Dossier collectif IA83001484 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
Maisons de villégiature (villas balnéaires)
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison
  • Aires d'études
    Sainte-Maxime
  • Adresse
    • Commune : Sainte-Maxime

La dénomination de maison de villégiature est considérée ici comme équivalente du terme villa. C'est-à-dire que l’élément déterminant est la présence d’un jardin, y compris en ville. Jusqu’à la fin des années 1930, la forme « villa » recouvre essentiellement un habitat saisonnier lié à la villégiature. Après la guerre, la villa devient aussi de l’habitat permanent. Nous avons cependant inclus dans le corpus des maisons de villégiature l’ensemble des villas, privilégiant ainsi l’aspect formel, plus facilement identifiable, sur la fonction. A Sainte-Maxime, nous avons précisé cette dénomination par le terme de villas balnéaires. Nous avons en effet considéré qu'à partir des années 1920, ce qui est majoritairement le cas des villas construites dans cette station, toutes les maisons de villégiature peuvent être considérées comme des villas balnéaires.

L'étude porte sur un corpus de 193 maisons de villégiatures repérées, parmi lesquelles 71 ont été étudiées. Le nombre total de maisons en 2009 est de 5717 [1]. Il était de 1300 en 1954 [2]. Parmi les maisons repérées, 26 ont été construites avant 1920, 103 entre 1920 et 1945, 62 entre 1946 et 1969. Quatre sont postérieures à 1970. Ces villas se répartissent en trois types :

- villa-château aristocratique ou bourgeoise (8)

- villa "moyenne" à traitement architectural soigné (183)

- villa à traitement architectural médiocre (3)

Liste des principaux architectes et nombre d'édifices recensés toutes époques confondues :

René Darde : 93

André Barbier-Bouvet : 64

René Tomenotti : 59

Abel Delcourt : 30

René Richier : 27

Henri Senft : 19

Edmond Benzaquen : 7

Hubert Lemonier : 6

Pierre Pascalet : 4

Etienne Bentz et Gaston Chauvin : 3

HISTORIQUE

1. Avant 1920

Les débuts de la station de villégiature de Sainte-Maxime datent des années 1880. Ils voient l'émergence d'une nouvelle forme architecturale, la villa, caractérisée par la présence d'un jardin (parfois une simple cour). Ces villas ne sont pas obligatoirement construites pour des étrangers. Il peut s'agir de notables locaux qui les destinent à la location ou qui désirent bénéficier de nouvelles normes de confort. Vingt-six maisons de cette période ont été repérées, dont dix ont été étudiées.

Ces nouvelles habitations sont construites dans la proximité du village. A la sortie orientale, elles sont alignées sur le côté nord de l'avenue d'Italie (Berthie-Albrecht) comme les villas Solitudine Solitudine -1892 -Solitudine -1892 -et Sitia. SitiaSitiaCes deux villas ont encore des allures de maisons villageoises. Elles ont des mitoyennetés sur les façades latérales, présentent une façade antérieure en retrait par rapport à la rue et une façade arrière sur un petit jardin sur lequel ont été construits hangar ou garage. Compte tenu de leur orientation nord ces jardins n'étaient pas des lieux d'agréments. Les façades principales, au sud, avaient à l'origine vue sur la mer.

En avançant sur l'avenue, le caractère villa s'affirme. Les constructions sont plus imposantes, elles s'autonomisent par rapport à la rue et sont situées dans de vastes jardins (à présent tous disparus). C'est le cas des villas Anna (1904), BellevueBellevueBellevue, Villa Anna -1904 -Villa Anna -1904 -Apollon (1907), Les Liserons, Sans

Souci (1909). Les LiseronsLes Liserons

La Dunette (1897, très modifiée) est construite directement en bord de mer. Marie-Anna, Mireille (détruite) et La Mouette (1903) sont plus en retrait.

La Dunette -1897 -La Dunette -1897 - Marie-AnnaMarie-Anna

A l'entrée occidentale du village, on construit vers 1895-1910, au sud de la place Louis-Blanc une série de villas présentant un alignement continu de façades sur la place et un jardin au sud accessible par un portail sur le boulevard du Littoral (Charles-de-Gaulle). Les jardins ont été conservés dans leur intégralité. Au bout de l'alignement se trouvait la villa construite en 1891 par Gustave de Maupassant (détruite en 1914).

Façades sur la place Louis-Blanc.Façades sur la place Louis-Blanc. 18, place Louis-Blanc18, place Louis-BlancFaçades sur jardin des villas de l'avenue Charles-de-Gaulle.Façades sur jardin des villas de l'avenue Charles-de-Gaulle. Façades sur jardin des villas de l'avenue Charles-de-Gaulle.Façades sur jardin des villas de l'avenue Charles-de-Gaulle.

Dans ces années-là, le territoire de la commune est encore très peu peuplé. Le village est dominé par le château de Jules Meissonnier (1883), notable local ayant fait fructifier son patrimoine par la vente d'une partie de ses terres à la Société des Terrains du Littoral, société assurant la promotion immobilière auprès des nouveaux villégiateurs. Le château passe en 1912 à un véritable villégiateur, Léon Gaumont, pionnier de l'industrie du cinéma et fondateur de l'empire Gaumont. Quelques grosses demeures occupent des positions isolées : Les Myrtes (1887, pour Charles Truc, propriétaire au Luc, 83) et la Villa Croisette (1900, pour Victor Faga, spéculateur foncier, originaire de Chambéry) à la Croisette, Massilia (1882, pour maître Armand Segond, notaire à Draguignan) à la Madrague ou ce qui deviendra la villa Toi et Moi à Meinier. Ces villas peuvent toutes être assimilées à la catégorie des villas-châteaux. Cette catégorie regroupe des demeures caractérisées par des proportions importantes (de 120 à 660 m² au sol sur deux niveaux), construites au milieu de parcs étendus (à présent tous morcelés) pouvant aller jusqu'à 60 hectares, comme aux Myrtes. C'est souvent la maison de maître d'un domaine viticole ou agricole. Elles sont complétées par des annexes, conciergerie, garage, ferme, logement de personnel... Il est à noter que parmi les 8 villas de ce type repérées à Sainte-Maxime, 5 datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e.

Château Meissonnier - 1883 -Château Meissonnier - 1883 - Villa Croisette - 1900 -Villa Croisette - 1900 - Massilia - 1882 -Massilia - 1882 - Toi et MoiToi et Moi

Les architectes

Nous n'avons pas de véritables noms d'architectes pour la période précédant la guerre de 1914-1918. Seul le nom de François Boyer, entrepreneur de maçonnerie à Sainte-Maxime apparait comme mandataire dans le Registre des déclarations concernant les constructions nouvelles, pour certaines maisons entre 1900 et 1910, comme la Villa Croisette ou les villas Anna, La Cigale et Sans Souci, avenue Berthie-Albrecht. Peut-on en déduire que c'est également lui qui signe la conception des villas ?

Il faut noter les toutes premières réalisations de l'architecte René Darde, qui s'établit à Sainte-Maxime en 1913 et verra son heure de gloire à la période suivante. Ce sont Béthanie construite en 1914 à l'emplacement de la villa de Gustave de Maupassant, pour le chanoine Piffaut, abbé à Autun, La Pergola (portée au cadastre en 1918), pour Christian Dietz, garagiste à Sainte-Maxime, et vraisemblablement La Croisette, aux Bouteillers.

2. 1920-1945

C'est la période où se constitue véritablement Sainte-Maxime et où se dégage une certaine unité stylistique donnée entre autre par la personnalité de ses architectes. Entre ces deux dates, 477 maisons sont construites. Le corpus repéré est de 103 et parmi elles 47 ont été étudiées. La grande période de construction se situe entre 1925 et 1936 avec des pics de 51 maisons pour l'année 1933, 47 en 1932 et 46 en 1936 [3].

1920

1922

1923

1924

1925

1926

1927

1929

1930

1931

1932

1933

1934

1935

1937

1941

1944

1

1

3

2

6

5

3

1

1

3

4

2

3

1

1

2

1

Nombre de maisons repérées ou étudiées par années de construction

Les nouvelles constructions se répartissent de façon éparse le long du littoral de la Croisette et de façon plus compacte au nord (Bouillonet, l'Angeline, Bellevue) et à l'est (la Batterie orientale, Meinier, Madrague) du noyau villageois poursuivant l'évolution enclenchée avant la guerre. Elles constituent les nouvelles stations balnéaires de la Nartelle et de la Garonnette. [carte].

Ce sont des villas à l'architecture soignée réalisée pour une clientèle de la classe moyenne. Trois villas peuvent encore être assimilées à des villas-châteaux : Bellevue (1923), l'Assomption (1933) et Les Myrtes (1941). Bellevue, à Châtaigne, est réalisée par l'architecte Léon Bailly pour l'entrepreneur de travaux publics Claude Limousin. Elle est construite au milieu d'un parc paysager de trois hectares et demi dans lequel s'élève la maison de maître (286 m² au sol sur deux niveaux), une maison de gardien, une maison de domestique, un garage ... L'Assomption (boulevard des Cistes) et Les Myrtes (La Croisette) sont deux œuvres d'André Barbier-Bouvet, toutes deux construites dans un grand parc où se trouvent des communs. La villa Les Myrtes est reconstruite à la demande de madame Leten, épouse d'un ministre belge à l'emplacement de l'ancienne demeure de 1887. D'une superficie au sol de 665 m², elle s'élève sur deux niveaux. L'intérieur a été richement décoré par Paul Dupré-Lafon qui a également dessiné le mobilier.

