Dossier d’œuvre architecture IA06000593 | Réalisé par
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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Milliet-Mondon Camille
Milliet-Mondon Camille

Diplômée des Beaux-Arts et Docteur en Ethno-architecture, Camille MILLIET-MONDON est l'auteur de divers ouvrages et articles sur l'habitat, l'architecture et le patrimoine. A partir de 1983, elle mène des recherches sur l'architecture de villégiature de la Côte d'Azur et étudie plus particulièrement  le riche patrimoine architectural XIX° et XX° siècles de Cannes. Elle a réalisé pour le service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur l'inventaire du patrimoine de villégiature de Cannes de 1987 à 1994.

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  • recensement du patrimoine balnéaire
front de mer dit boulevard de la Croisette
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cannes centre - Cannes
  • Commune Cannes
  • Adresse boulevard de la Croisette
  • Cadastre 1981 BT, BV, BX, BY, BZ

Le projet de création d'une promenade publique le long du rivage

Au milieu du 19e siècle, la municipalité s'intéresse à un grand projet de promenade publique qui concernerait les terrains sablonneux bordant le rivage, encore vierges de toute construction, du vallon du Châtaignier au cap Croisette.

En janvier 1853, le maire, M, Barbe, demande à l'Etat la concession de cette bande littorale «propre à être transformée en promenade publique unique en France par les agréments qu'elle offrirait ». Si toutefois il avait existé un chemin côtier appartenant aux Domaines, il était à ce jour, enfoui sous les dunes et les propriétaires riverains feignaient d'ignorer son existence. Cet ancien chemin royal passa inaperçu lors de la rédaction du cadastre de 1814. Opposés dans un premier temps à ce projet d'intérêt général, ce sont ces mêmes propriétaires riverains qui, au nombre de vingt-six, décident en 1856, de construire un chemin de cinq mètres de largeur, allant du ruisseau de la Foux jusqu'à de la pointe de la Croisette. Dans le but de préserver la majorité de leurs parcelles et d'assurer la valorisation de leurs terrains, les riverains acceptent de prendre en charge les 5/6 des frais, le 1/6 devant rester à la charge de la commune.

L'arrêté préfectoral du 14 janvier 1857 autorise les travaux. Le projet est voté le 16 mai 1858 par le conseil municipal. Sur un devis de 10 000 francs, 6 500 sont pris en charge par les propriétaires riverains, Dans le même temps, l'étang de la pointe de la Croisette est comblé.

Le chemin de la Croisette est classé « chemin vicinal » en décembre 1860, il va du ruisseau de la Foux, sur lequel on a jeté un pont, au ruisseau des Gabres. Il appartient désormais à la commune de l'entretenir et de l'améliorer. Ces premiers aménagements permettent la construction de l'Hôtel Gonnet, aménagé dans un immeuble apparlenant à M. Barbe, et l'Hôtel Victoria, ainsi que d'une quinzaine de vilas de notables, entre les ruisseaux du Châtaignier et de la Foux.

Les travaux

Puis le chemin est élargi avec les énormes quantités de déblais provenant des travaux réalisés par la Société PLM pour la construction de la voie de chemin de fer. Ces déblais étaient fournis gratuitement par la compagnie, sur proposition de l'ingénieur Gaduel. Le marché est conclu le 3 mars 1861 avec les entrepreneurs de la voie Mangini et Cuzin moyennant six centimes par mètre cube et par hectomètre. Pour inciter le conseil municipal à s'engager, ils acceptent de ne toucher que 16 000 francs à la fin des travaux, en novembre 1861, et le reliquat de 10 000 francs deux ans plus tard, sans intérêt. L'offre des riverains approchait 6 000 francs. Mais très vite ces améliorations paraissent insuffisantes. Dès 1863, dans Idées sur l'avenir de Cannes, L. Sicard précise que le chemin de la Croisette devait être « une luxueuse promenade balayée, arrosée journellement, sablée comme le sont le Prado de Marseille et la promenade des Anglais à Nice, complantée d'arbres et de fleurs. Le chemin qui a été fait n'est rien de tout cela, il ne sert que de route poussiéreuse aux propriétaires riverains

Pourtant, plusieurs familles d'hivernants établissent leur demeure sur la promenade et acceptent, à la suite du chevalier de Colquhoun en 1865 de reculer de cinq mètres la limite de leur propriété.

