Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Dénominationsentrepôt agricole, cabane, ensemble pastoral
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Aires d'étudesPays Asses, Verdon, Vaïre, Var
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Adresse
- Commune : Thorame-Haute
I. Les conditions de l'enquête
Le repérage des entrepôts agricoles sur la commune de Thorame-Haute a été effectué au cours des mois d'été 2011, auxquels s'est ajoutée une campagne dédiée aux cabanes d'estive et ensembles pastoraux en 2013. Le recensement s'est fait à partir du cadastre le plus récent disponible, édition établie en 1983, téléchargée sur une interface GPS. Le plan cadastral dit "napoléonien", levé en 1827, a servi de point de repère et de comparaison pour les bâtiments antérieurs à cette date ; l'ensemble des états de sections de ce cadastre a été consulté. Toutes les constructions portées sur le cadastre actuel ont été vues, au moins de l'extérieur. Le repérage a été effectué à l'aide d'une grille de description morphologique propre aux entrepôts agricoles et décrivant :
- la ou les fonction(s) visible(s) du bâtiment, niveaux par niveaux,
- la mitoyenneté,
- les accès,
- les matériaux principaux et secondaires et leur mise en œuvre,
- la forme du toit, la nature de la charpente, de la couverture et de l'avant-toit,
- le nombre d'étages visibles,
- la description des élévations et des baies,
- les aménagements intérieurs (cloisons notamment…)
- les inscriptions historiques : dates portées, inscriptions…
Cette grille de repérage a donné lieu à l'alimentation d'une base de données destinée à faire un traitement statistique et cartographique. Le repérage est toujours confronté à la question de l'état du bâti. Ainsi, ont été repérés les bâtiments ayant subi quelques modifications de détail n'affectant pas leur lecture architecturale. Les bâtiments ruinés mais dont le parti pris architectural d'origine restait lisible ont également été repérés. En revanche, les bâtiments ayant subi des transformations majeures rendant illisibles leurs caractères architecturaux n'ont pas été retenus. Les bâtiments non retenus sont principalement ceux qui ont été très remaniés à une période récente, selon des normes de construction, des matériaux et un vocabulaire architectural très éloignés de ceux de l'architecture locale : élévations entièrement repercées de grandes ouvertures rectangulaires masquant les baies anciennes, utilisation de matériaux récents rendant illisible le parti d'origine, restructuration intérieure totale ou profonde…
II. Le choix du corpus : entre questions de dénomination et logiques de fonctionnement
Le rassemblement dans le même dossier de familles architecturales répondant à des nomenclatures différentes - l'entrepôt relève de l'architecture agricole quand la cabane appartient à l'architecture domestique - ne doit pas empêcher leur analyse conjointe. Le Thésaurus de l'architecture le précise d'ailleurs dans son "Principe d'organisation du Thésaurus" : la division en catégories fonctionnelles "n'a aucun caractère absolu"1. De la même manière, si la cabane constitue un spécifique du générique "architecture domestique", l'ensemble pastoral qu'elle contrôle s'inscrit dans l'arborescence "architecture agricole". En effet, il convient avant tout de considérer à la fois la famille de rattachement et les usages ainsi que les logiques de fonctionnement au sein de la propriété agricole. Dans ce dernier cas de figure, la cabane comme l'entrepôt constituent des dépendances liées entre elles. En outre, même si la cabane s'avère avant tout le logis du berger, il faut l'interpréter comme la tête de pont d'un système plus vaste qu'on appellera l'économie pastorale, dont l'importance apparaît fondamentale pour la zone d'étude considérée, qui repose sur une économie combinée : l'agropastoralisme.
Pour des raisons d'organisation, on considérera toutefois séparément les entrepôts agricoles "traditionnels" d'un côté et les cabanes de l'autre.
Présentation du corpus d'ensemble
Sur la commune de Thorame-Haute, 51 entrepôts agricoles ont été repérés ainsi que 9 cabanes et ensembles pastoraux. 21 entrepôts sont situés en agglomération ou abord d'agglomération, tous ou presque dans le chef-lieu (un à la Colle-Saint-Michel). Cet état de fait ne doit pas surprendre, car la reconstruction de Peyresq et d'Ondres par des néo-habitants urbains déconnectés des enjeux de la société locale traditionnelle, à partir du milieu de la décennie 1950, n'incluait pas vraiment de problématiques agricoles. Aussi la remise couvrant une aire empierrée à Ondres, en 2105 B 345, est-elle un aménagement partiel d'un état ancien existant, l'aire étant initialement présente. De même l'entrepôt dit "aux Têtes" en B 318, n'existait pas dans les années 1950-1960, sinon à l'état de ruine complète. Le chef-lieu concentre ainsi 42% des entrepôts agricoles, près de 6 sur 10 se situant en contexte isolé. En ce qui concerne les cabanes d'estive, 13 ont fait l'objet d'un repérage ou d'une identification (pour des raisons logistiques et de temps de trajet il n'a pas été possible de toujours se déplacer in situ). Les cabanes ONF (cabanes forestières du Pasquier et de Congerman) n'ont pas été prises en compte. Certaines d'entre elles sont par ailleurs parties constituantes d'une entité plus vaste, l'ensemble pastoral, et présentent une organisation particulière, puisque constituées d'une cabane ancienne et d'une cabane moderne. Nous y reviendrons.
