Dossier d’œuvre architecture IA13000742 | Réalisé par
  • inventaire topographique
secteur urbain dit faubourg Vauban
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Port-Saint-Louis-du-Rhône
  • Commune Port-Saint-Louis-du-Rhône
  • Adresse avenue Louis-Gros , avenue Gabriel-Péri , avenue du port , rue Clovis-Hugues , rue du 4-septembre
  • Cadastre 1982 C1
  • Commune Port-Saint-Louis-du-Rhône
  • Adresse avenue Louis-Gros , avenue Gabriel-Péri , avenue du port , rue Clovis-Hugues , rue du 4-septembre
  • Cadastre 1982 C1
  • Dénominations
    secteur urbain
  • Appellations
    faubourg Vauban
  • Parties constituantes non étudiées
    immeuble, maison, rue

I. PRESENTATION HISTORIQUE

Le faubourg porte le nom de Vauban, qui, au 17ème siècle, après avoir fortifié Port-de-Bouc, est chargé par Colbert d'étudier les moyens d'améliorer la navigation entre Arles et la mer. Décidé d'abandonner les embouchures naturelles du Rhône, il propose d'ouvrir un bras artificiel du fleuve d'Arles vers le Golfe de Fos, à travers des étangs successifs, reprenant ainsi l'idée des Fosses Mariennes (1er siècle avant notre ère).

Aujourd'hui, le faubourg Vauban est considéré comme le centre de la ville, où se trouvent les commerces.

Dans les années 1880-90 sont édifiées les cantines par la Compagnie Générale de Navigation aujourd'hui détruites. A la même époque sont édifiées les maisons jumelles sur l'avenue Gabriel Péri.

Dans les années 1910-20 des maisons de ville et des pavillons apparaissent le long des deux axes majeurs du secteur, à savoir l'avenue Gabriel Péri et l'avenue Hippolyte Peut (l'actuelle avenue du Port). C'est également à cette époque que sont édifiées deux ensembles d'édifices à cour commune dits courées. La gendarmerie apparaît dans ce secteur dans les années 1920.

Les îlots sud paraissent densément construits en 1931 alors que ceux du nord-est ne le sont pas encore ; c'est l'époque de la construction des pavillons le long de l'avenue Louis Gros. Les îlots de maisons de ville s'agrandissent vers 1940-50, donnant ainsi la configuration actuelle du faubourg.

C'est dans les années 1960 qu'est construit le lotissement concerté Le Stade, composé d'un immeuble et de pavillons ainsi que la cité H.L.M. Place Mireille, sur l'emplacement des anciennes cantines. Le faubourg n'a pas subi d'importantes modifications depuis les années 1960.

II. DESCRIPTION

1. Situation

Le faubourg Vauban, situé sur la partie la plus occidentale de la ville est délimité par l'avenue Gabriel Péri et la rue Jean Rouget dans l'axe nord-sud, par les avenues Hippolyte Peut, Gabriel Péri et le Rhône dans l'axe est-ouest. Aucun bâtiment industriel ne fut construit dans ce secteur.

2. Composition d'ensemble

Le faubourg Vauban est caractérisé par un tracé de rues assez régulier. Les habitations les plus nombreuses et les plus anciennes sont représentées par les maisons de ville, qui se succèdent le long des avenues Hippolyte Peut et Gabriel Péri (qui constituent l'axe principal de la ville), jusqu'au Rhône.

Les maisons jumelles alignées le long de l'avenue Gabriel Péri sont les pavillons les plus anciens. D'autres pavillons de superficie plus importante sont visibles le long de puis sur l'avenue Louis Gros, au sud-ouest du faubourg. L'ensemble d'habitat pavillonnaire daté des années 1960 se situent au nord-est du secteur.

Les immeubles à appartements qui constituent deux ensembles distincts appartiennent à des organismes publics (H.L.M.): le groupe du Stade, occupe la partie nord du secteur urbain tandis que le deuxième ensemble H.L.M., au centre du faubourg se situe sur la place Mireille.

3. Principaux caractères typologiques discriminants

L'habitat pavillonnaire est caractérisé par la présence de jardin. Les maisons sont soit en rez-de-chaussée soit avec étage. Leur façade principale est soit le mur-gouttereau soit le pignon. L'appentis demeure la partie constituante la plus représentée.

Certaines ont un toit en terrasse tandis que d'autres ont un toit à longs pans, couvert de tuiles creuses mécaniques ou de tuiles plates mécaniques.

Nous notons deux tendances générales ; le caractère régionaliste est identifié notamment par la présence de génoises et d'enduit rugueux. Le caractère moderne est représenté par le toit en terrasse, des fenêtres en bande, la volumétrie simple ainsi que la nudité des élévations.

La maison de ville, en nombre important, est soit sur l'alignement de la rue, soit en léger retrait laissant un espace libre occupé par une cour. Les maisons sont en rez-de-chaussée ou à un étage. Les parties constituantes les plus fréquentes sont représentées par le commerce et l'appentis. Le toit à longs pans est couvert de tuiles plates mécaniques.

La datation de ces édifices correspond essentiellement à deux périodes situées en 1900-20 et 1940-50. Leurs fenêtres plus hautes que larges, l'enduit lisse et la corniche les identifient comme des édifices de caractère éclectique à tendance traditionnelle.

Les immeubles à appartements regroupés en cité appelée « le Stade» sont caractérisés par la présence de jardin autour de l'édifice. Tous ont quatre étages sur le rez-de-chaussée. Le toit est en terrasse.

Datés des années 1960, ils sont de caractère moderne, attestée notamment par leur volumétrie simple et l'importance des horizontales.

Les premières habitations datent de la fin du 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle

On distingue des pavillons de caractère régionaliste à tendance provençale, de caractère moderne ; les maisons de ville sont de caractère éclectique à tendance traditionnelle ; les immeubles regroupés en cités sont de caractère moderne.

  • Murs
    • béton
    • pierre
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse mécanique, tuile plate mécanique, béton en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 1 étage carré, 4 étages carrés
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Bulletin municipal d'Information (de Port-Saint-Louis-du-Rhône). Juin 1967. Archives communales, Port-Saint-Louis-du-Rhône : 310 D.

Bibliographie

  • MASSON, Paul (Dir.). Dans Les Bouches-du-Rhône. Encyclopédie départementale. Paris : Champion / Marseille : Archives départementales des Bouches-du-Rhône, tome IX, 1922.

    p. 679
  • ROUGET, Jean. Le Port de Saint-Louis-du-Rhône (son utilité, son importance, son avenir). Union générale des Rhodaniens, 1931, 25 p.

  • GONTIER, Claudie, MEYER, Mireille. Port-Saint-Louis-du-Rhône, 1881-1981. Mode d'occupation d'un espace inoccupé par des migrants (...) et création d'un paysage urbain. Port-Saint-Louis-du-Rhône, Office municipal de la Culture, 1983.

Documents figurés

  • Plan de Port-Saint-Louis-du-Rhône. 1921. Archives communales, Port-Saint-Louis-du-Rhône : non coté.

Date d'enquête 2000 ; Date(s) de rédaction 2000
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général