Par délibération municipale du 22 septembre 1866, la Croisette prend officiellement le nom de boulevard de l'Impératrice. Sa largeur doit être portée à 20 mètres entre les Allées et la villa Beauregard, mais les travaux sont interrompus par la faillite de l'entreprise qui laisse un chantier impropre à la circulation. La panique s'empare des esprits à la perspective de compromettre la saison d'hiver. Le 5 septembre 1869 le conseil municipal menace même de démissionner. Un nouvel entrepreneur achève les travaux du boulevard qui reprend son nom d'origine en 1871. Elle est alors dotée de trottoirs et d'un alignement de palmiers. En 1869, puis en 1872 des tempêtes endommagent gravement la promenade car on a construit trop près de la mer, obligeant à une nouvelle série de travaux. Ce n'est qu'en 1877 qu'est réglé le contentieux concernant la somme due à l'Etat pour les terrains domaniaux sur lesquels on avait bâti.

A la fin du siècle, on apporte de nouvelles améliorations : un dallage en ciment est installé sur près de 1400 mètres, ainsi qu'un parapet destiné à protéger la promenade favorite des hivernants des coups de vent.

En 1887 les ingénieurs Michel et Arluc soumettent à la municipalité cannoise un Mémoire explicatif sur les boulevards de la mer. La plupart des grands travaux effectués sur le littoral émanent de ce projet. Ainsi, entre 1891 et 1893 une plage artificielle s'étendant sur 2 kms le long de la Croisette est-elle créée. Mais c'est la plage artificielle créée en 1961 qui met un terme à ces atteintes.

Les grands édifices de loisirs

Outre les résidences des hivernants qui se décident à construire sur la Croisette, quitte à délaisser le quartier anglais lorsque les choses prendront une tournure définitive, ce sont les établissements de loisirs qui occupent rapidement le terrain. Le grand ancêtre des palaces est l'Hôtel Gonnet créé dès 1858. Puis c'est le tour en 1864 de l'Hôtel-pension Gray, réuni plus tard à son voisin pour former le Gonnet et de la Reine. A la même époque ouvre le Grand Hôtel qui est inauguré le même jour que le Cercle nautique. Le premier casino apparaît à l'angle de l'actuelle rue des Serbes et devient rapidement, en 1867, l'Hôtel Beau-Rivage. Plusieurs établissement de bain s'installent aussi sur le rivage, certains tardivement. Le Casino municipal ouvre en 1907. Puis c'est le tour de tous les grands hôtels édifiés au début du 20e siècle.

Après la Deuxième Guerre mondiale vient le temps des reconstructions d'envergure. Le Palais des Festivals vient remplacer le Cercle nautique en 1949. Le Grand Hôtel, puis le Gray d'Albion sont reconstruits. Dans le denier quart du siècle, le Casino est remplacé par le nouveau Palais des Festivals, l'ancien palais par l'Hôtel Noga-Hilton, le Gonnet par une résidence. Les établissements de bains ont laissé place aux plages des grands hôtels, établis en contrebas de la promenade, sous le trottoir élargi.

Le boulevard lui-même a pris sa physionomie actuelle avec une rangée centrale de palmiers qui sépare les deux chaussées de circulation automobile et l'apparentent à un park-way.

Les villas1

Nom de la construction

Année de la création

1er propriétaire et successeurs

Maison Guichard

1871 sur lais de mer

Jacques Guichard (architecte)

Joseph Guichard (ingénieur) son fils, en 1902

Maison Baron

1873 sur les dunes

Charles Baron (architecte)

Villa « Henri »

1873

Duhomme Joseph (du Calvados)

Debionne Alexandre en 1878

Varine Charles (comte de) en 1901

Villa « Marguerite »

1874

Veuve Marco del Ponte (née O'Brien)

Comtesse Pourtalès en 1882.

