La villa Mirages a été construite en 1926 par l'architecte René Darde pour le comte Jean de Lubersac, de Paris. Elle appartient depuis 1945 à la famille royale de Suède. Elle a été agrandie en 1962 par l'ajout d'une petite aile en rez-de-chaussée surélevé à l'ouest, abritant un bureau, une chambre et une salle de bain au rez-de-chaussée, au-dessus d'une terrasse couverte, d'un débarras et d'une douche au soubassement. L'architecte est alors René Richier.
- recensement du patrimoine balnéaire
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Sainte-Maxime - Grimaud
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Commune
Sainte-Maxime
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Lieu-dit
les Bouteillers
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Adresse
13 boulevard Jean-Moulin
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Cadastre
2012
F4
492
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Précisions
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature, villa balnéaire
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AppellationsMirages
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
- Secondaire : 3e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1926, daté par source
- 1962, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Richier Renéarchitecte attribution par sourceRichier René
Architecte très actif à Sainte-Maxime (83) où il construit de nombreuses villas entre 1947 et 1963, souvent en collaboration avec l'architecte André Barbier-Bouvet jusqu'à la mort de ce dernier en 1958.
La villa est construite sur une étroite parcelle de 550 mètres carrés en bord de mer. L'ensemble se compose de la villa, du jardin sur la pointe ouest et d'une autre maison (conciergerie ?) à l'est. La villa d'origine occupait une surface au sol de 173 mètres carrés. Elle est constituée d'un rez-de-chaussée surélevé sur un soubassement. Les matériaux du gros œuvre sont masqués par l'enduit. Les toits à longs pans sont couverts de tuiles creuses. La partie rajoutée en 1962 est construite en brique.
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Murs
- enduit
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, en rez-de-chaussée surélevé
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
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Typologiesplan-masse composite ; volumétrie composite ; élévation sans axe ; caractère régionaliste provençal
Z Maisons Maxime
- Titre courant maison de villégiature (villa balnéaire) dite Mirages
- Sélection oui
- Lieu-dit Bouteillers (les)
- Adresse Jean-Moulin (boulevard) 13
- Datation 1920-1945
- Date 1935
- Architecte Darde René
- Type Villa "moyenne" à traitement architectural soigné
- Plan-masse composite
- Volumétrie composite
- Elévation principale sans axe
- Caractères régionaliste provençal
- Couronnement Génoise
- Entrée principale position sur façade antérieure
- Entrée principale niveau rez-de-chaussée surélevée ou 1er étage
- Entrée secondaire position ne sait pas
- Entrée secondaire niveau ne sait pas
- Escalier extérieur non
- Perron oui
- Porche non
- Terrasse oui
- Pergola non
- Balcon oui
- Galerie non
- Loggia non
- Bow-window non
- Corps en arrondi non
- Date de saisie 2013-04-17T00:00:00.000+02:00
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Registre des déclarations concernant les constructions nouvelles, reconstructions, additions de constructions... 1891-1939. Archives communales, Sainte-Maxime : Série T.
Villa en construction pour le comte Jean de Lubersac en 1926.
Documents figurés
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Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Mirages. Sainte-Maxime. Vue de volume prise du nord-ouest. / Tirage photographique, par Fernand Detaille, [ca 1930]. Collection particulière.
René Darde est issu de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il travaille dans l'atelier des architectes parisiens Henri Sauvage et Charles Sarazin pour lesquels il vient, en 1911, suivre le chantier du Golf Hôtel de Beauvallon à Grimaud (83). Il s'installe définitivement à Sainte-Maxime à partir de 1913. Avec deux autres agences à Saint-Raphaël et Cannes, il serait l'auteur de près de deux cents villas dans le Var et les Alpes Maritimes. Il est considéré comme l'un des chefs de file du mouvement néo-régionaliste en Provence. Victime d'une hémiplégie en 1950, il réduit son activité mais réalise encore quelques villas jusqu'à son décès en 1960.