Les architectes

Deux architectes se partagent alors le marché et entrent même dans une concurrence assez affirmée. Il s'agit de René Darde (34 maisons, 2 immeubles, 3 hôtels et le casino repérés) et André Barbier-Bouvet (27 maisons, 1 immeuble et le groupe scolaire Siméon-Fabre repérés). Bien que les choses ne soient pas aussi tranchées on peut dire que René Darde serait plutôt le représentant d'un régionalisme classicisant alors que André Barbier-Bouvet pencherait du côté de la modernité.

L'architecte René Darde dans les années 1930.L'architecte René Darde dans les années 1930.René Darde (1883-1960) : René Darde est issu de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il travaille dans l'atelier des architectes parisiens Henri Sauvage et Charles Sarazin pour lesquels il vient, en 1911, suivre le chantier du Golf Hôtel de Beauvallon à Grimaud (83). Il s'installe définitivement à Sainte-Maxime à partir de 1913. Avec deux autres agences à Saint-Raphaël et Cannes, il serait l'auteur de près de deux cents villas dans le Var et les Alpes Maritimes. Il est considéré comme l'un des chefs de file du mouvement néo-régionaliste en Provence. Victime d'une hémiplégie en 1950, il réduit son activité mais réalise encore quelques villas jusqu'à son décès en 1960.

Villa Béthanie - 1914 -Villa Béthanie - 1914 -On peut à l'évidence observer une évolution dans les maisons que René Darde construit à Sainte-Maxime de 1913 à 1960. Les premières réalisations identifiées sont Béthanie, construite en 1914 pour le chanoine Piffaut sur l'emplacement de l'ancienne villa de Gustave de Maupassant et La Croisette, vers la même date. Ces villas s'apparentent encore au 19e siècle par la composition (volumétrie et élévations régulières), le décor (balustres, frise et encadrement sculpté de l'oculus à La Croisette). Certains éléments leur confèrent cependant plus de modernité. Toutes deux sont couvertes d'un toit terrasse, belvédère sur la mer (Béthanie a été surmontée d'un étage couvert d'un toit de tuiles creuses en 1947), la terrasse sud de Béthanie est agrémentée d'une pergola, les façades sont relativement nues malgré les quelques éléments sculptés, et les fenêtres cintrées évoquent les réalisations de la période suivante. La Croisette - vers 1914 -La Croisette - vers 1914 -

La Pergola - vers 1915 -La Pergola - vers 1915 -Les Bougainvillées - 1920 -Les Bougainvillées - 1920 -La Pergola (vers 1915) et Les Bougainvillées (1920) apportent une note italianisante à cet éclectisme et regardent du côté de la Riviera. Darde emprunte ici des éléments stylistiques à la villa San Marino et à la Villa Pompéienne que son maître Charles Sarazin avait construites vers 1904 au Rayol-Canadel [4]. Les deux villas de Darde se caractérisent par un plan et une volumétrie réguliers, des élévations à travées, une toiture de tuiles creuses au large débord en plâtre, adouci, des baies en plein cintre, les terrasses, les porches et loggias. A la Pergola, l'élément italien est renforcé par la pergola à colonnes toscanes formant un portique le long des façades sud et ouest et par la frise de palmettes en sgraffito qui court autour du deuxième niveau. Il est à noter que ces deux villas figurent dans le portfolio consacré à René Darde, L'habitation provençale, paru en 1927 et sont destinées à illustrer des modèles d'architecture provençale. Cela met bien en évidence que la notion de régionalisme est variable selon les époques.

Le Clos de la Madrague - 1923 -Le Clos de la Madrague - 1923 - En 1923, René Darde dessine pour le romancier Victor Margueritte, le Clos de la Madrague. Il reprend ici le thème de la bastide provençale, volume massif aux angles arrondis dont la base présente un fruit, travées régulières de baies segmentaires, toit de tuiles creuses fermé par trois rangs de génoise, enduit ocre. Mais il retravaille le modèle pour l'adapter aux besoins de la vie moderne et de la villégiature. Il creuse sa façade par le biais d'un portique à trois arcs plein-cintre surmonté d'une galerie rythmée par 4 colonnes toscanes reliées par des garde-corps en ferronnerie néo-18e siècle. Ces avancées permettent tout en ménageant des espaces de séjour extérieurs d'abriter l'intérieur des rayons directs du soleil. On peut rapprocher de cette villa une autre construction, Lou Pantaï, où Darde reprend dans la partie gauche le portique à grandes arcades couvert ici d'une terrasse aux mêmes garde-corps en ferronnerie. Mais déséquilibrée dans ses volumes, cette villa n'a pas l'élégance du Clos de la Madrague.

Les années 1925-1926 constituent une grande époque de production pour René Darde. On peut alors discerner deux groupes de villas dont les caractères, bien que se réclamant tout deux du régionalisme, ont des références différentes. Comme à La Poulidetto, à la Bagnarello (actuel hôtel de la Belle Aurore) ou à Chantoiseau, il s'agit de maisons au plan et à la volumétrie composites, à la façade principale en partie ou totalement en mur pignon, ces pignons pouvant parfois être décalés, aux toits de tuiles creuses soulignés par une génoise parfois en retour sur le pignon et rappelée par des larmiers en tuiles creuses, aux contreforts ... Ces maisons participent à l'élaboration d'une certaine image du régionalisme provençal qui aura un grand développement dans les années 1950-1960.

Chantoiseau - 1925 -Chantoiseau - 1925 -

La Passerelle - 1925 -La Passerelle - 1925 -Dans ces mêmes années René Darde continue à construire des villas aux références plus éclectiques et moins identifiables. Ainsi à L'Olivier, si l'on retrouve le volume massif de le bastide, la façade sud est largement ouverte sur une terrasse surmontée d'une loggia à colonnes à l'étage. La Passerelle (actuellement La Tramontane) est couverte d'un toit terrasse souligné d'une corniche à gros modillons.

Un modèle pourrait être identifié comme la signature de René Darde. Il s'agit de maisons qui là-aussi se réfèrent au régionalisme provençal. On y retrouve le plan et la volumétrie composites, produits par la juxtaposition de volumes de formes et de hauteurs différentes - où sur une même élévation on peut avoir une partie en mur gouttereau et une partie en mur pignon -, les toits de tuiles creuses à génoises, les contreforts. Mais ces références sont mêlées à des éléments plus neutres issus de la modernité Art Déco. Ce groupe de villas se singularise aussi par la présence d'un portique en arrondi rythmé par de grandes arcades reposant sur des piliers et couvert d'une terrasse d'agrément où des colonnes toscanes supportent une pergola. La première villa de ce type, parmi celles que nous avons repérées, est la Cigalière, en 1925. Ce modèle se précise en intégrant aux références méditerranéennes de plus en plus de modernité. Il devient dominant dans les années 1930.

La Tramontane. Dessin de 1933.La Tramontane. Dessin de 1933.La Tramontane - 1934 -La Tramontane - 1934 -A Sainte-Maxime, l'exemple le plus accompli est peut-être La Tramontane (1934). De l'architecture régionaliste, René Darde a conservé la volumétrie composite, la génoise et les contreforts, mais le côté épuré et certains détails comme le large débord de toit à chevrons reposant sur des corbeaux vraisemblablement en béton armé, sont moins locaux. Ils se rapportent à une architecture plus moderne. Le point le plus remarquable est le portique en arrondi, ici constitué d'un porche surmonté d'une terrasse et d'une arcature délimitant un patio. L'une des caractéristiques du travail de René Darde, soulignée par les publications de l'époque, est l'adaptation de modèles traditionnels aux désirs de de la vie moderne. Dans ces années-là, René Darde réalise aussi dans le même esprit le Mas de la Musardise (1932), Le Ravin (1934), Le Quercynet (actuellement Marmauro, 1934) et La Treille (1936) et l'on retrouve encore ce même modèle très peu modifié dans l'une des dernières villas qu'il réalise dans les années 1950, Lou Roustidou.

Le Mas de la Musardise -1932 -Le Mas de la Musardise -1932 - Le Ravin - 1934 -Le Ravin - 1934 - Lou Roustidou - vers 1955 -Lou Roustidou - vers 1955 -

Le traitement de l'espace intérieur connait une évolution concomitante. Dans les villas éclectiques de la première période (1915-1926), les logements sont sur trois niveaux, rez-de-chaussée surélevé et étage, les fonctions sont en général séparées, les espaces de jour au rez-de- chaussée, les espaces de nuit à l'étage. La distribution se fait autour d'un hall d'où part l'escalier. Certaines maisons ont des partis plus singuliers liés à des besoins ou à un terrain particulier. Au Clos de la Madrague (1923), la cuisine et l'office sont isolés dans une aile en rez-de-chaussée. Le logement se répartit sur les deux niveaux toutes fonctions confondues. L'étage est majoritairement occupé par le cabinet de travail de Victor Margueritte. Lou Pantaï (1925) est sur trois niveaux. Au soubassement se trouvent les pièces de service et la salle à manger, au rez-de-chaussée surélevé, deux chambres et une salle de musique et à l'étage qui n'occupe qu'une partie de la surface, un logement annexe, sans lien intérieur avec le logement principal, accessible de façon indépendante par un escalier extérieur sur la façade arrière. La Passerelle (1925, actuellement La Tramontane) est située entre l'avenue et la mer, avec une différence de niveau entre les deux. L'entrée est sur l'avenue, au rez-de-chaussée surélevé. Les fonctions (jour/nuit/services) sont indifféremment réparties sur les deux niveaux.