III. Entrepôts agricoles : caractères morphologiques et fonctionnels
Implantation et composition d'ensemble
Il n'est pas nécessaire d'effectuer de distinction entre les entrepôts intra et extra-muros, malgré quelques variantes notamment en ce qui concerne l'implantation. Pour autant, la majorité d'entre eux, en contexte aggloméré (12 cas soit 57%), sont sans mitoyenneté. 3 n'en ont qu'une, 3 deux mitoyennetés, et 3 en ont trois. Cela signifie que le bâti agricole occupe des emplacements moins denses. 20 entrepôts seulement, soit à peine quatre sur dix, sont construits dans la pente et comportent un étage de soubassement, dont 6 dans le chef-lieu et 1 à la Colle-Saint-Michel. Le nombre de niveaux s'échelonne de 1 à 4, les entrepôts en comportant 2 sont les plus nombreux (31 occurrences soit 60,7% du corpus, le village s'inscrivant globalement dans la même dynamique que celle observée à l'échelle de la commune). Dans configuration à 2 niveaux, celle du rez-de-chaussée avec étage de comble domine (17 cas soit 55%), suivie par celle de l'étage de soubassement avec étage de comble (11 cas soit 35,5%). Le tableau ci-dessous consigne les informations principales :
Entrepôt agricole multifonctionnel au Courtil (Village, parcelle E 142).
niveaux entrepôts chef-lieu | 1 | 2 | 3 | 4 | - | niveaux entrepôts hors chef-lieu | 1 | 2 | 3 | 4 | - | niveaux entrepôts commune | 1 | 2 | 3 | 4 |
occurrences | 3 | 11 | 5 | 1 | - | occurrences | 2 | 20 | 9 | 0 | - | occurrences | 5 | 31 | 14 | 1 |
%age | 15% | 55% | 25% | 5% | - | %age | 6,5% | 64,5% | 29% | 0% | - | %age | 9,8% | 60,8% | 27,5% | 1,9% |
Pour les entrepôts dispersés dans le terroir, sur les zones de cultures, l'accès s'effectue la plupart du temps par une route ou un sentier situé à proximité immédiate, jamais à plus de quelques dizaines de mètres. On notera que les édifices, pour la plupart, sont situés autour du village, pour l'essentiel sur les zones de cultures profitant des terres les plus fertiles, sur la plaine thoramaise et les pentes douces qui de la montagne de Chamatte au nord et de celle de Cordeil qui lui est opposée, au sud. Cette portion du territoire communal est toujours desservie par un petit réseau viaire visible et encore utilisé.
Les cabanes du Planas
Il existe une portion de territoire au nord de la commune qui a été asséchée et amendée en profitant des alluvions du Verdon : le Planas. Pour aménager le terrain, un épierrage systématique a conduit à ériger de véritables murs de pierres parfois suffisamment larges afin d'assurer la circulation sans empiéter sur les cultures. Cette zone, d'abord destinée aux emblavures, a ensuite servi à la culture de la lavande. On trouve plusieurs entrepôts accolés aux murs d'épierrement, certains ruinés, d'autres préservés, qui ont révélé une fonction de logis saisonnier. La distance avec le chef-lieu, entre 4 et 5 km à vol d'oiseau, explique la possibilité de séjourner sur place. Les entrepôts sélectionnés ont tous trois niveaux, le logis occupant le niveau intermédiaire, entre les parties agricoles (REF=IA04002772 et REF= IA04003041).
Entrepôt agricole au quartier du Planas (parcelles B 41, 48).
