Photographe de l'Inventaire, région Sud-Paca.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aires d'étudesPays Asses, Verdon, Vaïre, Var
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Adresse
- Commune : Thorame-Haute
I. Situation géographique et valorisation du foncier en contexte de moyenne et de haute montagne
Le territoire initial de Thorame-Haute dépassait légèrement les 73 km2, mais depuis 1974 et l'englobement des deux anciennes communes de Peyresq et de La Colle Saint-Michel, il atteint près de 110 km2. Cette superficie fait de Thorame-Haute la troisième plus vaste commune du Pays A3V (elle est précédée respectivement par Castellane [environ 118 km2] et par Allos [117 km2]). Elle est bordée par sept communes : au sud-ouest et à l'ouest, Thorame-Basse, au nord Beauvezer et Colmars, à l'est et au sud-est Castellet-lès-Sausses et Méailles, au sud Allons.
La commune, de nature alpine, s'échelonne entre 970 et 2 693 m. d'altitude au sommet du Grand Coyer qui se situe sur l'ancien territoire peyrescan, à la limite avec Colmars. Mais Thorame-Haute possède d'autres reliefs, dont la montagne de Chamatte au nord (2 000 m.), qui domine le village et la plaine thoramaise, ou celle de Cordeil en regard (2 115 m.). Rares sont les plaines, et de peu d'étendue. La principale prend place au sud du village : le toponyme "les Condamines" à la périphérie sud directe du chef-lieu désigne les anciennes terres du seigneur et de fait, cette portion est de la plaine thoramaise, dont Thorame-Basse jouit de la plus grande part et bordée à l'est par le Verdon, s'avère fertile. Pour reprendre les termes d'Achard, "le sol du Pays est d'une bonne qualité ; le terroir peu vaste produit (à la fin du 18e siècle) du blé et plusieurs sortes de légumes"1. Aujourd'hui, les cultures céréalières et de légumineuses n'ont plus cours et ont été remplacées par la culture de l'herbe dans des prés de fauche, notamment au quartier de "Pra Jourdane". Le fond de vallée jusqu'alors étroit et encaissé du Verdon s'élargit à partir de la latitude du village, c'est-à-dire vers le nord, en amont. Plusieurs toponymes en rendent compte : "Plan du Verdon", "l'Iscle", "l'Iscle de Jaume" et "le Planas" du sud au nord. Dans ce dernier cas, le terrain a été "protégé" des crues de la rivière puis progressivement aménagé pour une mise en valeur agricole. La zone a été asséchée et son sol parfois encore spongieux et initialement couvert des galets charriés par le cours d'eau a fait l'objet de campagnes d'épierrement successives. Le Planas, parcouru par une véritable résille de murs assurant aussi la circulation "surélevée" pour éviter d'empiéter sur les cultures, témoigne de ces travaux de valorisation agricole. Mais les surfaces demeurent très réduites.
Paysage de prés et de pâture enclose avec troupeau de moutons au quartier de Pra Jourdane. Le quartier du Planas et les plants de lavande résiduels.
L'ancien village de La Colle Saint-Michel dispose aussi d'une plaine, au sud, au lieu-dit Saint-Antoine, ainsi qu'au nord ("les Plaines de Saint-Pons"). Le territoire peyrescan en est dépourvu, nonobstant au nord-est de l'ancien chef-lieu, le "Plan du Rieu" : mais il occupe un espace limité à plus de 2 000 m. d'altitude impropre au culture et dédié aux pâtures. Les territoires de la Colle-Saint-Michel et de Peyresq appartiennent à la moyenne voire ponctuellement à la haute montagne, et ont très tôt tiré d'abord et presque exclusivement profit de leurs montagnes pour l'estive. L'économie de l'élevage transhumant y est en effet prépondérante, aujourd'hui encore. A titre de comparaison, le village de Thorame-Haute occupe un emplacement à environ 1 150 m. d'altitude, quand l'écart de la Colle Saint-Michel (REF=IA04003136) est situé à environ 1 450 m. et Peyresq (REF=IA04003132) à environ 1 520 m. d'altitude. Cela étant dit, il était impossible de survivre sans une économie agricole de subsistance, et les terroirs collenc et plus encore peyrescan, pauvres en zones de plaines dédiées à cette activité, ont fait l’objet d’aménagements spécifiques sous la forme de terrasses de cultures favorablement exposées. Ainsi au nord-est de la Colle Saint-Michel au lieu-dit « la Blachoune », ou au nord, à Serre Gros, ainsi qu'au pied de l’ancien village de Peyresq, dont le toponyme « la Condamine » atteste que le lieu, malgré un emplacement difficile, disposait d’une terre fertile. Dans ce dernier cas, les terrasses ont disparu, mais on devine encore quelques aménagements qui sculptent la pente abrupte dont la dénivelée jusqu’au ravin du Ray en contrebas dépasse les 200 m.
Le principal cours d'eau est le Verdon qui traverse la commune du nord au sud. Le fond de vallée se rétrécit progressivement à partir du Pont du Moulin. En amont, c'est la haute vallée du Verdon qui débute. Thorame-Haute constitue donc une sorte de seuil. De nombreux ravins alimentent la rivière de part et d'autre. Citons les principaux, du nord au sud : le ravin des Gorges de Saint-Pierre, issu du ravin de Congerman, le ravin de Ganon, le Riou du Trou, les ravins d'Ondres et de Serpeigier, le Riou Sec, les ravins du Touron, de la Rate, de la Jounche ou encore de Branchaï. Côté plaine thoramaise, issus de la montagne de Chamatte, on mentionnera le Riou et le ravin du Périer. On n'oubliera pas le Riou Touert qui irrigue la plaine d'ouest en est avant de se jeter en contrebas dans le Verdon. Ce Riou Touert est alimenté par le lac des Sagnes, un lac collinaire servant de réserve d'eau destinée à garantir l'arrosage des champs et aménagé dans la décennie 1960. En ce qui concerne les anciennes communes de Peyresq et de La Colle Saint-Michel, dont le territoire est majoritairement constitué de montagnes et donc de pâturages d'altitude, la présence des ravins apparaît essentielle, car elle assure la ressource en eau primordiale dans le contexte très sec des Alpes du Sud en période d'estive. On mentionnera ainsi quelques ravins qui portent le même nom que les cabanes qui sont implantées à proximité précisément parce qu'elles profitent de cette ressource : le ravin de Pra Mouret, celui de la Cabane Vieille ou encore de la Cassile. L'eau est également primordiale pour permettre les activités agricoles. Les terrasses de cultures en contrebas de l'ancien village de Peyresq sont traversées et étaient donc irriguées par trois ravins : ceux de Bélone, de Combasse et de la Fontaine. Signalons enfin que la rivière Vaïre prend sa source à Thorame-Haute, au sud-est de l'écart de Peyresq.
Le Verdon à hauteur de l'Iscle de Jaume.La vallée du Verdon avec le Verdon et la route départementale 908 qui mène à la Colle-Saint-Michel. Au premier plan à droite, le cimetière du village.
II. Eléments historiques et administration locale, implantation, réseau viaire et démographie
I. Fruit d'une histoire complexe de rattachements politiques et administratifs successifs, la commune dans son extension actuelle rassemble artificiellement une mosaïque de territoires.
1. Les époques médiévale et moderne
L'actuel territoire administratif haut-thoramais a beaucoup évolué au fil du l'histoire. Il rassemble trois anciennes communes, Thorame-Haute, proprement dite, l'ancienne commune de La Colle Saint-Michel et celle de Peyresq, ces deux dernières ayant elles-mêmes été liées à plusieurs reprises - ce qui n'empêcha pas quelques différends liés à leurs limites respectives, soldées par l'établissement du cadastre dit napoléonien en 18382. Toutes dépendaient du comte de Provence au Moyen Âge (14e siècle), mais relevaient de vigueries différentes.