Une organisation plus moderne, en ce sens qu'elle deviendra majoritaire dans tous ce qui se construira à partir des années 1960, apparait à La Bravade (1926) et sera présente dans les réalisations de René Darde des années 1930-1955. Il privilégie alors l'horizontale sur la verticale, deux au lieu de trois niveaux. Le logement principal (toute fonctions confondues) occupe la totalité du niveau supérieur. Le niveau inférieur (soubassement ou rez-de-chaussée) est souvent occupé par un logement complet, indépendant et par le garage.

Un élément semble être caractéristique des réalisations de René Darde. Il s'agit de l'escalier en équerre ouvert sur la salle à manger ou le living-room, présent dès 1925 au Pantaï et que l'on retrouve en 1934 à la Tramontane.

Lou Pantaï - 1925 -Lou Pantaï - 1925 - La Tramontane. Dessin de 1933.La Tramontane. Dessin de 1933. La Tramontane - 1934 -La Tramontane - 1934 -

Rue Paul-BertRue Paul-Bert Traverse d'AlgerTraverse d'Alger Avenue Charles-de-GaulleAvenue Charles-de-Gaulle René Darde a également réalisé des maisons de ville où il reprend le motif de la loggia, parfois à colonnes toscane et des hôtels comme l'Hôtel Beau Site (1926), Les Palmiers (1927) ou le Grand Hôtel L'Arbois (1933). Ce dernier est le seul édifice se référant explicitement au mouvement moderne que Darde ait réalisé.

Hôtel Les Palmiers - 1927 -Hôtel Les Palmiers - 1927 - Grand Hôtel L'Arbois - 1933 -Grand Hôtel L'Arbois - 1933 -

André Barbier-Bouvet (1892-1958) : André Barbier-Bouvet est né à Versailles en 1892. Il fait des études d'architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris dont il est diplômé en 1913. En 1918, il est choisi par le gouvernement français pour faire les plans et construire la nouvelle ville de Meknès au Maroc. Il réside à Meknès jusqu'à la fin de l'opération en 1925. En vacances chez des amis à Sainte-Maxime (83), il décide de s'y installer et ouvre un bureau d'étude en 1926. Grâce à ses nombreuses relations dans le milieu des grands industriels, il y construit de luxueuses demeures, mais aussi de nombreuses résidences secondaires plus modestes. Il travaille également pour la ville. Il décède à Sainte-Maxime en 1958.

De 1927 à 1952, Barbier-Bouvet construit à Sainte-Maxime plusieurs villas qui reprennent les caractéristiques du régionalisme provençal tel qu'on le concevait dans les années 1920-1930. On retrouve les plans et les volumes composites, les toits de tuile creuse, les génoises, ainsi que les loggias, portiques à colonnes et pergolas qui confèrent à cette architecture une note italianisante. Ses réalisations se différencient alors peu de celles de René Darde si ce n'est par l'emploi de la pierre locale en soubassement ou en encadrement de porte. A La Crémaillère, c'est le porche des chapelles romanes qui est repris. Les demeures les plus abouties dans ce style sont la villa Arlette, en 1931, et une maison située à Gauthier-Haut, en 1934. Toutes deux s'inspirent du mas provençal par leur aspect massif, les toits à croupes de tuiles creuses à génoise. La villa Arlette présente une façade d'agrément à travées, la villa de Gauthier-Haut, une tour d'angle carré sur trois niveaux et l'étage de soubassement est en pierre locale apportant un élément de rusticité. Mais toutes deux répondent aux désirs de la villégiature par les loggias, galerie et terrasses d'agrément. La villa de Gauthier-Haut présente même un élément de modernité, les fenêtres d'angle séparées par une colonne au dernier niveau de la tour. Dans les deux villas, l'étage principal s'organise autour d'un living-room.

La CrémaillèreLa Crémaillère Villa Arlette - 1931 -Villa Arlette - 1931 - villa Arlette - 1931 -villa Arlette - 1931 - Villa à Gauthier-Haut - 1934 -Villa à Gauthier-Haut - 1934 -

A la même époque, Barbier-Bouvet construit des villas modernes telles une villa à Meinier (1930), Cape Cod (1931), Allegrina (1941) ou L'Aubet (1951). Ces villas font référence au mouvement moderne par les toits-terrasses, la nudité des façades, les auvents en béton. La villa située à Meinier est cependant bien classique par sa régularité. Son plan, presque symétrique est en fait très proche de ceux des deux villas régionalistes ci-dessus : trois ailes autour du living-room. Barbier-Bouvet avait réalisé sa propre villa qui était aussi son agence, en 1931, à La Batterie (détruite). Contrairement à l'exemple précédent, c'était un véritable manifeste de la modernité.

Villa à Meinier - 1930 -Villa à Meinier - 1930 - Cape Cod - 1931 -Cape Cod - 1931 - L'Aubet - 1951 -L'Aubet - 1951 - Villa et agence de l'architecte - 1931 -Villa et agence de l'architecte - 1931 -

L'Assomption - 1933 -L'Assomption - 1933 - Las Palmas avec ses agrandissements.Las Palmas avec ses agrandissements.C'est autour des années 1930 qu'André Barbier-Bouvet réalise les deux villas les plus accomplies qu'il ait faites à Sainte-Maxime, L'Assomption et Las Palmas. L'Assomption est construite en 1933 pour monsieur Jules Craisson, domicilié à Asnières. Située au milieu d'un parc étendu, s'élevant sur 3 niveaux de plus de 200 m² chacun, complétée par des communs, elle peut être assimilée aux villas-châteaux de la fin du 19e siècle, si ce n'est la modernité de ses références. Las Palmas (1931) peut être qualifiée de méditerranéenne. Ici, la référence hispanique est assumée par le nom même de la villa. On peut y noter le patio avec sa fontaine centrale, les arcades, l'aspect fortifié de la façade antérieure. La piscine (modifiée) est d'origine (référence hollywoodienne ?). La villa a été agrandie en 1952 par le même architecte qui lui a gardé son unité. La galerie de l'aile ouest avec ses trois baies plein-cintre rappelle le portique de la façade principale.

En 1941, André Barbier-Bouvet réalise une autre villa-château pour madame Leten, épouse d'un ministre belge. Propriétaire de la villa Les Myrtes depuis les années 1930, elle fait démolir l'ancienne demeure datant de 1887, et fait construire une nouvelle villa de vaste proportion, 655 m² au sol sur 3 niveaux. Elle se compose d'une maison de maître de type bastide, volume régulier, élévation régulière à travées, toit à croupes en tuile creuse, à génoise, et d'un autre corps de bâtiment abritant le garage et le logement du chauffeur, les deux corps de bâtiment étant reliés par un portique. L'ensemble entoure une grande terrasse dallée au milieu de laquelle se trouve un bassin et sur laquelle sont largement ouverts la salle à manger, un grand salon et le bureau.

Barbier-Bouvet a également réalisé des immeubles (Le Mauritania, 1932 et La Frégate, 1951) et le groupe scolaire Siméon-Fabre (1931).

Mairie, place Pasteur - vers 1935 -Mairie, place Pasteur - vers 1935 -Les années 1930 voient également les débuts de l'architecte maximois René Tomenotti mais sa carrière se développera surtout après-guerre. Il a réalisé de nombreux projets pour la ville dont vers 1935, la nouvelle mairie de la place Pasteur aménagée à partir de l'ancien groupe scolaire.

Certains architectes ne construisirent que de façon exceptionnelle à Sainte-Maxime, mais leurs œuvres comptent parmi les réalisations majeures de la station de villégiature. En 1923, l'architecte Léon Bailly, spécialiste du béton armé, construit à Châtaigne la villa Bellevue [ ], qualifiée de villa-château dans des publications de l'époque, pour l'entrepreneur Claude Limousin, dont l'entreprise (en association avec Eugène Freyssinet) est à l'origine du procédé de béton précontraint. La villa Bellevue emploie les techniques du béton et du ciment armé.

Villa Azéma - 1931 -Villa Azéma - 1931 -La Nartelle - 1926 -La Nartelle - 1926 -En 1931, un autre architecte de notoriété nationale, grand prix de Rome, Léon Azéma (1888-1978), construit pour lui-même, à Virgili, une maison de villégiature moderne par ses techniques de construction, ses lignes épurées et ses volumes intérieurs se développant sur deux niveaux.

Henri Bret (1899-1939), installé à Saint-Raphaël et à Cannes, n'a construit à Sainte-Maxime qu'une villa, à La Nartelle (1926) et un immeuble (1929). Son style allie modernité, tradition provençale et Art Déco.

3. 1946-1969

Le corpus repéré est de 62 maisons et parmi elles 13 ont été étudiées.

