Dossier d’œuvre architecture IA04001844 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Prieuré et église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Castellane
  • Commune Rougon
  • Cadastre 1835 B5 1311  ; 2013 B6 1633
  • Dénominations
    prieuré, église paroissiale
  • Vocables
    Notre-Dame-de-l'Assomption

En 697, dans le cartulaire de Saint-Victor Ogier, évêque de Riez, confirme les possessions de l'abbaye de Saint-Victor dans son diocèse et notamment l'"ecclesia sancte Marie de Rugua". Il pourrait s'agir de la première mention d'un édifice religieux construit à Rougon, sans pouvoir pour autant affirmer qu'il s'agit de cette église paroissiale le territoire de la Villa Rovagonis s'étendant sur les communes actuelles de Rougon et La-Palud-sur-Verdon.

Les pouillés du diocèse de Riez mentionnent l'édifice dès le 13e siècle (1274) ainsi que son statut : l'église est, dès la période médiévale, un prieuré prébendé d'un chanoine desservant la cathédrale de Riez. Elle le reste jusqu'à la Révolution, y compris lorsque l'abbaye de Lerins achète la seigneurie de Rougon en 1732 (l'édifice n'est à aucun moment mentionné dans les possessions de l'abbaye à Rougon). Nouvelle mention dans les pouillés en 1351 toujours comme "prebenda de Roagono" ; également, en 1726, date à laquelle un acte du diocèse de Riez en donne le bénéfice au chanoine François de Castellan Majastres. En 1788, Achard rappelle que "l'église paroissiale est [...] desservie par un Curé ou Vicaire perpétuel à la nomination d'un Chanoine de Riez qui perçoit la dîme dans ce lieu".

Dans la première visite pastorale conservée aux archives départementales et datée de 1582, l'église paroissiale existe, elle est décrite comme en étant dans un état correct, le "grand autel, auquel y a ung retable à l’ymaige Nostre Dame [est] fort beau et honorable", les fonts baptismaux sont en bon état, les cloches "honestes" cependant les "portes de l’église de la ville ne sont poinct en estat de se bien fermer, que à faulte de ce on leur a derrobé des sierges des luminères", l'évêque ordonne donc une prompte réparation.

Pour autant, lors de la visite de 1603, l'état de l'église s'est dégradé : l'église est ruinée, elle a en effet servi de carrière de pierres à la communauté "pour fortification de la ville", l'évêque ordonne alors à cette même communauté de reconstruire l'église à ses frais : "communauté feroit achever et parfère les murailles et couvert de lad. églize à ces despens".

Une date essentielle pour l'histoire de l'église paroissiale est en conséquence l'année 1611 : date à laquelle est passé un prix-fait pour la reconstruction de l'édifice. En 1616, lors de la visite pastorale suivante, les travaux sont achevés, l'évêque mentionne ainsi une église "réparée de nouveau". L'église a donc été reconstruite entre 1611, date du prix-fait et 1616. Dans ce prix-fait, la nature des travaux est détaillée : il y est question tout d'abord « d'édifier et mettre en bon état de [murailhes] à chaux et sable l'église paroissiale », puis il est demandé aux maçons de construire deux chapelles « une à chasque cousté d'icelle, de dix pans », qui seront voûtées.

En synthèse, il semble donc qu'un édifice médiéval existait, a été démoli partiellement après 1582 par la communauté, ayant servi de carrière de pierres, puis reconstruit et agrandit entre 1611 et 1616 aux frais de cette même communauté.

En 1805, le conseil municipal vote des réparations à l'église : il s'agit de réparer "le plafond", de crépir la voûte et les murs puis de "blanchir au pinceau tout l'intérieur de l'église". On peut donc supposer que le décor peint est postérieur à cette date. En 1840, le conseil municipal décide faire refaire la porte. En 1849, dans le questionnaire sur l'état des paroisses, le curé décrit comme "passable" l'état de l'église et des autels, en revanche la tribune menace ruine ; cette dernière sera démontée peu après. En 1855, de nouveaux travaux sont entrepris sur "le mur du midi qui menace ruine et sur la voûte en très mauvais état". En 1910 il s'agit de travaux de reprise de la toiture et d'embellissements intérieurs. En 1983, la toiture est entièrement refaite (charpente neuve en sapin mais tuiles anciennes réutilisées). En 2001, les sols sont repris avec dépose et repose des carreaux de terre cuite notamment. En 2003, la réfection des façades nord et ouest est achevée, en 2004, c'est au tour des façades est et sud.

