Dossier d’œuvre architecture IA04002361 | Réalisé par
Masson-Lautier Maïna (Contributeur)
Masson-Lautier Maïna

Conservateur en chef du patrimoine en poste au Service régional de l'Inventaire à la DRAC de Poitiers de 2002 à 2005, puis au Service de l'Inventaire de la DRAC d'Aix-en-Provence. En poste au Service de l'Inventaire et du patrimoine, région Provence-Alpes-Côte d'azur depuis 2008.

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  • inventaire topographique
Eglise paroissiale Saint-Jacques
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Annot
  • Commune Méailles
  • Cadastre 1830 D1 286, 287, 288  ; 2014 D 165
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Jacques

Historique

Si le castrum de Mezallia est mentionné dès 1252, on ne trouve mention de l'ecclesia qu'à partir de 1351 dans les pouillés (puis à nouveau en 1673 et au 16e siècle) ; elle dépend sous l'Ancien Régime du diocèse de Glandèves.

Un document, conservé dans les archives communales déposées de l'ancienne commune de La-Colle-Saint-Michel (rattachée dans un premier temps à la commune de Peyresq, puis à celle de Thorame-Haute), est particulièrement intéressant pour dater, indirectement, l'église de Méailles. Ce document est une transaction passée entre les communautés de Peyresc et de Méailles au sujet des limites de leur territoires respectifs. Le document consultable aujourd'hui date de 1687, il s'agit d'une copie d'une copie antérieure (de 1608) du document original de 1253. L'acte ne concerne pas directement l'église donc mais il est précisé qu'il est signé "dans le lieu de meaille pres la voute de leglise nouvelle ou ediffice de st. Jacques de meailles lan de notre seigneur 1253". Voilà qui donne une date relative à l'édifice.

Cette datation est confirmée tout d'abord par l'histoire du village du Méailles (Référence IA04002215) dont le déperchement a sous doute dans le courant du 13e siècle : les habitants quittent le site escarpé et malaisé du Chastelard, pour s'installer à son emplacement actuel. Le village se structure alors autour de l'église nouvellement construite.

Détail : chapiteau de la deuxième travée de la nef (entre la deuxième et la troisième travée, retombée de l'arc doubleau, au nord).Détail : chapiteau de la deuxième travée de la nef (entre la deuxième et la troisième travée, retombée de l'arc doubleau, au nord).Les caractéristiques stylistiques et les sources bibliographiques corroborent également cette datation : L. Thévenon propose une datation au milieu du 13e siècle, R Collier au 13e siècle, l'abbé Féraud au 14e siècle. Cela correspond à l'actuelle nef : cet édifice primitif de la fin de l'art roman était constitué d'une nef unique voûtée en berceau sur arcs doubleaux ouvrant sur une abside semi-circulaire voutée en cul-de-four, les petits chapiteaux figurés, en cul-de-lampe de la deuxième travée datent de cette période. Sur le pignon ouest, on lit clairement la trace de cet édifice avec l'emplacement d'une ouverture (porte) en partie basse, un petite baie encore en place et la trace sur le haut de la voûte.

Sans doute à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle (période contemporaine du retable encore visible dans l'église IM04002885), l'église est agrandie au nord par trois grandes arcades sur un collatéral et au sud par une chapelle à travée unique. Le collatéral nord présente les caractéristiques d'un gothique un peu archaïque : la voûte sur croisée d'ogives demeure assez lourde et basse, les colonnes engagées portent, en guise de chapiteaux, des têtes figurées presqu'encore romanes, même si les piles composites présentent un modénature gothique avec des moulures prismatiques sur leurs bases. Pour R Collier, si l'ouverture sur la chapelle sud est contemporaine, elle aurait été revoûtée d'arêtes au 17e siècle.

L'église est dédiée à saint Jacques mais, en 1788, Achard la place sous la titulature de la Vierge, tout comme Féraud en 1861, sous le titre de la Visitation, chacun note cependant également que le saint patron de Méailles est saint Jacques apôtre. La titulature a donc glissé et l'église a été placée sous le titre du saint patron du village.