1947

1949

1951

1952

1953

1954

1955

1956

1957

1958

1959

1960

1961

1962

1963

1964

1966

4

2

1

3

1

1

2

1

3

5

2

4

4

3

7

5

1

Nombre de maisons repérées ou étudiées par années de construction

Le bord de mer à la Batterie orientale ayant été largement occupé à la période précédente, les constructions gagnent les collines à l'arrière, où elles bénéficient d'une vue panoramique sur la mer : Gauthier-Haut, Bellevue Nord, Sémaphore. Le littoral continue à se construire au nord-est, à la Madrague, à la Petite Corse, à la plage de La Nartelle et à la plage des Éléphants. Le lotissement Sud France constitué en 1955, au Plan, regroupe des villas plus modestes. De l'autre côté du Préconil, le quartier des Bouteillers, le lotissement du Grand Pin, au Capet et les collines de Pan Cuet se construisent.

Les architectes

Les principaux architectes qui exercent durant cette période ont commencé leur carrière avant-guerre. C'est le cas de René Tomenotti, Abel Delcourt ou André Barbier-Bouvet.

La première villa repérée de l'architecte René Tomenotti a été construite en 1933 à La Garonnette. Il s'agit d'une maison d'environ 100 m², en rez-de-chaussée surélevé. Le logement est situé au niveau supérieur, au soubassement se trouvent le garage et une chambre indépendante. Elle est de style régionaliste provençal et reprend les caractéristiques des villas de l'époque : porche à colonne, pergola. Si l'on voulait identifier des critères permettant de définir le style de René Tomenotti par rapport à ses confrères, on pourrait dire que ses maisons sont en majorité en rez-de-chaussée surélevé, les pièces principales du logement étant regroupées sur un seul niveau (villa à la Garonnette, 1933, Cri-Cri, 1941, le Petit Clos, 1947 ...) où elles s'ordonnent autour d'un living-room (Cri-Cri, Les Aloès, 1952, La Houle, vers 1960 ...), dont l'un des angles, en arrondi, est éclairé par des fenêtres séparées par des piliers en brique (villa à la Garonnette, La Houle ...). On retrouve parfois la brique en encadrement d'une porte d'entrée en plein cintre (villa à la Garonnette, Cri-Cri ...).

Chantemer - 1953 -Chantemer - 1953 - On peut noter une assez grande continuité entre ses premières réalisations, au début des années 1930, et les dernières, vers 1960, comme par exemple La Houle, à la Garonnette, où l'on retrouve un portique à arcades en plein-cintre reposant sur des colonnes, les piliers de brique de la galerie et de la loggia. Un élément a ici été introduit qui modifie le plan par ailleurs très proche de celui des années 1930, c'est la présence d'un patio, au rez-de-chaussée surélevé, où se fait l'entrée du côté de l'avenue.

A côté de ses réalisations régionalistes, René Tomenotti a été tenté par quelques essais modernes. C'est le cas tout d'abord de sa propre villa, Les Pierres bleues (1939), mais aussi d'une villa à Châtaigne (1941) ou de Chantemer (1953) à la Garonnette.

De nombreuses villas, qui n'ont été que recensées, ont été construites par René Tomenotti entre la fin de la guerre et les années 1960. Il avait déjà travaillé pour la ville dans les années 1930 et continuera plus tard. Il est l'auteur de deux projets (non réalisés) pour la chapelle de la Nartelle (vers 1950), d'un établissement de bains à la Petite Corse (1955), de projets (non réalisés) pour un mémorial du Débarquement à Sainte-Maxime (vers 1950), d'un projet pour un stade et un tennis à la Croisette (vers 1960).

Projet de chapelle à la Nartelle - vers 1950 -Projet de chapelle à la Nartelle - vers 1950 - Projet de chapelle à la Nartelle - vers 1950 -Projet de chapelle à la Nartelle - vers 1950 - Projet de stade et de tennis à la Croisette - vers 1960 -Projet de stade et de tennis à la Croisette - vers 1960 -

Abel Delcourt a son agence à Draguignan dans les années 1930. Il s'installe à Sainte-Maxime après la guerre. Il construit des années 1930 au début des années La Quinterie - 1932 -La Quinterie - 1932 -1960 des maisons d'un régionalisme peu typé. Certains caractères sont très proches de ceux de René Tomenotti, comme le living-room ayant un côté en arrondi largement ouvert par des fenêtres ou des portes-fenêtres seulement séparées par un pilier et ouvrant sur un balcon reposant sur un pilier (La Treille, 1947). Il utilise aussi la brique en encadrement de porte en plein cintre (La Quinterie, 1932, Hôtel Lou Paouvadou, 1933). Dans une maison de la rue Siméon-Fabre (1935), il dote l'angle sud-ouest d'un angle en arrondi, d'un le cul-de-lampe mouluré que l'on retrouve vers 1947-1948 dans les travaux d'agrandissement qu'il mène à La Soleillette. Delcourt aime aussi utiliser la pierre en soubassement, en encadrement de porte ou d'arc de porche, en contrefort : La Ben Plassado (1937), villa à la Batterie orientale (1957), Margarido (1962).

Maison. Rue Siméon-Fabre. - 1932 -Maison. Rue Siméon-Fabre. - 1932 - Maison. Rue Siméon-Fabre. - 1932 -Maison. Rue Siméon-Fabre. - 1932 - La Soleillette - vers 1948 -La Soleillette - vers 1948 -

René Richier est un aussi un architecte très actif à Sainte-Maxime où il construit de nombreuses villas entre 1947 et 1963, souvent en collaboration avec André Barbier-Bouvet jusqu'à la mort de ce dernier en 1958.

Villa à Gauthier-haut. - 1958 -Villa à Gauthier-haut. - 1958 -Villa à Gauthier-haut. - 1958 -Villa à Gauthier-haut. - 1958 -Hubert Lemonier est un architecte local qui réalise à la fin des années 1950 et au cours des années 1960, quelques villas faisant preuve d'inventivité et d'inspiration moderne. La villa à Gauthier-Haut (1958) est un jeu de volumes composites utilisant la pente du terrain pour créer des ruptures de niveaux. Les obliques sont privilégiées. La villa assure une synthèse entre une conception et un esprit moderne et des éléments formels qui la rattachent au régionalisme : contrefort et cheminée en pierre locale, toits de tuile creuse soulignés par une génoise. Ces éléments disparaissent dans ses autres réalisations au profit du toit terrasse, des espaces très largement ouverts sur l'extérieur, à pare-soleil, et des fenêtres en bande comme dans une villa aux Bouteillers (1964) ou surtout à Caliqua (fin des années 1960). Hubert Lemonier est également l'auteur de l'ensemble résidentiel Le Palais de la Mer (1963) à la Batterie.

Caliqua - vers 1968 -Caliqua - vers 1968 - Caliqua - vers 1968 -Caliqua - vers 1968 - Caliqua - vers 1968 -Caliqua - vers 1968 -

4. A partir de 1970

Le nombre de constructions réalisées pendant ces quarante dernières années devient très important et n'a pas donné lieu à un repérage systématique. Un architecte semble plus particulièrement se détacher dans les années 1960 et 1970. Il s'agit d'Edmond Benzaquen. A la tête de l'Atelier d'Architecture régionale, sis à Sainte-Maxime, il réalise de nombreuses villas de style régionaliste dans tout le golfe de Saint-Tropez. Il revendique "tout en respectant la tradition provençale d'avoir su la rajeunir, l'adapter aux exigences modernes". On y retrouve les constantes du régionalisme depuis les années 1930 : plans et volumétries composites, pierre apparente locale utilisée en contrefort, pigeonniers ... Ces villas sont cependant très représentatives du régionalisme des années 1960-1970 où se mêlent

modernité et "rusticité" assumée. De la modernité on a la multiplicité et la largeur des ouvertures, les nombreux décrochements de toiture ménageant terrasses et loggias, la largeur des espaces intérieurs parfois non cloisonnés. Le rustique est surtout le fait des aménagements intérieurs : poutres apparentes, crépis, carreaux de Salernes ou tomettes.

La Safranède - 1971 -La Safranède - 1971 - La Safranède - 1971 -La Safranède - 1971 -

DESCRIPTION

1. Parties constituantes

Sur 193 villas repérées, les parties constituantes les plus fréquemment notées sont :

- garage : 56

- portail architecturé : 32

- conciergerie : 14

- logement : 9

Les Bougainvillées - 1920 -Les Bougainvillées - 1920 - Chantoiseau. Conciergerie - 1926 -Chantoiseau. Conciergerie - 1926 -Jusqu'aux années 1945, les garages sont en général des bâtiments indépendants, situés directement sur la rue et parfois surmontés d'un logement pour le chauffeur, comme aux Bougainvillées. A partir des années 1950, ils sont plutôt intégrés dans le soubassement ou le rez-de-chaussée des villas.

Les portails et les clôtures peuvent avoir été dessinés par l'architecte qui a conçu la villa et refléter les mêmes caractères.

Les conciergeries sont de petites maisons d'habitation situées à proximité du portail d'entrée abritant le gardien et sa famille.

Les logements annexes lorsqu'ils sont séparés de la villa sont destinés au personnel. Ils peuvent être isolés (maison de jardinier par exemple) ou situés au-dessus du garage (logement du chauffeur ou du jardinier). Lorsqu'un deuxième logement est intégré à la villa, il est destiné à la famille ou aux amis.

Sans Souci. (1910 ?). Batterie orientale. 50, boulevard Berthie-Albrecht. Vue avec le portail d'origine.Sans Souci. (1910 ?). Batterie orientale. 50, boulevard Berthie-Albrecht. Vue avec le portail d'origine. La Nartelle - 1926 -La Nartelle - 1926 -

2. Matériaux

Les murs extérieurs sont en général enduits. Les matériaux de structure ne sont donc pas visibles. Ils sont vraisemblablement en brique ou en parpaings de béton. Certaines mentions dans des publications de l'époque laissent penser que le béton armé est déjà fréquemment utilisé dès les années 1920.