Les cabanes du Mont
La campagne de terrain n'a pas permis de repérer deux cabanes dites Cabanes du Mont. Situées à 1 600 mètre d'altitude et isolées dans le Bois du Mont, elles sont très difficilement accessibles. Elles correspondaient à des cabanes de cultivateur accolées à des terrasses de cultures. Elles ont été reconverties, du moins l'une d'entre elles au moins, pour l'accueil des randonneurs, perdant ainsi leur usage premier. Pour autant, ce ne sont pas des cabanes pastorales à proprement parler. La plus élevée, sur un niveau en étage de soubassement, est construite en moellons de calcaire et de grès dont le liant a disparu. Son toit pentu autrefois couvert en bardeau de mélèze dont il reste quelques planches est aujourd'hui couvert de tôle. La seconde cabane, la plus récente, présente les mêmes caractéristiques, n'étaient sa mise en oeuvre en planches et une élévation sur deux niveaux (étage de soubassement et étage de comble). L'isolement a sans doute conduit à une fonction de logis saisonnier. La zone n'est cependant plus cultivée depuis longtemps, et l'espace autrefois défriché car entretenu se réduit comme peau de chagrin. Les deux cabanes sont donc peu à peu absorbées par la végétation.
Matériaux et mise en œuvre
Les matériaux locaux servent à la mise en oeuvre de la maçonnerie, de la charpente et de la couverture. Le calcaire, le grès, parfois sous forme de galet arrondi et lissé par la rivière Verdon (par exemple en 1987 ZC 147a). Ces matériaux, des moellons non équarris liés par un mortier de chaux et de sable de piètre qualité, grumeleux et pulvérulent, servent à monter les murs. Le tuf intervient en complément dans un cas. 2 entrepôts en planches ont été repérés dont l'un, en 1987 ZC 84a s'appuie sur une base maçonnée en moellons de calcaire, grès et en galet. D'une manière générale la structure est renforcée par des chaînes d'angle en moellons de grès qui offrent des plans de taille plus régulier que le calcaire. La charpente est montée à pannes de façon systématique, étayant un toit à pente forte pour 86% du corpus (43 occurrences). La couverture s'avère très variée, le traditionnel bardeau étant progressivement remplacé par des matériaux plus durables et standard comme la tôle et le bac acier. Pour autant, la tuile est aussi répandue sur la commune et on trouve une grande quantité de toits couverts en tuile plate mécanique, qui met en valeur une fenêtre chronologique d'intervention située entre le bardeau naturel et les matériaux métalliques. Il reste même deux entrepôts présentant qui un toit partiellement couvert en tuile plate artisanale (ancienne) et en tuile écaille (REF=IA04003042), qui un toit entièrement couvert en tuile plate ancienne. La répartition s'effectue comme suit :
matériaux de couverture | bac acier | bardeau | tôle | tuile plate mécanique | tuile creuse | mixte |
occurrences | 10 | 8 | 12 | 16 | 1 | 5 |
%age | 19,6% | 15,6% | 23,5% | 31,3% | 2% | 10% |
Le bardeau ou la planche de mélèze n'a pas encore complètement disparu. L'entrepôt situé sur la parcelle 1987 E 142 a été restauré dans les années 2013-2015 : la couverture mixte (tuile plate mécanique et tôle) a, chose rare à souligner, été remplacée par de la tuile plate artisanale (REF=IA04003046). L'enduit de couvrement est présent dans la majorité des cas (47 occurrences), d'abord à pierres vues (36 cas soit 70% du corpus), puis rustique (4 cas soit 8%), récent dans un cas (2%) de même que lisse (1 cas, 2%), et mixte à trois reprises (6%). Il est la plupart du temps largement lessivé par le temps, donc lacunaire.
Les encadrements des ouvertures (portes et fenêtres) sont bruts de maçonnerie (44 occurrences sans encadrement). On a relevé 3 encadrements en bois et 3 en brique dont 2 dans le village [1987 E 212 et 385]). On n'a relevé que deux cas de façonnage dont un extra-muros. Les linteaux sont en bois, et les portes ne présentent que très rarement piédroits et seuils en bois formant avec le linteau une unité structurelle qu'on appelle "bloc-porte" ayant vocation à renforcer la maçonnerie là où elle est par nature fragilisée (ainsi en 1987 ZC 180a ou 1987 A 569). Les encadrements en bois désignent des mises en oeuvre relativement récentes, sans doute rarement antérieures au milieu du 20e siècle.
5 voûtes seulement ont été repérées, soit à peine 10% du corpus. Elles se répartissent comme suit : 4 voûtes d'arêtes et 1 en berceau segmentaire2. Les rares cas de cloisons identifiés donc en place (4) sont en maçonnerie (3) ou en planches (1), ce qui n'exclut pas par ailleurs le recours à des cloisons mobiles en planches selon l'usage choisi de l'espace disponible, et qui auraient disparu. L'adaptation était la règle : c'est par exemple le cas pour quelques planchers dans les étages de combles particulièrement volumineux et élevés, qui pouvaient être modulés par des étages intermédiaires mobiles en fonction de la quantité de fourrage stocké. On retiendra toutefois que les modifications apportées à certains bâtiments n'ont pas permis leur repérage. Ainsi de l'"écurie des chevaux" à la Colle-Saint-Michel : le bâtiment a été aménagé en appartement. Il dispose cependant d'un couvrement en voûte d'arêtes reposant sur un pilier central. C'est également le cas du "Jas", bergerie malheureusement ruinée, qui disposait en étage de soubassement d'un couvrement complexe de huit voûtes d'arêtes et trois piliers centraux, transformé en bâtiment d'habitation.
