Dossier d’œuvre architecture IA13000735 | Réalisé par
  • inventaire topographique
secteur urbain dit le Mallebarge
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Port-Saint-Louis-du-Rhône
  • Commune Port-Saint-Louis-du-Rhône
  • Adresse Avenue de la République , rue Marcel-Baudin , rue Anbroise-Croizat , avenue Benoit-Frachon ,
  • Cadastre 1982 C3
  • Dénominations
    secteur urbain
  • Appellations
    le Mallebarge
  • Parties constituantes non étudiées
    immeuble, maison, rue

I. PRESENTATION HISTORIQUE

Le nom du secteur urbain est celui de l'ancien marais asséché après la deuxième guerre mondiale. Les constructions ne débutent qu'autour des années 1960. L'élaboration de la ville « moderne » succède à une crise endémique du logement. A l'époque, Le Mallebarge, par sa position centrale, permet de redynamiser les faubourgs alentour, alors en perte de vitesse. Ainsi, les 300 logements projetés en 1970 le long de l'avenue de la République ont pour but notamment de faire revivre le faubourg de Venise et le faubourg Hardon.

II. DESCRIPTION

1. Situation

De forme presque carrée, le Mallebarge occupe une position centrale. Le faubourg de Venise, limitrophe, longe le côté oriental du secteur urbain; l'avenue Gabriel Péril, Hippolyte Peut demeure la limite occidentale. Dans l'axe nord-sud, il est circonscrit par la rue Antoine Croizat et l'avenue de la République.

Les immeubles les plus récents de la ville sont édifiés dans ce secteur. Le secteur se raccorde au Faubourg Centre, au Faubourg de Venise et au Faubourg Hardon par deux axes parallèles qui sont la rue Jean Rouget/Marcel Baudin et l'avenue de la République.

2. Composition d'ensemble

Les quatre grandes voies délimitent un carré au sein du secteur qui compte des édifices publics (collège, écoles, lieux de culte, etc.).

Les trois types d'habitat se trouvent représentés en égale superficie.

Les maisons de ville se répartissent sur l'ensemble du secteur. Ainsi les plus anciennes, datées du début du siècle longent l'actuelle avenue du Port. Les maisons mitoyennes de la résidence Elsa Triolet, datées des années 1960-70 sont situées au sud-est du secteur, face à la résidence Allende. Les maisons de ville de caractère régionaliste, qui sont les plus récentes se trouvent au nord du secteur (le long des rues Louis Flisi, Ambroise Croizat, Benoît Frachon et Max Barel).

Différents groupes d'habitat pavillonnaire construits autour des années 1960-70 se trouvent au sud du secteur, sur l'avenue de la République, au sud ouest du quartier, le long de l'avenue Marcel Baudin, ainsi qu'au nord-ouest sur l'avenue Gabriel Péri et le long de la rue Béranger. La Résidence Elsa Triolet est composée également de pavillons de caractère moderne. Les pavillons des années 1980-90. se trouvent situés au nord-est du secteur tandis que ceux de caractère éclectique qui appartiennent au lotissement concerté la Thébaïde occupent la partie centrale du secteur.

Le Mallebarge est le secteur urbain où les immeubles à appartements sont les plus nombreux. Ces groupes d'immeubles construits, pour la plupart d'entre eux, autour des années 1970-80, formant des cités, se trouvent répartis sur les quatre côtés du quartier. L'immeuble le plus ancien du secteur urbain, qui demeure la cité Gautier, se trouve au sud-ouest. Un premier groupe d'immeubles daté des années 1960-70 se situe au nord-est. La résidence Marcel Baudin, au sud, est assez semblable à la résidence Ambroise Croizat qui est localisée au nord du secteur ainsi qu'à la résidence Jules Jolivet. Sur le côté est se trouve la résidence Allende.