3. Structure

Aussi bien en ce qui concerne les plans-masses que la volumétrie, il y a un équilibre entre la régularité et l'irrégularité :

- 40 plans-masses simples (un seul corps de bâtiment)

- 76 plans-masses réguliers

- 79 plans-masses composites

- volumétrie simple : 35

- volumétrie régulière : 72

- volumétrie symétrique : 9

- volumétrie composite : 79

Si l'on opère un croisement entre plan et volumétrie, on constate que régularité ou irrégularité vont de pair. Les plans réguliers induisent des volumes réguliers, l'irrégularité du plan appelle l'irrégularité du volume. Les solutions les plus fréquentes sont :

- plan-masse composite / volumétrie composite : 65

- plan-masse régulier / volumétrie régulière : 52

- plan-masse régulier / volumétrie composite : 12

- plan-masse composite / volumétrie régulière : 11

Les villas à Sainte-Maxime s'élèvent en majorité sur deux niveaux (118), un rez-de-chaussée surélevé au-dessus d'un étage de soubassement (50) ou un étage carré au-dessus d'un rez-de-chaussée (68). La présence du soubassement se justifie par le fait que le terrain est souvent accidenté et qu'il faut racheter la déclivité. Neuf villas ont un véritable sous-sol, 15 sont en rez-de-chaussée, 71 sont sur trois niveaux (un étage sur rez-de-chaussée surélevé (52) ou rez-de-chaussée surmonté de deux étages (19)) et 5 sont sur quatre niveaux.

4. Élévations

Élévations principales :

- avec axe : 85

- sans axe : 108

Les élévations principales (sur rue ou sur jardin) sont majoritairement irrégulières, 85 d'entre elles sont axées, c'est à dire sont composées à partir d'un axe souligné par une organisation particulière (élément structurel ou décor). Elles sont en général peu décorées.

5. Couvertures

Tuile plate

mécanique

Tuile creuse

Ardoise

Terrasse

Avant 1920

14

5

1

1

1920-1945

12

81

0

10

1946-1969

0

44

0

10

A partir de 1970

0

4

0

0

Couvertures

Le matériau de couverture le plus fréquemment employé est la tuile creuse, à partir des années 1920. Elle va de pair avec l'importance prise par le régionalisme. Avant la guerre de 1914, il s'agissait de la tuile plate mécanique. Dans les cinq occurrences de tuiles creuses qui apparaissent, trois toitures ont été refaites. Les deux autres, Béthanie (surélevée en 1914) et La Pergola (vers 1915) sont parmi les premières réalisations de René Darde qui deviendra l'un des chantres de l'architecture régionaliste.

6. Distributions intérieures

56 intérieurs ont pu être analysés, soit par une visite, soit par la consultation du permis de construire. Le permis de construire présente plus d'intérêt car il permet d'avoir accès à la totalité des dispositions, dans leur état initial, avec les dénominations des différentes pièces. En fonction des époques, l'échantillon se répartit ainsi :

- Avant 1920 : 1

- 1920-1945 : 38

- 1946-1969 : 16

- A partir de 1970 : 1

La période de l'entre-deux-guerres est la mieux représentée car les permis de construire ont été dépouillés de façon exhaustive. Après 1946, le corpus est plus faible car le repérage a été plus sélectif.

1920-1945

1946-1969

jusqu'à 100 m²

4

3

entre 100 et 200 m²

23

8

entre 200 et 500 m²

9

5

supérieure à 500 m²

2

0

Datation et surface au sol

A partir de 1920, la villa moyenne a une superficie au sol de 100 à 200 m² et la dissymétrie est la règle dans les plans intérieurs. En ce qui concerne l'organisation verticale, la villa type à Sainte-Maxime est en rez-de-chaussée surélevé sur un étage de soubassement ou se compose d'un étage carré sur rez-de-chaussée. L'entrée principale est au rez-de-chaussée, surélevé ou non (48 cas), ou au premier étage (5 cas). L'escalier principal est visible depuis l'entrée (19) ou effacé (19). Les circulations horizontales se font par le biais d'un espace (35) ou d'un couloir (21) de distribution.

Quelles que soient les époques, les fonctions (jour/nuit/services) peuvent être séparées (29 cas) ou non (27 cas). Dans le cas où elles sont séparées, c'est la hiérarchie verticale qui domine (16), parfois combinée à la hiérarchie horizontale (14) qui reste minoritaire (2).

Répartition verticale des fonctions par époques :

1920-1945 : - soubassement : pièces de service (10) - chambre séparée (de domestique) (6) - garage (5)

- rez-de-chaussée : cuisine (33) - pièces de service (23) - espace de réception (23) - 2 chambres (13) - garage (13)

- étage : 1 (6), 2 (4), 3 (7) ou 4 (4) chambres - pièces de service (5) - 2 chambres séparées (de domestiques) (4)

Les espaces de réception consistent en une salle de séjour (20), une salle à manger et un salon contigus (12), un autre espace de réception (fumoir, bureau, bibliothèque ...) (8), une salle à manger et un salon séparés (6), une salle à manger et plusieurs salons (2).

1946-1969 : - soubassement : garage (8) - 2 chambres (3)

- rez-de-chaussée : cuisine (13) - espace de réception (11) - 2 chambres (7) - pièces de services (3) - logement complet (3)

- étage : cuisine (3) - espace de réception (3) - 3 chambres (2)

Les espaces de réception consistent en une salle de séjour (21), une salle à manger et un salon contigus (4), une cuisine américaine (2).

Pour récapituler, dans les années 1920-1945, la maison de villégiature type est de superficie moyenne (100 à 200 m² au sol). Elle s'organise sur deux niveaux, rez-de-chaussée surmonté d'un étage carré. Le rez-de-chaussée est l'espace de jour, avec la cuisine, souvent complétée par l'office, la salle de séjour qui peut parfois être constituée d'une salle à manger avec un salon contigu, le garage. A l'étage se trouvent les chambres, de 2 à 4, et des pièces de service (lingerie). C'est le cas par exemple de Farandole (René Darde, 1925) ou La Tramontane (René Darde, 1934).

Farandole - 1925 -Farandole - 1925 - Farandole - 1925 -Farandole - 1925 - La Tramontane - 1934 -La Tramontane - 1934 -

A la période suivante (1946-1969), la maison de villégiature occupe toujours une superficie de 100 à 200 m² au sol. Elle est toujours sur deux niveaux mais l'organisation est différente. Elle est en rez-de-chaussée surélevé au-dessus d'un étage de soubassement. La fréquence plus forte d'étages de soubassement par rapport aux années précédentes vient vraisemblablement du fait que les maisons sont à présent construites plutôt aux flancs des collines alors qu'avant-guerre elles étaient sur des terrains plus plats, dans la continuité du village ou en bord de mer. La séparation verticale des fonctions (espaces de nuit et de jour) qui prévalait alors n'a plus cours. L'essentiel du logement est au rez-de-chaussée surélevé, cuisine avec encore parfois l'office, salle de séjour qui peut être constituée d'une salle à manger et d'un salon contigu, deux chambres. La séparation jour/nuit est alors horizontale. Au soubassement se trouvent le garage et deux chambres (chambres supplémentaires ou chambres d'amis). On peut citer comme exemple Jean des Pins (Pierre Fauque, 1952), Chantemer (René Tomenotti, 1953) Domacabru (René Richier, 1961) ou Fedala (Bruno Moscher, 1962).

Jean des Pins - 1952 -Jean des Pins - 1952 - Fedala - 1962 -Fedala - 1962 -

En ce qui concerne l'orientation et l'ouverture des différents espaces à l'intérieur du volume d'habitation, les résultats sont les suivants :

Orientation :

Façade antérieure

A

Façade d'agrément

B

Autres

C

A=B

A+B

A+C

B+C

A=B+C

A+B+C

Pièces de

services

8

1

13

0

3

7

1

2

3

Pièces de

réception

0

9

0

1

5

0

15

5

3

Pièces de

nuit

3

4

1

0

1

1

10

6

12

11

14

14

1

9

8

26

12

19

Orientation : 1920-1945

Façade antérieure

A

Façade d'agrément

B

Autres

C

A=B

A+B

A+C

B+C

A=B+C

A+B+C

Pièces de

services

1

1

6

1

0

6

0

1

0

Pièces de

réception

0

4

0

3

2

0

3

2

2

Pièces de

nuit

1

4

1

0

1

0

3

4

2

2

9

7

4

3

6

6

7

4

Orientation : 1946-1969

1920-1945

1946-1969

Terrasse

20

12

Portique

8

0

Balcon

2

0

Loggia

3

1

Galerie ouverte

2

2

Patio

3

1

Ouverture des pièces de réception donnant sur :

1920-1945

1946-1969

Terrasse

15

9

Portique

1

2

Balcon

13

4

Loggia

7

0

Galerie ouverte

2

0

Patio

0

0

Ouverture des pièces de nuit donnant sur :

La Vague. Le portique.La Vague. Le portique.Dans les villas des années 1920-1945, la façade d'agrément (façade sud et/ou façade sur jardin et/ou façade sur la mer) n'est en général jamais la façade antérieure (entrée de la maison, souvent du côté de la rue), sauf s'il se trouve que la façade sur rue répond à ces critères. On essaie alors de l'isoler de la circulation en plaçant la villa au fond du jardin. Les pièces de réception donnent toujours sur la façade d'agrément, soit exclusivement sur cette façade (9/38), soit également sur une façade en retours (15/38) permettant d'avoir une double orientation. Elles ouvrent sur une terrasse (20/38) ou sur un portique (8/38), caractéristique de cette époque. Les pièces de nuit sont orientées, à l'étage, sur toutes les façades. Cela reflète leur nombre (3 en moyenne). Elles ouvrent aussi sur une terrasse (15/38), il s'agit alors plutôt d'une terrasse de couverture, ou sur un balcon (13/38). Les pièces de service ne sont pratiquement jamais sur les façades d'agrément. Elles sont sur les façades arrière, latérales ou antérieure.