Vue de la chapelle des Pénitents (aujourd'hui démolie), accolée au mur ouest de l'église, depuis le sud-ouest, vers 1970.Vue de la chapelle des Pénitents (aujourd'hui démolie), accolée au mur ouest de l'église, depuis le sud-ouest, vers 1970.Sur le cadastre napoléonien de 1830, l'église est prolongée à l'ouest par la chapelle des Pénitents blancs qui possède sa propre entrée au sud mais devait probablement communiquer avec l'intérieur de la paroissiale. Elle aurait, selon la tradition orale, été construite en remerciement de la fin de l'incendie qui a ravagé le bourg vers 1620. Il se trouve que l'église possède un retable et tableau (Référence : IM04002880) avec la figuration de deux pénitents qui selon toutes évidences provient de cette chapelle. Le tableau en question est sans conteste du 17e siècle et très probablement de la première moitié. Sur les photographies datées de 1970, la forme des baies (en plein cintre) semble également indiquer une datation similaire. La chapelle aurait donc été construite dans le 2e quart du 17e siècle. D'après le questionnaire sur l'état des paroisses, vers 1840, la confrérie des Pénitents blancs existe encore à cette date, c'est alors la seule confrérie de la paroisse. La chapelle est démolie en 1991, elle était désaffectée depuis 1970.

Sur ce même cadastre de 1830, n'apparaissent ni le clocher ni la sacristie actuels, partie nord-est du bâtiment. En 1858, dans le procès-verbal de la visite pastorale, le clocher est en effet dit "mesquin". Un nouveau clocher est érigé entre 1889 et 1891, il est dès l'origine muni d'une horloge, qui est changée en 1933, la nouvelle est réalisée par les établissements Crétin-L'Ange à Morbier (dans le Jura). La sacristie est sans doute contemporaine du clocher puisqu'en 1890 on procède déjà à des réparations de son toit.

En 1830, le cimetière se trouve encore à l'angle nord-est et à l'est de l'église sans doute depuis l'érection du premier édifice ; en 1854 , il est déplacé à l'extérieur du bourg. Ainsi, dans la visite pastorale de 1858, le cimetière est dit "neuf et les murs sont en bon état".

On trouve traces dans les archives de nombreuses remises en état de l'édifice depuis 1840. Vers 1840 en effet, dans le Questionnaire sur l'état des paroisses envoyé par le diocèse, le curé desservant écrit que "le corps de l'église est en bon état mais l'intérieur demanderait quelques réparations, le pavé surtout est totalement dégradé". Les réparations sont faîtes entre 1840 et 1858 : en 1858, dans le procès-verbal de la visite pastorale, l'église est dite en bon état et la toiture neuve tout comme le pavé de la nef (sans doute celui que l'on observe encore aujourd'hui), celui du sanctuaire, en carreaux noirs et blancs est réalisé en 1890, il a été remplacé au début du 20e siècle par ces carreaux ciment. En 1897 : les murs extérieurs sont crépis, le cadran solaire de la façade sud a ainsi sans doute été réalisé à cette occasion puisqu'il porte la date de 1897. En 1947, est engagée la réfection complète du toit de l'église qui s'est effondré. En 1993 des travaux sont engagés sur les façades de l'église et "sur l'accès" (perron et porte d'entrée).

Description

Plan de l'église paroissiale, 2015.Plan de l'église paroissiale, 2015.L'église paroissiale de Méailles a été construite au centre du bourg qui se développe au nord et au sud. Située sur un plateau, l'église est bien visible grâce à son clocher ; elle semble se situer à mi chemin entre deux chapelles isolées, en bord de falaise : la chapelle Saint-Jacques au nord et la chapelle Notre-Dame au sud.

Construite perpendiculairement à la pente, l'église est orientée et s'ouvre par une porte précédée d'un perron sur un petite place au sud.

De plan irrégulier, elle est constituée d'une nef de trois travées s'achevant par une abside semi-circulaire et d'un bas-côté septentrional de la même longueur que la nef, accessible par trois grandes arcades ; la nef est également ouverte (au niveau de sa troisième travée), par une grande arcade identique, au sud, sur une chapelle latérale. La sacristie et le clocher se trouvent au nord-est du bâtiment.

