Le premier cimetière de Sainte-Maxime se trouvait à l'est de la place de l'église, à l'emplacement de l'actuel immeuble Miremer. Un nouveau cimetière est aménagé à La Batterie orientale en 1857-1860 et le transfert a lieu en 1883. Une nouvelle décision de transfert au quartier de La Croisette est prise au début du 20e siècle.
L'acte de vente des terrains à la commune par la Société civile du Littoral est signé le 11 mai 1908. Les plans du cimetière sont datés du 1er juin 1908. Ils sont signés par Cottalorda (ingénieur en chef), Chauve (ingénieur ordinaire) et Vidal (conducteur de travaux). Cela correspond à la partie sud-est, de plan rectangulaire (actuel Croisette 1). En 1909, les arbres sont plantés par l'horticulteur paysagiste Desvignes. Le cimetière est achevé en 1910 avec l'établissement du règlement intérieur. Toute la partie centrale est alors occupée par quatre fosses communes, les concessions perpétuelles ou temporaires étant le long des murs d'enceinte. La première concession perpétuelle est enregistrée le 31 décembre 1912. Un logement pour le gardien est construit en 1922-1923 par Charles Tissot, architecte municipal de Saint-Tropez (Parcelle 592).
Une première extension (actuel Croisette 2) est réalisée entre 1931 et 1938. Les plans de 1932 sont signés de l'architecte Henri Senft. Un règlement est effectué en 1937 à l'entreprise des carrières de la Baumette pour les matériaux des murs et la nouvelle porte. Un procès-verbal d'adjudication des travaux au profit de l'entrepreneur Marius Guigonnet est signé le 1er novembre 1938. C'est probablement aussi à cette époque que la première partie a été modifiée. Les fosses communes ont été recoupées par des allées longitudinales et remplacées par des tombes. En 1949, le caveau militaire est construit dans l'angle nord-est de la première division.
De nouveaux agrandissements (Croisettes 3 à 7) ont été réalisés à des périodes plus récentes.
Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, ingénieur départemental du Var dans les années 1890-1920.