Possession de riches seigneurs, la communauté de Thorame fut également scindée en deux afin de dissocier la Haute et la Basse, apparemment dès le 13e siècle. Le premier d'entre ces seigneurs fut le comte de Provence. Les familles seigneuriales se succédèrent depuis le 10e siècle et la dernière d'entre elles, au 18e siècle et jusqu'à la Révolution, fut celle des Pazery. Géographiquement, Thorame-Haute appartient au haut Verdon, traversée par la rivière éponyme qui constitue une colonne vertébrale et un cordon ombilical reliant les territoires alpins à la haute Provence du terroir castellanais. C'est la raison pour laquelle la communauté haut thoramaise fut rattachée en 1342 à la viguerie de Castellane par le comte de Provence.
Il n'en fut pas de même pour les communautés de La Colle Saint-Michel comme de Peyresq3, très liées puisque celles des Collencs et des Peyrescans n'en formaient qu'une au milieu du 13e siècle, selon les listes des pouillés des provinces d'Arles, Aix et Embrun qui mentionnaient Sancti Michaelis de Peireco entre 1232 et 1244. En effet, si elles avaient pour seigneur le comte de Provence, elles étaient rattachées à la viguerie de Puget-Théniers, à l'extrémité occidentale des limites de circonscription de cette dernière4. Cette vassalité politique entre en résonance avec une réalité géographique et climatique. La Colle Saint-Michel comme Peyresq relèvent davantage de l'influence du bassin versant de la Vaïre et du Var, notamment avec Annot. De même, sur le plan économique (foires, marchés, débouchés commerciaux...), ces deux territoires entretinrent très longtemps et continuent à maintenir des relations plus naturelles avec les vallées sud-orientales qu'avec la haute vallée du Verdon à l'ouest. Ainsi que le rappelle l'ethnolinguiste Jean-Luc Domenge, il s'agit là d'une zone de transition, d'une marche, petit territoire frontière marqué par une obédience méditerranéenne mais déjà perméable aux influences alpines. Ce caractère s'observe tant sur le plan linguistique que sur les plans climatiques et vernaculaires5. Au Moyen Âge et à l’époque moderne les deux communautés versaient aussi des redevances communes dont la cavalcade ; le taux de perception de l'alberguement varia en revanche d’une communauté à l’autre au fil du temps. L’enquête ordonnée en Provence par Charles Ier d’Anjou entre 1272 et 1278 précise ainsi que ni La Colle Saint-Michel ni Peiresq ne payait le droit d’albergue. Les informations contenues dans l’enquête générale de Leopardo da Foligno en Provence orientale entre avril et juin 1333 montrent une évolution : les deux communautés devaient s’acquitter d’une redevance et elle était supérieure à Peyresq6. Par ailleurs, La Colle Saint-Michel était une seigneurie directe du comte7. Les conflits consécutifs à la succession de la reine Jeanne à la fin du 14e siècle entraînèrent la perte d’un certain nombre de territoires au profit du comté de Savoie d’Amédée VII, et Peyresq, limitrophe de Colmars, bastion le plus septentrional resté fidèle au comté de Provence, se retrouva marche frontière. Annot, qui bloqua l’accès de la vallée de la Vaïre aux troupes savoyardes fut remerciée en 1420 par le comte de Provence Louis II par la mise en place d’une nouvelle viguerie à laquelle Peyresq et La Colle Saint-Michel furent toutes deux rattachées, et les liens demeurèrent, y compris avec l'évolution administrative contemporaine.
2. L'époque contemporaine : de nouvelles évolutions jusqu'à aujourd'hui
La Révolution française ne modifia pas significativement la donne sur le plan administratif. Entre 1793 et 1801 Thorame-Haute devint chef-lieu du canton de Thorame quand La Colle Saint-Michel et Peyresq (dont l'orthographe fut alors modifiée, voir note ci-dessus) relevaient du canton d'Annot. Après la suppression du canton de Thorame, soit de 1801 à 1985, Thorame-Haute fut intégrée à celui de Colmars, devenu celui d'Allos-Colmars à la suite d'une fusion à partir de 1985. La Colle et Peyresq, quant à elles, furent rattachées à celui de Saint-André-les-Alpes. Les liens anciens développés par ces deux communes s'éprouvèrent de nouveau lorsque le 1er novembre 1964 elles fusionnèrent administrativement sous le nom Saint-Michel-Peyresq, La Colle-Saint-Michel occupant le statut de chef-lieu. La nouvelle commune était toujours rattachée au canton de Saint-André-les-Alpes. Cette fusion fut de courte durée puisque l'éphémère nouvelle commune fut elle-même absorbée par celle de Thorame-Haute le 1er mars 19748. Cette décision préfectorale contestée puis annulée en Conseil d'Etat en 1976 fut à son tour immédiatement rendu caduque par le vote du conseil municipal en faveur du rétablissement de la fusion actée en 1974. Depuis le 24 février 2014, la commune élargie de Thorame-Haute est rattachée au canton de Castellane, décision qui fait suite à un redécoupage cantonal et à l'agrandissement de la division administrative concernée.
Aujourd'hui, la commune de Thorame-Haute est le résultat de fusions administratives successives mais conserve par-delà une appartenance désormais commune deux principales zones d'influences différentes polarisées autour de deux vallées qui se tournent le dos : d'un côté celle du haut Verdon, menant au nord jusqu'à Allos puis de là jusqu'à la vallée de Barcelonnette par franchissement du col d'Allos, et reliée au sud à celle du moyen Verdon jusqu'à Castellane ; de l'autre côté, celle de la Vaïre prolongée par celle plus importante du Var, dont Annot continue de constituer le point d'attraction. Pareil "patchwork" de territoires s'observe aussi au travers d'un grand nombre d'associations patrimoniales spécifiques, dédiées à des sites ou lieux propres, chacune étant très active : l'Association pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Thorame-Haute, dont le secteur géographique d'intervention se concentre sur le chef-lieu et ses environs immédiats ; l'association du village de Peyresq ; l'association des Amis de La Colle Saint-Michel ; l'association du village d'Ondres ; l'association pour la sauvegarde du pont du Moulin ; l'association Art et Culture Fabri de Peyresc. Les liens entre ces diverses associations sont étroits.
2. L'implantation humaine
Le chef-lieu Thorame-Haute fait l'objet d'un dossier dédié (REF=IA04002139), aussi nous limiterons-nous ici à une approche globale, à l'échelle communale.
Le territoire communal, observé dans son ensemble, comprend un nombre très restreint d'écarts. La Colle Saint-Michel (REF=IA04003136) et Peyresq (REF=IA04003132) constituent bien évidemment des cas particuliers dans la mesure où il s'agit d'anciens chefs-lieux. Excepté ces deux anciens villages donc, le territoire haut-thoramais ne compte véritablement qu'un écart important, celui d'Ondres, isolé échelonné entre 1 310 et 1 380 m. d'altitude sur les flancs de la montagne de la Femme Couchée et avantageusement exposé à l'adret. Distant d'un peu moins de 4 km du chef-lieu, il fallait parcourir environ 5 km à pied depuis ce dernier par les anciens chemins pour y accéder, avec une dénivelée de près de 300 m. depuis le Verdon jusqu'au point haut de l'écart.
L'ancien village de La Colle Saint-Michel depuis le quartier de Saint-Antoine. Vue depuis le sud-est. L'écart d'Ondres.
Ondres (REF=IA04003138) était et reste d'ailleurs un lieu isolé, tourné vers l'élevage ovin et qui a toujours souffert du manque d'eau par absence de source, d'où des tentatives de créer des réservoirs dont l'un, maçonné, a d'ailleurs été mis à jour et dégagé par quelques habitants temporaires dans le haut de l'écart au tournant des années 2010. Un mince filet alimente l'été la fontaine-lavoir encore en place au centre de l'écart, à proximité immédiate de la chapelle Saint-Laurent. Le vieux four est toujours en place. Ondres, qui comptait encore 181 habitants en 1841, a inexorablement périclité dans la seconde moitié du 19e siècle, jusqu'à être quasiment abandonné à la fin du premier tiers du 20e siècle9. Dans la deuxième moitié des années 1950 un engouement qui rappelle dans une moindre mesure celui suscité autour du renouveau de Peyresq (voir REF=IA04003132) entraîna quelques vacanciers tombés amoureux du site dans une entreprise de restauration-rénovation. La reconstruction fut beaucoup plus importante qu'il n'y paraît de prime abord. Actuellement, l'écart d'Ondres est essentiellement habité de façon temporaire par des estivants fidèles (qui peuvent atteindre la centaine) poursuivant l'esprit indépendant de leurs prédécesseurs. Ils se sont ainsi vu imposer le raccordement au réseau électrique qu'ils refusaient catégoriquement.
