Dossier d’œuvre architecture IA84001072 | Réalisé par
Bonan Aurélie (Contributeur)
Bonan Aurélie

Chercheur Inventaire Région Sud, à partir de février 2013.

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  • opération ponctuelle
Synagogue
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Avignon - Avignon
  • Commune Avignon
  • Adresse 2 place Jérusalem
  • Cadastre 1819 KK 421  ; 2020 DK 735, 736

I. Description détaillée

I. 1 Localisation

Plan de masse et de situation de la vieille juiverie d'après le cadastre d'Avignon, 1819 (section KK). Echelle d'origine 1/2500.Plan de masse et de situation de la vieille juiverie d'après le cadastre d'Avignon, 1819 (section KK). Echelle d'origine 1/2500. Plan de masse et de situation de la seconde juiverie d'après le cadastre d'Avignon, 1819 (section KK). Echelle d'origine 1/2500.Plan de masse et de situation de la seconde juiverie d'après le cadastre d'Avignon, 1819 (section KK). Echelle d'origine 1/2500.

Située en centre-ville, sur l'actuelle place Jérusalem, à proximité des halles de la place Pie, la synagogue d'Avignon avoisine la rue Jacob. Son emplacement, au cœur de la paroisse Saint-Pierre, inchangé depuis 1221, résulte de l'abandon et du transfert d'une juiverie plus ancienne, située sur le flanc ouest du Rocher des Doms.

I. 2 Élévations extérieures

A l'ouest, la façade ordonnancée comporte deux larges travées ioniques, flanquées de pilastres cannelés et sommées d'un fronton triangulaire à fortes moulurations. Dans ces travées s'inscrivent chacun des deux portails monumentaux, auxquels on accède par un escalier à sept degrés. Ces portails, l'un créé à destination des hommes, l'autre des femmes, sont aujourd'hui délaissés au profit de deux entrées sécurisées au nord-est et au sud-ouest. Ils possèdent des encadrements de porte moulurés, surmontés d'une corniche portée par des colonnes. Côté sud, au-dessus de l'entrée précédemment réservée aux hommes, des Tables de la Loi occupent le centre d'un tableau.

On accède à l'élévation sud grâce à une porte au sud-ouest, prolongeant la façade ouest et clôturant la terrasse intérieure. L'élévation sud, enduite, possède une porte qui permet d'accéder à l'intérieur de la synagogue.

Vue du portail d'entrée des hommes.Vue du portail d'entrée des hommes.

L'élévation nord, qui n'est percée d'aucune ouverture, est scandée par quatre pilastres cannelés aux chapiteaux ioniques. Au nord-est, se trouve l'entrée du secrétariat de l'association cultuelle (ancienne cour).

L'harmonie des élévations est accentuée par un stylobate formant un socle imposant.

I. 3 Parti général, plan et distributions intérieures

Plan-projet du rez-de-chaussée par l'architecte Joseph-Auguste Joffroy (1846).Plan-projet du rez-de-chaussée par l'architecte Joseph-Auguste Joffroy (1846). Coupe par l'architecte Joseph-Auguste Joffroy (1846).Coupe par l'architecte Joseph-Auguste Joffroy (1846).

Cet édifice comporte une salle de prière centrale, de plan circulaire, surmontée d'une coupole, et une tribune, inscrites dans un quadrilatère de forme trapézoïdale. Une petite pièce, ouverte sur la place Jérusalem, est dédiée aux tâches de secrétariat de l'association cultuelle et du Consistoire de Vaucluse. La bouche du four à pain azyme a été percée dans le mur sud de cette pièce qui comprend également le ressaut de l'arche sainte. Au sud de la salle de prière, une terrasse a été aménagée afin de pouvoir y réaliser les cabanes de Souccot : elle est surmontée de traverses en bois clair. Elle communique avec l'extérieur et par le biais d'un escalier, avec deux pièces de l'étage de l'immeuble voisin (ancienne conciergerie), pièces qui permettent à présent aux juifs pratiquants de se réunir et de prendre certains repas ensemble.

L'édifice est peu éclairé par la lumière naturelle : une verrière zénithale circulaire a été percée dans la coupole, des baies vitrées teintées ont été placées dans le bureau du rabbin et une fenêtre de modeste dimension éclaire la cuisine, une autre, la salle du conseil.

Des vestibules et réduits, ainsi que des escaliers intérieurs (tournants à retours) permettent la distribution des pièces principales.

Vue intérieure de l'étage : la tribune des femmes et de la salle prière des hommes vus depuis l'étage et le nord.Vue intérieure de l'étage : la tribune des femmes et de la salle prière des hommes vus depuis l'étage et le nord.