Structure, élévation, distribution
On a vu que 40% des entrepôts présentent un étage de soubassement. Lorsque l'accès à l'intérieur s'effectue par une porte unique (dans 43 cas soit 84% du corpus), la répartition n'est pas égale, mais traduit une tendance, mais modérément marquée (58% sur le mur-pignon contre 42% sur le mur gouttereau).
fonctions niveaux | étable | remise | fenil | séchoir | logement |
1 | 29 | 30 | 0 | 0 | 4 |
2 | 0 | 8 | 36 | 1 | 8 |
3 | 0 | 0 | 14 | 0 | 0 |
4 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 |
Sans surprise, les trois fonctions prédominantes sont l'étable, la remise et le fenil. L'étable avait vocation à conserver avec soi un animal de bât pour le transport, la remise à stocker le petit matériel agricole, le fenil à stocker l'herbe coupée jusqu'à séchage, avant un acheminement jusqu'au domicile ou afin de nourrir le troupeau sur place. On remarque que la fonction séchoir n'a été identifiée qu'à une seule reprise : elle pouvait être plus répandue, d'autant que la modularité était de mise. En effet, un même espace pouvait servir à plusieurs fonctions ne nécessitant pas d'aménagements spécifiques ou très légers facilement démontables. En outre, les ouvertures pratiquées pour la ventilation du fourrage avaient aussi la même fonction en ce qui concerne le séchage des fruits. La présence d'un logis est avérée dans 12 cas. L'entrepôt occupant la parcelle 1987 A 569 reste indécis, dans la mesure où la présence de porte-manteaux en morceaux de bois fichés dans la maçonnerie au premier niveau ne suffit pas à désigner une fonction d'habitation. Par ailleurs, les travaux d'aménagement réalisés autour de 2010 avec l'ajout d'un canon de cheminée libre (non accolé à un mur) pour un poêle non encore posé lors de la campagne de terrain n'entraînent pas qu'il existait auparavant une cheminée. On n'a observé aucune trace de fumée dans la pièce. Enfin, l'existence d'une mangeoire sur banquette maçonnée, remplie de ciment pour en faire une surface plane, semble indiquer une fonction d'étable stricte. Quoi qu'il en soit, la proportion des entrepôts avec logis saisonnier est cohérente comparativement aux chiffres observés dans d'autres communes alentour compte tenu des implantations respectives. En effet, si l'on compte environ un quart des entrepôts agricoles pourvus d'un logement à Thorame-Haute contre un tiers à Colmars, c'est peut-être aussi à mettre en relation avec le fait qu'à Colmars, une majorité d'entre eux est en milieu isolé (rapport de 1 à 2,5), alors qu'à Thorame-Haute, le différentiel est moindre (rapport de 1 à 1,5). La juxtaposition des fonctions par niveaux intervient 8 fois au premier niveau (dont un cas de fonction triple en 1987 ZC 282), avec une très nette prépondérance de la remise avec étable) ; au deuxième niveau, cette configuration revient à 6 reprises (avec la fonction double remise + fenil à 3 reprises, et la combinaison logement + autre à 2 reprises). A partir du troisième niveau, seule la fonction fenil a été observée. Pour les entrepôts comportant deux niveaux (31 occurrences), la combinaison la plus répandue est celle du fenil sur remise ou étable : elle intervient deux fois sur 3 (21 cas).