3. Principaux caractères typologiques discriminants

a. L'habitat pavillonnaire

Il est caractérisé par un jardin qui entoure l'édifice. Les maisons sont généralement avec étage. La façade principale est le mur-gouttereau. Les parties constituantes bâties, quand elles existent, sont essentiellement l'appentis ou le garage. Le toit à longs pans est couvert soit de tuiles creuses mécaniques soit de tuiles plates mécaniques. Les pavillons de la Résidence Elsa Triolet sont de caractère moderne avec la couverture en terrasse, la volumétrie simple, la nudité des élévations. Certains pavillons (comme ceux du lotissement la Thébaïde) sont de caractère éclectique, tandis que les édifices les plus récents de caractère régionaliste appartiennent à des lotissements concertés tels que le lotissement Louis Aragon. La datation de ces édifices correspond aux années 1970-90.

b. La maison de ville

Elle est ici caractérisée par la présence ou non d'un jardin situé à l'avant ou à l'arrière du bâtiment principal. La maison est en rez-de-chaussée ou avec étage. La façade principale est représentée par le mur-gouttereau lorsque le toit est à longs pans. Ce dernier est couvert soit de tuiles plates mécaniques soit de tuiles creuses mécaniques. Certains édifices ont un toit en terrasse. Les parties constituantes les plus fréquentes sont le garage, l'appentis ou le commerce.

Nous notons trois caractères pour ces maisons :

- le caractère régionaliste représentée par la présence de génoises, d'un porche et d'un enduit rugueux

- le caractère éclectique à tendance traditionnelle identifié par l'enduit lisse, la corniche

- le caractère moderne identifiée par le toit en terrasse, la volumétrie simple.

Alors que le premier caractère est datable des années 1980-1990, le deuxième est daté du 1er quart du 20e siècle et le dernier est daté des années 1970.

c. L'immeuble à appartements

Entouré d'un jardin, il peut être de deux à neuf étages dans ce secteur urbain. Le toit en terrasse est le mode de couverture le plus représenté.

Le caractère de ces édifices, datés des années 1960-1980, est à tendance moderne, identifié notamment par la présence d'un revêtement en gravillons lavés, de claustras, de paravents. Les immeubles appartenant à la cité des 40 logements, sur l'avenue de la République, datée des années 1960 sont formés d'une terrasse en couverture, d'une simplicité de l'élévation.

Le seul immeuble de caractère éclectique à tendance traditionnelle, directement sur la rue, présente un plan au sol longitudinal, des fenêtres plus hautes que larges.

Ce faubourg est bâti dès les années 1960, après l'assèchement du marais.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 20e siècle
    • Principale : 4e quart 20e siècle

On distingue des pavillons de caractère régionaliste à tendance provençale, moderne, éclectique ; maisons de ville de caractère régionaliste à tendance provençale, moderne, éclectique à tendance traditionnelle ; immeubles de caractère moderne ; un seul immeuble est de caractère éclectique à tendance traditionnelle.

  • Murs
    • béton
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse mécanique, béton en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 1 étage carré, 2 étages carrés, 4 étages carrés, 9 étages carrés
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • appentis
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • ROUGET, Jean. Le port de Saint-Louis-du-Rhône. 1931. Archives communales, Port-Saint-Louis-du-Rhône : 145 B.

  • Bulletin municipal d'Information (de Port-Saint-Louis-du-Rhône). Juin 1967. Archives communales, Port-Saint-Louis-du-Rhône : 310 D.

Bibliographie

  • GONTIER, Claudie, MEYER, Mireille. Port-Saint-Louis-du-Rhône, 1881-1981. Mode d'occupation d'un espace inoccupé par des migrants (...) et création d'un paysage urbain. Port-Saint-Louis-du-Rhône, Office municipal de la Culture, 1983.

Documents figurés

  • Plan de l'agglomération en 1960 avec le marais du Mallebarge. Dessin, 1960, Archives communales, Port-Saint-Louis-du-Rhône : non coté.

    Archives communales, Port-Saint-Louis-du-Rhône : non coté
  • Port-St-Louis. Avenue Vauban. [Vue des premières maisons de ville alignées sur l'actuelle avenue du Port] / Carte postale [vers 1930]. Collection particulière.

  • Plan de Port-Saint-Louis-du-Rhône. 1921. Archives communales, Port-Saint-Louis-du-Rhône : non coté.

Date d'enquête 2000 ; Date(s) de rédaction 2000
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général