I. 4 Matériaux et mise en œuvre

Vue d'ensemble depuis le nord-ouest.Vue d'ensemble depuis le nord-ouest. Vue de l'élévation nord.Vue de l'élévation nord.

La pierre de taille de Fontvieille fut utilisée pour les deux élévations sur rue, le mur circulaire intérieur, les colonnes, les perrons et les encadrements des ouvertures. Les moellons équarris enduits, maçonnés au béton, proviennent de la carrière de Villeneuve. La charpente et le planchéiage sont réalisés en poutrelles de sapin hourdées avec du plâtre.

Des pierres de Barbentanne composent le dallage circulaire du rez-de-chaussée tandis que des carreaux de terre cuite pavent le sol de la tribune.

I. 5 Combles et couverture

Au centre du toit, un attique surmontant le tambour de la coupole masque le toit conique à faible pente couvrant la coupole. Deux toits à un pan couvrent le reste de l'édifice. La couverture fut initialement réalisée en zinc mais des travaux, en 1925, ont vu le remplacement du zinc par la tuile creuse.

II. Contexte historique

II. 1 Une ancienne synagogue ancrée dans l'histoire locale

A l'instar des villes comtadines de Carpentras, Cavaillon et l'Isle-sur-la-Sorgue, la Cité-Etat d'Avignon, territoire pontifical, conserva en 1623 sa population juive. Implantée depuis 1178 a minima, cette population avait l'obligation de résider dans un quartier, appelé carrière ou juiverie, fermé par deux puis trois portes. Équipement cultuel central, la synagogue d'Avignon connut en 1757 un incendie mineur. Enrichie notamment grâce au commerce des tissus (soieries), la communauté juive reconstruisit entièrement sa synagogue, sous la direction de l'architecte Jean-Baptiste Franque en 1765 et 1766. Ce bâtiment nous est décrit par le voyageur bordelais Vandebrande en 1774 ; son récit témoigne des similitudes évidentes que présentent cette synagogue et celles de Cavaillon et de Carpentras (la synagogue de l'Isle-sur-la-Sorgue aujourd'hui détruite est moins bien connue). Au moment de la Révolution française (1792), la synagogue est affermée, puis réattribuée à la communauté le 10 juillet 1801. Au début du 19e siècle, la façade nord de la synagogue avait été dégagée par la destruction de deux masures (1827-1828).

II. 2 L'incendie du mois de novembre 1845

Dans la nuit du 24 au 25 novembre 1845, un incendie débuta à l'entresol de la synagogue. Cet espace anciennement dévolu aux femmes était loué au commerçant Joseph Faye qui y entreposait son stock. Depuis la Révolution française, une partie de la population juive avait quitté la ville et les femmes avaient pris place à l'étage des hommes, masquées à leur vue. L'incendie ravagea entièrement la synagogue dont les 42 rouleaux de Torah furent brûlés.

II. 3 La reconstruction (1846-1848) et le nouvel aménagement du quartier

II. 3. I Les acteurs de la reconstruction

La compagnie d'assurance alloua 17 500 francs à la reconstruction. Celle-ci fut financée et menée par la municipalité d'Eugène Poncet. La nouvelle synagogue put conserver son emplacement mais fut amputée d'un tiers de son ancienne superficie en raison du réalignement de la rue. Au milieu du 19e siècle, la population juive d'Avignon est estimée à 160 âmes pour un total d'un peu moins de 31 800 habitants. Ce chiffre parût faible au ministère de la justice et des cultes qui n'attribua que 1 000 francs de subvention pour la reconstruction. L'entrepreneur en maçonnerie Jean-Baptiste Aubenas en fut chargé ; il fournit également les portes d'entrée et certains éléments de décor pour la somme totale de 33 226,99 francs. Jules Duchesne, l'un des deux experts mandatés par l'assurance, ingénieur des bâtiments civils fut choisi par le Consistoire de Marseille pour en être l'architecte. Il réalisa les plans primitifs aujourd'hui perdus : l'édifice actuel lui devrait l'originalité de son plan c'est-à-dire sa rotonde intérieure, sa double colonnade et sa coupole sur le modèle du Stadttempel de Vienne. Rapidement, il fut remplacé par Joseph-Auguste Joffroy, architecte de la Ville, qui paracheva l'édifice en construisant notamment une façade monumentale.