La juxtaposition des fonctions induit parfois des aménagements spécifiques pérennes : ainsi a-t-on repéré 10 occurrences de cloisons (20% du corpus) dont 8 en maçonnerie. Les deux cas de planches (ainsi en 1987 D 534) témoignent d'une disposition qu'on imagine pouvoir évoluer dans le temps, ce type de séparation au sein d'un même espace étant amovible : il devait y en avoir davantage. En ce qui concerne les cloisons maçonnées, on en dénombre 5 en moellons liés au mortier de chaux et de sable (REF=IA04002362), 2 en brique (REF=IA04002778), une en parpaing de béton. Elles désignent, par définition, des distributions destinées à durer, et par conséquent une structuration des intérieurs combinant des espaces dissociés, contrairement aux entrepôts ne comportant qu'une pièce par niveaux. Certaines traces d'enduit intérieur ont été conservées, par exemple en 1987 ZC 84a ou 1987 ZC 147a. Dans ce dernier cas, proche de la ruine (le toit a disparu), l'étage inférieur en soubassement était entièrement dévolu au logement et disposait même d'une cheminée aujourd'hui manquante, mais dont l'ancrage en bois reste visible dans la maçonnerie. Par ailleurs, le conduit est intact. Plus curieuse est l'absence de suie. L'intégralité de ce niveau a reçu un enduit à la chaux, désormais très lacunaire. Pourquoi un logement dans un quartier (Pra Jourdane) finalement proche du chef-lieu, (environ 1 km à vol d'oiseau et sur un terrain relativement peu accidenté ? Mais ce cas n'est pas unique. Il faut peut-être y voir le logement d'un forain, qui ne venait qu'épisodiquement sur place. L'entrepôt situé dans le quartier de Pré Malfait (REF=IA04002778) s'inscrit dans cette problématique. Mais il s'agit d'un exemple extrême où la séparation des fonctions est particulièrement soignée. En effet, le rez-de-chaussée surélevé est divisé en deux pièces inégales, l'une en longueur tenant lieu de logis pourvu d'une fenêtre, d'un placard, d'une cheminée et d'un sol carrelé, l'autre tenant lieu de fenil, toutes deux séparées par une cloison de brique. Autre exemple, situé dans le quartier de Pra Jourdane, une sorte d'entrepôt agricole double en largeur, qu'un mur maçonné divise en deux parties communicantes, la première servant d'étable, la seconde de pièce à vivre dans laquelle subsistent des traces d'enduit mouluré au plâtre sur le plafond et les poutres, pourvue d'une large cheminée dont ne reste que l'emplacement. L'enveloppe reçoit également un enduit lacunaire avec un bandeau peint feignant un fronton pour mettre en valeur le pignon de l'élévation principale.
La présence d'une ou de plusieurs baies fenières a été identifiée à 40 reprises (soit près de 80% des cas, sans compter les entrepôts dont l'état de délabrement n'a pas permis de renseigner cette information spécifique). L'accès au fenil, ou en tout cas à l'étage de comble s'effectue dans environ un quart des cas sur l'élévation principale, et pour 55% du corpus sur une autre élévation, qui, en milieu isolé, alors que la façade principale est placée sur le mur-pignon, s'inscrit majoritairement sur le pignon opposé.
Couverture
Les matériaux de ouverture ont été abordés ci-dessus. Les toits, soutenus par une charpente à pannes de façon systématique, sont à longs pans dans plus de trois-quarts des cas (39 occurrences), le reste étant à pan unique. En zone alpine, sur une commune qui appartient à la haute vallée du Verdon et donc soumise à des aléas climatiques importants, notamment à des épisodes neigeux potentiellement soutenus, la pente est souvent forte, à 84% (43 cas). On remarque toutefois que pour les 8 cas restants, la moitié concernent les toits à pan unique.
Typologie
Il n'y a pas lieu de séparer les entrepôts agricoles intra- et extra-muros dans la mesure où les proportions sont similaires,
1 – ENTREPOTS AGRICOLES UNIFONCTIONNELS
1.1 – Entrepôt agricole uni-fonctionnel : fenil (0% du corpus) (0 repéré ; 0 sélectionné) un ou deux niveaux ; fonction unique de fenil sous-type hangar : structure porteuse à piliers (éventuellement cloisonnée)
1.2 – Entrepôt agricole uni-fonctionnel : remise ou étable (15,7% du corpus) (8 repérés ; 0 sélectionné) un ou deux niveaux ; fonction unique de remise ou d'étable sous-type hangar : structure porteuse à piliers (éventuellement cloisonnée)
2 – ENTREPOTS AGRICOLES MULTIFONCTIONNELS
2.1 – Entrepôt agricole multi-fonctionnel : fenil sur étable (33,3% du corpus) (17 repérés ; 2 sélectionnés) deux niveaux ou plus ; fonction double : étable + fenil
2.2 – Entrepôt agricole multi-fonctionnel : polyvalent avec fenil (49% du corpus) (25 repérés ; 3 sélectionnés) deux niveaux ou plus ; fonctions multiples + fenil sous-type hangar : possibilité d'un seul niveau ; structure porteuse à piliers (éventuellement cloisonnée)