Une question non tranchée est celle du vocable de l'église paroissiale de Rougon : dans la visite pastorale de 1582, « l’église perrochialle du lieu de Rogon [est] soubz le tiltre Nostre-Dame de la Lausse », elle est dite aussi « l’église de la ville ». Dans un acte de 1726, qui en octroi le bénéfice, il est précisé que le "prieuré est fondé sous le titre de l'Assomption-Notre-Dame". En 1788, Achard rappelle que "l'église paroissiale est sous le titre de N.D. de la Roche ou du Roc (N.D. de Rocca & Sti. Romani). Duby, dans son atlas historique, reprend ces vocables : Notre-Dame-de-la-Roche-et-de-Saint-Romain. Que l'église soit dédiée à la Vierge ne fait aucun doute, reste à préciser la titulature. il a été fait le choix ici de retenir celui de l'Assomption dans la mesure où il semble que ce soit encore aujourd'hui l'appellation usuelle, où elle est ainsi mentionnée dans l'acte de 1726 et où l'église renferme un tableau de l'Assomption sans doute datable de la 2e moitié du 17e siècle, période de la reconstruction de l'édifice.

Il semble qu'un édifice médiéval existait, il a été démoli partiellement après 1582 (date d'une visite pastorale) par la communauté, ayant servi de carrière de pierres, puis il a été reconstruit et agrandit entre 1611 et 1616 aux frais de cette même communauté.

En 1805, le conseil municipal vote des réparations à l'église : il s'agit de réparer "le plafond", de crépir la voûte et les murs puis de "blanchir au pinceau tout l'intérieur de l'église". On peut donc supposer que le décor peint est postérieur à cette date. En 1840, le conseil municipal décide faire refaire la porte. En 1849, dans le questionnaire sur l'état des paroisses, le curé décrit comme "passable" l'état de l'église et des autels, en revanche la tribune menace ruine ; cette dernière sera démontée peu après. En 1855, de nouveaux travaux sont entrepris sur "le mur du midi qui menace ruine et sur la voûte en très mauvais état".

En 1910 il s'agit de travaux de reprise de la toiture et d'embellissements intérieurs. En 1983, la toiture est entièrement refaite (charpente neuve en sapin mais tuiles anciennes réutilisées). En 2001, les sols sont repris avec dépose et repose des carreaux de terre cuite notamment. En 2003, la réfection des façades nord et ouest est achevée, en 2004, c'est au tour des façades est et sud.

L'église se dresse au-dessus du village de Rougon, au pied du rocher sur lequel se dresse le bourg castral (Référence IA04001951). De plan très irrégulier, elle possède un chevet plat orienté et deux bas-côtés moins longs que la nef. Le bas-côté nord présente un plan trapézoïdal (on accédait au presbytère par son côté ouest) ; les bas-côtés s'ouvrent sur la nef par 2 arcades plein cintre. La nef à 4 travées ne possède plus sa couverture d'origine ; les bas-côtés sont couverts d'un berceau légèrement brisé. Un décor peint orne encore le choeur et l'art triomphal sur lequel on peut lire "Ma maison est une maison de prière", citation de l'Ancien Testament (Isaïe 56, 7) reprise par saint Matthieu (Matthieu 21, 13). L'ensemble de l'édifice est pavé de carreaux de terre cuite carrés. L'église est éclairée directement par une baie plein-cintre sur le mur sud, mais aussi par une autre baie sur le mur sud du choeur, une autre au nord (bas-côté) et enfin deux sur le mur sud. On accède à une petite sacristie par une porte percée dans le mur nord du choeur. L'entrée de l'église, sur le mur sud, possède un encadrement de pierre de taille en plein cintre et est précédée d'un escalier droit. Un clocher peigne à 2 cloches s'élève sur le mur ouest.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    restauré, mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