II. 3. II La mise en œuvre de directives nationales

Un souci de modernité

Dans l'ancienne carrière juive, l'étroitesse des rues qui favorisait l'insalubrité et les bâtiments vétustes étaient décriés par les hygiénistes dont les préoccupations rejoignaient celle des économistes et du ministère de l'Intérieur plébiscitant une voirie élargie, propice à la circulation et au contrôle des insurrections. Un arrêté municipal rendit obligatoire les lieux d'aisance dans chaque logement en 1849 et l'évacuation des eaux usées fut améliorée. La municipalité qui menait le grand chantier des monuments publics, gommant les vestiges de l'Ancien Régime, en profita pour débuter le réaménagement du quartier en l'ouvrant. Le nouvel alignement pour l'édification des futures places et rues en gestation de 1808 à 1854 inclut donc naturellement la synagogue. Si les percées furent plutôt modestes, la place Jérusalem fut alignée avec l'édifice municipal, selon les visées hausmanniennes.

L'intégration de la population juive

La façade du monument reste close, discrète et protectrice à l'instar des façades des synagogues de l'est de la France. En salle de prière, la faiblesse de la lumière naturelle qui contrevient aux plans de Duchesne fut décriée par les pratiquants. Les caractéristiques liturgiques comtadines sont gommées et l'édifice "officiel et symbolique" doit participer à l'intégration des Juifs dans la société française. Son mobilier en témoigne (Référence du dossier : IM84002861).

D'après Florian de Vivo, l'art funéraire pompéien a pu être la source d'inspiration de Joseph-Auguste Joffroy : l'allure générale cubique, la coupole et les éléments de décor (colonnes et corniches) rappellent la tombe de C. Cuspius Salvius, C. Cuspius Cyrus et Vesui Iucunda de la nécropole de la Porte-de-Nocera. Le parti pris esthétique rejoint le parti pris politique : jusque dans les années 1840, toutes les synagogues françaises construites sont de style néo-classique et offrent l'image de l'universalité caractéristique du classicisme. Le judaïsme se confessionnalise, l'assimilation de la population juive est en cours : une population reconnue dans sa dimension religieuse mais non dans sa dimension ethnique.

Vue intérieure du rez-de-chaussée : l'estrade de lecture et ses deux chandeliers.Vue intérieure du rez-de-chaussée : l'estrade de lecture et ses deux chandeliers. Vue intérieure du rez-de-chaussée : l'arche sainte.Vue intérieure du rez-de-chaussée : l'arche sainte.

II. 3. III Modifications ultérieures

A partir d'août 1849, la nouvelle synagogue accueillit à nouveau la communauté. En 1862, un galetas perdu, à l'étage de la poissonnerie mitoyenne, coté sud, sera aménagé en vue d'y établir une conciergerie, vraisemblablement pour y loger le rabbin. Il s'agit des locaux actuels de la salle du conseil et de la cuisine communautaire (en rez-de-chaussée, figure une pièce anciennement utilisée par la poissonnerie et qui ne fait pas partie de l'ensemble synagogal). A cette date, le local dans lequel sont situés le four et le bureau du rabbin fait partie de la synagogue mais ne semble pas couvert. Le four à pain azyme doit être reconstruit (toiture et aire de béton sont prévu dans la cour-local), en 1872, sous la responsabilité de l'architecte de la ville pour 3 000 francs (Référence du dossier : IA84001073).

Vue intérieure : la salle communautaire Rozenblit.Vue intérieure : la salle communautaire Rozenblit. Vue intérieure : la cuisine communautaire.Vue intérieure : la cuisine communautaire.

Le quartier continua à se transformer dans la seconde moitié du 19e siècle. Le développement des transports et la construction des halles centrales qui n'aboutira qu'à la fin du siècle témoignent de la vocation commerciale de la place Pie voisine : Avignon, capitale régionale agricole, desservie par le chemin de fer, se dota d'un marché aux denrées alimentaires couvert. Pour en assurer la desserte par la place Jérusalem, notamment lors de l'édification de la ligne 4 du tramway (en service en 1899), la plupart des immeubles de l'ancienne carrière juive furent détruits. Seule la rue Jacob, attenante à la synagogue, étroite et pourvue de hauts immeubles, a été préservée.

Suite à un incendie qui ravagea entièrement la synagogue dans la nuit du 24 au 25 novembre 1845, les vestiges de l'édifice du 18e siècle furent démolis. Entre 1846 et 1848, une nouvelle synagogue fut érigée sur le même emplacement par l'entrepreneur en maçonnerie Jean-Baptiste Aubenas, sous la supervision de l'ingénieur des Bâtiments civils Jules Duchesne puis de l'architecte de la ville, Joseph-Auguste Joffroy. Elle fut financée par la municipalité d'Avignon qui l'inscrivit dans le plan de réaménagement du quartier. Acquisition de l'étage d'un immeuble mitoyen, aménagé en conciergerie, en 1862 (actuelles salles communautaires).