Les autres points de fixation de la population apparaissent très peu nombreux. Le premier d'entre eux est l'écart de Thorame-Gare, directement lié à la ligne des chemins de fer de Provence dite dite du train des Pignes inaugurée en 1911 (REF=IA0400141298) et qui a entraîné la construction de plusieurs ouvrages d'art et du génie civil dont la gare elle-même accompagnée de son buffet (REF=IA04000640), un mur de soutènement destiné à contenir la poussée du flanc de la montagne qui avait déjà donné lieu à des éboulis successifs en 1908 et 1909 (REF=IA04002346), un viaduc impressionnant (REF=IA04000632) ainsi que le percement du souterrain de la Colle Saint-Michel (REF=IA04000621) pour lequel des instruments de mesure durent être édifiés, comme la pyramide ou mire à proximité de l'ancien village éponyme (REF=IA04000634). Le choix de l'emplacement, à 7 km du chef-lieu et dans un lieu complètement isolé répond à un double impératif technique et financier, alors que les habitants et les élus locaux auraient préféré une installation plus en amont dans la haute vallée du Verdon afin de desservir plus rapidement les localités concernées (Beauvezer, Villars-Colmars, Colmars, etc.) et améliorer l'attractivité touristique. De fait, ce sont d'abord les chantiers lié au train des pignes, nécessitant un nombre importants d'ouvriers au tournant du 20e siècle, puis l'inauguration de la ligne avec la gare, qui permirent l'implantation plus ou moins provisoire (parfois quelques années) d'occupants extérieurs, notamment à proximité du tunnel en amont du lieu-dit la Rivière, au plan de Lys, en bordure de la RD 955, où des baraquements montés en moellons de grès et calcaire liés au ciment accueillirent les travailleurs. Une scierie y était également installée, en relation avec le chantier. En 1901, le tunnel et ses abords rassemblaient selon le recensement 60 personnes dont 7 étrangers venus prêter main-forte. Une école temporaire pour les enfants d'ouvriers a même pris place dans les baraquements. Les installations du plan de Lys perdirent leur utilité après réception des opérations et furent abandonnées. Elles sont aujourd'hui à l'état de ruines10. Entre 1936 et 1947 fut construite à Thorame-Gare la nouvelle chapelle Notre-Dame-de-la-Fleur en remplacement du précédent édifice (REF=IA04002354). Elle bénéficie chaque année d'un pèlerinage lors du lundi de la Pentecôte, à l'occasion duquel la statue de la Vierge est portée en, procession depuis le village11. Les Collencs y participent traditionnellement aussi.
Tous les autres points de fixation s'avèrent en outre très limités en nombre d'habitants, contrairement au chef-lieu et à Ondres. Il s'agit de quelques lieux-dits qui jamais ne dépassèrent plus d'une demi-douzaine de maisons. Seul l'écart à l'origine patronymique de la Rivière (habité par des membres apparentés) peut se prévaloir de ce statut, avec une demi-douzaine de bâtiments encore identifiables dont trois ou quatre maisons aujourd'hui ruinées. Mais les chiffres du recensement témoignent d'une lecture soit très large par quartiers sans réalité administrative qui empêche une appréciation fine, soit désigne en définitive des "fermes" isolées12. Aussi les lieux-dits retenus par les chiffres officiels, et qui d'une campagne à l'autre peuvent "disparaître" pour revenir, comptabilisent-ils une portion véritablement infime du total communal13.
Branchaï, vue du site depuis le nord-est. l'écart de la Rivière depuis la route départementale D 955, côté rive gauche du Verdon.
3. La démographie
1. L'ancienne commune de Thorame-Haute (avant 1974)
La population haut-thoramaise est donc essentiellement rassemblée dans le village et dans l'écart d'Ondres. Les chiffres du recensement de la population permettent d'analyser la part de la population agglomérée et celle de la population dispersée et l'évolution de la tendance, mais aussi bien sûr d'établir les rapports entre le chef-lieu et Ondres sur environ un siècle, entre 1836 et 1936. Toutefois, les donnes sont lacunaires et parfois imprécises. Ainsi, d'une campagne à l'autre, les critères retenus peuvent-ils varier légèrement, à telle enseigne que les renseignements valables pour un lieu-dit ne sont parfois plus disponibles d'une année sur l'autre, ou concerner un lieu-dit puis par extension un quartier auquel on aura fait porter le même nom (comprenant le lieu-dit en question). De même, les données distinguent population "agglomérée" et population "éparse" qu'il ne faut pas confondre avec population "dispersée". Pour les recenseurs en effet, la population "agglomérée" désigne uniquement la population du chef-lieu, celle d'Ondres relevant dans ce cas de la population "éparse". Les analyses qui suivent conservent donc une certaine imprécision mais permettent tout de même de dégager des tendances pour la commune.
dates | 1471 | 1765 | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 |
population totale | 74 feux | 835 | 742 | 742 | 785 | 759 | 775 | 830 | 799 | 808 |
dates | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
population totale | 768 | 727 | 667 | 647 | 580 | 531 | 555 | 536 | 527 | 506 |
dates | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
population totale | 532 | 416 | 461 | 385 | 360 | 290 | 282 | 265 | 254 | 210 |
En premier lieu, la courbe démographique générale, comme souvent dans le Pays A3V (mais pas à Peyresq ni à La Colle Saint-Michel), atteint son plus haut à l'amorce du deuxième tiers du 19e siècle, c'est-à-dire relativement tôt. Mais ce sommet avait été précédé d'un "pic" plus important encore au début du deuxième tiers du 18e siècle (1768, avec 861 habitants) avant une chute brutale à la Révolution suivie d'une remontée régulière jusqu'en 1836 donc (830 habitants). A partir de ce moment, la décrue fut régulière jusqu'à la fin du siècle, à l'exception d'une très légère remontée en 1846 (808 habitants). Entre 1896 et 1901, on observe une remontée (532 contre 506). Les différents chantiers engagés sur la commune pour la ligne des chemins de fer de Provence et le dynamisme économique consécutif aux grands travaux, même si le nombre des "étrangers" est quasi stable (33 en 1901 contre 31 en 1896) doivent au moins en partie expliquer cette croissance, d'ailleurs éphémère puisque la baisse générale se poursuit de plus belle et à un rythme plus soutenu confinant à l'hémorragie démographique comme en témoignent les chiffres de 1906, où la commune, avec 416 habitants, perd 22% de sa population en cinq ans. Curieusement, la Grande Guerre n'entraîna pas de saignée (385 habitants en 1921, mais avec une part d'étrangers significative par rapport à 1906, 42 contre 15). En 1936, en un siècle, la commune, avec 282 habitants, avait perdu près des deux tiers de sa population par rapport au recensement de 183614. La question de la part des "étrangers" demeure mystérieuse. Si les chantiers du tournant du 20e siècle peuvent en partie l'expliquer, on constate qu'elle augmente après les réalisations pour culminer dans l'immédiat après-guerre, pour atteindre, avec 51 personnes en 1926, plus de 14% de la population totale. Peut-être l'attractivité touristique y a-t-elle sa part, mais elle chute brutalement dès la seconde moitié des années 1920, avant de remonter significativement une dizaine d'années plus tard, avant le second conflit mondial. En détaillant ces chiffres, on constate en outre que la majorité des "étrangers" étaient domiciliés dans le chef-lieu, autrement dit relativement loin des chantiers du train des Pignes. Leur présence doit donc aussi répondre à d'autres facteurs.