Les trois travées barlongues de la nef sont voûtées en berceau légèrement brisé sur deux arcs doubleaux à profil rectangulaire qui reposent sur des pilastres engagés au sud et sur des cul-de-lampe au nord dont certains sont figurés. Dans la nef, une corniche en quart de rond court au sommet des murs, au niveau de l'amortissement des doubleaux, avec décrochement dans l'abside. Le bas-côté est composé également de trois travées, selon la même largeur que la nef, voûtées sur croisées d'ogives à fort relief, retombant sur les colonnes engagées ornées de figures en relief. Pour relier le bas-côté à la nef, trois grandes arcades en arc brisé ont été percées, ces arcs sont moulurés de facettes concaves. A la retombée des arcs se trouvent des piles composites à la modénature complexe. L'abside semi-circulaire est voûtée en cul-de-four.Coupe transversale de l'église, 2015.Coupe transversale de l'église, 2015.

La nef est éclairée par deux baies en arc brisé au sud, la chapelle sud par une baie de même ; deux oculi ont été percés : l'un sur le mur ouest, l'autre sur l'arc triomphal : le bas-côté nord est aveugle. L'accès à l'édifice est possible grâce à la porte principale, au sud, mais également grâce à une autre porte, plus modeste, au nord, ouvrant sur la première travée du bas-côté.

L'ensemble est construit en moellons de calcaire équarris avec chaînage d'angle et couvert d'un toit à longs pans avec tuiles creuses sur la face sud du toit et de bardeaux de mélèze sur la face nord ; le toit du clocher, en pavillon, est lui couvert de tuiles vernissées en écailles polychromes. Un petit clocher à une seule arcade est posé sur le pignon ouest. Le clocher est enduit avec chaînage d'angle harpé régulier en légère saillie ; il possède trois niveaux, le troisième étant percé de quatre baies en plein cintre.

Edifice sans doute construit dans la 1ere moitié du 13e siècle (avant 1253). Cet édifice primitif correspond à l'actuelle nef ; plus tardivement, sans doute à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle, l'église est agrandie au nord par un collatéral et au sud par une chapelle à travée unique. La chapelle des Pénitents blancs, visible à l'ouest de la nef sur le cadastre napoléonien de 1830, aurait, selon la tradition orale, été construite en remerciement de la fin de l'incendie qui a ravagé le bourg vers 1620 ; elle est démolie en 1991. Le clocher et la sacristie sont érigés entre 1889 et 1891.

En 1830, le cimetière se trouve encore à l'angle nord-est et à l'est de l'église sans doute depuis l'érection du premier édifice ; en 1854 , il est déplacé à l'extérieur du bourg.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 13e siècle , (incertitude)

L'église paroissiale de Méailles a été construite au centre du bourg qui se développe au nord et au sud. Située sur un plateau, l'église est bien visible grâce à son clocher ; elle semble se situer à mi chemin entre deux chapelles isolées, en bord de falaise : la chapelle Saint-Jacques au nord et la chapelle Notre-Dame au sud.

Construite perpendiculairement à la pente, l'église est orientée et s'ouvre par une porte précédée d'un perron sur une petite place au sud.

De plan irrégulier, voûtée en berceau brisé sur la nef et en ogives sur le bas-côté, elle est construite en moellons de calcaire équarris avec chaînage d'angle et couverte d'un toit à longs pans avec tuiles creuses sur la face sud du toit et de bardeaux de mélèze sur la face nord ; le toit du clocher, en pavillon, est couvert de tuiles vernissées en écailles polychromes. Un petit clocher à une seule arcade est posé sur le pignon ouest. Le clocher est enduit avec chaînage d'angle harpé régulier en légère saillie ; il possède trois niveaux, le troisième étant percé de quatre baies en plein cintre.

  • Murs
    • calcaire moellon
  • Toits
    tuile creuse, tuile en écaille, bardeau
  • Couvrements
    • cul-de-four
    • voûte en berceau brisé
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
  • Précision représentations

    Le décor peint est étudié dans un dossier individuel (Référence : IM04002847).

    Le décor sculpté est visible dans la deuxième travée de la nef et la troisième du bas-côté nord.