Elle deviendra l'Hôtel « Palma » en 1926

Villa « Del Sole »

1874

Impossible de savoir qui fut le créateur. Mais dès 1878, la Demoiselle Marie-Jeanne Gurnaud l'achète (épouse en 1888 de Rivera et reste veuve en 1890)

Lieutenant Charles Pelletier l'acquiert en 1896

Marco del Ponte l'achète en 1901

Villa « Bellombre » puis « Henri IV »

1875

Comte Bardi (Louis de Bourbon). Sa femme en hérite en 1907. Elle changera son nom en

1880 pour « Henri IV »

Villa « Reine des Mers » puis Villa « des Iles »

1875

Duc de Trévise

Marquis Latour-

Maubourg l'achète en 1882 et la rebaptise "Villa des Iles".

Villa « Coquette » puis Villa « Marie-Thérèse »

1875

 

Comte Caserta (Joseph de Bourbon). Elle sera rebaptisée et plus connue sous le nom de « Marie-Thérèse »

Elle fut rasée en décembre 1927 pour construire l'Hôtel Martinez.

Villa « Jeanne »

1876

De Flüry, puis sa femme en hérite

Villa « Clémence » puis Villa « Vénézia »

1876

Veuve Charles Jouffoy

Marquise de Thuisy née Chassepot, en 1882. Elle rebaptisa la villa en Villa Vénézia »

Vicomte de Chateaubriand en 1911.

Villa « Sainte Claire

 

1878 sur les dunes

Veuve Grandval Alphone

 

Villa « Bernard »

Vers 1879

Bernard André (Marchand de laine)

Bernard A (capitaine marin) son fils en hérite en 1896.

Vianay Laurent (architecte) en hérite en 1906 (époux fille Bernard)

Villa « Romana » puis Villa « De La Brise »

1880 sur dunes

Madame Leader Temple John

Gensoul Joseph la rebaptise en 1901 en « Villa de La Brise »

Baron Charles l'achète en 1911

Villa « Britannique » puis "Villa « Bénédicte »

1880

Serrailler Eugène. Elle passe à sa veuve en 1882.

Gilbert Charles en 1897 qui la rebaptisera en 1901 en « Villa Bénédicte »

Villa « Bagatelle »

1881

Girodon Barthélémy. Elle passe à sa veuve en 1887.

Monsieur Solignat l'achète en 1888 et l'agrandit

Mathelin Lucien (ingénieur) l'acquiert en 1911

Villa « Husson » puis

Villa « Saint-Georges »

1881 sur dunes et lais

Husson Louis (rentier) puis à sa veuve en 1899.

Van Derwale Jules en 1891

La Baronne de Baude l'achète en 1895 et la reba tise en« Saint-Georges » ; elle deviendra l'Hôtel Bleu-Rivage.

Villa « Du Repos » puis Villa « Sainte-Geneviève » puis Villa « Samothrace »

1882

Canclaux Paul (de). ministre plénipotenüaire à Paris

Monsieur Schwartz l'acquiert en 1892 et la rebaptise en « SainteGeneviève »

Kinceler Marie l'achète en 1910 et la rebaptise en « Samothrace

Villa « Sainte Claire »

vers 1885-1886

Mademoiselle M. de Pradou

Docteur Rostan en 1901 ; elle passe à sa veuve en 1906.

Villa « Rose-Marie »

vers 1885-1886 sur pâtures

Serrailler puis sa veuve

villa « Les Bambous »

1888

Veuve Borget qui l'agrandit en 1889

Amic Henri l'acquiert en 1906

Villa « Saint-Laurent »

1888

Monsieur Schwartz

Brown Westhead l'achète en 1897

Asthework Meigh Alice en hérite en 1901

Villa « Sainte Anne » dite pavillon « SainteAnne » puis villa « Miramar »

vers 1890

Monsieur Agaud

Monsieur Sicard (directeur de la Caisse des Crédits de Nice) l'acquiert en 1895. Il en vend une partie au rez-de-chaussée pour une Brasserie de Genève et loue une autre partie ; en 1904, il la réaménage complètement en la rebaptisant "Villa Miramar"

Villa « Lehoult » puis "Villa Saint-Michel"

1893 sur dunes et lais de mer

Lehoult Henri (de l'Aisne). Elle passe à sa veuve en 1898.

