Dossier d’œuvre architecture IA04002542 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Village de Saint-André-les-Alpes
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Saint-André-les-Alpes
  • Commune Saint-André-les-Alpes
  • Cadastre 1838 D  ; 2015 AB, AC
  • Dénominations
    village
  • Précision dénomination
    village de Saint-André-les-Alpes
  • Parties constituantes non étudiées
    canal, canal d'irrigation

En 1232-1244, on trouve mention du castrum de Sancto Andrea dans la liste des localités du diocèse de Senez établi par Venturini, puis en 1237-1238 ou encore en 1278 dans l'« Etat par communauté de feux des hommes aptes à porter les armes », dressé à la demande de Charles II d’Anjou, comte de Provence. Le village de Saint-André compte alors trente-trois feux et trente hommes aptes à porter les armes. Un peu plus tard, les pouillés du diocèse de Senez recensent, en 1300, l'ecclesia de sancte Andrea.

D'après Isnard, en 1248, Saint-André est un fief des comtes de Provence ; à partir du milieu du 14e siècle il passe aux mains de la famille des Castellane (et jusqu'au milieu du 18e siècle) mais l'état féodal montre également un nombre conséquent de co-seigneurs jusqu'à la Révolution.

Le village est traversé par un canal qui pourrait avoir été construit au 13e ou au 14e siècle, au moment de l'essor du village. Ce canal est, semble-t-il dès l'origine, lié à l'existence d'un moulin, lui-même peut-être médiéval (Référence IA04001084), d'où son nom de canal du moulin, puis des moulins, parfois aussi nommé Grand Canal. Il capte l'eau de l'Issole, bien au nord du village, et se jette dans le Verdon. Il apparaît distinctement sur la carte de Bourcet de la Saigne (3e quart 18e siècle) : alimentant du nord au sud, le foulon du quartier Notre-Dame (Référence IA04000472), le moulin du centre du village, puis le moulin Bagnis (Référence IA04000807). En 1838, sur le cadastre napoléonien, on distingue, en pointillé la partie enterrée (dans le centre du village) et la partie à l'air libre. Le canal va changer de nom dans le courant du 19e siècle et être nommé canal des usines, puisque lié à l'activité industrielle de Saint-André. Il est d'ailleurs dévié dans les années 1860 pour longer en souterrain la draperie Pascal (Référence IA04000478). Autre canal, d'irrigation cette fois, le canal du Verdon est aménagé en 1848 par Adrien Pascal. Il est prolongé en 1868 et c'est à cette occasion qu'est construit le pont canal dit des sept arcades (Référence IA04000899).

Même si l'histoire attestée par les archives du village de Saint-André remonte ainsi au début du 13e siècle, l'agglomération actuelle de Saint-André est pour l'essentiel du coeur ancien daté de la période moderne. Nous n'avons en effet recensé aucun édifice, dans le village, potentiellement antérieur au 17e siècle, les plus anciennes maisons pourraient dater du 17e siècle. La plus ancienne maison du village est un ancien moulin (Référence IA04001084) dont l'existence est attestée en 1630. Sous l'Ancien Régime en effet, le bourg prospère, au carrefour des routes de Digne, de Nice et des Alpes, il demeure un lieu de passage, d'échange, de commerce développant également des industries propres. Les sources concernant l'évolution de la population montrent bien cette progression : si en 1504, Saint-André compte 26 maisons habitées, il y en a 70 en 1540, 99 en 1698, 119 en 1728 et 122 en 1765 pour 507 habitants.

Le 18e siècle

A partir du 18e siècle, plus d'informations sont à disposition pour déterminer l'état du village de Saint-André-les-Alpes. Sur la carte de Cassini tout d'abord, établie entre 1760 et 1789, le village dénommé St-André comprend alors deux lieux de culte : l'église paroissiale mais aussi la chapelle Notre-Dame.

La carte d'état-major de Bourcet de la Saigne ensuite Carte des frontières Est de la France : de Colmars à Marseille [Détail de la feuille 194-16 : le village de Saint-André].Carte des frontières Est de la France : de Colmars à Marseille [Détail de la feuille 194-16 : le village de Saint-André]., dressée à peu près à la même période, est un peu plus précise quant à la morphologie du village. On distingue le tracé de la Grand Rue ainsi que de l'actuelle avenue de la Gare, ancienne rue de l'Anouïe. Le foulon est au centre du village, tout comme l'ancienne église paroissiale avec la chapelle des pénitents accolée.

