Ostensoir-soleil avec sa lunule exécutés dans la deuxième moitié du 19e siècle par l'orfèvre lyonnais Thomas-Joseph Armand-Calliat. Il est cité sous le n°53 dans l’inventaire de 1906 : « un ostensoir en argent, avec rayons dorés, d’assez grandes dimensions » estimé 350 francs.
- enquête thématique régionale, patrimoine religieux du Vaucluse
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vaucluse
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Commune
Viens
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Dénominationsostensoir, lunule
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Titres
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
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Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Lyon
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Auteur(s)
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Auteur :
Armand-Calliat (1854 - 1907)orfèvre signatureArmand-CalliatCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Ostensoir en argent. Décor fondu, repoussé, ciselé et doré (rayons, agneau, croix, décor perlé, lunule).
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Catégoriesorfèvrerie
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Matériaux
- argent, repoussé, ciselé, ciselé au mat, doré
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Précision dimensions
h = 62 cm ; la (rayons) = 30,5 cm ; pr = 13 cm
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Précision représentations
Base rectangulaire sur quatre pieds-griffes. Décor de têtes de chérubins sur les arêtes, feuilles d’acanthe et palmettes. D’un côté, l’Agneau doré en applique et de l’autre, le triangle de Yahvé. Frise d’oves. Terrasse de feuilles d’acanthes et départ de la tige à nœud en balustre assorti de têtes de chérubins. Motifs de grappe et raisin assortie d’épis de blé en gerbes. Bague en forme de cordelette. Fenêtre circulaire à décor perlé doré et tout autour : nuées formant de larges volutes et têtes d’angelots. Rayons dorés. Croix sommitale fleuronnée, rosette à la croisée des bras.
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Inscriptions & marques
- poinçon de maître
- garantie gros ouvrages 1er titre départements 1838-1973
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Précision inscriptions
Poinçon d’orfèvre (lunule et bord du pied) : initiales A et C séparées par une mouche (Armand-Calliat). Garantie gros ouvrages 1er titre départements 1838-1973 (rayons, lunule et bord du pied).
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État de conservation
- mauvais état
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Précision état de conservation
Mauvais état : oxydation forte, déformation du métal, pied et rayons tordus, soudure à l’étain visible à la base de la tige sous le nœud.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Inventaire des biens des fabriques et des menses - Diocèse d'Apt : fabrique de l'église paroissiale de Viens, 1906. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 9 V 4.
n°53
Thomas-Joseph Armand épouse en 1853 Jeanne Calliat, héritière par son père, François-Philibert-Marie Calliat, d'une fabrique d'orfèvrerie à Lyon. Il reprend l'atelier d'orfèvrerie avec son épouse et sa belle-soeur et fonde la maison Armand-Calliat et sœur. Le poinçon est insculpé en 1854 : ACS / une abeille. La maison Armand-Calliat est primée aux expositions universelles de 1862, 1867, 1878, 1889 et 1900.
A la mort de Thomas-Joseph, en 1901, l'atelier est repris par son fils, Joseph, le poinçon reste le même. Le poinçon est ainsi insculpé à nouveau en 1901, puis est biffé en 1907, date à laquelle Joseph insculpe son propre poinçon : AC / une abeille. L'activité de l'atelier de Joseph se poursuit jusqu'en 1920 où la collaboration débute avec Amédée Cateland. Joseph cède ses ateliers à ce dernier en 1924. Amédée Cateland a pu cependant encore utiliser le poinçon de Joseph Armand-Calliat jusqu'en 1938 (date de la mort de ce dernier) : on peut ainsi trouver des exemples de pièces avec le poinçon de Joseph et une inscription du type "Amédée Cateland orfèvre à Lyon".