Campedieu Antoine (négociant) l'achète en 1910 et la rebaptise "Villa Saint Michel"

Villa « Des Enfants »

1894

Ruel Xavier (propriétaire rentier)

Villa « Denise »

entre 1894 et

1895

Monsieur Payan D' Augery

Madame Vincent (rentière) en 1896

Villa « Numa Blanc »

1895

Numa Blanc (photographe)

Blanc de la Barthe (peintre) en 1888

Gaudichon Henfi (photogaphe) en hérite en 1901

Heunocques Jules en 1911 l'achète.

Villa « Saint-Hubert »

1895

Tollin (agent de change Paris)

Thurneyssen Charles (rentier) l'achète en 1898 et la fait agrandir

Meissonnier Clarisse de Paris l'acquiert en 1906

Villa « Lerina »

1895

Saissy Jean (marchand de grains)

Gillet (négociant), l'acquiert en 1901

Villa « De La Plage»

1895

Girard Félix époux Woogg

Villa « Dominique »

puis Villa « des fleurs »

?

Mathelin Lucien (ingénieur) en hérite en 1901. Il fait des aménagements importants et la rebaptise "Villa des Fleurs"

1D'après Patricia Namvrine. La construction du boulevard de la Croisette de son origine à 1914.

En 1853 M. Barbe, maire de Cannes, demande à l'Etat la concession de la bande littorale pour y aménager une promenade. En 1856, les 26 propriétaires riverains, jusqu'alors opposés au projet, décident de construire un chemin de 5 m de largeur, du ruisseau de la Foux à la pointe Croisette, en prenant à leur charge les 5/6 des frais. Un arrêté préfectoral autorise les travaux le 14 janvier 1857. Le conseil municipal vote le projet le 24 janvier 1859. Le chemin est classé chemin vicinal en 1860. Le 3 mars 1861, un marché très avantageux est conclu avec les ingénieurs Gaduel et Lazare Mangini, responsables de la Compagnie du chemin de fer de Toulon à Nice alors en construction pour élargir le chemin et le protéger des assauts de la mer sur une longueur de 1600 m avec les énormes déblais du chantier. Il en coûte 6 centimes par m3 et par 100 m de transport. La voie carrossable est livrée le 14 mars 1863. Ces aménagements permettent la construction en 1864 de l'Hôtel Gonnet, du Grand Hôtel, du Cercle Nautique et d'une quinzaine de villas. En 1865 les riverains acceptent de reculer leur limite de 5 m. Par délibération municipale du 22 septembre 1866, la Croisette prend le nom de boulevard de l'Impératrice. Des travaux l'élargissent à 20 m et la dotent de trottoirs et d'un alignement de palmiers. Les tempêtes de 1869 et 1872 obligent à de nouvelles confortations. On crée une jetée-promenade. Le mémoire remis en 1887 par les ingénieurs Michel et Arluc est à l'origine de la plupart des grands travaux effectués ensuite sur le littoral. Entre 1891 et 1893 on crée une plage artificielle de 2 km que complète celle de 1961 qui met fin aux attaques de la mer. Après la 2e guerre mondiale la plupart des grands établissements sont reconstruits. Le Cercle Nautique est remplacé par le Palais des festivals en 1949. Les établissements de bains précaires ont laissé place aux plages des hôtels établies en contrebas de la promenade, sous le trottoir. En 1950 un projet non réalisé de gratte-ciel est envisagé, probablement lancé dans la presse pour juger des réactions de l'opinion publique. Ce projet anonyme utilise la maquette de l'hôtel de ville de Los Angeles construit en 1928 par les architectes John C. Austin, John et Donald Parkinson et Albert C. Martin. L'aspect actuel du boulevard l'apparente à un park-way.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1856, daté par travaux historiques
    • 1861, daté par source
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • Délibération du conseil municipal de Cannes : chemin de la Croisette, vote de 3000 francs pour le 6ème à payer par la commune, 16 mai 1858. Archives communales, Cannes : 1 D 15.

  • Délibération du conseil municipal de Cannes : approbation par le Conseil du traité de gré à gré passé avec Messieurs Mangini pour la construction du chemin de la Croisette, 4 mars 1861. Archives communales, Cannes : 1D15_0338.

  • NAMVRINE Patricia. La construction du boulevard de la Croisette de son origine à 1914. Mémoire dactylographié, octobre 1994, 346 pages. Université Côte d'Azur, Nice.