Lou Roustidou. La galerie.Lou Roustidou. La galerie.Dans les années 1946-1969, les pièces de réception sont souvent situées uniquement sur la façade d'agrément (4/16). Une seule baie vitrée occupe la totalité de la façade et ne justifie pas l'ouverture d'une autre fenêtre sur un autre mur. Façade antérieure et façade d'agrément ont plus souvent qu'à l'époque précédente tendance à être confondues, ce qui donne la combinaison A=B (3/16). Les pièces de réception ouvrent sur une terrasse (12/16), parfois une galerie ouverte (2/16), équivalent du portique, les pièces de réception étant maintenant plutôt situées en rez-de-chaussée surélevé. Les pièces de nuit sont situées sur l'ensemble des façades mis à part la façade antérieure. Les débouchés sont les mêmes qu'à la période antérieure, terrasse (9/16), balcon (4/16). Les pièces de service ne changent pas de configuration.

CONCLUSION

Analyse typologique stylistique

Avant 1920

1920-1945

1946-1969

A partir de 1970

Eclectique

23

1

1

0

Moderne

0

12

18

0

Régionaliste provençal

0

52

29

3

Méditerranéen

1

9

1

1

Sans style identifiable

2

29

13

0

Total des repérées

26

103

62

4

Typologie stylistique

Château Meissonnier - 1883 -Château Meissonnier - 1883 -18, place Louis-Blanc18, place Louis-BlancBellevueBellevueCette typologie est essentiellement un outil de repérage permettant le classement et la caractérisation des éléments rencontrés. Elle peut cependant prêter à commentaires et interprétations. Des clivages forts apparaissent entre la période antérieure à 1920 et les autres. Le caractère éclectique est la règle jusqu'à la première guerre mondiale. Par éclectisme nous entendons le mélange d'éléments structurels et/ou décoratifs empruntés à des styles passés ou d'origine géographique différente. Il s'agit d'un éclectisme à tendance classique faisant référence à la Renaissance, au 17e siècle ou à l'architecture française urbaine du 19e siècle, ou à l'architecture italienne Renaissance ou Baroque. Dans le premier groupe on peut donner comme exemple le Château Meissonnier (Les Tourelles). Ici la référence au château français des 16e-17e siècles est explicite. Les volumes symétriques sont cantonnés de tourelles et couverts d'une toiture aux brisis en ardoise. Les élévations sont ordonnancées et présentent tout le vocabulaire décoratif classique. La version plus urbaine et plus modeste de cette architecture se retrouve dans les villas dont les façades antérieures sont situées 18 et 20, place Louis-Blanc, aux villas Charles ou Bellevue.

Philinoe - 1902 -Philinoe - 1902 -Un groupe de villas du début du 20e siècle s'apparente aux pavillons sans style très affirmé que l'on a construit dans presque toutes les régions de France. A Sainte-Maxime, ce sont Le Vieux Moulin (1909), Philinoe (1902), Marie-Anna (Karola) ou Ma Charmante.

Marie-AnnaMarie-Anna Ma CharmanteMa Charmante Les LiseronsLes LiseronsCes trois dernières villas se caractérisent par deux volumes accolés perpendiculairement donnant une élévation régulière, à travées, composée d'une partie sur mur gouttereau et d'une partie sur pignon. Les angles sont marqués par des chaines en brique ou de fausses chaines façonnées en ciment. La villa Marie-Anna a été dépouillée de son enduit laissant voir le blocage de schiste. Les toits sont ornés de crêtes de faitage en terre-cuite.

La villa les Liserons suit ce schéma dans des proportions plus aristocratiques.

La Pergola - vers 1915 -La Pergola - vers 1915 -Villa Croisette - 1900 -Villa Croisette - 1900 -D'autres villas trouvent leurs modèles plutôt du côté de la renaissance italienne comme la Villa Croisette, Massilia, Toi et Moi ou La Croisette. La Pergola, une des premières réalisations de René Darde, vers 1915, occupe une place à part et nous l'avons qualifiée de méditerranéenne. Elle est publiée en 1927 dans L'habitation provençale dont elle est censée être une illustration. Mais plus qu'à la Provence, c'est à l'Italie que cette villa fait penser, à l'Italie de la Riviera. Elle se caractérise par un plan et une volumétrie réguliers, des élévations à travées, une toiture de tuiles creuses au large débord en plâtre, adouci, des baies en plein cintre, des terrasses, des porches et des loggia. L'élément italien est renforcé par la pergola à colonnes toscanes formant un portique le long des façades sud et ouest et par la frise de palmettes en sgraffito qui court autour du deuxième niveau.

L'éclectisme disparait presque totalement dans l'entre-deux-guerres. L'époque est dominée par le régionalisme d'inspiration provençale qui combine plusieurs thèmes :

- plan et volumétrie composites, produits par la juxtaposition de plusieurs volumes de formes et de hauteurs différentes pour simuler les agrandissement successifs des maisons rurales,

- enduit rugueux parfois ponctué de moellons,

- contrefort,

- arcs en plein cintre,

- larmiers en tuiles creuses,

- toiture en pente douce couverte en tuile creuse, soulignée par une génoise parfois en retour sur le pignon,

- pigeonnier simulé par la présence d'alvéoles (vraies ou fausses), disposées le plus souvent sur le pignon ou aménagées sur une tour,

- présence d'éléments de décor originaires du monde rural, détournés de leur fonction d'origine : jarre, cadran solaire, banc en maçonnerie adossé à la façade ... René Darde est considéré comme le chef de file de l'architecture néo-régionaliste qu'il a tendance cependant à classiciser et à épurer, gommant les éléments anecdotiques et amenant une part de modernité, par exemple à La Tramontane (1934). En 1923, il avait repris au Clos de La Madrague le thème de la bastide provençale, volume massif aux angles arrondis dont la base présente un fruit, travées régulières de baies segmentaires, toit de tuiles creuses fermé par trois rangs de génoise, enduit ocre. Mais il retravaille ici le modèle pour l'adapter aux besoins de la vie moderne et de la villégiature. C'est ce que fait aussi Henri Bret en 1926 à La Nartelle (Fontanellato). On peut aussi donner à titre d'exemple parmi les nombreuses réalisations néo-provençales La Poulidetto (architecte : René Darde), Bingaïa (architecte : André Barbier-Bouvet), L'Estivado (architecte : Etienne Bentz et Gaston Chauvin), Sian Proun (architecte : Marcel Nestel).

Le Clos de la Madrague - 1923 -Le Clos de la Madrague - 1923 -L'Estivado - 1937 -L'Estivado - 1937 -Sian Proun - 1944 -Sian Proun - 1944 -

Nous avons vu qu'en 1915, René Darde avait réalisé avec La Pergola, une villa qui s'apparentait à celles de la Riviera italienne. Nous avions qualifié ce style de méditerranéen. La villa de Darde porte par ailleurs le nom d'un élément formel qui est un des marqueurs de cette architecture liée à la villégiature d'été, constituée à partir d'éléments structurels et/ou décoratifs empruntés à l'architecture des pays de la Méditerranée européenne (Italie, Grèce, Espagne...), agrémentée de terrasses abritées de pergolas, de patios etc... Avec La Cigalière, en 1925, René Darde construit une maison qui ne peut être qualifiée de régionaliste mais fait référence de façon plus large à une architecture méditerranéenne. Les réalisations les plus abouties sont alors Las Palmas (Architecte : André Barbier-Bouvet), dont la référence hispanique est assumée par le nom même, et La Souca (Architecte : Georges Vimort), toutes deux organisées autour d'un patio agrémenté d'une fontaine. A La Souca, le patio est bordé de vérandas d'été et d'hiver et d'un petit salon extérieur carrelé.

Las Palmas - 1931 -Las Palmas - 1931 - La Souca - 1932 -La Souca - 1932 -

Villa Azéma - 1931 -Villa Azéma - 1931 -Cape Cod - 1931 -Cape Cod - 1931 -En 1923, l'architecte Léon Bailly, spécialiste du béton armé, construit à Châtaigne la villa Bellevue [5] pour l'entrepreneur Claude Limousin associé avec Eugène Freyssinet, dont l'entreprise est à l'origine du procédé de béton précontraint. Léon Bailly utilise ici les techniques du béton et du ciment armé. D'un esprit Art Déco épuré, la villa Bellevue se rattache à la modernité. En 1931, l'architecte Léon Azéma construit pour lui-même à Virgili, une maison de villégiature moderne par ses techniques de construction, ses lignes épurées et ses volumes intérieurs se développant sur deux niveaux. Les principales maisons modernes de cette période sont dues à André Barbier-Bouvet : sa propre villa-agence, en 1931, à La Batterie (détruite), la petite villa Cape Cod, "les pieds dans l'eau", à la Garonnette, en 1931, Allegrina, à la Nartelle-nord, en 1941 et surtout l'Assomption (1933).

