Diplômée des Beaux-Arts et Docteur en Ethno-architecture, Camille MILLIET-MONDON est l'auteur de divers ouvrages et articles sur l'habitat, l'architecture et le patrimoine. A partir de 1983, elle mène des recherches sur l'architecture de villégiature de la Côte d'Azur et étudie plus particulièrement le riche patrimoine architectural XIX° et XX° siècles de Cannes. Elle a réalisé pour le service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur l'inventaire du patrimoine de villégiature de Cannes de 1987 à 1994.
- recensement du patrimoine balnéaire
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Heller MarcHeller Marc
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Cannes centre - Cannes
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Commune
Cannes
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Adresse
boulevard de la Croisette
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Cadastre
1981 BT, BV, BX, BY, BZ
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Dénominationsfront de mer, boulevard
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Appellationsboulevard de la Croisette
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Parties constituantes étudiéesmaison (IA06000168), établissement de bains (IA06000586), hôtel de voyageurs (IA06000483), maison, immeuble (IA06000702), cercle (IA06000112), maison (IA06000762), maison, immeuble (IA06000174), hôtel de voyageurs (IA06000484), hôtel de voyageurs (IA06000482), maison (IA06000653), hôtel de voyageurs, restaurant (IA06000614), immeuble (IA06000398), hôtel de voyageurs (IA06000480), maison (IA06000578), monument (IA06000088), hôtel de voyageurs (IA06000481), centre de loisirs (IA06000682), verger, jardin d'agrément (IA06000175), maison (IA06000172), hôtel de voyageurs, immeuble (IA06000474), casino, palais des congrès (IA06000111), maison, immeuble (IA06000644), immeuble (IA06000399)
En 1853 M. Barbe, maire de Cannes, demande à l'Etat la concession de la bande littorale pour y aménager une promenade. En 1856, les 26 propriétaires riverains, jusqu'alors opposés au projet, décident de construire un chemin de 5 m de largeur, du ruisseau de la Foux à la pointe Croisette, en prenant à leur charge les 5/6 des frais. Un arrêté préfectoral autorise les travaux le 14 janvier 1857. Le conseil municipal vote le projet le 24 janvier 1859. Le chemin est classé chemin vicinal en 1860. Le 3 mars 1861, un marché très avantageux est conclu avec les ingénieurs Gaduel et Lazare Mangini, responsables de la Compagnie du chemin de fer de Toulon à Nice alors en construction pour élargir le chemin et le protéger des assauts de la mer sur une longueur de 1600 m avec les énormes déblais du chantier. Il en coûte 6 centimes par m3 et par 100 m de transport. La voie carrossable est livrée le 14 mars 1863. Ces aménagements permettent la construction en 1864 de l'Hôtel Gonnet, du Grand Hôtel, du Cercle Nautique et d'une quinzaine de villas. En 1865 les riverains acceptent de reculer leur limite de 5 m. Par délibération municipale du 22 septembre 1866, la Croisette prend le nom de boulevard de l'Impératrice. Des travaux l'élargissent à 20 m et la dotent de trottoirs et d'un alignement de palmiers. Les tempêtes de 1869 et 1872 obligent à de nouvelles confortations. On crée une jetée-promenade. Le mémoire remis en 1887 par les ingénieurs Michel et Arluc est à l'origine de la plupart des grands travaux effectués ensuite sur le littoral. Entre 1891 et 1893 on crée une plage artificielle de 2 km que complète celle de 1961 qui met fin aux attaques de la mer. Après la 2e guerre mondiale la plupart des grands établissements sont reconstruits. Le Cercle Nautique est remplacé par le Palais des festivals en 1949. Les établissements de bains précaires ont laissé place aux plages des hôtels établies en contrebas de la promenade, sous le trottoir. L'aspect actuel du boulevard l'apparente à un park-way.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1856, daté par travaux historiques
- 1861, daté par source
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Statut de la propriétépropriété publique
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents figurés
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Cannes, vue prise du Mont-Chevalier. / D'après carte postale n° 17. LL. Lévy et Neurdein réunis. 44, rue Letellier. Paris. Début du 2e quart du XXe siècle.