    Dans la nef, aux retombées des arcs doubleaux, les cul-de-lampe sont ornés de décor en haut relief : entre la première et la deuxième travée, on observe au nord un lion et entre la deuxième et la troisième travée, sont figurés, au nord un bouc, au sud un mouton (?).

    Dans la troisième travée du bas-côté nord, aux retombées des croisées d'ogives, des petits bustes, voire juste des têtes en relief, sont représentés.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Extrait de transaction entre les communautés de Méaille et de Peyresc au sujet des limites de leur terroir du 23 août 1253. Copie du 3 novembre 1687. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : E DEP 060 / FF1.

    Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : E DEP 060 / FF1
  • Rapport et estimations des réparations aux mobiliers et immeubles de l'évêché de Glandèves par jugement du Parlement de Provence. 1722-1723. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 3 G 1.

    Paroisse de "Meailhe".
  • Questionnaire sur l'état des paroisses du diocèse de Digne, cantons d'Allos à Colmars, vers 1840. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 2 V 76

    Vers 1840, paroisse de Méailles.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché de Digne, doyennés d’Allos, Annot, Banon, Barcelonnette, Barrême, de 1840 à 1879. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 2 V 86

    Visites pastorales du 24 juin 1858, du 8 octobre 1866, du 6 septembre 1870, du 20 novembre 1876.
  • Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de Méailles. 1889. Archives communales, Méailles : non coté.

    En 1889 : plusieurs délibérations concernent la construction du clocher (prélèvement de chênes dans la forêt communale) et la pose de l'horloge (legs et lancement souscription). En 1891 les travaux sont achevés.
  • Registre des délibérations du conseil de fabrique de la paroisse de Méailles. 1876-1906. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 16 J 330.

    Délibérations en date du 13 avril 1890 : vote de l’aide à la construction du clocher et à la réparation du toit de la sacristie ; réalisations de l’an passé : « parquetage du sanctuaire avec des carreaux blancs et noirs ». Délibération en date du 2 décembre 1897 : legs d’Alexandre Fortoul d’un montant de 600 francs à la fabrique, vote de l’affectation de cette somme à « crépir tous les murs extérieurs de l’église », et d’un montant de 400 francs à la chapelle des Pénitents « pour faire réparer la dite chapelle à l’intérieur et à l’extérieur ».
  • Comptes de la commune de Méailles. 1818-1954. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne : E DEP 115 / 16.

    En 1926, mention de réparations à la toiture de l'église.
  • Mémoire du trésorier de la fabrique paroissiale de Méailles. 1897-1898. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 16 J330.

    Relevé des dépenses faites à l'église et au clocher de Méailles à l'occasion du legs Fortoul Alexandre, 1897-1898, dont : "achat et transport de tuiles [...], travaill à la barrière du clocher, main d'oeuvre pour le crépissage du clocher et des murs extérieurs de l'église, fournitures en chaux et sable".
  • Traité de gré à gré, devis et mémoire des travaux effectués pour la pose de l'horloge au clocher de Méailles. 1932. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 1 O 260.

    Entre 1932 et 1932 : pose de l'horloge par les établissements Arsène Crétin-L'Ange & Cie, manufacture spéciale d'horloges publiques à Morbier (Jura)
  • Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de Méailles. 1889. Archives communales, Méailles : non coté.

    8 juillet 1947 : autorisation de payer sur mémoire la réfection complète du toit du l'église car il s'était effondré.
  • Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de Méailles. 1970. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 1046 W 11.

    Délibération du 4 janvier 1970 : le conseil municipal décide à l'unanimité "la désaffection de la chapelle des pénitents pour pouvoir élargir la rue", considérant que "1/ que la chapelle n’est d’aucune utilité pour le culte, n’ayant servi à aucune cérémonie religieuse depuis plus de cinquante ans 2/ qu’elle n’est pas [protégée au titre des Monuments historiques] 3/ qu’elle gène la circulation des véhicules et machines agricoles 4/ qu’elle est un danger public gênant toute visibilité ».
  • Arrêté préfectoral portant désaffection d'un édifice cultuel dans la commune de Méailles. 1970. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 1046 W 11.