Les plus anciennes dates relevées remontent au 18e siècle : 1714 (au 50 de la grand rue), et 1760 sur l'ancien château de Saint-André, la maison dite La Polka (Référence IA04002547). De même, des édifices remarquables du village peuvent également être datés par source de la 2e moitié du 18e siècle, ainsi l'actuel Hôtel du Parc (Référence IA04002564) ou encore une maison de la rue Basse (Référence IA04002557) qui aurait été construite par le seigneur de Méouilles de la famille d'Ailhaud.

En 1774, est établi un procès-verbal de situation des territoires des communautés de Saint-André-de-Méouilles et de Troins, source d'archives particulièrement précieuse puisqu'elle décrit les communautés et les infrastructures. Ainsi concernant le village de Saint-André, « les maisons y apparaissent en assez bon état » mais les pavés sont en très mauvais état et très mal entretenus notamment ceux de la « rue du passage », il s'agit sans doute de l'actuelle Grand Rue qui était effectivement "caladée" c'est-à-dire pavée de galets du Verdon tout comme la rue Careironne. On y dénombre 133 maisons dont 120 sont habitées, deux foulons (que l'on peut voir sur la carte de Bourcet dans le centre du village et au nord de la chapelle Notre-Dame), un moulin à farine, un four. Il n'y a pas de fontaine publique mais un canal d’arrosage qui utilise les eaux de l’Issole ; la première fontaine est installée à Saint-André en 1790 (Référence IA04002586), elle se trouvait à l'intersection de Grand Rue et l'actuelle avenue de la Gare (ancienne rue de l'Anouïe). Le commerce le plus répandu y est celui de muletier, il n'y a aucune fabrique mais quatre tisseurs de drap grossier et quelques tisserands. Le terroir cultivable y est de très bonne qualité avec arbres fruitiers arrosés par le canal, blé, légumes, et une production importante de foin.

Ainsi, jusqu'à la fin du 18e siècle, le village de Saint-André présente, à l'exception de quelques bastides (fermes avec dépendances) éloignées, un habitat extrêmement groupé, resserré. Alain Collomp parle "d'urbanisation du village [...] : village avec un chiffre d'agriculteurs moins élevé que le chiffre des professions non directement agricoles [...] La juxtaposition des parcelles construites du village dessine un tissu. [...] Les maisons accolées s'organisent en une trame serrée".

Le 19e siècle

Le cadastre dit napoléonien, levé en 1838 pour la commune de Saint-André, permet de constater l'évolution et l'agrandissement du village Plan d'après le cadastre napoléonien de 1838, section D19.Plan d'après le cadastre napoléonien de 1838, section D19.. Le 19e siècle va en effet voir le développement du village sous l'effet conjugué de l'essor économique impulsé par la création de draperies dès le 1er quart du siècle et, ensuite, par l'arrivée du chemin de fer. A noter qu'en 1837, avec la fusion de la commune de Saint-André avec celle de Méouilles, la commune prend le nom de « Saint-André-de-Méouilles ».

La population est de 507 habitants à la veille de la Révolution, en 1804 on en compte 720, 948 en 1851 (maximum démographique pour le 19e siècle), en 1881, 790 habitants.

L'élément économique majeur du 19e siècle est la création et le développement des draperies dans la vallée du Verdon et en premier lieu à Saint-André. En 1818, André Honnorat fonde la première draperie (Référence IA04000472). Son exemple est suivi dans toute la vallée, et par Simon à Saint-André même. En 1856, il y quatre fabriques à Saint-André employant 100 ouvriers, puis 200 en 1858. En 1870, Saint-André est sans doute le centre le plus important de fabrication de draps de la vallée du Verdon. Les effectifs employés déclinent ensuite. Les principales draperies de la commune sont les fabriques Honnorat (Référence IA04000472), Pascal (Référence IA04000478) et Arnaud (Référence IA04000357). Elles ferment toutes à la Belle Epoque (la dernière ferme en 1908).

