages de plans. Architecte : André Barbier-Bouvet. -
Demande de permis de construire au nom de monsieur Lo Jacomo, à Sainte-Maxime. 1947. Archives communales, Sainte-Maxime : 200 W 3.
Dans classeur 1947. Tirages de plans. Architecte : René Darde.
Documents figurés
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Vue de la villa prise du sud-est en 1927. Photogr. pos., auteur inconnu, 1927. Collection particulière.
André Barbier-Bouvet est né à Versailles en 1892. Il fait des études d'architecture à l' Ecole des Beaux-Arts de Paris dont il est diplômé en 1913. En 1918, il est choisi par le gouvernement français pour faire les plans et construire la nouvelle ville de Meknès au Maroc. Il réside à Meknès jusqu'à la fin de l'opération en 1925. En vacances chez des amis à Sainte-Maxime (83), il décide de s'y installer et ouvre un bureau d'étude en 1926. Grâce à ses nombreuses relations dans le milieu des grands industriels, il y construit de très grandes demeures, mais aussi de nombreuses résidences secondaires plus modestes. Il travaille également pour la ville. Il décède à Sainte-Maxime en 1958.