Bibliographie

  • BIANCHI, Constant. La préhistoire de la Croisette. Dans : Journal de Cannes, n°6, été 1981.

  • MILLIET-MONDON, Camille. Cannes 1835-1914. Villégiature, urbanisation, architectures. Nice : Editions Serre, 1986.

Documents figurés

  • Vue de Cannes et de la plage de la Croisette. [le site avant toute construction] / Gravure signée Cosson et Smeeton, sd. Bibliothèque de Cessole, Nice.

  • Cannes. Where Murat sheltered when he fled from Naples. [Vue de la plage de la Croisette avec la colline du Suquet]. / Gravure de J.C. Allen d'après un dessin de W.F. Witherington, publié à Londres en 1825. Bibliothèque de Cessole, Nice.

  • Les fêtes du centenaire de Lord Brougham à Cannes. Cannes et le boulevard de la Croisette, vue prise du cercle nautique. / Estampe d'après un dessin de Topani, extrait de l'Illustration n° 1885 du 12 avril 1879. Bibliothèque de Cessole, Nice.

  • Les inondations dans le midi. - Aspect du boulevard de la Croisette à Cannes le 28 octobre [1882]. / Estampe signée F. Méaulle, d'après un croquis de M. A. Regnauld, correspondant de l'Illustration, sd. [1882]. Bibliothèque de Cessole, Nice.

  • Cannes, la promenade de la Croisette [vue d'ouest en est]. / Carte postale, Editions Neurdein frères (ND Phot.), sd. [vers 1900]. Collection particulière.

  • Cannes, boulevard de la Croisette et Casino. / Carte postale, Editions Giletta, sd. [vers 1900]. Collection particulière.

  • Cannes, promenade de la Croisette. / Carte postale stéréoscopique, Editions Giletta, sd. [vers 1900]. Collection particulière.

  • Cannes (A.-M.) - Boulevard de la Croisette. / Carte postale, Editions Maillan, postée en 1904. Collection particulière.

  • Cannes, la plage et le boulevard de la Croisette. / Carte postale, Editions Giletta, sd. [vers 1905]. Collection particulière.

  • Cannes, la Croisette. [La promenade vue d'est en ouest]. / Carte postale, Aqua Photo, sd. postée en 1909. Collection particulière.

  • Cannes, la Croisette et le Casino Municipal. / Carte postale, Editions Lévy et fils (LL), sd. postée en 1911. Collection particulière.

  • Cannes (Alpes-Maritimes), vue générale prise de la Pointe de la Croisette. / Carte postale, Editions Neurdein frères, sd.,. postée en 1916. Collection particulière.

  • Cannes, Promenade de la Croisette et Hôtel Gonnet. / Carte postale, sd. postée en 1924. Collection particulière.

  • Cannes. Le Mont Chevalier et le Casino Municipal / Carte postale, Éditions Neurdein frères (ND Phot.), sd. postée en 1923. Collection particulière.

  • Cannes, le Cercle Nautique et l'hôtel Carlton. / Carte postale, Éditions Lévy et fils (LL), Éditions Selecta, sd. postée en 1923. Collection particulière.

  • Cannes, vue prise du Mont-Chevalier. / Carte postale, Editions Lévy et Neurdein réunis, sd. [vers 1925]. Collection particulière.

  • La Côte d'Azur. Cannes, l'esplanade. / Carte postale, photographie Munier, Editions d'Art Munier. Le Voyer, Successeur, sd. postée en 1936. Collection particulière.

Date(s) d'enquête : 1982; Date(s) de rédaction : 1997
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Fray François
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Milliet-Mondon Camille

Diplômée des Beaux-Arts et Docteur en Ethno-architecture, Camille MILLIET-MONDON est l'auteur de divers ouvrages et articles sur l'habitat, l'architecture et le patrimoine. A partir de 1983, elle mène des recherches sur l'architecture de villégiature de la Côte d'Azur et étudie plus particulièrement  le riche patrimoine architectural XIX° et XX° siècles de Cannes. Elle a réalisé pour le service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur l'inventaire du patrimoine de villégiature de Cannes de 1987 à 1994.

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