Annexe méridionale du Jardin des Plantes de Paris et à ce titre propriété du Muséum national d'histoire naturelle, Le Val Rahmeh est depuis 1967 un jardin botanique essentiellement consacré à la culture des plantes tropicales. C'est un jardin d'une exceptionnelle richesse végétale : on y a dénombré plus de 1 600 variétés et cultivars.
I. DESCRIPTION DETAILLEE
I.1 Topographie
La jardin est localisé dans le quartier de Garavan, à moins de 300 mètres de la mer. Il a été réalisé sur un terrain dont les contours suivent la forme d'un trapèze aux nombreux décrochements. Ce terrain occupe une pente dont l'inclinaison principale suit un axe Nord-Sud. Le jardin bénéficie ainsi d'une exposition plein Sud. Il est longé à l'Est par l'avenue Saint-Jacques, profondément encaissée en contrebas du Parc du Pian (Référence du dossier : IA06002954). Il est par ailleurs délimité par une voie privée longeant la voie ferrée, un peu plus bas au Sud, et par les parcelles des propriétés voisines, qui marquent ses limites Ouest et Nord. Son exposition ainsi que sa situation très encaissée, protégée des vents, créent un microclimat particulièrement favorable à l'acclimatation des plantes tropicales en milieu méditerranéen (la température ne descend jamais en dessous de zéro degrés Celsius).
I.2 Composition générale
Le jardin couvre actuellement une superficie d'environ 1 hectare (10 000 mètres carrés). Il est traité en jardin mixte, composé de deux parties distinctes, localisées respectivement au Nord et au Sud du sentier de la Villa-Noëlle. Ce sentier est une voie piétonne dépendant du domaine public. Les deux parties du jardin sont en surplomb par rapport à cette voie. Un pont de jardin, constitué d'une simple passerelle métallique, a donc été construit pour franchir la voie. Ce pont de jardin passe ainsi au-dessus du sentier de la Villa-Noëlle et permet de relier harmonieusement la composition paysagère des deux parties du jardin, d'autant plus que la passerelle est entièrement végétalisée, envahie par un imposant jasmin officinal (jasminum officinalis). La partie Nord du jardin est la plus étendue. Elle constitue le jardin principal et se déploie autour de la maison. Elle présente des reliefs variés et est consacrée à une série de jardins thématiques (nous avons en grande partie repris ci-dessous la classification généralement adoptée pour la présentation de ces jardins). La partie Sud du jardin, aménagée sur un grand terrain plat occupant une vaste terrasse indépendante, est principalement dévolue à un jardin des plantes d'eau. Les espaces de circulation et les allées de ces deux espaces sont majoritairement en terre battue ou recouverts de graviers.
I.2.1 Jardin principal
I.2.1.1 Portail et entrée de jardin
La partie principale est ceinte d'une clôture de jardin constituée d'un mur de clôture en moellons, en partie complété par des grilles en fer forgé, en particulier à l'Est du côté de l'avenue Saint-Jacques. Ce mur est percé d'un portail à l'Est et d'une entrée de jardin au Nord-Est. Ces deux accès, réalisés en moellons enduits, communiquent avec l'avenue Saint-Jacques (l'avenue se termine en cul-de-sac devant l'entrée de jardin). Le portail présente un couronnement en chapeau de gendarme surmonté d'une corniche moulurée. Il comprend une porte à partie supérieure en plein cintre. Cette porte est fermée par deux vantaux surmontés d'un tympan. Ces éléments sont constitués de grilles en fer forgé. Le tympan est orné du chiffre de la famille Monléon et de la date 1875. L'entrée de jardin est composée de trois piliers. Ces piliers délimitent un portail piéton à un vantail à gauche et un portail à voitures à deux vantaux à droite. Ces vantaux sont aussi composés de grilles en fer forgé. Les deux piliers encadrant l'entrée de jardin sont de section carrée. Le pilier intermédiaire adopte la forme d'un cylindre surmonté d'un cône tronqué. Du côté de la voie publique, une inscription en cursives, Val Rahmeh, réalisée en fer forgé, a été fixée à la partie supérieure de ce pilier. L'entrée de jardin est vraisemblablement contemporaine des aménagements réalisés dans les années 1920, mais il est fort probable qu'elle ait été modifiée au cours des années 1950-1960.