2.3 – Entrepôt agricole multi-fonctionnel : polyvalent sans fenil (2% du corpus) (1 repéré ; 0 sélectionné) un à plusieurs niveaux ; fonctions multiples + absence de fenil sous-type hangar : possibilité d'un seul niveau ; structure porteuse à piliers (éventuellement cloisonnée)
Les tableaux ci-dessous traduisent les différences entre les entrepôts du village et ceux de la commune dans son ensemble :
typologie | 1.1 | 1.2 | 2.1 | 2.2 | 2.3 |
occurrences | 0 | 5 | 5 | 10 | 0 |
%age | 0% | 25% | 25% | 50% | 0% |
typologie | 1.1 | 1.2 | 2.1 | 2.2 | 2.3 |
occurrences | 0 | 3 | 12 | 15 | 1 |
%age | 0% | 9,7% | 38,7% | 48,4% | 3,2% |
typologie | 1.1 | 1.2 | 2.1 | 2.2 | 2.3 |
occurrences | 0 | 8 | 17 | 25 | 1 |
%age | 0% | 15,7% | 33,3% | 49% | 2% |
Interprétation de la classification
La polyvalence, de toute évidence, constitue une tendance forte : environ 85% à l'échelle communale et aucun entrepôt unifonctionnel de sous-type 1.1. Sans surprise, cette proportion est plus élevée encore pour les entrepôts en milieu isolé (90%). Sans surprise également, elle est légèrement inférieure dans le chef-lieu, puisque certaines fonctions agricoles sont prises en charge par les maisons qui ressortissent au type logis entre parties agricoles dans près de 80% des cas (REF=IA04003123). On notera que la polyvalence est d'autant plus forte que c'est le sous-type 2.2 qui prédomine quel que soit le contexte (autour de 50% du corpus considéré). Si le fenil s'avère omniprésent ou presque en partie haute (un cas seulement du sous-type 2.3), la combinaison des fonctions est une règle générale sur la commune.
On notera la présence non prise en compte dans le repérage car le bâtiment a été construit puis agrandi lors de la campagne de terrain d'une gigantesque bergerie avec espaces de stockage dédiés pour l'herbe, d'une contenance de plusieurs milliers de têtes ovines. Cette construction en L, unique à l'échelle communale, prend place à l'extrémité occidentale du quartier de Pra Jourdane (parcelles ZC 284 et 286) et témoigne de la mutation exclusive de l'activité agricole vers l'élevage. Elle vient compléter les observations consignées dans le dossier "Fermes" de la commune (REF=IA04003125) où est notamment abordée la question de l'apparition de la ferme ovine spécialisée.
IV. CABANES D'ESTIVE ET ENSEMBLES PASTORAUX
Il est difficile de dresser un compte des bâtiments pastoraux car une cabane d'estive peut se présenter comme un édifice structurellement indépendant, ou faire partie d'une entité plus importante qu'on appelle "ensemble pastoral", constitué par exemple d'une ou de plusieurs cabanes, d'un ou de plusieurs enclos, ainsi que de différents édicules liés à la pratique de l'estive. De sorte qu'un ensemble de deux cabanes ne saurait être décomposé en deux bâtiments distincts sur le plan statistique, mais devra être appréhendé comme un "ensemble pastoral". De plus en plus fréquemment, on observe ce type de groupement de deux cabanes, l'une ancienne, correspondant au logis précédent du berger, et une nouvelle, répondant aux standards actuels du confort minimal de façon à accueillir le berger et éventuellement un aide dans des conditions décentes. L'ancienne cabane devient dès lors une sorte de remise pour le matériel durant le temps du séjour sur l'estive, ce qui constitue par ailleurs le meilleur moyen - en la changeant d'affectation - d'assurer la pérennité d'une structure devenue obsolète sur le plan de l'habitabilité. La commune comporte plusieurs binômes de cabanes : sur la montagne de Chamatte (à 1 920 m. d'altitude : cabanes sans nom spécifique), cabanes du Coyer et de Pra Mouret sur les pentes du Grand Coyer (respectivement à 2 200 et 2 020 m. d'altitude), cabanes du Pasquier (à 2 210 m. d'altitude, sur les pentes du Petit Coyer). Le repérage a permis d'établir l'existence de 9 cabanes d'estive et d'ensembles pastoraux, sans tenir compte des ensembles ruinés qui ne sont plus entièrement identifiables mais attestent le caractère historique de l'activité d'élevage à Thorame-Haute. Celle-ci apparaît moins marquée toutefois que sur des communes proches comme Thorame-Basse ou Villars-Colmars, en termes de densité d'artefacts encore en place, malgré la présence de nombreuses montagnes dédiées à l'activité pastorale, dont sept qui sont encore à ce jour propriété de la commune et louées par cette dernière aux troupeaux transhumants. Par ailleurs, quelques traces d'ensembles pastoraux anciens ont été relevées, comme celles de la cabane de la Cassile, où la cabane proprement dite, extrêmement exiguë (environ 5 m2 au sol) et totalement ruinée, est incluse dans l'enclos de pierre sèche.