Le chemin de fer (ligne de Nice à Digne) arrive à la gare de Saint-André-de-Méouilles (Référence IA04000639) le 15 mai 1892. La gare de Saint-André reste le terminus des trains venant de Digne jusqu’à l’inauguration de la totalité de la ligne du 5 au 7 août 1911. Pendant toute cette période, Sainte-André est donc la tête de ligne et assure la desserte en diligence de toute la Vallée du Verdon. Ainsi l'arrivée du chemin de fer redonne un élan à l'activité économique du village, très ralentie par la fermeture progressive des fabriques de draps. Cela se manifeste notamment par l'ouverture ou l'agrandissement d'établissements hôteliers (Référence IA04002622), et notamment l'Hôtel Trotabas (Référence IA04002564) et, bien évidemment le Buffet-Hôtel de la Gare (Référence IA04002113) ; activité également des cafetiers avec le Café du France, le Café du Commerce (Référence IA04002565) ou encore le Café de l'Union.

Corrélativement au développement économique, le village change de visage avec le renouvellement de ses bâtiments publics. D'après les matrices cadastrales (3 P 1019) : un four a pain se trouvait en D19, parcelle 6, il a été converti en bâtiment rural en 1880. Si une école existe bien à Saint-André au début du 19e siècle, le conseil municipal décide de se doter d'une maison d'école en 1869, le groupe scolaire (Référence IA04002538) est achevé en 1889. Le grand chantier du 19e siècle est la reconstruction de l'église paroissiale (Référence IA04001893) dont la réception des travaux a lieu en 1849. Elle est construite un peu en retrait de l'emplacement de l'ancienne (visible en bleu sur le cadastre napoléonien) afin de dégager une grande place au-devant, l'actuelle place Charles-Bron.

Le premier cimetière de Saint-André se trouvait autour de l'église paroissiale, au coeur du village. A une date indéterminée, 1788 selon certains auteurs, fin 18e siècle ou début 19e siècle certainement, le cimetière est une première fois transféré au sud du village (parcelle 9, section D 18 du cadastre napoléonien). Ce lieu étant jugé trop petit, humide et trop proche des habitations, le cimetière (Référence IA04002582) est à nouveau déplacé, de l'autre côté de la même route (parcelles 18 et 22, section D18). Les travaux d'aménagement (mur de clôture, portail, croix du milieu) sont achevés en 1864. En 1935, le cimetière est agrandi par l'achat d'une nouvelle parcelle au sud. Il prend alors son aspect actuel. Dans la 2e moitié du 20e siècle, un nouveau cimetière est créé au bas de Chalvet.

Période contemporaine

La fermeture des dernières fabriques de draps conjuguée à l'extension de la voie ferrée de Saint-André à Annot marque un coup d'arrêt dans le développement économique du village et jusqu'à la Première Guerre mondiale, la situation se dégrade. La population a baissé : en 1881, le village comptait 790 habitants, en 1901, il n'y en a plus que 654 puis 541 en 1921. L'Hôtel Trotabas ferme une première fois et, selon Collier c'est également là que le Café de France disparaît pour faire place au bureau des Postes et Télécommunications (où il se trouve encore en 1963).

Entre 1921 et 1927, un chantier publique d'importance est mené à bien au village : l'adduction en eau potable (Référence IA04002705). Le village ne possède jusqu'à cette période qu'une seule fontaine publique : il s'agit de la fontaine l'actuelle avenue de la Gare, elle se trouve alors, comme cela est visible sur les cartes postales, à l'intersection de Grand Rue et l'actuelle avenue de la Gare (ancienne rue de l'Anouïe) ; elle a sans doute été érigée en 1790 comme semble l'indiquer la date portée sur son réservoir (Référence IA04002586). Par le captage de la source de la Sélente (qui se jette dans l'Issole au nord-ouest de Saint-André à proximité de la route qui mène à Thorame-Basse) le village va être alimenté en quantité suffisante en eau potable : le projet prévoit la création de 6 bornes-fontaines en pierre de taille dans le village, en plus de la fontaine-abreuvoir de l'avenue de la Gare.

La période contemporaine est marquée par deux facteurs : la construction du barrage de Castillon dans le 2e quart du 20e siècle et par le développement du tourisme. A noter que la commune change à nouveau de nom : après Saint-André-de-Méouilles, la commune prend le nom de Saint-André-les-Alpes en 1928.