En second lieu, on constate l'importance relative de l'écart d'Ondres par rapport au chef-lieu, même si le rapport s'accroît durant l'entre-deux-guerres du fait de la désertification rurale qui touche d'abord et davantage encore que les villages les points isolés, ce qui est manifestement le cas d'Ondres. Simultanément, les données montrent que la part de l'habitat dispersé est faible, et qu'au fil du temps celle prise par le chef-lieu n'a fait que s'accroître entre 1846 et 1936. Le tableau ci-dessous détaille ces observations15:
1846 | 1861 | 1872 | 1886 | 1906 | 1921 | 1936 | |
% age pop. dispersée par rapport à pop. totale | 7,4 | 8,4 | 9 | 12,1 | 10,8 | 17,7 | 10,6 |
% age pop. du village par rapport à pop. totale | 70,2 | 72,5 | 71,5 | 72,4 | 74 | 72 | 84,4 |
rapport pop. du village/ pop. à Ondres | 3,1 | 3,8 | 3,7 | 4,7 | 4,9 | 6,9 | 17 |
Hormis donc l'"anomalie" des données résultant du recensement de 1921 - où l'habitat dispersé représente près de 18% du total communal -, l'habitat aggloméré représente entre 88 et 93% de la population entière entre 1846 et 1936, ce qui montre le poids démographique du village - et dans une moindre mesure d'Ondres. En effet, l'écart témoigne d'une importance relative non négligeable par rapport au chef-lieu tout au long du 19e siècle (en tout cas depuis les premiers chiffres détaillés disponible dans le recensement de 1846). A cette date, Ondres n'était "que" trois fois moins peuplée que le chef-lieu, et même si la tendance n'a eu de cesse de confirmer un accroissement du déséquilibre, l'écart se dépeuplant plus rapidement, il restait dans des proportions limitées, puisqu'en 1906 le rapport était de 1 pour 5 en faveur du village. La Première Guerre mondiale accéléra la déshérence d'Ondres, qui perdit entre 1906 et 1921 près du tiers de sa population quand le village résistait avec une baisse de seulement 10%. En 1936, le rapport était de 1 pour 17. Finalement, c'est bien le village qui donne la tendance globale, puisque si comme on l'a écrit plus haut, entre 1836 et 1936 la commune a perdu environ les deux tiers de sa population, il en va de même pour le village (respectivement 762 puis 238 habitants). L'amélioration et le développement de la circulation au 20e siècle, par le biais notamment du réseau viaire et routier, joua évidemment un rôle essentiel dans le processus de "résistance" relative du village, empêchant un écroulement définitif, contrairement à Ondres (le "renouveau" demeure artificiel dans la mesure où il ne s'appuie que sur une volonté exogène limitée en outre à un habitat saisonnier).
Entre 1936 et aujourd'hui, la population communale fluctue, continuant une baisse quasi linéaire jusqu'en 1979 qui marque un plus bas avec 174 habitants, malgré une légère remontée dans les années 1980 (autour de 200 habitants), dans laquelle la part de l'ajout des deux anciennes communes de La Colle Saint-Michel et Peyresq, elles-mêmes dépeuplées à cette date, fut insignifiant. Depuis le début des années 2000 la population croît de nouveau pour atteindre 249 habitants en 2018 (chiffres INSEE).
2. Les anciennes communes de La Colle Saint-Michel et de Peyresq
Les tableaux ci-dessous consignent l'évolution démographique :
dates | 1471 | 1765 | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 |
population totale | 9 feux | 101 | 101 | 75 | 76 | 88 | 80 | 85 | 83 | 104 |
dates | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
population totale | 91 | 98 | 60 | 58 | 70 | 65 | 61 | 46 | 51 | 46 |
dates | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
population totale | 72 | 51 | 51 | 30 | 31 | 28 | 24 | 38 | 11 | 14 |
dates | 1471 | 1765 | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 |
population totale | 28 feux | 201 | 200 | 247 | 225 | 218 | 238 | 235 | 211 | 239 |
dates | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
population totale | 228 | 234 | 224 | 196 | 163 | 172 | 152 | 137 | 118 | 102 |
dates | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
population totale | 103 | 108 | 102 | 68 | 38 | 39 | 25 | 15 | 4 | 3 |
L'analyse de ces données autorise quelques remarques :
La première signale une différence entre Thorame-Haute d'un côté, La Colle et Peyresq de l'autre, puisque le maximum démographique est atteint dans ces deux dernières communes en 1846, c'est-à-dire au mitan du 19e siècle, donc un peu plus tardivement qu'à Thorame-Haute.
La deuxième remarque confirme que si sur le territoire considéré des trois anciennes communes la population dispersée était faible (voir le tableau ci-dessus pour Thorame-Haute), elle était même statistiquement négligeable voire nulle pour Peyresq et La Colle, qui ne disposaient de fait d'aucun écart. A Peyresq, le recensement relève respectivement 7 et 4 personnes en 1856 aux quartiers de la Braïsse et du Chastelard (soit moins de 5% du total communal), puis 3 seulement au Chastelard dix ans plus tard (1,5%).
La troisième remarque souligne les divergences de variation entre les trois anciennes communes, dans lesquelles Thorame-Haute se singularise par une meilleure résistance d'ensemble à la chute démographique. En effet, entre 1851 et 1901, Peyresq perdait 55% de sa population, La Colle 21% malgré le chantier de la ligne du train des Pignes (46% si l'on exclut les ouvriers du chantier16), quand Thorame-Haute limitait la baisse à 30%, ce qui est déjà considérable. Entre 1901 et 1936, on constate une stagnation dans une baisse très forte pour La Colle (de l'ordre de 47%, et de 66% si l'on prend en compte la population éphémère des ouvriers temporaires présents en 1901), ainsi qu'une accélération pour Thorame (de 49%), encore plus forte pour Peyresq (- 76%) qui laisse la commune exsangue. Ainsi en un siècle (1836-1936), si Thorame-Haute a perdu les deux-tiers de ses habitants, La Colle en a perdu près des trois-quarts (72%) et Peyresq 90%, une hémorragie complète. Il convient donc d'insister sur la grande différence du poids démographique entre ces trois communes. Au sein d'un exode rural général patent, Thorame-Haute n'a eu de cesse, sur la durée, de peser davantage par rapport aux deux autres communes, le déclin de Peyresq inversant même le rapport de forces avec La Colle après la Seconde Guerre mondiale. Dès lors, le village était littéralement déserté et ruiné avant un retournement de situation - et une reconstruction à partir des années 1960 - somme toute limité : l'ancien village ne compte guère à ce jour qu'une dizaine de résidents permanents, l'essentiel de sa population restant estivale et étrangère au territoire (elle vient de Belgique [voir REF=IA04003132]).
Cette situation explique pourquoi le village de La Colle conserva son statut de chef-lieu aux dépens de Peyresq, quasiment rayé de la carte sur le plan démographique en 1964. Elle explique également la nouvelle fusion administrative dix ans plus tard au profit de Thorame-Haute, qui engloba l'éphémère commune de Saint-Michel-Peyresq.
dates | ratio de population Thorame-Haute/Peyresq | ratio de population Thorame-Haute/La Colle | ratio de population Peyresq/La Colle |
1836 | 3,5 | 9,8 | 2,8 |
1856 | 3,1 | 7,4 | 2,4 |
1876 | 3,1 | 8,3 | 2,6 |
1891 | 4,5 | 10,3 | 2,3 |
1901 | 5,2 | 10,8 | 2,1 |
1906 | 3,8 | 8,1 | 2,1 |
1921 | 5,7 | 12,8 | 2,3 |
1936 | 11,3 | 11,7 | 1 |
1962 | 70 | 15 | 0,2 |
4. Le réseau viaire, son évolution et ses conséquences sur le territoire
1. La situation autour de 1830
Le réseau viaire tel que les tableaux d'assemblage du cadastre nous le présente autour des années 1830 revêt une grande importance car il permet en partie d'expliquer les points de fixation de la population ainsi que leur déclin au fil du temps. Les chef-lieux étaient donc reliés aux "hameaux" respectifs, qu'il faut davantage entendre au titre de "quartiers", en tout cas aux différents points de fixation de la population (chemin de la Rivière à Thorame-Haute, de Thorame-Haute à Ondres, de Peyresq au Chastelard, etc.). Il existait aussi des chemins reliant un quartier non pas au chef-lieu de la commune mais à celui d'une commune voisine, comme le chemin de Méailles à la Braïsse (Peyresq)17. Certains, communaux, reliaient les chefs-lieux à ceux des communes limitrophes (chemin de Thorame-Haute à La Colle Saint-Michel, de Thorame-Haute à Peyresq via le Fontanil18, de Peyresq à La Colle Saint-Michel, etc.). D'autres désignaient un réseau viaire plus important encore, parfois accompagné d'un qualificatif précisant la nomenclature19 : ainsi du chemin de Castellane à Thorame-Haute, de Digne à Colmars (via le chef-lieu de Thorame-Haute), de Thorame-Basse à Peyresq (via le territoire communal de Thorame-Haute mais passant par la montagne de Cordeil au sud du village), ou encore du chemin départemental de Colmars à Entrevaux via le village de La Colle Saint-Michel.