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle , daté par source
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1848, daté par source
    • 1862, daté par source
  • Auteur(s)

Édifice de style néo-classique, de forme cubique et de plan centré. Sa façade est ordonnancée ; ses deux élévations sur rue sont entièrement bâties en pierre de taille calcaire, tandis que les élévations est et sud sont bâties en moellons enduits. Sa toiture est couverte en zinc et tuiles creuses (toit conique et toits à un pan). L'édifice est organisé autour d'une salle de prière centrale de plan circulaire qui se déploie sur deux niveaux et que surmonte une coupole. L'étage de la tribune annulaire est réservé aux femmes. A l'est, le bureau du rabbin, le secrétariat de l'association cultuelle et le four à pain azyme se côtoient dans une petite pièce dont la régularité du plan rectangulaire est rompue par le ressaut de l'arche sainte. Au sud, une salle de réunion (avec cuisine attenante) et une terrasse (pour la fête de Souccot) complètent l'équipement communautaire. Des escaliers intérieurs en maçonnerie tournant dans-œuvre et hors-œuvre, permettent l'accès aux différents niveaux.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille
    • calcaire moellon
  • Toits
    zinc en couverture, tuile creuse
  • Plans
    plan centré
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • coupole sans trompe
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit conique
    • toit à un pan
    • verrière
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
    • escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours
  • Typologies
    édifice religieux
  • État de conservation
    état moyen
  • Techniques
    • sculpture
  • Précision représentations

    A l'intérieur de l'édifice, aux colonnes ioniques du rez-de-chaussée répondent les colonnes corinthiennes de la tribune annulaire ; toutes sont cannelées aux trois quart. L'entablement qui couronne les colonnes ioniques comprend une corniche à denticules, tandis que l'entablement qui couronne les colonnes corinthiennes est orné de modillons. La coupole comporte une modénature de quatorze nervures moulurées, rehaussée par une verrière zénithale circulaire.

    Sur l'entablement au-dessus de l'arche sainte, une inscription est peinte en lettres dorées sur un panneau de bois peint en brun. Rédigée en hébreu, elle signifie "Prosternons-nous devant Dieu dans une solennité sacrée" : Hishtakhavou Ladonoaï bahadrat-quodesh, השתחוו ליי בהדרת קדש (remerciements à Nathan Peres pour son aide à la traduction).

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    classé MH, 1990/08/21
  • Référence MH
  • Délibérations du Conseil municipal de la commune d'Avignon, 1924-1925. Archives communales, Avignon : 1 D 81

    Fol. 221, 1925

Documents d'archives

  • Edifices du culte. Dossier synagogue (1801-1906). Archives communales, Avignon : 2 M 3.

  • Culte israélite (1808-1900). Archives communales, Avignon : 3 P 1.

  • Travaux communaux. Commune d'Avignon. 1827-1880. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 2 O 7/37.

  • Travaux communaux. Commune d'Avignon. 1848-1862. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 2 O 7/37.

Bibliographie

  • MARX, Jules. Les Juifs d'Avignon. Dans : Fondation de Lourmarin Laurent Vibert, compte-rendu d'activité de l'exercice 1969, 1970 (?), p. 28-35.

  • PREVOT, Philippe. Histoire du ghetto d'Avignon. Aubanel : 1975.

  • VANDEBRANDE. Voyage de Languedoc, Provence et Comtat d'Avignon fait en l'année 1774. Avignon : Librairie contemporaine, 1984.

    Vérifier complétude de la réf doc.

  • VIVO, Florian de. La carrière d'Avignon au 19e siècle : histoire et mutation d'un quartier autour de sa synagogue (1845-1900). Mémoire de Master d'Histoire de l'art. Université d'Avignon et des pays de Vaucluse : 2008.

Documents figurés

  • Plan de cadastral de la commune d'Avignon. / Dessin à l'encre sur papier par Guillon père, géomètre en chef, et par les géomètres Frédéric Légier et Alphonse Rouvière, 1819-1820. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 3 P 2-007/1 à 3 P 2-007/55.

    3 P 2-007/42
Date d'enquête 2018 ; Date(s) de rédaction 2020
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Bonan Aurélie
Bonan Aurélie

Chercheur Inventaire Région Sud, à partir de février 2013.

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Articulation des dossiers
Parties constituantes