En 1827, le secteur se partage entre deux toponymes et trois propriétés : à l'ouest, Château Fallet (Référence IA13001450), construit au milieu du 17e siècle, au lieu-dit les Riaux ; au sud-est la propriété des frères et soeurs Niel, et au nord-ouest des terrains appartenant à Maunier, au lieu-dit l'Estaque. La division de la propriété de Château Fallet en 1832 et la création de la voie ferrée (achevée en 1848-1849) amorcent une partition du secteur : la Villa Helvétia (Référence IA13001312) et L'Agréable (Référence IA13001297) apparaissent dans les années 1850-1860 entre voie ferrée et chemin de la Nerthe (section O). Sur les délaissés de la voie ferrée, côté ouest, apparaissent des constructions modestes à vocation locative. Dans ces années-là, Emile Martin réunit l'ancienne propriété Niel et la partie est de l'ancienne propriété de Château Fallet, au sud du chemin de la Nerthe. A partir de là, toute l'histoire du terrain entre la mer, le chemin de la Nerthe, la traverse Mistral et l'actuelle traverse des 4 Vents est très dépendante du règlement de succession de la famille Martin, famille de maître des forges et d'ingénieurs : le morcellement au début du 20e siècle avec des maisons de villégiature avec jardins (section L), en porte témoignage. La partie ouest de l'ancienne propriété de Château Fallet (section N) appartient dans les années 1880 à Hilarion de Villeneuve-Trans-Flayosc dont les possessions s'étendent aussi au-delà du ruisseau des Riaux. Dans l'entre-deux-guerres, la propriété, limitée alors par la rive sud de la montée Antoine-Castejon est lotie : lotissement de la Falaise (Référence IA13001204), dont la construction se poursuit jusqu'aux années 1980. Dans le secteur entre voie ferrée et chemin de la Nerthe, tout comme dans l'ancienne propriété de Château Fallet, des redivisions parcellaires ont densifié les constructions, au fil du 20e siècle. Ce secteur a connu topographiquement une importante modification par la création du chemin du Littoral (actuelle R.D. 568), à la fin du 19e siècle, notamment sur des parties remblayées, ce qui modifie la relation qu'avait tout ce quartier à la mer, qui venait à ses pieds.