L'église a eu plusieurs vocables successifs : dans la visite paroissiale de 1582, l'évêque la nomme Nostre-Dame de la Lausse ; en 1788, Achard écrit que l'église paroissiale est sous le titre de Notre-Dame-de-la-Roche ou du Roc (N.D. de Rocca et Sti. Romani) ; en 1845, dans un questionnaire rempli par le curé desservant, ce dernier mentionne que "l'église a été érigée en l'honneur de la Sainte Vierge au jour de l'Assomption" ; en 1861, l'abbé Féraud mentionne à nouveau le "titre" de Notre-Dame-de-la-Roche et de Saint-Romain ; titulature reprise par Duby en 1969.

Documents d'archives

  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché de Riez, 1580 (?)-1620(?). Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 5 G 3

    15 et 16 novembre 1582 : Visite pastorale de l'évêque Elzias de Rastellis. 6 novembre 1616 : Visite pastorale de l'évêque de Riez Guillaume Aleaume.
  • Prix-fait entre les frères Fellens, maître-maçons de Moustiers et les consuls de Rougon pour la reconstruction de l'église paroissiale. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 2 E 18274

    f° 124-125, 24 mai 1611
  • Déclaration de la communauté de Rougon, 1729. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : H 889

    16 novembre 1729 : dans cette déclaration établie par la communauté de Rougon il est notamment mentionné que "le dit lieu de Rougon est un simple fief mouvant et relevant du Roy, que monsieur mr jean de Tardivy avocat en la Cour résidant en la ville de Grasse en est seul seigneur [...]. art. 15 : que dans led. lieu messire de Castelane Majastre chanoine en la cathédrale de Riez et prébandé dud. Rougon jouit d'une pention annuelle de trente livres que led. jean de Tardivy luy fait, [...] ny ayant aucunes abbayes, chapitres ecclesiastiques ny autres gens de main morte qui possèdent des biens nobles ny roturiers".
  • Pouillés du diocèse de Riez dressé en 1730. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 5 G 4

    1730. Diocèse de Riez. Prébende de Rougon. "Déclaration, que donne à nosseigneurs de l'Assemblée générale du clergé du France, qui sera tenue en l'année 1730, et à Messeirus du Bureau du diocèse de Riez, François de Castellane Majastres, chanoine de Riez et prieur prébendé à la paroisse de Rougon, des biens, rentes et revenus dudit prieuré, pour satisfaire à la Délibération de l'assemblée générale du clergé de France du 12 octobre 1726. Ledit Prieuré est fondé dans la paroisse de Rougon sous le titre de l'Assomption Notre-Dame [...]".
  • Dénombrement des terres et seigneuries du lieu de Rougon pour l'économe du sacré monastère de saint Honnoré de Lérins 1775. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : H 134

    3 février 1775 : l'abbaye de Lérins possède la seigneurie de Rougon (achetée en 1738 à Jean Tardivy cf. H 226) : tous les biens en sont listés mais aucune mention d'un édifice religieux qui dépendrait de l'abbaye.
  • Procès verbal de vente des meubles provenant des cures et congrégations religieuses, district de Castellane, 1792. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 1 Q 089

    25 novembre 1792 : Pas de procès-verbal sur les biens des conféries car aucune confrérie dans la paroisse de Rougon. En revanche, inventaire des "meubles et immeubles trouvés dans l'église paroissiale" ; "état des fondations qui se payaient annuellement" ; "état de l'argenterie".
  • Inventaire de la sacristie de l'église paroissiale de Rougon, conformément au décret impérial du 30 décembre 1809, article 55, 1811. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : E DEP 171 1P1

    15 avril 1811 : liste des ornements, vases liturgiques, mobilier et ouvrages de la sacristie de l'église paroissiale. 8 août 1813 : récolement de l'inventaire.
  • Extraits du registre des délibérations du Conseil de fabrique de la paroisse de Rougon. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : E DEP 171 1P1