    Arrêté n°70-1200 du 12 juin 1970 : désaffection de la chapelle des Pénitents "adossée à l'église [...] inscrite au plan cadastral sous le numéro 165 de la section D".
  • Facture pour la démolition de la chapelle des Pénitents. 31 mai 1991. Archives communales, Méailles : non coté.

  • Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de Méailles. 1889. Archives communales, Méailles : non coté.

    Délibération du 18 février 1993 : les travaux sont votés car "il devient urgent de procéder à des travaux sur les façade de l'église - patrimoine non protégé - ainsi que pour l'accès".
  • Enquête de pré-inventaire de la commune de Méailles réalisée entre 1968 et 1970. Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Direction de la Culture, Service Inventaire et Patrimoine, Marseille : non coté.

    Ensemble de six photographies de l'église paroissiale (architecture extérieure).

Bibliographie

  • ACHARD, Claude-François. Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence ancienne et moderne, du Comté-Venaissin, de la principauté d'Orange, du comté de Nice etc. Aix-en-Provence : Pierre-Joseph Calmen, 1788, 2 vol.

    p. 116 : "l'église paroissiale dédiée à la Ste Vierge, sous le titre de la Visitation, est desservie par un curé et un vicaire. Le patron de Méailles est S Jacques".
  • COLLIER, Raymond. Monuments et art de Haute-Provence. Digne : Société Scientifique et Littéraire des Basses-Alpes, 1966, 225 p.

    p. 69, 86, 99.
  • COLLIER, Raymond. La Haute-Provence monumentale et artistique. Digne: Imprimerie Louis-Jean, 1986, 559 p. : ill.

    p. 76, 116-117, 172, 459.
  • CLOUZOT, Etienne. PROU, Maurice. Pouillés des provinces d'Aix, d'Arles et d'Embrun. Diocèse de Glandèves. Paris : Imprimerie nationale, 1923.

    Mentions en 1252 du castrum de Mezallia, en 1351 de l'ecclesia de Mealha, en 1376 de l'ecclesia de Medalha, au 16e siècle de l'ecclesia de Medailha.
  • FERAUD, Jean-Joseph-Maxime. Histoire, géographie et statistique du département des Basses-Alpes. Digne : Vial, 1861, 744 p.

    p. 505 : "l'église paroissiale a pour titulaire la Visitation de la sainte Vierge et pour patron saint Jacques apôtre. On en rapporte la construction au 14e siècle, toutefois elle n'a de remarquable que l'épaisseur et la solidité de ses murs".
  • GEAN, Jacky, GIORDANENGO, Jean. A l'ombre du clocher. Histoire d'un pays entre Var et Verdon. Breil-sur-Roya : Les Editions du Cabri, 1997. 207 p. : ill.

    p. 46
  • THEVENON, Luc. L'art du Moyen-Age dans les Alpes méridionales. Nice : Editions Serre, 1983.

    p. 60

Documents figurés

  • Cartes des frontières Est de la France, de Colmars à Marseille. / Dessin à l'encre sur papier, par Jean Bourcet de La Saigne et Jean-Claude Eléonore Le Michaud d'Arçon, 1764-1778. Echelle 1/14000e. Cartothèque de l’Institut Géographique National, Saint-Mandé : CH 194 à 197.

    Feuille 194-10. 1764-1769.
  • Carte de France dite carte de Cassini. / Dessin à l'encre par César-François Cassini de Thury, seconde moitié du 18e siècle. Bibliothèque nationale de France, Paris.

    Carte de Cassini levée entre 1760 et 1789 : Méaille.
  • Plan cadastral de la commune de Méailles, 1830. / Dessin à l'encre par , 1830. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 115 / 001 à 008.

    105 Fi 115 / 008
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2013
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Masson-Lautier Maïna
Masson-Lautier Maïna

Conservateur en chef du patrimoine en poste au Service régional de l'Inventaire à la DRAC de Poitiers de 2002 à 2005, puis au Service de l'Inventaire de la DRAC d'Aix-en-Provence. En poste au Service de l'Inventaire et du patrimoine, région Provence-Alpes-Côte d'azur depuis 2008.

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