L'état général du réseau viaire était médiocre voire mauvais : chemins étroits, cahoteux, à peine carrossables, et d'un entretien complexe. Cet état de fait n'était pas propre à Thorame-Haute, il concernait l'ensemble de l'arrondissement de Castellane dont dépendait la commune autour des années 1840, et avait des conséquences sur l'économie textile locale à l'échelle du haut Verdon. En effet, les frais de transport étaient bien plus élevés qu'ailleurs puisque les temps de trajet et les faibles quantités convoyées entraînaient des surcoûts élevés qui rendaient la filière drapière par ailleurs dotée d'un outil de production modeste trop peu concurrentielle.
53. THORAME-HAUTE - Haute Vallée du Verdon. Le Pont Clot. / Station estivale. Altitude 1.100 m.
Dans des communes marquées par la présence des montagnes d'estive, les chemins de transhumance ou "carraires", qui répondaient autrefois à une réglementation très stricte notamment dans leur tracé et leur usage, il n'est pas surprenant de constater l'existence d'un axe essentiel à l'économie pastorale, mentionné tel quel sur le plan figuré du cadastre ancien, la "Carraire des troupeaux d'Arles", qui reliait entre autres la basse Provence aux quartiers de montagne des Alpes du sud. Ce chemin remonte parallèlement à lui le cours du Verdon à Thorame-Haute, franchit la rivière par le biais d'un pont en pierre (le pont d'Ondres) par ailleurs construit à cette intention spécifique au lieu-dit Saint-Antoine (REF=IA04000337) et poursuit au-delà des limites communales vers Beauvezer. On notera que cette construction remarquable, achevée en 1688, est protégée au titre des monuments historiques depuis 1977 et a bénéficié d'un fonds de dotation lié au premier Loto du patrimoine afin d'en assurer la restauration en 2018-2019. Une "Carraire des troupeaux transhumans" est également attestée sur le plan figuré du cadastre de La Colle Saint-Michel (1838), sur les feuilles B2 et B3 dites de Colle-Claut. De même, le cadastre mentionne le chemin de Peyresq (le village) à la Cabane et au Pas de Brousse, en direction du Grand Coyer, ce qui témoigne du caractère fondamental de ces voies menant aux pâtures et qui innervaient les estives pour faciliter la circulation entre elles. Parallèlement aux chemins "traditionnels" existait donc un réseau qui reliait non pas les chefs-lieux aux écarts, autrement dit les différents points de fixation de la population, mais les quartiers de montagnes entre eux.
2. Les évolutions depuis la fin du 19e siècle
L'évolution du réseau viaire est à la fois la cause et la conséquence de la déshérence d'anciens écarts ou d'habitations isolés (telles des fermes) au fil du temps. A Thorame-Haute (ancienne commune), La Rivière, la Royère, Font Gaillarde et le premier d'entre eux Ondres... sont autant de lieux qui ont fini par péricliter. Mais en dehors de ce dernier, aucun n'a jamais rassemblé un nombre d'habitants suffisamment élevé pour pouvoir se développer. C'est la preuve incontestable qu'un écart, aussi peuplé soit-il, ne peut résister s'il n'est pas directement desservi par un réseau routier carrossable. Or Ondres, isolé, n'a jamais bénéficié d'aménagements de ce type, et reste aujourd'hui encore d'accès difficile. C'est tout aussi valable pour un chef-lieu, où l'amélioration du réseau n'a pas suffi, et les modernisations sont intervenues trop tard. C’est le cas à l’entrée de Peyresq, où l’ancien chemin pierreux reliant le village à La Colle-Saint-Michel avait pourtant nécessité de lourds travaux de terrassement, à quelques mètres en deçà de la route actuelle, recouverte d’asphalte en 1955 (actuelle route départementale 32). Peyresq constitue à ce titre un exemple intéressant des mutations entraînées par les nouveaux tracés. Avant la fin du 19e siècle, en effet, le chef-lieu n’était pas un cul-de-sac, puisque l’ancien chemin royal passait par l’est jusqu’à la Vaïre et Méailles. Tous les échanges de biens et de personnes s’effectuaient par cette liaison ; la plupart des petits sentiers muletiers en partaient également. C’est en ce sens qu’argumenta le conseil municipal, dans une délibération du 30 janvier 1866 s’opposant au projet brutal de déclassement d’un chemin vital pour l’économie et la survie de la commune, alors entièrement tournées vers la vallée du Var, au profit de l’axe Peyresq-La Colle Saint-Michel et Thorame-Haute20. Peine perdue. La voie fut déclassée en chemin vicinal, c'est-à-dire en réseau secondaire dont l'entretien incombait à la seule commune, charge trop lourde pour celle-ci. Cela contribua évidemment à la déshérence du village, avant le "renouveau" à partir des années 1960.
Thorame-Gare est bien la preuve que le développement des voies de communication joue sur l'attractivité d'un lieu. L'écart, créé ex nihilo ou presque, a bénéficié d'un effet d'aubaine : la ligne des Chemin de fer de Provence d'abord, rapidement secondée et "supplantée" par la route départementale 955 (ancienne route nationale 555 jusqu'en 1972, qui rallie Saint-André-les-Alpes) elle-même. Cet axe se dédouble plus au nord au niveau de Plan du Verdon pour rejoindre la Colle Saint-Michel (route nationale 208 puis route départementale 908 à partir de 1972) - avant une autre bifurcation (la route départementale 32 pour relier Peyresq) -, et de là la vallée de la Vaïre après le col de La Colle. L'accès routier à la Colle Saint-Michel remplace l'ancien chemin rural qui sinuait plus directement à travers le bois abrupt de la Colle Baudet. Il a été tracé dès la fin du 19e siècle. L'ingénieur principal a érigé une tombe dans le cimetière de l'ancien village pour ses trois fils morts d'une épidémie pendant le chantier dans les années 1893-1895.
Le village de Thorame-Haute, finalement, apparaît en retrait de l'axe principal qui suit le cours du Verdon, à l'extrémité est de la plaine thoramaise. C'est donc une voie secondaire qui le traverse - et le raccorde à Thorame-Basse puis, par la forêt domaniale de l'Issole, à Saint-André-les-Alpes. Il s'agit d'une route formant détour - la départementale 2 - qui à partir de la fin des années 1920 constitue la deuxième voie d'accès à Thorame-Haute, et de là rejoint la route départementale 908 reliant la haute vallée du Verdon jusqu'au col des Champs à Colmars. Ainsi le village est-il bien connecté au reste de la vallée dans son ensemble.
III. Aspects de la vie économique
1. Agriculture mais surtout élevage
La principale activité relevait de l'élevage, l'agriculture étant principalement de subsistance. A Thorame-Haute, le terroir était de qualité dans la plaine qui s'étale au sud et à l'est du chef-lieu (à Pra Jourdane, aux Chaucheis, aux Condamines ainsi qu'à Saint-Antoine). On cultivait aussi les terres à l'adret de la montagne de Chamatte à l'ouest du village, bien qu'elles fussent de moindre qualité comme en attestent les classes de cultures décrites dans l'état des sections correspondantes du cadastre ancien. Plus au nord de la commune, l'Iscle, Clot Hubert, l'Iscle de Jaume et le Planas étaient également consacrés aux plantations. En 1874, 283 hectares étaient cultivés en céréales (très majoritairement en froment : 270 ha) et 30 ha en pommes de terre, d'après la statistique agricole. Le lin et le chanvre autrefois utilisés par l'industrie textile n'étaient quasiment plus cultivés - il est vrai que cette dernière avait périclité à cette date - même si sa matière première pour cette industrie était la laine des moutons. Les 2000 ovins recensés permettaient quant à eux de produire 6 000 kg de laine. Peu à peu la laine a été remplacée par la viande, mais c'est toujours l'élevage qui a primé.