Sur les 9 cabanes ou ensembles pastoraux identifiés, seuls 4 ont été dûment repérés. Pour les autres, les informations collectées demeurent lacunaires. Les toits présentent tous une configuration à longs pans, recouverts pour les anciennes cabanes de bardeau de mélèze ou de tôle. Pour les cabanes les plus récentes ou récemment rénovées le bac acier prédomine. En revanche, la pente varie, tour à tour forte (supérieure à 45°, comme pour la cabane de Cordeil), "normale" (autour de 45°, comme à l'Orgéas et Font Blanche) voire faible (inférieure à 45° comme au Cheinet).
Les cabanes anciennes
Elles ne sont jamais antérieures au début du 19e siècle et pour la plupart datent du 20e siècle, même s'il peut exister des vestiges d'ensembles plus anciens. Les restes de la cabane de la Cassile sur le massif du Courradour (altitude 1 930 m.), d'une superficie inférieure à 10 m2, et de son enclos attenant (d'une superficie d'environ 500 m2) témoignent d'un aménagement de dimensions "classique" sur la zone, mais ils sont postérieurs à 1838, date de levée du cadastre de Peyresq. Si l'usage d'une estive est avéré depuis plusieurs siècles les cabanes furent peu à peu reconstruites au fur et à mesure de leur dégradation (liée aux conditions climatiques rudes à ces altitudes, aux éventuelles avalanches ainsi qu'à des modes de construction caractéristiques d'un habitat précaire), alors même que les cabanes abandonnées car détruites partiellement continuaient à émailler l'unité pastorale. On observe aussi ponctuellement une réutilisation d'un ensemble ruiné comme pour la cabane du Cheinet sur le massif de la Mangeoï (altitude : 1 600 m.). Surtout, on remarque que les cabanes en activité aujourd'hui sont pour la plupart très récentes, qu'elles soient construites ex nihilo (cabane de Font Blanche, 1973) ou qu'elles viennent remplacer une construction plus ancienne ou s'y substituer (nouvelles cabanes de Cordeil, du Coyer et de Pra Mouret).
Nouvelle cabane pastorale de Cordeil (parcelle D 842).
Parmi les cabanes repérées donc analysées in situ, une seule, au Cheinet (parcelle A 95) peut être considérée comme "ancienne", c'est-à-dire antérieure aux années 1950, quand bien même la plus ancienne date portée lisible indique 1954. En vérité, une accumulation de dates successives attestent une occupation par un berger (ou plusieurs) dans la décennie 1950, 1960 et 1980). Encore s'agit-il d'une cabane qui ne répond pas aux standards attendus, puisqu'elle est construite en rondins de bois et accolée sur l'un de ses pignons à l'ancienne "cabane" datant elle du 19e siècle, qui s'inscrit dans un mode de mise en oeuvre traditionnel en maçonnerie de moellons calcaire lié au mortier de chaux et de sable. Elle est de plain-pied. Son "étanchéité" est assurée par un couvrement des murs de bois par de la tôle aplatie. Le toit en partie lacunaire à longs pans et pente douce sur pannes est couvert en tôle. Le matériel encore en place contient un poêle, une table ainsi qu'un lit (ou plutôt une plate-forme avec son plat-bord en planches) partiellement détruit. Il existe bien sûr d'autres cabanes ou ensembles pastoraux non contemporains, mais ils n'ont pas été observés directement. C'est par exemple le cas de l'ensemble pastoral dit des cabanes du Pasquier, où les deux cabanes sont incontestablement anciennes, même si elles ont été l'objet d'aménagements intérieurs. L'état de la section du cadastre dit napoléonien indique que les deux parcelles 1827 B 1036 et 1037 désignaient deux bergeries, mais le plan figuré n'en montre qu'une. Cependant, il est possible, au vu de la mise en oeuvre et de la présence d'un contrefort maçonné que les deux bâtiments encore utilisés aujourd'hui soient ceux du cadastre ancien et donc datent au plus tard du début du 19e siècle. L'une des cabanes se déploient sur trois niveaux dont une étable à l'étage de soubassement, la seconde sur deux niveaux sans étage de soubassement. Pour l'ensemble de Pra Mouret, l'ancienne cabane subsiste accompagnée d'une cabane récente, une configuration "classique" que l'on observe ailleurs sur le territoire et qui consiste à transformer l'ancienne cabane en dépendance, une nouvelle cabane plus conforme aux standards du confort moderne étant construite à proximité3.
