La villa Les Bougainvillées a été construite en 1920 par l'architecte René Darde pour le médecin parisien Félix Bourgoin. La propriété d'origine, d'environ 12740 mètres carrés, a été lotie en 1976. Le parc autour de la villa est aujourd'hui réduit à environ 7870 mètres carrés. La villa est restée dans la famille Bourgoin jusqu'à la fin du 20 siècle. Elle est aujourd'hui en restauration totale.
- recensement du patrimoine balnéaire
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Sainte-Maxime - Grimaud
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Commune
Sainte-Maxime
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Lieu-dit
la Batterie orientale
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Adresse
50 boulevard Berthie-Albrecht
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Cadastre
2012
AD
1355
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature, villa balnéaire
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AppellationsLes Bougainvillées
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Parties constituantes non étudiéesgarage, logement, portail, parc
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1920, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
La villa est édifiée au milieu d'un parc d'environ 12 739 mètres carrés à l'origine, en pente vers la mer, au nord du boulevard Berthie-Albrecht, alors avenue d'Italie, sortie orientale de la ville le long de laquelle ont été construites de nombreuses villas importantes à partir du début du 20e siècle. Le portail d'accès est dans l'angle sud-ouest et un garage surmonté d'un logement de jardinier se trouve au bord du boulevard, dans l'angle sud-est.
La villa se présente comme un volume régulier, constitué d'un étage au-dessus du rez-de-chaussée surélevé, d'une surface développée de planchers de 280 mètres carrés. La façade principale, au sud, face à la mer, est animée par l'arrondi de la terrasse et par un avant-corps couvert d'une terrasse abritée par un avant-toit reposant sur six colonnes toscanes. Les ouvertures de l'ensemble des façades sont majoritairement en plein cintre, fermées par des volets roulants. L'ensemble est couvert par un toit de tuiles largement débordant.
L'accès est au rez-de-chaussée surélevé. L'entrée principale est sur la façade latérale. On pénètre dans un hall d'où part l'escalier, et qui dessert aussi au sud la salle à manger et le salon ouvrant par des portes-fenêtres sur une terrasse en lien avec le jardin par un escalier droit. La cage d'escalier est en léger ressaut sur la façade nord. Elle est éclairée par trois baies verticales étagées. L'entrée de service est au nord. Elle dessert le hall et la cuisine à l'ouest. Entre la cuisine et la salle à manger se trouve l'office.
A l'étage, l'espace central est occupé par une antichambre distribuant quatre chambres, une salle de bains et un W.-C. La chambre principale a un accès direct à la salle de bains. Les chambres sud et ouest ont un cabinet de toilette. La petite chambre nord n'a pas de sanitaires privés.
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Murs
- enduit
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit en pavillon
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
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Typologiesvolumétrie régulière ; élévation avec axe ; caractère méditerranéen ; plan-masse régulier
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État de conservationrestauré
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Techniques
- maçonnerie
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Représentations
- colonne, ordre toscan
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Précision représentations
Sur la façade sud-est, la terrasse de l'étage est couverte d'un avant-toit de tuile reposant sur six colonnes toscanes.
Z Maisons Maxime
- Titre courant maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Bougainvillées
- Sélection oui
- Lieu-dit Batterie orientale (la)
- Adresse Berthie-Albrecht (boulevard) 56
- Datation 1920-1945
- Date 1920
- Architecte Darde René
- Type Villa "moyenne" à traitement architectural soigné
- Plan-masse régulier
- Volumétrie régulière
- Elévation principale avec axe
- Caractères méditerranéen
- Couronnement Autre
- Entrée principale position sur façade latérale
- Entrée principale niveau rez-de-chaussée surélevée ou 1er étage
- Entrée secondaire position sur façade arrière
- Entrée secondaire niveau rez-de-chaussée surélevé ou 1er étage
- Escalier extérieur oui
- Perron oui
- Porche oui
- Terrasse oui
- Pergola non
- Balcon oui
- Galerie non
- Loggia non
- Bow-window non
- Corps en arrondi non
- Date de saisie 2012-09-06T00:00:00.000+02:00
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protections
Label patrimoine XXe : Commission régionale du patrimoine et des sites du 15 mars 2007.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ministère de l’économie et des finances
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Registre des déclarations concernant les constructions nouvelles, reconstructions, additions de constructions... 1891-1939. Archives communales, Sainte-Maxime : Série T.
Villa et garage pour le docteur Bourgoin commencés en 1920. -
Dossiers des lotissements communaux. Archives communales, Sainte-Maxime : non coté.
Boîte 30.
Bibliographie
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Darde, René. L'habitation provençale. - Paris : Charles Massin éditeur, 1927. Portefolio. 32,7 X 22,5. Préface d'Henri Algoud.
Pl. 8, 9, 10, 11, 12.
René Darde est issu de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il travaille dans l'atelier des architectes parisiens Henri Sauvage et Charles Sarazin pour lesquels il vient, en 1911, suivre le chantier du Golf Hôtel de Beauvallon à Grimaud (83). Il s'installe définitivement à Sainte-Maxime à partir de 1913. Avec deux autres agences à Saint-Raphaël et Cannes, il serait l'auteur de près de deux cents villas dans le Var et les Alpes Maritimes. Il est considéré comme l'un des chefs de file du mouvement néo-régionaliste en Provence. Victime d'une hémiplégie en 1950, il réduit son activité mais réalise encore quelques villas jusqu'à son décès en 1960.