Après la deuxième guerre mondiale, le régionalisme provençal devient très largement dominant : Le Petit Clos (1947, Architecte : René Tomenotti), Karizat (1949, Architecte : Marcel Nestel), La Joca (1958, Architecte : Raymond Demandier), Chanterelle (1960, Architecte : Pierre Gay), Villa au Plan (1960, Architecte : Charles Villanova), La Bastido (1963, Architecte : César Cavallin), Miremer (1966, Architecte : Edmond Benzaquen), La Safranède (1971, Architecte : Edmond Benzaquen).

Villa. Traverse de l'Angeline.Villa. Traverse de l'Angeline. Villa au Plan. -1960 -Villa au Plan. -1960 - Miremer - 1966 -Miremer - 1966 - La Safranède - 1971 -La Safranède - 1971 -

Les villas modernes sont plus nombreuses qu'à la période précédente. Elles sont parfois mâtinées de régionalisme. L'usage de la pierre locale (cheminées, soubassements, parties de façades) est fréquent. André Barbier-Bouvet réalise en 1951 l'une de ses dernières œuvres, L'Aubet. Trois villas modernes de Hubert Lemonier ont été repérées, une à Gauthier-Haut (1958), une aux Bouteillers (1964) et surtout la villa Caliqua (vers 1968).

L'Aubet - 1951 -L'Aubet - 1951 - Symphonie - 1957 -Symphonie - 1957 - Villa à Meinier - 1961 -Villa à Meinier - 1961 -

NOTES

[1] Tableau : Catégories et types de logements. Chiffres clés du logement. Institut National de la Statistique et des Études Économiques.

[2] Tableau présentant par année le nombre de propriétés bâties de la commune. Matrice des propriétés foncières bâties. 1914-1955.

[3] Id.

[4] Villa San Marino, Le Canadel : vue extérieure. Fonds Charles Sarazin. Base Archiwebture.

[5] BONILLO, Jean-Lucien (sous la direction de). L'architecture du XXe siècle dans le Var. Le patrimoine protégé et labellisé. P. 56-59.

COMPILATION DES DONNÉES COMPLÉMENTAIRES

Sélection

Lieu-dit

Datation

Architecte

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Lauriers roses

NON

Croisette (la)

à partir de 1970

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bellevue

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Regajane

NON

Non renseigné

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Plan (le)

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Madeleine

NON

Bouillonet

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bouillonet

à partir de 1970

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Mamijo

NON

Bouillonet

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Beausoleil

NON

Batterie orientale (la)

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) : maisons jumelles dites La Pomme d'Or et Tanagra

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Paradou

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Madrague (la)

1946-1969

Delcourt Abel

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Nartelle nord (la)

1946-1969

auteur inconnu

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Loisirs

NON

Non renseigné

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bennet-est

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bennet-est

à partir de 1970

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Ma Charmante

NON

Batterie (la)

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Briso Fouolo

NON

Bouteillers (les)

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bouteillers (les)

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bouteillers (les)

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Non renseigné

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Bergeronnette

NON

Bellevue

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Caribou

NON

Croisette (la)

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Non renseigné

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire ) dite La Rogajane

NON

Non renseigné

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Marie-Anna puis Karola

NON

Batterie orientale (la)

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Apollon

NON

Batterie (la)

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Jas neuf-est

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Cactus, puis L'Abri côtier

NON

Nartelle (la)

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Châtaigne

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bouteillers (les)

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Nartelle (la)

1946-1969

Non applicable

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Lou Mazet

NON

Batterie orientale (la)

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Floralies

NON

Meinier

1920-1945

Gay Pierre

maison de villégiature (villa balnéaire), actuellement hôtel Castellamar

NON

Bouteillers (les)

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Non renseigné

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Clarté

NON

Nartelle-nord (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bouteillers (les)

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Capet (le)

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Non renseigné

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Houle

NON

Garonnette (la)

1946-1969

Tomenotti René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Marie

NON

Châtaigne

1946-1969

Tomenotti René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Sitia

NON

Batterie (la)

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Batterie (la)

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Lott é mar

NON

Bellevue Nord

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Non renseigné

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Gitae

NON

Croisette (la)

1946-1969

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite L'Arapède

NON

Bellevue

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Batterie (la)

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Meinier

1920-1945

Tomenotti René

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Gauthier-Haut

1946-1969

Non applicable

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Pacha, puis La Tartane

NON

Bouillonet

1920-1945

Milone S.

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Plan (le)

1946-1969

Acker A.

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Appelia

NON

Nartelle-nord (la)

1946-1969

Romano Gilbert

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Lou Bruscquetta

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

plan (le)

1946-1969

Zorzi Bortolo

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Ben Plassado 2

NON

Gauthier-Haut

1920-1945

Delcourt Abel

maison de villégiature (villa balnéaire) dite le Petit Clos

NON

Garonnette (la)

1946-1969

Tomenotti René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Aloès

NON

Madrague

1946-1969

Tomenotti René

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Meinier

1920-1945

Barbier-Bouvet André

Maison de villégiature (villa balnéaire) et maison d'architecte

OUI

Batterie (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Tonnelles

NON

Nartelle (la)

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite la Berarde

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Delcourt Abel

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Calendal

NON

Non renseigné

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Garonnette (la)

1946-1969

Castel A.

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Non renseigné

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Terrasses

NON

Croisette (la)

1920-1945

Flegenheimer Julien

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Rosemary

NON

Croisette (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Va et Vient

NON

Croisette (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Jardin de Françoise, actuellement Floriana

NON

Bellevue Nord

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Petite Corse

1946-1969

Tomenotti René

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Tomenotti René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Li Sian Maï Ben, actuellement Souleiado

NON

Nartelle (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Gauthier-Haut

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Batterie orientale (la)

1946-1969

Delcourt Abel

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Treille

NON

Non renseigné

1946-1969

Delcourt Abel

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Avelans

NON

Garonnette (la)

1946-1969

Richier René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Allégrina

NON

Nartelle-nord (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Vierge Noire

NON

Madrague

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Gauthier-Haut

1946-1969

Marme Marcel ; Lemonier Hubert

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bouillonet

1946-1969

Plagnol Auguste

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Bellevue

NON

Batterie (la)

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Anna, actuellement centre médical

NON

Batterie (la)

avant 1920

Boyer François

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Dunette

NON

Batterie (la)

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Dattiers

NON

Batterie orientale (la)

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Jas neuf est

1920-1945

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Châtaigne

1920-1945

Tomenotti René

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Meinier

1946-1969

Pannier Jean

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Cape Cod

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Non renseigné

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Mylagrady

NON

Meinier

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Joca

NON

Bouteillers (les)

1946-1969

Demandier Raymond

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Chantemer

NON

Garonnette (la)

1946-1969

Tomenotti René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Aquareina, actuellement Gaïa

NON

Nartelle-nord (la)

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Bovis A.

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Plan (le)

1946-1969

Villanova Charles

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bellevue Nord

1946-1969

Barbier-Bouvet André ; Richier René

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bouillonet

1946-1969

Plagnol Auguste

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Treille

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Ben Plassado 1

NON

Gauthier-Haut

1920-1945

Senft Henri

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Pan Cuet

1946-1969

Timmel Jean

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bouteillers (les)

1946-1969

Lemonier Hubert

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Symphonie

OUI

Plan (le)

1946-1969

Marme Marcel

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Aimée

OUI

Bellevue

1920-1945

Pomey Henri

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Ma Joie, puis Bagatelle, actuellement La Féria

NON

Batterie orientale (la)

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Malbousquet

NON

Châtaigne

1946-1969

Tomenotti René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Karizat, actuellement La Sousta

NON

Batterie orientale (la)

1946-1969

Nestel Marcel

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bouillonet

1946-1969

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Lamparo

NON

Nartelle-nord (la)

1946-1969

Pascalet Pierre

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Solitudine, actuellement Maison Saint-François

NON

Batterie (la)

avant 1920

Non renseigné

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Meinier

1946-1969

Lagorsse Guy

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Margarido

NON

Croisette (la)

1946-1969

Delcourt Abel

maison de villégiature (villa balnéaire)

NON

Bouteillers (les)

1946-1969

Foehrenbacher René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Port d'attache

NON

Bellevue

1920-1945

Lucas Pierre

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Arlette

OUI

Madrague

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Baïta

NON

Capet (le)

1946-1969

Boscardin

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Charles

NON

Batterie (la)

avant 1920

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Sol y Sombra

OUI

Bouillonet

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Beu Souleu

NON

Non renseigné

1920-1945

Senft Henri

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Miougrano

NON

Bellevue Nord

1946-1969

Brémond Elie

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Pierres bleues

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Tomenotti René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Ma Sara

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Quinterie

NON

Non renseigné

1920-1945

Delcourt Abel

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Sian Proun

OUI

Croisette (la)

1920-1945

Nestel Marcel

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite L'Aubet

OUI

Petite Corse

1946-1969

Barbier-Bouvet (André)