La construction du barrage de Castillon et de la centrale hydroélectrique (Référence IA04000644) associée, débute en 1928 et s'achève en 1950 (après quelques vicissitudes). Même si le barrage n'est pas sur la commune de Saint-André, sa construction et la constitution du lac de Castillon a des conséquences directes pour la vie économiques du village. De nouvelles populations arrivent à Saint-André à la fois pour une installation durable mais aussi pour une période courte, liée à des missions professionnelles, d'où la création ou l'agrandissement d'hôtels à cette période. Par la suite, de nombreuses activités touristiques, nautiques et balnéaires vont se développer.

Dans le 2e quart du 20e siècle de nombreux hôtels sont ouverts sur la commune de Saint-André. L'Hôtel Trotabas, désormais Hôtel du Parc, ouvre à nouveau. L'Hôtel Monge (Référence IA04002536), toujours en activités, va être transformé et agrandi au cours du 20e siècle. D'autres sont créés : ainsi l'Hôtel Lac et Forêt, dont le nom indique clairement la vocation, le Clair Logis (Référence IA04002569), ou l'Hôtel Closeraie Bagatelle (Référence IA04002552). Saint-André cultive aujourd'hui cette vocation touristique entre montagne, proche du Val d'Allos et activités nautiques et balnéaires. [Carte postale] Régate sur le lac de Castillon, vers 1950.[Carte postale] Régate sur le lac de Castillon, vers 1950.

La culture de la lavande (Référence IA04000359) est également, pour cette 1ère moitié du 20e siècle, un élément essentiel de l'économie rurale. La cueillette de la lavande sauvage était déjà dans la 2e moitié du 19e siècle très pratiquée à Saint-André, Dans le 3e quart du 20e siècle, la culture de la lavande se développe et modifie les paysages aux alentours du village.

Dans le 4e quart du 20e siècle, un renouveau est perceptible avec une nouvelle augmentation de la population qui revient à un niveau de 900 habitants. En 1963, la ville décide de faire réaliser un nouveau plan directeur de l'urbanisme, de repenser les qualifications des zones urbaines en pleine évolution. On observe la création de nombreuses infrastructures et la réalisation de travaux d'embellissements. En 1970, la place au sud de l'église est réaménagée. Une école maternelle est construite sur un terrain jouxtant l'école primaire acheté en 1977, elle comprend salles de jeux, salle de repos, deux classes, et divers locaux annexes (bureau, sanitaires, vestiaires, etc.). En 1980, la salle polyvalente est inaugurée ; en 1983, le stade est achevé ; en 1999, le collège René-Cassin ouvre ses portes. En 2005, des aménagements de la place Marcel-Pastorelli sont entrepris, il sont confiés au cabinet d’architectes Durand. Ils comprennent la réfection du bâtiment de l’office de tourisme, la réalisation d'un plateau sportif, la création du jardin public, la réfection du boulodrome, le déplacement du Monument aux morts, la réalisation de toilettes publiques, le réaménagement de l'accès aux écoles et, enfin, un réaménagement paysager d'ensemble. En 2005 et 2006, une nouvelle maison de retraite de quarante-cinq chambres est construite par l'architecte Sabran.

Evolutions morphologiques du village

La situation géographique de Saint-André est particulière : le village se trouve au confluent de la vallée de l'Issole et du Verdon, à l'extrémité nord du lac de Castillon, il est entouré par la montagne de Maurel et les crêtes de Serres et de Chamatte, et se trouve à l'entrée de la Haute Vallée du Verdon. Il est par ailleurs un point d'intersection : à la fois sur la route des Alpes en remontant vers Allos mais aussi sur la route de Nice vers Castellane (route nationale 202), et enfin sur la route de Digne-les-Bains. Cette situation privilégiée, en fait un point de passage mais aussi un lieu de villégiature.

Carte des frontières Est de la France : de Colmars à Marseille [Détail de la feuille 194-16 : le village de Saint-André].Carte des frontières Est de la France : de Colmars à Marseille [Détail de la feuille 194-16 : le village de Saint-André].Entre la carte de Bourcet de la Saigne, dressée dans la 2e moitié du 18e siècle et le cadastre napoléonien, relevé en 1838, on observe une nette densification des habitations qui restent cependant toujours très groupées autour du choeur du village ancien et cernées de terres agricoles.