De fait, c'est l'activité d'élevage, pluriséculaire, qui jouait un rôle moteur dans l'économie locale, a fortiori dans les anciennes communes de La Colle et de Peyresq. A partir du premier tiers du 19e siècle les problèmes de déforestation devinrent si manifestes que l'administration, par le biais de la Direction générale des Forêts commença à réglementer les accès soumis au régime forestier. Un document du 8 février 1857 nous apprend qu'à cette date l'ancienne commune de Thorame-Haute disposait d'une capacité de pacage de 5 600 hectares, répartis comme suit : 4 847 ha de terrains propres au pâturage (non soumis au régime forestier) et 755 ha de montagnes pastorales, pour un total de 4 708 bêtes à laine (comprenant celles destinées au commerce). Un foncier suffisant pour permettre aux habitants d'assurer "leur seul moyen d'existence". De nombreuses archives témoignent de demandes d'autorisation relatives à des droits de passage sur des zones de reboisement, qui émanaient souvent d'ailleurs des communes sollicitant des aménagements pour garantir la circulation des troupeaux auprès de l'administration de l'Office national des Forêts, la plupart du temps refusées. Ces archives témoignent encore de contentieux sur des abus relevés. Elles enregistrent surtout les adjudications des quartiers de montagne pastorale communale, source de revenus indispensables. La nécessaire politique de reboisement se heurtait donc régulièrement aux impératifs économiques découlant de l'activité d'élevage. Un extrait du registre des délibérations de l'ancienne commune de Peyresq destiné au préfet de département et transmis pour instruction au Conservateur des Forêts en date du 18 juillet 1894 présente une requête de son maire formulée en ces termes sans équivoque : "Messieurs, vous le savez, M. Gravier a vendu au reboisement sa montagne nommée le Pasquier et située dans le canton de Colmars. Comme cette montagne touche à celle de Peyresq et que la limite, de ce côté, se trouve dans un ravin où les troupeaux vont à l'abreuvoir, ces derniers vont être gênés par le reboisement dans le va-et-vient qui leur est nécessaire pour pouvoir s'abreuver convenablement.
De ce seul fait notre montagne va se trouver dépréciée et il convient de prendre, dès à présent, les mesures nécessaires pour éviter cette dépréciation qui porterait une grave atteinte aux intérêts de la commune en diminuant indirectement mais considérablement le prix de ferme attendu attendu qu'il n'y a que cette seule source pour abreuver les troupeaux.
Vous le savez aussi, notre montagne peut supporter de 2 000 à 2 200 moutons ou brebis et pour que toutes ces bêtes puissent s'abreuver facilement et suffisamment, il faut, comme cela s'est pratiqué jusqu'à présent, d'un commun accord de part et d'autre, il faut, dis-je, que l'Etat nous autorise perpétuellement et gratuitement bien entendu à laisser circuler les troupeaux de notre montagne dans le Pasquier sur une longueur de 800 mètres le long du ravin servant de limite et d'abreuvoir et sur une largeur de 70 mètres. De cette façon notre montagne restera telle qu'elle est et les intérêts de notre commune seront sauvegardés." Sur la base d'un rapport rédigé par les agents forestiers locaux, le Conservateur des Forêts recommanda le 24 août au préfet de rejeter la demande formulée par la commune de Peyresq.
Aujourd'hui encore, l'activité pastorale constitue l'essentiel de l'économie locale et la commune de Thorame-Haute continue à louer ses montagnes et ses cabanes pour l'estive des troupeaux transhumants. Quelques fermes ont vu le jour ou se sont développées au tournant du 20e siècle voire après la Seconde Guerre mondiale, dans la plaine thoramaise. L'écart du Coulet des Fourches et alentour avec la ferme des Chaucheis (REF=IA04003043) agglomère quelques-unes de ces fermes, au sud du village, qui sont spécialisées dans l'élevage ovin, avec des bâtiments dédiés de grandes dimensions pour des troupeaux nombreux, accompagnés de hangars modernes servant de fenils. La construction puis l'agrandissement dans la décennie 2010 d'une bergerie à l'extrémité ouest de la commune, près du lac des Sagnes, d'une capacité d'environ 3000 têtes (100 trenteniers) témoigne de l'intensification durable de l'activité d'élevage. La plaine thoramaise, autrefois emblavée, est désormais entièrement tournée vers la culture mécanisée de l'herbe.
2. L'industrie textile, une parenthèse avortée
L'autre aspect de l'économie haut-thoramaise s'appuie sur l'industrie textile. Du moins pour l'ancienne commune de Thorame-Haute qui, reliée à la colonne vertébrale du Verdon indispensable pour établir des liaisons commerciales malgré la médiocrité du réseau viaire (voir ci-dessus), bénéficiait de débouchés. L'activité textile n'est pas une surprise, elle était présente partout en haute Provence, mais, ainsi que l'indique Eric Fabre, il est plus curieux de constater que "la géographie de cette production tend à se concentrer dans la partie la plus cloisonnée du département, celle où les communications sont le plus délicates"21. D'une manière générale à partir de la décennie 1830-1840, les manufactures prennent le relais de l'activité de filage à domicile et concentrent donc la production. On ne comptait déjà plus que trois métiers à tisser à Thorame-Haute en 1813, trois tailleurs et un tisserand en 1827, et en 1841 on y dénombrait deux manufactures drapières, celles des fabricants Jean-Joseph Arnaud (avec 8 ouvriers, et une quinzaine dans les années 1850, voir REF=IA04000907) et Honoré Dartier (avec 8 ouvriers également). En 1880, elles avaient toutes deux cessé leur activité. Il s'agissait d'usines d'envergure limitée pour une production plus faible que celle observée à Beauvezer notamment, et bien moindre que ce qui existait à La Mure ou Saint-André-les-Alpes, et qui résultaient de transformation de moulins à farine.
La petite industrie subsistante telle que les scieries et les moulins périclite dans la première moitié du 20e siècle.
[La scierie, propriété des Lempereur, située près de l'entrée du tunnel de La Colle.]
3. La lavande
Thorame-Haute, comme de nombreuses communes du Pays A3V et notamment de la moyenne vallée du Verdon, mais à un degré moindre eu égard aux conditions climatiques de cette localité qui ouvre sur le haut Verdon, connut un épisode marqué par la culture de la lavande sauvage mais aussi du lavandin, à partir du dernier quart du 19e siècle. On trouvait des zones de plantations autour du village, à sa périphérie immédiate du quartier du Riou et sur les pentes de Tra Castel, ainsi qu'au lieu-dit Miaille, entre le Riou sec et le ravin de la Buissière. On en trouvait même dans le village jusque dans les années 1950, au pied de l'église Saint-Julien, comme en témoignent des documents figurés. Au-dessus d'Ondres, le massif de la femme Couchée (lavande sauvage) fut également mis à contribution et permit à l'écart de retarder quelque peu sa déshérence progressive. Le Planas, portion située à l'extrémité nord de l'Iscle de Jaume, le terrain servit aussi à la culture du lavandin : la trame régulière des plantations est encore lisible sur place, à l'instar de quelques plants qui n'ont pas encore totalement disparu. Ailleurs, sur les anciennes communes de La Colle Saint-Michel et de Peyresq, on en ramassait (lavande fine) et on en cultivait (lavandin) jusque dans les années 1960. A La Colle, quelques quartiers comme Terre Fourane, aux Coulettes, au-dessus de Champ Géline étaient mis à profit. A Peyresq, rappelle Aline Sarti, la lavande cueillie était envoyée à la distillerie du Pont de Gueydan, via le train des Pignes22. A une période relativement tardive, en 1955, fut aménagée une distillerie au lieu-dit l'Iscle, pour l'ensemble de la production communale et alentour (REF=IA04001475). L'aventure de la lavande à Thorame-Haute s'acheva à la fin des années 1970-début des années 1980, comme sur le territoire dans son ensemble.
Vue d'ensemble de la parfumerie (distillerie de lavande).