I.2.1.2 Rampe d'accès
L'entrée de jardin dessert une allée qui suit une diagonale Nord-Est / Sud-Ouest. Cette allée a été aménagée en allée carrossable et constitue une rampe d'accès qui permet d'accéder directement de l'avenue Saint-Jacques à l'aire d'accueil de la maison située plus haut. Le côté Est de cette allée est bordé d'un imposant alignement de palmiers des Canaries (phoenix canariensis), qui constitue l'aménagement emblématique du jardin. Le côté à l'opposé de cet alignement de palmiers des Canaries est longé par une haie de figuiers rampants (ficus repens).
Rampe d'accès : vue plongeante depuis l'aire d'accueil en direction de l'entrée de jardin.
I.2.1.3 Aire d'accueil
L'aire d'accueil a été aménagée au débouché de l'allée carrossable, marqué à cet endroit par une fontaine murale enduite, couronnée d'un vase d'Anduze. Cette fontaine comprend une à niche à partie supérieure en cul-de-four. Cette niche intègre une vasque d'où l'eau de ruissellement se déverse au niveau du sol dans un bassin semi-circulaire à margelle en pierre de taille moulurée. La fontaine est intégrée à un petit mur de soutènement en moellons, qui est marqué par un escalier en pierres grossièrement taillées. L'amorce de l'escalier est complétée par deux socles de section carrée, érigés en retrait l'un de l'autre. Un petit vase d'Anduze est posé sur chaque socle. Cet escalier relie l'aire d'accueil et le jardin des plantes de milieu tropical sec, l'un des jardins thématique situées au-dessus au Nord. L'aire d'accueil fait office de carrefour et permet de desservir les aménagements paysagers localisés au Nord-Est et au Sud-Est de la demeure.
Aire d'accueil : vue d'ensemble vers le Nord-Ouest.
I.2.1.4 Arrière-cour
L'aire d'accueil communique directement avec l'arrière-cour, située immédiatement à l'Ouest. Cette arrière-cour se distingue par le traitement et la conduite des végétaux qui y sont cultivés. On y remarque tout d'abord, dans l'angle Sud-Ouest, un massif surélevé maintenu par un muret en moellons. Ce massif de plan circulaire a été planté d'un mélia (melia azedarach). Cet arbre a désormais atteint une très grande taille. Il constitue un magnifique sujet dont le tronc sert de support à un monstera (monstera deliciosa). Du côté Nord, l'arrière-cour est bordée de succulentes (genre aloès) et d'une haie de cyprès (cultivar de cupressus), taillée de façon très libre. La taille effectuée confère un caractère sculptural et un peu surréaliste à cet aménagement paysager, parfois complété par la floraison de capucines tubéreuses (tropaeolum tuberosum), qui grimpent à l'assaut de la haie. Tout comme l'aire d'accueil, l'arrière-cour fait office de carrefour et permet de relier les aménagements réalisés au Nord-Ouest et au Sud-Ouest de la maison.
Arrière-cour : vue d'ensemble depuis l'Ouest en direction de l'aire d'accueil.
I.2.1.5 Jardins thématiques Nord : Jardin des plantes de climat méditerranéen, Jardin des plantes de milieu tropical sec, Jardin des plantes de milieu tropical forestier
Les jardins thématiques localisés au Nord surplombent les aménagements d'accès et d'accueil. Ils comportent un couvert de jardin important et des reliefs variés, dont la pente suit à cet endroit un axe Nord-Ouest / Sud-Est. Ils sont imbriqués les uns dans les autres et sont principalement parcourus par des allées irrégulières et des escaliers indépendants en maçonnerie. Ces jardins thématiques sont agrémentés de divers aménagements. Le jardin des plantes de climat méditerranéen présente d'anciennes terrasses agricoles et des oliviers séculaires, rares vestiges du verger initialement présent sur le site avant la création du jardin. On y a construit de petites serres à proximité de la maison du jardinier et de l'arrière-cour.