Après l'arrivée du chemin de fer en 1892, et la construction de la gare corrélative avec son buffet, l'ancienne route de Digne devient rue de l'Anouë, elle relie alors la nouvelle gare à la place de la fontaine. Bientôt la circulation est telle sur ce nouvel axe que la fontaine, qui ornait jusque là le centre du carrefour doit être déplacée. C'est sans doute à ce moment-là également que la rue l'Anouë devient l'avenue de la Gare. Les constructions s'étendent alors vers l'ouest, le long de ce nouvel axe. Elles sont cependant moins dense que dans le coeur ancien du village. C'est ainsi au nord de la future avenue de la Gare que l'on va ériger l'école communale en 1889, dans le nouveau quartier de Saint-André.

La dernière évolution du village est celle qui intervient à la fois avec l'arrivée d'une nouvelle population liée à la construction du barrage mais aussi avec le développement de la villégiature de montagne, conférant au village sa morphologie actuelle. Le village va cette fois s'étendre vers le sud, le long de la route de Nice, passant par Castellane, longeant également le nouveau lac de Saint-André. Des pavillons individuels sont ainsi construits, de manière espacée, le plus souvent en milieu de parcelle, entourés d'un jardin.

Des lotissements sont également créés sur la pente entre la route de Digne et celle de Nice, au sud-ouest du village, dans la 2e moitié du 20e siècle. Un des premier lotissement est le projet de Marcel Rouvier (Référence IA04002555), autorisé en 1957 qui ne comprend que 4 lots. Un peu plus tard, en 1959-1960, Férréol Liautaud obtient une autorisation pour un projet bien plus important : il s'agit de lotir sur sa propriété 30 lots, c'est le grand lotissement Bellevue au quartier des Souquets (actuelle Section AC), le propriétaire ayant sa maison à l'entrée dudit lotissement (Référence IA04002568) ; le lotissement est agrandi de 5 lots en 1963. En 1977, c'est la création du dernier grand lotissement au quartier des Espinasses, dans le prolongement du lotissement Bellevue, le long de la route nationale : sur une superficie de 5 hectares, il est divisé en 20 lots avec des maisons individuelles mais aussi des logements collectifs.

L'actuelle Route Nationale 207 est également retracée et élargie dans les années 1970. La route traversant autrefois le village le long de l'actuelle Grand Rue avait en effet déjà été doublée dans les années 1880 de la route nationale 207, passant à l'ouest du vieux village.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age, Temps modernes, Epoque contemporaine
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • Procès-verbal de situation des territoires des communautés de Saint-André-de-Méouilles et de Troins. Novembre 1774. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : C 0024.

  • Matrices cadastrales de la commune de Saint-André-les-Alpes. 1838-1914. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 3 P 1019.

  • Pièces relatives à la création d'un lotissement à Saint-André-les-Alpes par Marcel Rouvier. 1957-1958. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 30 W 80.

  • Pièces relatives à la création puis à l'extension d'un lotissement à Saint-André-les-Alpes par Férréol Liautaud. 1959-1963. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 30 w 81.

  • Pièces relatives à la création d'un lotissement à Saint-André-les-Alpes au lieu-dit Les Espinasses. 1977. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 1033 W 59.

  • Pièces relatives au réaménagement de la place au sud de l'église paroissiale de Saint-André. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 66 w 79.

  • Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de la commune de Saint-André-les-Alpes concernant la réalisation d'un nouveau plan directeur de l'urbanisme. 4 juillet 1963. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 67 W 77.

Bibliographie

  • BARATIER, Edouard. Enquêtes sur les droits et revenus de Charles Ier d'Anjou en Provence (1252 et 1278). Paris, Bibliothèque Nationale, 1969, 562 p., ill.

  • BARATIER, Edouard. La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle. Paris : S.E.V.P.E.N. , 1961, 255 p.

  • CLOUZOT, Etienne. Pouillés des provinces d'Aix, d'Arles et d'Embrun. Diocèse de Senez. Paris : Imprimerie nationale, 1923.

  • COLLIER, Raymond. La Haute-Provence monumentale et artistique. Digne: Imprimerie Louis-Jean, 1986, 559 p. : ill.

    p. 352-353.
  • COLLIER, Raymond. MISTRAL, Alphonse. Textes et documents sur Saint-André-les-Alpes. Son histoire. Dans : Annales de Haute-Provence, tome XLVI, n°280, p. 339-371, juillet-décembre 1977.