4. Le tourisme vert
Avec l'arrivée de la ligne des Chemins de fer de Provence et l'installation de la station de Thorame-Gare avec son buffet et son propre hôtel de la Gare (dit aussi "Hôtel Fournier"), puis l'amélioration des communications routières avec la départementale 955, un service de navettes (par voitures ou autocars) se mit en place afin de relier la haute vallée du Verdon. Le phénomène entraîna immédiatement le développement d'une offre hôtelière considérable dont profitèrent le village et ses entours. On peut à bon droit se demander d'ailleurs si l'attractivité de la zone n'avait pas entraîné dès avant, à la fin du 19e siècle, un premier et discret mouvement touristique, en quelque sorte les prémices du phénomène à venir, favorisant tant l'hôtellerie que la restauration et entraînant l'émergence de nouveaux métiers. Les recensements de population semblent ainsi désigner des "dynasties" d'aubergistes - comme celle de la famille Roux, mais également une nouvelle activité, celle de voiturier. En 1886, Frédéric Roux (35 ans), fils d'H. Roux, maître d'hôtel, mais aussi François Roux (27 ans), fils d'Etienne Roux, négociant, ou encore Victorin Genesi (36 ans) et Edouard Coulet, "pensionnaire" chez les Roux, pratiquaient cette profession. Maîtriser la chaîne dans son intégralité, à savoir posséder à la fois l'hôtel et le service de transport permettant d'acheminer la clientèle de la gare à l'établissement et retour renforçait le fonctionnement de l'activité, comme dans le cas des Roux, pouvant aller jusqu'à une situation de quasi monopole local. Le pittoresque de la commune induisit quoiqu'il en soit une très abondante production de cartes postales, preuve de son intérêt auprès des touristes qui commençaient à s'y déplacer pour découvrir ses charmes naturels. Ces documents prenaient parfois un tour promotionnel, déclamant la beauté des lieux sous forme de vers réguliers aux rimes croisées : "Pays ombreux, jardin de la nature,/Sous ton beau ciel, avec ton cadre vert,/Tu rappelles dans ta veine parure/Une oasis, au milieu du désert."
46. Haute Vallée du verdon Gare de THORAME HAUTE (B.-A.) - Alt. 1008 m. / Service des Autos - ROUXVallée du Verdon - Thorame-Haute / (vue générale) altitude 1150m / Pays ombreux, jardin de la nature, / Sous ton beau ciel, avec ton cadre vert, / Tu rappelles dans ta veine parure / Une oasis, au milieu du désert.
Il existait dès avant dans le chef-lieu, au 19e siècle, des auberges et hôtels de voyageurs, comme la "maison Poisson" ou l'hôtel Pascal ainsi que l'hôtel Roux, mais le train et la voiture changeaient radicalement la donne, offrant une réelle montée en gamme. L'hôtel Roux correspond ainsi à l'hôtel Scotti (ancienne parcelle 1827 E 277, actuelle 231), modernisé une première fois à l'extrême fin du 19e siècle23 et vraisemblablement au début du 20e siècle24 afin de proposer des prestations dignes d'une clientèle aisée et qui bénéficia en outre rapidement de l'aménagement de la départementale 2 reliant le village à la RN 208 puis RD 908. Il n'est plus en activité. A l'extérieur, citons le "luxueux" complexe (au regard des anciens standards) de Fontgaillarde, doté de plusieurs annexes et ouvert dès le tournant des années 1910, dont presque plus rien ne subsiste (deux bâtiments de part et d'autre de la route, désaffectés et amputés de leurs aménagements intérieurs), et qui disposait d'un catalogue d'activités multiples mettant en avant la saine qualité de la vie locale afin d'attirer jusqu'à la clientèle côtière. Il bénéficia d'emblée d'une ample publicité par le biais d'un jeu de cartes postales particulièrement volumineux. L'Itinéraire général de la France : de Paris à la Méditerranée de 1865 évoque dans son guide la présence sur place "d'une source abondante qui jaillit du rocher". Après la baisse de fréquentation touristique, il s'est tourné vers l'accueil de colonies de vacances notamment pour la Poste. Ne subsiste plus aujourd'hui à Thorame-Haute que l'hôtel-restaurant "Le Bon Accueil", sur la place du village.
5. L'aventure de l'or blanc
Les ressources de la montagne furent mises à contribution d'une autre manière, à partir des années 1960 sur le territoire de La Colle-Saint-Michel. A l'instar de plusieurs autres communes alpines du haut Verdon (Villars-Colmars, Colmars, Allos), des projets de développements touristiques autour du ski, alpin puis nordique, virent le jour. Celle de la Colle, comme le symbole d'un passé commun, témoigne d'abord de la continuité des liens de cette ancienne commune avec les vallées de la Vaïre et du Var (en particulier Annot), y compris depuis l'absorption administrative par Thorame-Haute, puis de son relâchement. L'histoire de la station de ski de la Colle s'effectue en plusieurs étapes, à partir du début des années 1960. En voici les grandes lignes (pour davantage de détails, lire le dossier "écart de la Colle Saint-Michel", REF=IA04003136).
L'aventure de la station de ski de la Colle se déroule donc en quatre temps. D'abord, au début des années 1960, par l'entremise d'une société de remonte-pentes ayant pour nom "Les Téléskis de La Colle et d'Annot", dont les actionnaires principaux étaient annotiens, qui fonctionna jusqu'à l'hiver 1966-1967. La fusion avec Thorame-Haute ouvra un deuxième chapitre de l'or blanc à la Colle, puisqu'un projet démesuré porté notamment par la nouvelle commune de rattachement à partir de 1975 qui se fondait notamment sur la certitude d'un enneigement suffisant les mois d'hiver, proposa l'aménagement d'une véritable station alpine avec remontées mécaniques, domaine skiable homologué et bien sûr capacité d'accueil transformant complètement le visage et la nature de l'ancien village. Le surdimensionnement du projet, le coût pharaonique des travaux, un enneigement finalement aléatoire, la résistance des Collencs organisés en association, eurent raison en 1982, de ce projet inadapté à la réalité économique et sociale. Troisième temps : de façon presque concomitante, vers 1981-1982 un troisième projet plus modeste, plus respectueux de l'environnement (il était porté par l'ONF) modifia la perspective vers la mise en place d'un centre de ski de fond, qui dispensait des remontées mécaniques coûteuses. Ici encore, la Colle était associée à Annot, mais la structure juridique chargée de l'encadrement et de la gestion ne résista pas aux dissensions entre municipalités : Annot décida construire sa propre station, ce qui conduisait à diminuer d'autant la clientèle déjà peu nombreuse. Quatrième et dernier temps : la station de la Colle, depuis 1986, fonctionne de façon autonome depuis lors, gérée par une association dédiée, "La Colle Saint-Michel Pleine Nature". Mais tributaire d'un enneigement incertain, elle ne saurait représenter qu'un apport économique local modeste.
Panneaux indicateurs : l'écart de la Colle Saint-Michel accueille une station de ski nordique.
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Documents d'archives
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Recensement de la population, commune de Thorame-Haute (1836-1936). Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 6 M 178.
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Recensement de la population, commune de Peyresq (1836-1936). Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 6 M 136.
-
Recensement de la population, commune de La Colle-Saint-Michel (1836-1936). Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 6 M 079.
-
Administration et économie du département - pâturages : commune de Thorame-Haute. 8 février 1857. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 7 M 291.
Direction générale des Forêts : 8 février 1857. -
Arrondissement de Castellane. Enquête sur le nombre de maisons de l'arrondissement couvertes en chaume ou en bois, 6 avril 1922. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 2 Z 39.
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Administration et économie du département - pâturages : commune de Peyresq. 18 juillet 1894. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 7 M 286.
Extrait du registre des délibérations de la commune de Peyresq : 18 juillet 1894. -
JAUME, Félix. Notre-Dame de la Fleur : sa légende, sa statue, ses pèlerinages. mai 2004. Archives paroissiales, Thorame-Haute : non coté.