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Lou Caïre Poulit

OUI

Batterie orientale (la)

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Caroline

NON

Saut du Loup (le)

1946-1969

Pascalet Pierre

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Charmettes, actuellement Kithira

NON

Batterie orientale (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Bastide de Françoise, actuellement la Bastide des Sardinaux

NON

Petite Corse

1920-1945

Chauvin Gaston ; Bentz Etienne

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Mimosas, actuellement Vire-Vent

NON

Garonnette (la)

1920-1945

Mas Louis

Maison

OUI

Non renseigné

1920-1945

Delcourt Abel

maison de villégiature (villa balnéaire) dite Terra cotta

NON

Meinier

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire)

OUI

Capet (le)

1946-1969

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Liserons

OUI

Batterie orientale (la)

avant 1920

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Cri-Cri

OUI

Nartelle-nord (la)

1920-1945

Tomenotti René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Passerelle, actuellement La Tramontane

OUI

Batterie (la)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Simone, puis Villa Béthanie

OUI

Non renseigné

avant 1920

Darde René

Maison

OUI

Non renseigné

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Philinoe

OUI

Chataigne

avant 1920

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Cigalière

OUI

Batterie orientale (la)

1920-1945

Darde René

maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Crémaillère

NON

Non renseigné

1920-1945

Barbier-Bouvet André

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Lou Passadou

OUI

Bellevue

1920-1945

Barbier-Bouvet André

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Poulidetto

OUI

Croisette (la)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Chanterelle

OUI

Bouteillers (les)

1946-1969

Gay Pierre

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite L'Olivier

OUI

Batterie orientale (la)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Quercynet, actuellement Marmauro

OUI

Nartelle-nord (la)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Bravade

OUI

Non renseigné

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Mirages

OUI

Bouteillers (les)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Bougainvillées

OUI

Batterie orientale (la)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Jean des Pins

OUI

Nartelle-nord (la)

1946-1969

Fauque Pierre

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Flamengrie

OUI

Meinier

1946-1969

Bouchet Jean

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Brise de mer, puis Villa Alice

OUI

Batterie orientale (la)

1920-1945

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Bagnarello, actuellement hôtel de voyageurs La Belle Aurore

OUI

Bouteillers (les)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Farandole

OUI

Non renseigné

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Faga ou Villa Croisette, puis Ker Ann, puis Fondation Leten

OUI

Croisette (la)

avant 1920

Boyer François

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Miremer

OUI

Bellevue Nord

1946-1969

Benzaquen Edmond

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Quelques fleurs

OUI

Bellevue

1920-1945

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Pergola

OUI

Batterie orientale (la)

avant 1920

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Désirado

OUI

Batterie orientale (la)

1920-1945

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Bellevue

OUI

Châtaigne

1920-1945

Bailly Léon

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Chantoiseau, puis Bois Saint-Joseph, actuellement presbytère

OUI

Bouillonet

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Lou Pantaï

OUI

Batterie orientale (la)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Croisette

OUI

Bouteillers (les)

avant 1920

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Ravin

OUI

Garonnette (la)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Soledad

OUI

Nartelle-nord (la)

1920-1945

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Oursins

OUI

Batterie (la)

1920-1945

Lauzanne Gustave

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Myrtes

OUI

Croisette (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Lou Roustidou

OUI

Batterie orientale (la)

1946-1969

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Peg de Mon Coeur

OUI

Garonnette (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Clos de la Madrague

OUI

Meinier

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Vague

OUI

Batterie orientale (la)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Soleillette

OUI

Madrague

1946-1969

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite A Casarella

OUI

Bouillonnet

1920-1945

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Domacabru

OUI

Petite Corse

1946-1969

Richier René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Meinier, actuellement La Pétaudière

OUI

Batterie orientale (la)

1920-1945

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Toi et Moi, actuellement immeuble

OUI

Meinier

avant 1920

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite L'Estivado

OUI

Petite Corse

1920-1945

Bentz Etienne ; Chauvin Gaston

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Vieux Moulin

OUI

Batterie orientale (la)

avant 1920

Foubert Maxime

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Santa Lucia

OUI

Bellevue

1920-1945

Senft Henri

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Coccinelle

OUI

Nartelle-nord (la)

1920-1945

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Mas de la Musardise

OUI

Nartelle-nord (la)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Tramontane

OUI

Nartelle-nord (la)

1920-1945

Darde René

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Souca

OUI

Croisette (la)

1920-1945

Vimort Georges

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Bastido

OUI

Croisette (la)

1946-1969

Cavallin César

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite L'Assomption

OUI

Batterie orientale (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Las Palmas, actuellement Saint-Jude

OUI

Non renseigné

1920-1945

Barbier-Bouvet André

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Massilia

OUI

Madrague

avant 1920

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire, de sculpteur) dite Le Barjac

OUI

Virgili

1920-1945

Brigaud Florentin

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Bingaïa

OUI

Batterie orientale (la)

1920-1945

Barbier-Bouvet André

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Villa Azéma

OUI

Virgili

1920-1945

Azéma Léon

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Fedala

OUI

Non renseigné

1946-1969

Moscher Bruno

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Château Meissonnier, puis Château Keller, puis Château Gaumont, actuellement hôtel de voyageurs (centre de vacances) dit Château Les Tourelles

OUI

Bellevue

avant 1920

Non renseigné

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Caliqua

OUI

Châtaigne

1946-1969

Lemonier Hubert

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Nartelle, puis Françoise, actuellement Fontanellato

OUI

Nartelle-nord (la)

1920-1945

Bret (Henri)

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Safranède

OUI

Non renseigné

à partir de 1970

Benzaquen Edmond

Maisons Maxime

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle, 20e siècle
  • Typologies
    Eclectique ; Moderne ; Régionaliste provençale ; Méditerranéenne ; Sans style identifiable
  • Toits
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 5 717
    • repérées 193
    • étudiées 71
Image non communicable
Image non consultable
Image non consultable
Image non communicable
Image non consultable
Image non consultable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable

Documents d'archives

  • Sainte-Maxime. Matrice des propriétés foncières bâties. 1914-1955. Archives départementales du Var, Draguignan : 3 PP 1330 et 3 PP 1331.

    Tableau présentant par année le nombre de propriétés bâties de la commune.
  • Registre des déclarations concernant les constructions nouvelles, reconstructions, additions de constructions... 1891-1939. Archives communales, Sainte-Maxime : Série T.

  • Demande d'autorisation à construire au nom de la société L.A.M.E. , à Sainte-Maxime. 1929. Archives communales, Sainte-Maxime : Série T.

    Architecte : André Barbier-Bouvet. Projets datés du 15 et du 31 août 1929. Tirages de plan.
  • Demande d'autorisation à construire au nom de Monsieur Brocherioux, à Sainte-Maxime. 1932. Archives communales, Sainte-Maxime : Série T.

    Tirages de plan.

Bibliographie

  • BARTOLI, Pascale, COLONNA, Claudie, LOCHARD, Thierry. L' architecture du XXe siècle dans le Var. Le patrimoine protégé et labellisé, dir. Jean-Lucien Bonillo, Marseille : Editions Imbernon, 2010, 212 p.

    P. 56-59 : Villa Bellevue et son parc. 1923-1925.

Documents figurés

  • L'Ajoucadou. Bould du Belvédère. Logement de gardien sur garages existants. Croisette (la). Grande-Croisette (montée de la) 8. 2007 F5 2773. / Tirage de plan, sur papier, par Abel Delcourt, 1947. Archives communales, Sainte-Maxime : 200 W 3.

  • Villa Le Bourrion. Propriété de Mr Mourgues. Sainte-Maxime. Construction d'une maison d'habitation. Plans de masse et de situation. Batterie orientale (la). Berthie-Albrecht (boulevard). 2007 AD 145. / Tirage de plan, sur papier, par André Barbier-Bouvet et René Richier, 1952. Archives communales, Sainte-Maxime : 200 W 14.

  • Villa San Marino, Le Canadel : vue ext. Vers 1904. Photographie argentique noir et blanc, n. d. (cliché anonyme). Doc. AR-27-05-10-23. Fonds Sarazin, Charles (1873-1950). Centre d'archives d'architecture du xxe Siècle.

    Centre d'archives d'architecture du xxe Siècle : Doc. AR-27-05-10-23
    Document consultable sur la base Archiwebture.
  • Messieurs Entressangle à Sainte-Maxime (Var). Projet de villa. Façade sur la mer. Façade sur la route nationale. 1925. Archives communales, Sainte-Maxime : Série T.

    Tirages de plans.
  • Propriété de Monsieur Cocquemart. Avant-projet de villa à La Nartelle. / Plans à l'encre par André Barbier-Bouvet, 1931. Archives communales, Sainte-Maxime : Série T.

    Archives communales, Sainte-Maxime : Série T
  • Propriété de Monsieur du Plessis. La Grande Croisette à Sainte-Maxime. Projet de villa. / Plans à l'encre par André Barbier-Bouvet, 1929. Archives communales, Sainte-Maxime : Série T.

    Archives communales, Sainte-Maxime : Série T

Documents multimédia

  • Catégories et types de logements en 2009 et 1999. Sainte-Maxime. Chiffres clés du logement. Institut national de la statistique et des études économiques. Accès internet : <URL : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau_local.asp?ref_id=LOG&nivgeo=COM&codgeo=83115&millesime=2009>

Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2011
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général