    8 mai 1842 : le conseil assemblé en session extraordinaire expose le mauvais état de la tribune qui menace ruine et décide de la détruire : "Vu la situation de l'église qui ne permet pas l'existence d'une tribune ; vu que l'existence de la tribune offre plus de désavantages que d'avantages ; considérant qu'ne nouvelle reconstruction ou une simple réparation en multipliant les inconvénients enlèverait à l'église tout son agrément, un espace plus grand que celui que son existence offrirait, le conseil a unanimement voté la démolition et enlèvement [...]". 1843/01/01: Examen du mobilier de l'église par le conseil de fabrique. 1844/04/13: Révision de l'inventaire général du mobilier de l'église par le conseil de fabrique, avec mentions de certains achats. 1850 (?): Mention de "l'état de ruine d'un mur d'une des chapelles de l'église", il s'agit du mur méridional de la chapelle Saint-Joseph "ayant huit mètres de long et six mètres de hauteur".
  • Notice sur les édifices consacrés au service du culte dans la paroisse de Rougon, 1845. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : E DEP 171 1P1

    26 octobre 1845. Indications sur les caractéristiques de la paroisse et l'état de l'église paroissiale ; à noter que "l'église a été érigée en l'honneur de la Sainte Vierge au jour de l'Assomption cependant à l'exception du grand tableau placé derrière le maître autel aucun écrit ne le constate".
  • Questionnaire sur l'état des paroisses du diocèse de Riez, 1849. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 2 V 077

    1849 : Questionnaire rempli par le curé desservant à l'attention de l'évêque concernant la population, la paroisse, l'histoire et l'archéologie religieuses, le presbytère et la fabrique. Ce questionnaire mentionne notamment le nombre d'églises de la paroisse : "une seule (sauf la chapelle de St-Christophe située à cinq minutes du village" ; ainsi que leur état : " le corps du bâtiment et les autels sont passables mais la tribune menace ruine, il y a grand danger pour les personnes qui sont placées par dessous. La Chapelle bâtie dans un joli style est toute dégradée.".
  • Traité de gré à gré pour travaux à l'église paroissiale de Rougon, 1910. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 1 O 389

    30 septembre 1910 : traité de gré à gré pour réparations à l'église paroissiale entre la mairie et Pierre Girel (maçon à Rougon) et Siffroy Aymes (?) (maçon à La Palud) : ces maçons s'engagent à réparer toiture et plafond pour un montant de 460,75 francs.
  • Extraits du registre des délibérations du Conseil municipal de la commune de Rougon, 1804-1875. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : E DEP 171 1D1 à 1D8

    13 octobre 1805 : des réparations et achats de mobilier pour l'église paroissiale sont votés par le conseil municipal et notamment "faire réparer le plafond et crépissage de la voûte et de l'intérieur des murailles de toute l'église et ensuite, blanchir avec le pinceau tout l'intérieur de l'église". 1840/05/19 : Le conseil municipal décide de faire refaire la porte de l'église qui "se trouve dans une totale dégradation et hors d'état de pouvoir être réparée au point où dans le courant du mois d'avril dernier ainsi que tout le monde en est témoin vers la minuit malgré que la porte fut fermée à clef une personne atteinte d'aliénation mentale s'introduisit dans l'église et répandit l'effroi dans le village en sonnant les cloches". 1855/06/10 : Le conseil municipal, considérant que "le mur du midi menace ruine et que la voûte est en très mauvais état", décide de procéder à des travaux mentionné sur le devis établi par M Caire, agent voyer. Il procède le 23 septembre à l'adjudication des travaux. 1863/05/04 : Le conseil municipal a fait procéder à des réparations sur le mur du Levant de l'église.
  • Direction générale des domaines. Inventaire des biens dépendant de la fabrique paroissiale de Rougon dressé en exécution de l'art. 3 de la loi du 9 décembre 1905. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 1 V 65

    12 mars 1906 : Inventaire descriptif et estimatif des biens contenus dans l'église et dans la chapelle Saint-Christophe au hameau de la Ferraye.

