Cette villa de style régionaliste, avec sa galerie et ses terrasses, a été construite par l'architecte André Barbier-Bouvet la même année que sa propre villa (1931) à La Batterie, qui est d'un esprit totalement conforme aux principes du Mouvement Moderne. Ces deux exemples montrent l'éclectisme dont il a pu faire preuve répondant en cela aux désirs de ses commanditaires.
- recensement du patrimoine balnéaire
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Pauvarel FrédéricPauvarel FrédéricCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Sainte-Maxime - Grimaud
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Commune
Sainte-Maxime
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Lieu-dit
Madrague
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Adresse
8 boulevard Massilia
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Cadastre
2012
AE
250
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Précisions
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature, villa balnéaire
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AppellationsVilla Arlette
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Parties constituantes non étudiéesgarage, logement
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1931, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Barbier-Bouvet Andréarchitecte attribution par sourceBarbier-Bouvet AndréCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
La villa Arlette présente un plan-masse composite, pour une surface au sol d'environ 180 mètres carrés. Elle est constituée d'un étage sur rez-de-chaussée surélevé. Les matériaux du gros œuvre sont masqués par un crépi à la tyrolienne, rouge. Le soubassement est en moellons de schiste apparents. Les toits à longs pans à croupes sont couverts de tuiles creuses.
La façade d'agrément sud est rythmée par trois travées de baies. Le rez-de-chaussée est animé par les deux arcades en plein cintre de la galerie surmontée d'une terrasse d'agrément.
L'entrée principale est au rez-de-chaussée surélevé, sur la façade antérieure nord. Abritée par un porche, elle ouvre sur un hall desservant le bureau, le living-room, l'escalier et l'office. La cuisine et l'office occupent l'angle nord-est. Ils sont directement accessibles par une entrée indépendante. Le living-room ouvre sur une galerie. Il est prolongé par la salle à manger. A l'étage se trouvent trois chambres, ouvrant toutes sur une terrasse, deux salles de bain et la lingerie. Au soubassement, sont situées la buanderie, la chaufferie, deux caves et deux chambres de domestiques.
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Murs
- crépi moucheté
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Typologiesplan-masse composite ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère régionaliste provençal
Z Maisons Maxime
- Titre courant maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Arlette
- Sélection oui
- Lieu-dit Madrague
- Adresse Massilia (boulevard) 8
- Datation 1920-1945
- Date 1931
- Architecte Barbier-Bouvet André
- Type Villa "moyenne" à traitement architectural soigné
- Plan-masse composite
- Volumétrie composite
- Elévation principale avec axe
- Caractères régionaliste provençal
- Couronnement Génoise
- Entrée principale position sur façade antérieure
- Entrée principale niveau rez-de-chaussée surélevée ou 1er étage
- Entrée secondaire position sur façade antérieure
- Entrée secondaire niveau rez-de-chaussée surélevé ou 1er étage
- Escalier extérieur non
- Perron non
- Porche oui
- Terrasse oui
- Pergola non
- Balcon non
- Galerie oui
- Loggia non
- Bow-window non
- Corps en arrondi non
- Date de saisie 2013-04-16T00:00:00.000+02:00
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Demande d'autorisation à construire au nom de Madame Arlette Muratore, à Sainte-Maxime. 1931. Archives communales, Sainte-Maxime : Série T.
Tirages de plan sur papier.
André Barbier-Bouvet est né à Versailles en 1892. Il fait des études d'architecture à l' Ecole des Beaux-Arts de Paris dont il est diplômé en 1913. En 1918, il est choisi par le gouvernement français pour faire les plans et construire la nouvelle ville de Meknès au Maroc. Il réside à Meknès jusqu'à la fin de l'opération en 1925. En vacances chez des amis à Sainte-Maxime (83), il décide de s'y installer et ouvre un bureau d'étude en 1926. Grâce à ses nombreuses relations dans le milieu des grands industriels, il y construit de très grandes demeures, mais aussi de nombreuses résidences secondaires plus modestes. Il travaille également pour la ville. Il décède à Sainte-Maxime en 1958.