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Cannes, la plage et le boulevard de la Croisette. / Carte postale n° 404. Edition Giletta, phot. Nice. Etablissement de photographie GILETTA frères, Nice. Vers 1905.
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Cannes, la promenade de la croisette [vue d'ouest en est]. / D'après carte postale n° 132. ND Phot. Début du 1er quart du XXe siècle.
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Cannes (Alpes-maritimes), vue générale prise de la Pointe de la Croisette. / D'après carte postale n° 118. ND Phot. Imp. Phot. Neurdein et Cie. Paris. Postée en 1916.
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Cannes, la Croisette. / D'après carte postale n° 132. AQUA PHOTO. Paris. Postée en 1909.
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Cannes. Le Mont Chevalier et le Casino Municipal. / D'après carte postale n° 491. Anciens Etab. Neurdein et Cie. Imp. Crété succ. Corbeil. Paris. 52, av. de Breteuil. Paris. Postée en 1923.
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Cannes, promenade de la Croisette. / D'après carte postale stéréoscopique n° 47. Giletta, Phot. Début du 1er quart du XXe siècle.
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Cannes, l'esplanade. / D'après carte postale n° 136. Photo Munier. Editions d'Art Munier. Le Voyer, Successeur, 19, rue Marceau. Paris. Postée en 1936.
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Cannes, boulevard de la Croisette et Casino. / D'après carte postale n° 421. Ed. Giletta. Nice. Début du 1er quart du XXe siècle.
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Cannes, le Cercle Nautique et l'hôtel Carlton. / Carte postale n° 35. LL. SELECTA. Lévy et Neurdein réunis, 44, rue Letellier, Paris. Postée en 1923.
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Cannes, la Croisette et le Casino Municipal. / D'après carte postale. LL. Postée en 1911.
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Cannes, Promenade de la Croisette et Hôtel Gonnet. / Carte postale n° 17. Début du 1er quart du XXe siècle. Collection particulière
Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.
Diplômée des Beaux-Arts et Docteur en Ethno-architecture, Camille MILLIET-MONDON est l'auteur de divers ouvrages et articles sur l'habitat, l'architecture et le patrimoine. A partir de 1983, elle mène des recherches sur l'architecture de villégiature de la Côte d'Azur et étudie plus particulièrement le riche patrimoine architectural XIX° et XX° siècles de Cannes. Elle a réalisé pour le service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur l'inventaire du patrimoine de villégiature de Cannes de 1987 à 1994.
Parties constituantes
- maison dite Villa Saint-Hubert, puis Résidence Le Drap d'Or
- établissement de bains dit Bains Botin, puis Bains de la Croisette
- hôtel de voyageurs dit Hôtel de la Plage
- maison dite Villa des Quatre Saisons, puis Hôtel New Royal ou Royal Hotel, puis immeuble dit Résidence Villa Royale
- Cercle Nautique
- maison dite Villa Rose-Marie
- maison dite Villa Marina, puis La Corne d'or, immeuble La Corne d'Or
- hôtel de voyageurs dit Hôtel Martinez
- hôtel de voyageurs dit Le Grand Hôtel
- maison dite Villa Lehoult, puis Saint-Michel
- hôtel de voyageurs dit Hôtel Edouard VII et Brasserie de Genève, puis restaurant du Café de Paris
- immeuble dit L'Age d'Or
- hôtel de voyageurs dit Hôtel Beau Rivage
- maison dite Villa Husson, puis Saint-Georges, actuellement Hôtel Bleu Rivage
- monument au Général de Gaulle
- hôtel de voyageurs dit Hôtel Gonnet et de la Reine
- centre de loisirs dit Palais des Sports, puis Sporting Club
- verger, jardin d'agrément des Hespérides
- maison dite Villa Trianette
- hôtel de voyageurs dit Hôtel Gray et d'Albion, actuellement immeuble Le Gray d'Albion
- casino municipal, palais des congrès dit Palais des Festivals
- maison dite Villa Faustina, puis Phébé, actuellement immeuble dit Palais Faustina
- immeuble dit Le Marly
Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.