Jardin des plantes de climat méditerranéen : sentier bordé d'oliviers conduisant à une serre.
Jardin des plantes de milieu tropical sec.
Ce jardin est prolongé à l'Est par le jardin des plantes de milieu tropical sec où une pépinière a été aménagée. Ce jardin est planté de cactus, de succulentes et d'autres plantes de milieu aride. On y cultive, entre autres, une plante désormais éteinte dans son milieu naturel d'origine : le sophora de l'île de Pâques (sophora toromiro). Cette plante, excessivement rare, est l'une des fiertés du jardin botanique et du Muséum national d'histoire naturelle. Aux abords de ces plantations, l'extrémité d'une allée rectiligne dallée de pierres, construite dans le prolongement de l'escalier de l'aire d'accueil (voir ci-dessus en I.2.1.3 Aire d'accueil), forme un angle droit avec une longue pergola qui suit un axe Ouest-Est. Cette pergola, construite sur l'une des terrasses, est formée d'une série de six travées marquées par quatorze colonnes doriques couplées deux à deux et régulièrement espacées. Ces colonnes, qui reposent sur de hauts socles de section carré, supportent des poutres en bois où grimpent diverses plantes volubiles. L'extrémité Est de la pergola constitue un cul-de-sac occupé par une petite fontaine. Cette fontaine est composée d'une vasque circulaire montée sur un pied érigé au centre d'un petit bassin carré. L'eau ruisselle de la vasque, où flottent des jacinthes d'eau (eichhornia crassipes), pour ensuite retomber dans le bassin où des laitues d'eau prospèrent (pistia stratiotes).
Jardin des plantes de milieu tropical sec : vue d'ensemble de la pergola.
Vient ensuite le jardin des plantes de milieu tropical forestier, qui occupe l'angle Nord-Est de la propriété, aux abords du cul-de-sac de l'avenue Saint-Jacques et de la rampe d'accès. C'est la zone du jardin qui présente le couvert de jardin le plus dense et les reliefs les plus marqués. Elle comporte des allée aux forts dénivelés, sécurisées par des garde-corps en tubes métalliques.
Jardin des plantes de milieu tropical forestier : grand mur de soutènement et bananiers.
L'une de ces allées longe un important mur de soutènement en grand appareil de pierre de taille, au pied duquel une fontaine en rocaille est décorée d'amas de pierres formant un rocher artificiel. Cette fontaine a été réalisée par Humphrey Waterfield, vraisemblablement entre 1957 et 1966, à l'époque où le jardin était la propriété de Miss Maybud Campbell (le mur de soutènement a probablement été repris lors de la réalisation de la fontaine, qui a peut-être succédée à une ancienne citerne voutée dite barme). L'eau ruisselle des rochers, colonisés par des fougères (genre nephrolepis), pour se déverser dans un bassin semi-circulaire, dont la margelle en pierre de taille moulurée constitue une banquette. Cette fontaine est probablement alimentée par la même source que la fontaine de la pergola et celle de l'aire d'accueil (la source est visiblement localisée plus haut dans collines).
La fontaine occupe le fond d'un petit vallon, au bout du cul-de-sac de l'avenue Saint-Jacques, où un modeste pont en dos d'âne en bois a été mis en place au-dessus de ce qui semble être les vestiges d'un ru intermittent. Les abords de ces aménagements sont plantés, entre autres, de bananiers (différents cultivars du genre musa) et de gingembres d'ornement (différents cultivars du genre hedychium) et de nombreuses espèces de palmiers.