Cabane pastorale adossée à une partie d'ensemble agricole, au Cheinet (parcelle A 95).
Reste le cas épineux des cabanes "anciennes" mais qui ont été en partie remontées, comme la cabane Vieille et l'ensemble pastoral dit cabane de l'Orgéas. La mise en oeuvre en maçonnerie de moellons calcaire et grès en complément ainsi que la structure ont été respectées, il n'en demeure pas moins que des interventions importantes ont été réalisées. Dans le cas de la cabane de l'Orgéas, une adjonction a été notamment accolée qui sert de local pour la douche artisanale, selon les mêmes principes de mise en oeuvre, mais avec du liant ciment. En ce qui concerne la Cabane Vieille, une restauration importante a été réalisée en 2010, modernisant les prestations d'accueil et de mode de vie (possibilité d'héberger la famille du berger, ou un aide-berger sans risque de promiscuité par exemple).
Ensemble pastoral dit cabane de l'Orgéas (parcelle B 782).
Le mode de couverture était systématiquement du bardeau de mélèze, comme en témoignent des documents figurés anciens pour la cabane Vieille par exemple. Lorsque ce dernier a disparu, il a été remplacé par de la tôle ou du bac acier (lors d'opérations de rénovation notamment, bac acier à Cabane Vieille, tôle à Pra Mouret). La pente du toit n'est pas toujours forte, notamment lorsque la cabane ne dispose que d'un étage et est construite en étage de soubassement donc protégée par la pente en cas d'éboulement ou d'avalanche. La différence est ainsi visible si l'on compare l'ancienne et la nouvelle cabanes de Pra Mouret ou celles du Coyer.
Les cabanes récentes et les aménagements de cabanes anciennes
Les cabanes récentes sont construites en dur, c'est-à-dire soit en moellons calcaire et grès liés au ciment (cabane de Cordeil), soit en parpaing de béton enduit (cabane de Pra Mouret ou de Font Blanche [REF=IA04003044]). L'entrée s'effectue sur le mur-pignon et la pente du toit est toujours forte. Les nouvelles cabanes, ou celles ayant bénéficié d'une rénovation répondent à des standards de relatif confort : davantage d'espace à vivre et un aménagement plus ergonomique : sol cimenté (Cordeil, Coyer ou Font Blanche) ou plancher (Orgéas, Pasquier), poêle (Chamatte, Coyer, Font Blanche, Pasquier, Orgéas, Pra Mouret), rangements, parfois deux pièces, comble aménagé ou mezzanine pour assurer davantage d'intimité (Orgéas, Pasquier), point d'eau, panneaux photovoltaïques. Ces cabanes ont d'abord vocation à accueillir les bergers pendant la saison d'estive, mais aussi les randonneurs avant que celle-ci ne débute ou ne soit terminée. Lorsqu'une cabane moderne vient remplacer une cabane ancienne, certains enclos anciens subsistent (Coyer) mais sont de plus en plus remplacés par des enclos mobiles plus pratiques qui accompagnent les troupeaux. Pour les cabanes récentes qui ne remplacent pas une construction ancienne (Font Blanche), l'enclos amovible est systématique.
Ensemble pastoral dit cabane de Font Blanche (parcelle A 552 non cadastré).
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
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Typologies1.2 : entrepôt agricole unifonctionnel : remise ou étable ; 2.1 : entrepôt agricole multifonctionnel : fenil sur étable ; 2.2 : entrepôt agricole multifonctionnel : polyvalent avec fenil ; 2.3 : entrepôt agricole multifonctionnel : polyvalent sans fenil ; Ib : logis sans enclos ; IIb : bloc en hauteur sans enclos ; IIIa1 : dépendance agricole accolée et/ou disjointe avec enclos attenant ; IIIb : dépendance agricole accolée et/ou disjointe sans enclos
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Toitsbardeau, fer en couverture, acier en couverture
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Murs
- calcaire moellon
- grès moellon
- béton enduit
- bois
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Décompte des œuvres
- repérées 60
- étudiées 7
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Bibliographie
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SARTI, Aline. La Colle Saint-Michel : des Bas-Alpins à la hauteur, une Provence méconnue. Digne-les-Bains : Aline Sarti, 2011, 399 p.
p. 306-307 et 312-313.
Documents figurés
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[Cabane Vieille en octobre 1943. Remarquer la couverture en planches de mélèze.] / Photographie argentique en noir et blanc, auteur inconnu, 1932, dans La Colle-Saint-Michel Des Bas-Alpins à la hauteur, une Provence méconnue / Aline Sarti, Digne-les-Bains : Aline Sarti, 2011.
p. 151.
Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).
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