Les cloches, au nombre de quatre, sont d'époques différentes. La cloche n°2 date de 1859.
Elles comportent, pour deux d'entre-elles notamment, des inscriptions. Une cloche (vraisemblablement la cloche n°1) daterait de l'Ancien Régime d'après son décor. E. Esménard précise qu'elle porte une inscription : "Je chanterai éternellement les louanges de St Hilaire". Il n'a pas été possible de retrouver cette inscription sur l'une des cloches faute d'accessibilité.
D'après le relevé de E. Esménard, "la plus petite cloche" a pour parrain M. Martin, ancien fabricien et pour marraine Melle Reynier, nièce de la donatrice Mme Jean "bauté sans grâce". D'après une facture trouvée dans les archives paroissiales, le curé Grand aurait versé la somme de 351,25 francs à Perre Pierron, fondeur à Avignon en 1855 pour cette cloche.
D'après le journal de fabrique, la somme de 15 francs est versée pour frais de port et installation d'une cloche fournie par Teyssier d'Aix, à la Maison Ricard en 1904. Le curé F. Roche verse 126,30 francs à Luc Pierre, maréchal-ferrand pour installation de la petite cloche par la "Maison Ricard en haut du village".
En 1840, Joseph-Pierre Perre et son fils Etienne-Pierre forment une société de commerce ayant pour objet l'exploitation d'une fonderie de fer sous la raison sociale "Perre-Pierron", l'usine de production dite "la Petite Hôtesse" se trouve à Avigon. Joseph-Pierre décède quelques jours après la création de la société, son fils reprend l'entreprise désormais nommée Fonderie Saint-Roch. A la mort d'Etienne-Pierre, en 1862, son fils, Joseph.
Dès sa création la fonderie Perre-Pierron se spécialise dans la fabrication des grelots et surtout des cloches. Joseph Perre, après 1860, change les activités de la fonderie. L'activité de fondeur de cloches se situe donc essentiellement entre 1840 et 1863.