Bibliographie

  • ACHARD, Claude-François. Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence ancienne et moderne, du Comté-Venaissin, de la principauté d'Orange, du comté de Nice etc. Aix-en-Provence : Pierre-Joseph Calmen, 1788, 2 vol.

    II, 316 : "L'église paroissiale est sous le tire de N.D. de la Roche ou du Roc (N.D. de Rocca & Sti. Romani). Elle est desservie par un curé ou vicaire perpétuel à la nomination d'un chanoine de Riez qui perçoit la dîme de ce lieu".
  • CRU, Jacques. Les gorges du Verdon dans l'histoire de la Provence. Paris : Éditions B.P.I., 1974.

    p. 46. L'abbaye de Saint-Victor possède à Rougon "l'église Saint-Cyr et peut-être N.D. de Rugera".
  • BARATIER, Edouard, DUBY, Georges, HILDESHEIMER, Ernest. Atlas historique : Provence, Comtat Venaissin, Principauté de Monaco, Principauté d'Orange, Comté de Nice. Paris : Armand Colin, 1969

    p. 193 : Précision du vocable de l'église paroissiale : "Eglise N.D.-de-la-Roche-et-St-Romain".
  • FERAUD, Jean-Joseph-Maxime. Histoire et géographie des Basses-Alpes. Digne : F. Giraud ; 3e éd. revue, corrigée et augmentée, 1890, 529 p. : ill. ; 21 cm.

    p. 470 : "L'église paroissiale est sous le titre de Notre-Dame-de-la-Roche et de saint Romain".
  • GEAN, Jacky, GIORDANENGO, Jean. A l'ombre du clocher. Histoire d'un pays entre Var et Verdon. Breil-sur-Roya : Les Editions du Cabri, 1997. 207 p. : ill.

    p. 130 : La cloche a été fondue en 1914 par Ferdinand Farnier, fondeur à Robecourt (Vosges). Elle porte une inscription, les noms de l'évêque, du curé, du député, du parrain et de la marraine. Elle est orné d'un décor figuré. p.130 : La cloche a été fondue en 1864 par Emile Baudouin, fondeur à Marseille. Elle porte une inscription,ainsi que les noms de ses parrain et marraine. Elle est orné d'un décor figuré.
  • GRAS-BOURGUET. Antiquités de l'arrondissement de Castellane (Basses-Alpes). Digne : Repos, 1842, 314 p. : ill. ; 21 cm.

    p. 288 "Joseph [Brun de Caille] fit don de la terre de Rougon aux moines de Lerins qui l'ont possédé jusqu'à la suppression de leur ordre en 1791".
  • GUERARD, Benjamin, DELISLE Léopold, De WAILLY Natalis. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Collection des cartulaires de France, t. VIII, éditeur B. Guérard, Paris : Typographie de Ch. Lahure, 1857, 2 volumes, CLVI-651-945 p.

    p. 38 : 697 : Ogier, évêque de Riez, confirme les possessions de l'abbaye de Saint-Victor dans son diocèse et notamment l'"ecclesia sancte Marie de Rugua".
  • ISNARD, Marie Zéphirin. Etat documentaire et féodal de la Haute-Provence. Digne : imprimerie Vial, 1913, 496 p.

    p. 320-321 : Concernant la commune de Rougon : liste des archives communales (avant 1790) déposées aux archives départementales, état féodal, armoiries.
  • CLOUZOT, Etienne. PROU, Maurice. Pouillés des provinces d'Aix, d'Arles et d'Embrun. Diocèse de Glandèves. Paris : Imprimerie nationale, 1923.

    Diocèse de Riez. Mention en 1274 et en 1351.

Documents figurés

  • Cartes des frontières Est de la France, de Colmars à Marseille. / Dessin à l'encre sur papier, par Jean Bourcet de La Saigne et Jean-Claude Eléonore Le Michaud d'Arçon, 1764-1778. Echelle 1/14000e. Cartothèque de l’Institut Géographique National, Saint-Mandé : CH 194 à 197.

    Feuille 195-38. 1764-1769.

Annexes

  • Transcription du prix-fait pour la reconstruction de l'église paroissiale de Rougon
Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2010
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général