Jardin des plantes de milieu tropical forestier : pont en bois.
De là, un sentier relie le jardin des plantes de milieu tropical forestier et l'aire d'accueil. Il ouvre sur aire d'accueil à proximité de la fontaine. Ce sentier étroit forme une contre-allée qui longe la rampe d'accès, dont il n'est séparé que par la haie de figuiers rampants (ficus repens), précédemment évoquée (voir ci-dessus en I.2.1.2 Rampe d'accès).
I.2.1.6 Jardins thématiques Sud : Jardin régulier, Jardin des fruitiers tropicaux
La succession des jardins thématiques se poursuit de l'autre côté de la demeure. Le petit jardin régulier se démarque par son important découvert de jardin et son traitement très architecturé. Il est principalement constitué d'un parterre de carrés jouxtant l'élévation Sud de la maison. Ce parterre a été aménagé sur une grande terrasse en terre-plein délimitée au Sud par un monumental mur de soutènement courbe, qui présente un appareillage polygonal. Cet appareillage est constitué de moellons grossièrement taillés. Le parterre comporte des allées régulières, pavées de carreaux en terre cuite. Ces allées, qui se croisent à angle droit, dessinent quatre carrés de jardin en forme de L, ornés d'imposants massifs de fleurs. Les compositions florales de ces massifs varient en fonction des saisons et d'une année à l'autre. On y trouve principalement des oiseaux du paradis (strelitzia reginae). Le centre du parterre, à l'intersection des allées, est marqué par un imposant vase d'Anduze posé sur un socle carré.
Le parterre est environné d'une pelouse ponctuée d'arbres isolés, de groupes d'arbres, de diverses espèces de fougères arborescentes et d'une monumentale amphore. Les abords sont abondamment plantés de grands arbustes tropicaux aux floraisons exubérantes. Parmi ces plantes autrefois rares mais désormais très répandues, on peut citer la bougainvillée / le bougainvillier (divers cultivars de bougainvillea), le brugmansia, aussi appelé datura en arbre (divers cultivars de brugmansia) et le frangipanier (divers cultivars de plumeria). A l'Ouest, une allée sinueuse relient le jardin régulier à l'arrière-cour (voir ci-dessus en I.2.1.4 Arrière-cour). A l'Est, une aire dallée de carreaux en terre cuite, ornée d'un petit bassin carré, se déploie devant l'élévation Sud de la maison. Elle communique avec l'aire d'accueil (voir ci-dessus en I.2.1.3 Aire d'accueil).
Jardin régulier : bougainvillée.
Le jardin des fruitiers tropicaux se déploie au pied du monumental mur de soutènement du jardin régulier. Deux escaliers, réalisés de part et d'autre de ce mur, permettent de relier ces deux jardins. Le jardin des fruitiers tropicaux est un verger agrémenté de différentes plantes alimentaires. On y retrouve un couvert de jardin plus dense, mais surtout des reliefs marqués. Ce verger a en effet été aménagé en surplomb du petit vallon traversé par le sentier de la Villa-Noëlle. C'est ici que le pont de jardin, constitué d'une passerelle métallique, passe au-dessus du sentier de la Villa-Noëlle et permet d'accéder à la seconde partie du jardin, entièrement occupée par le jardin des plantes d'eau (voir ci-dessous en I.2.2 Jardin des plantes d'eau). Le verger longe en partie ce petit chemin public ainsi que l'avenue Saint-Jacques, en retour du côté Est, où ce qui pourrait être d'anciennes terrasses de culture ont été plantées de divers bambous. Cette zone, en contrebas de l'élévation Est de la demeure, présente une pergola dont la structure est formée de gros tubes de métal. Elle comporte des allées aux forts dénivelés, sécurisées par des garde-corps en tubes métalliques, déjà remarqués dans le jardin des plantes de milieu tropical forestier (voir ci-dessus en I.2.1.5 Jardins thématiques Nord : Jardin des plantes de climat méditerranéen, Jardin des plantes de milieu tropical sec, Jardin des plantes de milieu tropical forestier). Elle est ainsi reliée à l'aire d'accueil, située au-dessus (voir ci-dessus en I.2.1.3 Aire d'accueil).
