• enquête thématique régionale, patrimoine religieux du Vaucluse
Le mobilier de l'église Saint-Hilaire de Viens, Eglise paroissiale Saint-Hilaire
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  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Département de Vaucluse

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vaucluse

D’après les recherches effectuées par Raoul Marin dans les archives communales, on apprend que la communauté de Viens a commandé aux maîtres-fondeurs, Claude Devoux et Claude de Robert, des cloches pour l’église Saint-Hilaire pour la fête de Pâques de 1636. Selon une pratique fréquente, la coulée des cloches a été réalisée à proximité de l’église, par les maîtres fondeurs comme l’indique le versement de 48 livres à Charles Hugon « pour deux jours qu’il a charrié du fer pour faire les moulles des cloches avec une paire de mullets » en décembre 1635. Quant aux maîtres fondeurs, ils ont reçu la somme de 71 livres, versée en deux fois, le 9 mars 1636 « pour reste de l’entier payement de ce que lui doibvent pour le prix fait et fornitures des cloches entre icy et Pasques » et le 27 avril 1636 pour le solde. La fabrication des cordes a été confiée à Honnoré Rey, maître cordier, pour « filler le chanvre pour fere de petite corde pour les molles des cloches que la Communauté a fait fere ».

En 1735, on relève la dépense de 11 livres pour la fourniture de corde de chanvre «pour la grosse cloche… [et de] 12 sols pour un liban pour sonner les petites messes », et en 1758 la livraison par D(aumas ?) cordier de la ville d’Apt, « des cordages et nerfs pour les deux grosses cloches » pour une somme de 5 livres 16 sols.

En juillet 1795, plusieurs citoyens demandent à la municipalité un « rapport de l’état où se trouve l’église paroissiale » afin que soit exécutée la loi du 11 prairial an III (30 mai 1795) relative à la liberté des cultes. La mission est alors confiée à Antoine Vachier, maçon et à Jean Saurel, menuisier. Le rapport de visite du 6 brumaire an IV (28 octobre 1795), donne des informations inédites sur l’aménagement de l’église et sur six autels aujourd’hui disparus. On apprend ainsi qu’à l’emplacement de l’autel en gypserie, découvert à la fin des années 1970 à l’occasion de travaux, « la statue de la Ste Vierge sur un piedestal à l’endroit où était l’autel de Saint-Crépin » était placée contre le mur. Sur ce même mur nord « il y a aussi une chasse posée contre le mur laquelle renferme la statue de saint Antoine ». À coté de l’autel du Rosaire on trouve « un confessionnal en bon état, la chaire est aussi en bon état ». Dans le bas-côté, « ayant parcouru la nef nous avons trouvé les baldaquins de la Ste Vierge et St. Ferréol sur les restes de l’autel de St. Eloi […] Étant monté sur la tribune nous y avons trouvé un tas des débris des autels de St. André, St. Antoine, St. Sébastien, St. Clair et St. Eloi ».

Au XIXe siècle, les archives paroissiales nous renseignent, sur les acquisitions de mobilier, les nouveaux aménagements dans l’église, les fonts baptismaux en particulier.

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Documents d'archives

  • Registres des délibérations de la commune de Viens, 5 ventose an II - 24 pluviose an VIII. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 1 D 2.

    Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 1 D 2

Annexes

  • Liste du mobilier de l'église Saint-Hilaire, Viens
  • Rapport sur l’état de l’église paroissiale, 6 brumaire an IV.
Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2019
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Département de Vaucluse
Édifice
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