Bibliographie
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Expilly (abbé). Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France. Tome 5. Amsterdam, 1768, 1 064 p.
p. 938 -
ACHARD, Claude-François. Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence ancienne et moderne, du Comté-Venaissin, de la principauté d'Orange, du comté de Nice etc. Aix-en-Provence : Pierre-Joseph Calmen, 1788, 2 vol.
t. II, p. 497. -
BARATIER, Edouard, DUBY, Georges, HILDESHEIMER, Ernest. Atlas historique : Provence, Comtat Venaissin, Principauté de Monaco, Principauté d'Orange, Comté de Nice. Paris : Armand Colin, 1969
p. 171, 189 et 202 -
JOANNE, Adolphe. Itinéraire général de la France : de Paris à la Méditerranée. Deuxième partie. Auvergne, Dauphiné, Provence, Alpes-Maritimes, Corse, etc. contenant 12 cartes, 11 plans et 1 panorama. Paris : Librairie L. Hachette, 1865, 863 p.
p. 480-481. -
DOMENGE, Jean-Luc. Les frontières linguistiques entre provençal-maritime et occitan-alpin dans les Alpes du Sud. Dans Territoires, seigneuries, communes : les limites des territoires en Provence, dir. Jean-Luc Domenge, Luc Thévenon et Alain Venturini, actes des 3e Journées d'histoire de l'espace provençal, Mouans-Sartoux, 19-20 avril 1986, Mouans-Sartoux : Centre régional de documentation occitane, 1987, 335 p.
-
SMETS, Mady. L'architecte et le berger. La mystérieuse aventure d'un village de montagne. Bruxelles, Peyresq : Association Peyresq Foyer d'Humanisme, a.s.b.l. Fondation Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, 232 p.
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ROUX, Alain. La montagne de Serpégier à Thorame-Haute de 1789 à nos jours. Dans Le bois dans tous ses états. Ressources, construction et savoir-faire en haute Provence du XVe au XXesiècle, Actes de la journée d'études du samedi 1er décembre 2018 aux Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 2020, p. 91-100.
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NAVELLO SGARAVIZZI, Louise. Peyresq. L'extraordinaire destin d'un village des Alpes provençales. Nice : Association pour la promotion culturelle du Païs Nissart, 2003, 236 p.
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SARTI, Aline. La Colle Saint-Michel : des Bas-Alpins à la hauteur, une Provence méconnue. Digne-les-Bains : Aline Sarti, 2011, 399 p.
-
FABRE, Eric. Laine et drap en haut Verdon. Une haute Provence textile (fin XVIIe - milieu XXe siècle). Paris : L’Harmattan, 2015, 258 p.
-
BRUNET, Marceline, DEL ROSSO, Laurent, LAURENT, Alexeï et MOSSERON, Maxence. La ferme et le territoire en haute Provence, dir. Marceline Brunet. Collection Cahiers du Patrimoine, n° 119. Lyon : Lieux Dits, 2019, 408 p.
-
VIDAL, Christiane. Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute-Provence. Dans : Provence historique, tome 21, n° 85, 1971, p. 281-291.
p. 287. -
JANSEN, Philippe. Les droits comtaux dans les vigueries de Provence d'après l'enquête de 1333. Dans : Rives méditerranéennes, n° 37, 2010, p. 57-84.
Documents figurés
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Vallée du Verdon - Thorame-Haute / (vue générale) altitude 1150m / Pays ombreux, jardin de la nature, / Sous ton beau ciel, avec ton cadre vert, / Tu rappelles dans ta veine parure / Une oasis, au milieu du désert. / Carte postale, Jean Fournier, 2e quart 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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[La scierie, propriété des Lempereur, située près de l'entrée du tunnel de La Colle.] / Photographie en noir et blanc, 1er quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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46. Haute Vallée du verdon Gare de THORAME HAUTE (B.-A.) - Alt. 1008 m. / Service des Autos - ROUX / Carte postale, Éditions ELD, 1er quart 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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42. Haute Vallée du Verdon / Gare de THORAME HAUTE (B.-A.) / Altitude 1108. / Sanctuaire de N.-D. de la Fleur / Carte postale, Éditions ELD, 1er quart 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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[Moutons dépaissant dans un pré aux abords du village de Thorame-Haute : une image encore d'actualité aujourd'hui.] / Carte postale, dernier quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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Les Alpes Pittoresques / 40. - THORAME HAUTE - Place de la Gare. / Carte postale, 2e quart 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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HAUTE-VALLEE DU VERDON / 10. - FONTGAILLARDE sous la Neige (altitude 1050 m.) / Carte postale, Louis Gibert, 3e quart 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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THORAME-HAUTE. - Vue générale (Alt. 1150m.) / Carte postale, 1er quart 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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CHEMINS DE FER DE PROVENCE - le train du pèlerinage à N.D. de la Fleur / en Gare de Thorame haute / Carte postale, années 1980. Collection particulière : non coté.
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53. THORAME-HAUTE - Haute Vallée du Verdon. Le Pont Clot. / Station estivale. Altitude 1.100 m. / Carte postale, 1er quart 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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[THORAME-HAUTE Gare : la chapelle Notre-Dame-de-la-Fleur et l'hôtel-restaurant de la Gare.] / Carte postale, 3e quart 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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[THORAME-HAUTE Gare : La fontaine Notre-Dame-de-la-Fleur et l'hôtel-restaurant de la Gare.] / Carte postale, années 1960. Collection particulière : non coté.
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NOTRE-DAME-de-la-FLEUR - THORAME-HAUTE (alt. 105) / Pèlerinage du 26 septembre 1909, en l'honneur de Jeanne d'Arc / Départ du train des pèlerins / Carte postale, Louis Gibert, 1909. Collection particulière : non coté.
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44. Haute Vallée du Verdon Gare de THORAME HAUTE (B.-A.) - Altitude 1108 m. / Messe Solennelle du Lundi de Pentecôte sur l'Esplanade du Sanctuaire de N.-D. de la Fleur / Carte postale, Editions ELD, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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43. Haute Vallée du Verdon Gare de THORAME HAUTE (B.-A.) - Altitude 1108 m. / Messe Solennelle du Lundi de Pentecôte sur l'Esplanade du Sanctuaire de N.-D. de la Fleur / Carte postale, Editions ELD, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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Bénédiction de la première pierre de la Nouvelle Chapelle de N.-D. de La Fleur / Carte postale, 1936. Collection particulière : non coté.
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HOTEL FONTGAILLARDE. - Rivière dans le parc de l'Hôtel. Pêcheurs à la truite / Carte postale, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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Haute Vallée du Verdon / Fontgaillarde-Hôtel, près de la Gare de THORAME-HAUTE (B.-A.), alt. 1042 m. - Station Estivale. / Carte postale, E. Vial et Moulard, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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HOTEL FONTGAILLARDE. - Vue sur le Verdon, façade Midi / Carte postale, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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HOTEL FONTGAILLARDE.La source d'eau pure diurétique / Carte postale, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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HOTEL FONTGAILLARDE. - Façade Nord Vue des jeux de boules et de la Véranda / Carte postale, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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HOTEL FONTGAILLARDE.- Entrée de l'Hôtel, côté route de Marseille / Carte postale, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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HOTEL FONTGAILLARDE.-Vue d'ensemble. Parc et sous-bois / Carte postale, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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HOTEL FONTGAILLARDE.- Perron de l'Hôtel / Carte postale, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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HOTEL FONTGAILLARDE.- Véranda. - Une des salles de Restaurant / Carte postale, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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Haute Vallée du Verdon / Fontgaillarde-Hôtel, près la Gare de THORAME-HAUTE (B.-A ), alt 1042 m. - Station Estivale. / Carte postale, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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Vallée du Verdon. - Hôtel Fontgaillarde [nuit du 21 juillet 1912...] / Carte postale, Louis Gibert, 1er quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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[Le complexe hôtelier de Fontgaillarde.] / Carte postale, 3e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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Haute Vallée du Verdon FONTGAILLARDE HOTEL près la Gare de THORAME HAUTE (B.-A.) / Station Estivale, altitude 1042 m. - Jardin de l'Hôtel - Réserve de Truites / Carte postale, Editions Valentin, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
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HAUTE-VALLEE DU VERDON / FONTGAILLARDE HOTEL : THORAME-HAUTE (BASSES-ALPES) [Carte postale promotionnelle déclinant les multiples services et activités proposés par l'hôtel] / Carte postale, 2e quart du 20e siècle. Collection particulière : non coté.
Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).
Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).