La villa est située au fond d'un jardin d'environ 1 178 mètres carrés, en terrasse au-dessus du boulevard Bellevue sur les hauteurs immédiates de la ville. Un garage est construit sur le boulevard.
D'une emprise au sol d'environ 102 mètres carrés, elle est constituée à l'avant d'un corps de bâtiment de plan carré d'un étage sur rez-de-chaussée, couvert d'un toit en pavillon, et à l'arrière d'un autre corps de bâtiment en équerre, en rez-de-chaussée, couvert d'un toit en appentis à croupes. Les matériaux du gros œuvre sont cachés par un crépi. Les toits sont couverts de tuiles creuses.
L'entrée est située sur la façade latérale. On pénètre dans un vestibule d'où part l'escalier tournant en maçonnerie. Le vestibule ouvre sur la salle de séjour qui occupe toute la largeur de la façade sud-ouest. Dans l'angle nord, la salle de séjour communique avec l'office, la cuisine et un cellier, en enfilade. La cuisine a également un accès direct par l'extérieur. L'angle nord-est est occupé par une chambre indépendante. L'étage compte trois chambres et une salle de bains.
René Darde est issu de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il travaille dans l'atelier des architectes parisiens Henri Sauvage et Charles Sarazin pour lesquels il vient, en 1911, suivre le chantier du Golf Hôtel de Beauvallon à Grimaud (83). Il s'installe définitivement à Sainte-Maxime à partir de 1913. Avec deux autres agences à Saint-Raphaël et Cannes, il serait l'auteur de près de deux cents villas dans le Var et les Alpes Maritimes. Il est considéré comme l'un des chefs de file du mouvement néo-régionaliste en Provence. Victime d'une hémiplégie en 1950, il réduit son activité mais réalise encore quelques villas jusqu'à son décès en 1960.