  • COLLOMP, Alain. La maison du père : famille et village en Haute-Provence aux XVIIe et XVIIIe siècles. Paris : P.U.F., 1983.

  • VENTURINI, Alain. Episcopatus et bajulia. Note sur l'évolution des circonscriptions administratives comtales au XIIIe siècle : le cas de la Provence orientale. Dans : Territoires, seigneuries, communes. Les limites des territoires en Provence. Actes des 3èmes journées d’histoire de l’espace provençal, Mouans-Sartoux, 19, 20 avril 1986. Mouans-Sartoux : Publication du Centre Régional de Documentation Occitane, 1987, p 61-140.

    1232-1244 : mention du castrum de Sancto Andrea.
  • Bulletins municipaux d'information de la commune de Saint-André-les-Alpes. 1998-2006. Archives communales, Saint-André-les-Alpes : non coté.

Documents figurés

  • Carte de France dite carte de Cassini. / Dessin à l'encre par César-François Cassini de Thury, seconde moitié du 18e siècle. Bibliothèque nationale de France, Paris.

  • Cartes des frontières Est de la France, de Colmars à Marseille. / Dessin à l'encre sur papier, par Jean Bourcet de La Saigne et Jean-Claude Eléonore Le Michaud d'Arçon, 1764-1778. Echelle 1/14000e. Cartothèque de l’Institut Géographique National, Saint-Mandé : CH 194 à 197.

    Détail de la feuille 194-16 : village de Saint-André.
  • Plan cadastral de la commune de Saint-André-les-Alpes. 1838. / Dessin à l'encre. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 073 / 001 à 028. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : AC 173 / 001 à 031 et 105 Fi 173 / 21.

  • [Vue aérienne du village de Saint-André-les-Alpes depuis le sud] / Carte postale, Editions CIM, 2e moitié 20e siècle. Collection particulière.

  • [Vue aérienne du village de Saint-André depuis le sud-est] / Carte postale, Editions CIM, 2e moitié 20e siècle. Collection particulière.

  • [Vue aérienne rapprochée du centre du village de Saint-André depuis l'ouest] / Carte postale, Editions Lapie, 3e quart 20e siècle. Collection particulière.

  • 12- St-André-les-Alpes (B.-A.) Alt. 875 m, Vue générale / Carte postale, 2e quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Haute Vallée du Verdon / St-André-les-Alpes - Station estivale (alt. 892 m) - Vue générale / Carte postale, Editions Louis Gibert, 1ère moitié 20e siècle (?). Collection particulière.

  • Haute Vallée du Verdon / St-André-les-Alpes - Station estivale (alt. 892 m) - Vue générale sous la neige / Carte postale, Editions Louis Gibert, 1ère moitié 20e siècle (?). Collection particulière.

  • Saint-André-les-Alpes - Avenue de la Gare (alt 892 m) / Carte postale, Editions Pin, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Haute Vallée du Verdon / 4. Saint-André-les-Alpes sous la neige - entrée de la ville - Route de Nice (alt 892 m) / Carte postale, Editions Louis Gibert, 1er quart 20e siècle (Timbre en vigueur entre 1906 et 1922). Collection particulière.

  • Basses-Alpes / 1514. Vallée du Verdon / Saint-André-les-Alpes (alt 892 m) - Station estivale / Vue centrale et avenue de la Gare / Carte postale, Edit. V Fournier, 1er quart 20e siècle (timbre en vigueur entre 1907 et 1920). Collection particulière.

  • St-André-les-Alpes (alt. 892 m) - Arrivée par la Route de Nice / Carte postale, Edit. Brun, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Basses-Alpes / 1513. - Vallée du Verdon / Saint-André-les-Alpes (892 m) / Station estivale - Entrée du Bourg - Route de Nice / Carte postale, Edit. V. Fournier, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Saint-André-les-Alpes - Quartier de l'Anouïe / Carte postale, Edit. Louis Gibert, 1ère moitié 20e siècle. Collection particulière.

  • Saint-André-les-Alpes - Quartier de l'Anouïe / Carte postale, Edit. Louis Gibert, 1er quart 20e siècle (timbre en vigueur entre 1907 et 1920). Collection particulière.