Jardin des fruitiers tropicaux : vue en contre-plongée du mur de soutènement du jardin régulier.
I.2.2 Jardin des plantes d'eau
On accède au jardin des plantes d'eau depuis le Nord par la passerelle. Dans sa présentation actuelle, le jardin des plantes d'eau résulte de modifications apportées après le leg de la propriété à l'Etat, entre autres par l'ajout d'un étang au coeur de la vaste terrasse en terre-plein de plan carré qui constitue le cadre de ce jardin. Les hauts murs de soutènement de la terrasse, entièrement dégagée, marquent les limites et la clôture de cette composition paysagère, qui forme un véritable îlot indépendant. Ces murs de soutènement, tout comme ceux de la terrasse du jardin régulier (voir ci-dessus), présentent un appareillage polygonal et ont été construits avec des moellons grossièrement taillés. Le mur de soutènement Est, qui comporte trois niveaux en partie végétalisés, présente de grandes arcades aveugles aménagées au niveau supérieur du mur. Les murs de soutènement s'élèvent au-dessus du sol de la terrasse pour former des garde-corps, à l'exception du côté Est, où une balustrade en briques et pierre de taille, à balustres pyriformes en terre cuite, couronne la série d'arcades et sécurise le jardin.
Cette terrasse indépendante, qui présente un important découvert de jardin, est principalement dévolue à un jardin aquatique, aménagé dans le grand étang de forme libre occupant le centre de la composition. L'étang est planté, entre autres, de différentes variétés et cultivars de nymphéas, parmi lesquels on peut citer l'une des plantes emblématiques du jardin, le spectaculaire nymphéa géant (victoria cruziana), ainsi que le nymphéa Trudy-Slocum (cultivar de nymphaea). Cet aménagement est environné par des pelouses aux formes libres, majoritairement plantées d'arbres isolés, parmi lesquels un remarquable exemplaire de noline (beaucarnea recurvata). Les pelouses sont parcourues d'allées sinueuses et sont complétées par deux petites terrasses secondaires en surplomb, l'une au Sud l'autre à l'Ouest, plus densément plantées.
Jardin des plantes d'eau : étang à la fin du printemps.
Jardin des plantes d'eau : étang à la fin de l'été.
II. NOTE DE SYNTHESE
Pour tout amateur de plantes, Le Val Rahmeh est un incontournable. Sa merveilleuse collection de végétaux exotiques permet de voyager dans les contrées tropicales sans quitter la métropole. Ce jardin vaut le détour bien sûr pour sa remarquable richesse végétale mais aussi pour son aspect didactique. En effet, comme il s'agit d'un jardin botanique, les plantes y sont soigneusement étiquetées et identifiées. Il ne faut cependant pas négliger que ce jardin présente aussi un intérêt esthétique de tout premier ordre, préservé par une équipe de trois jardiniers chargés de son entretien et de sa conservation.
La présence d'eau sur le site, utilisée pour alimenter quelques fontaines d'ornement, n'est toutefois pas suffisante pour assurer l'arrosage du jardin, qui doit en grande partie être réalisé à partir de l'eau de ville, ce qui occasionne un coût élevé pour le gestionnaire, et qui rend d'autant plus remarquable l'état impeccable dans lequel le jardin est maintenu.
Par ailleurs, Le Val Rahmeh, tout comme le jardin d'agrément de Maria Serena (Référence du dossier : IA06002844), participe activement à la préservation, à la conservation et au sauvetage des palmiers des Canaries, espèce emblématique de la Côté d'Azur depuis le 19e siècle, car ces palmiers sont désormais menacés de disparition, victimes des attaques de charançons.
Photographe de l'Inventaire, région Sud-Paca.