  • [Vue de l'entrée du village de Saint-André depuis le nord-est] / Carte postale, 3e quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Saint-André-les-Alpes - La Rue-Haute / Carte postale, Edit. Louis Gibert, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Saint-André-les-Alpes - Rue de l'Anouïe / Carte postale, Edit. Louis Gibert, 1er quart 20e siècle (le timbre porte la date de 1909). Collection particulière.

  • [Saint-André-les-Alpes - Vue de la Poste et du chevet de l'église paroissiale] / Carte postale, Edit. Tardy, 3e quart 20e siècle. Collection particulière.

  • [Saint-André-les-Alpes, place de l'Eglise] / Carte postale, peu après 1945. Collection particulière.

  • [Saint-André-les-Alpes, Hôtel de voyageurs Bel Air] / Carte postale, 2e moitié 20e siècle. Collection particulière.

  • 10. Hôtel restaurant Bel Air - Saint-André-les-Alpes (B.-A.), alt. 900 m / Cuisine soignée - tout confort moderne - Garage - Teleph. N°33 / Carte postale, 3e quart 20e siècle. Collection particulière.

  • 9. Hôtel restaurant Bel-Air - Saint-André-les-Alpês (B.A.) alt. 900 m. / Cuisine soignée - Tout confort moderne - Garage - Téléph N°33 / Carte postale, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Haute Vallée du Verdon / St-André-les-Alpes - Avenue de la Gare - Station estivale - Alt. 892 m / Carte postale, Edit. Louis Gibert, 1er quart 20e siècle (timbre en usage entre 1907 et 1920). Collection particulière.

  • Saint-André-les-Alpes (alt 892 m). / Carte postale, 1er quart 20e siècle. Collection particulière

  • Saint-André-les-Alpes (alt 892 m) / Entrée de la ville par la route de Nice. / Carte postale, 1er quart 20e siècle (?). Collection particulière.

  • St-André-les-Alpes (alt 900 m) / Entrée du pays, route des Alpes d'hiver (Nice-Grenoble). / Carte postale, Edit. CIM, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Saint-André-les-Alpes / Route de Castellane et la digue. / Carte postale, Edit. Paul A., 2e quart 20e siècle (timbre en vigueur à partir de 1925). Collection particulière.

  • Saint-André-les-Alpes - Station estivale (Altitude 892 m) - Place de l'Eglise. / Carte postale, Edit. Louis Gibert, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Basses-Alpes / 1508. Vallée du Verdon - Saint-André-les-Alpes (892 m) / Station estivale - La Place. / Carte postale, Edit. V. Fournier, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Basses-Alpes / 1506. Vallée du Verdon - Saint-André-les-Alpes (892 m) / Station estivale - La Place et l'Eglise. / Carte postale, Edit. V. Fournier, 1er quart 20e siècle.Collection particulière.

  • Les Alpes / 1218. - St-André-les-Alpes (892 m) - La place de l'Eglise et le Grand Hôtel du Parc / Carte postale, Edit. Mlle Joubert, 2e quart 20e siècle. Collection particulière.

  • [Saint-André-les-Alpes, vue de la place de l'église]. / Carte postale, 1ère moitié 20e siècle. Collection particulière.

  • Saint-André-les-Alpes (A. M.) - La Place. / Carte postale, cliché Paul Bourrilon, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Vallée du Verdon / Saint-André-les-Alpes (altitude 890 mètres) - Place Centrale. / Carte postale, Edit. V. Fournier, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • St-André-les-Alpes - La Grand'Rue. / Carte postale, Edit. Louis Gibert, 1er quart 20e siècle (timbre en vigueur entre 1907 et 1920 ; affiche datée de 1908 sur la carte postale). Collection particulière.

  • Haute Vallée du Verdon / Saint-André-les-Alpes / Station estivale (alt 892 m) - Rue Haute. / Carte postale, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • 1351. Basse-Alpes / Saint-André-les-Alpes / Grande Rue. / Carte postale, Edit. V. fournier, 4e quart 19e siècle. Collection particulière.

  • Basses-Alpes / 1509. Vallée du Verdon / Saint-André-les-Alpes (892 m) / Station estivale - la Rue basse. / Carte postale, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • St-André-les-Alpes. - Entrée de la ville / Carte postale, Edit. Louis Gibert, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

  • Régates internationales sur le Lac de Castillon / Carte postale, éditions Photoguy, [vers 1950]. Collection particulière.

Date d'enquête 2006 ; Date(s) de rédaction 2014
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