Commentaire historique
Une origine probable au début de l’Epoque moderne.
L'origine de cette ferme pourrait remonter à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle. Il pourrait s'agir au départ d'une grange isolée, progressivement transformée en ferme par ajout d'un bâtiment d'habitation, comme c'est le cas pour d'autres fermes de la commune, par exemple à la Grande Coste (voir dossier IA05001613), au Collet (IA05001616) ou à La Rose (IA05001612).
Toutefois, elle n'a pas été identifiée dans le cadastre par confronts de 1699 (AD05 3 E 6470) : les bâtiments qui existent alors au quartier des Graves correspondant à la ferme des Hautes Graves.
La partie basse du bâtiment du logis est aujourd'hui occupée par des parties agricoles. Mais ses ouvertures caractéristiques d'une partie habitable (encadrement de porte et fenêtres) témoignent de sa fonction originelle d'habitation. L'implantation du logis en étage de soubassement est une disposition qui se retrouve dans d'autres fermes de la commune pour la période des 16e et 17e siècles, avant que cette fonction ne migre vers les niveaux supérieurs. Ce qui renforce l'hypothèse d'une ferme existante au moins dès le milieu de l’Epoque moderne.
Vue de situation prise du sud-est.
Vue d'ensemble prise du sud-ouest.
Cadastre de 1839
Dans le cadastre de 1839 (AD05 3 P 1239, 1240), la ferme fait partie d'un domaine agricole appartenant à Jean-Joseph-Antoine-Balthazard Gresse, médecin à Rosans, qui possède également au bourg une maison (parcelle 1839 F1 212, voir dossier IA05001561), trois bâtiments agricoles (1839 F1 215, 252 et 298 – pour cette dernière, voir dossier IA05001608) et un jardin (1839 F1 312).
A cette époque, la ferme est simplement composée du bâtiment du logis et de la dépendance 1. Le plan au sol, presque carré, est compliqué côté sud par les excroissances du pigeonnier et de l'escalier extérieur. Elle est cadastrée comme une « maison », accompagnée d'une « cour », la parcelle ayant une emprise de 590 m². Elle est enregistrée dans la 5e classe fiscale, témoignant d'un bâtiment simple mais en état correct, disposant de 11 ouvertures imposables.
Immédiatement au nord, se développe une « aire » à battre de 260 m² (parcelle C4 16). Plus loin au nord, au bord du chemin menant à Piousselme, on remarque sur le plan cadastral la présence d'un réservoir ou bassin d'arrosage, dessiné mais mais non numéroté comme parcelle et rattaché foncièrement à la parcelle de labour qu'il borde.
Plan de situation d'après le plan cadastral de 1839, section C4. Echelle d'origine 1/2000e.
Plan de masse d'après le plan cadastral de 1839, section C4. Echelle d'origine 1/2000e.
A cette ferme est associé un grand domaine agricole de plus de 17,5 hectares, en partie organisé autour de la ferme, mais également dispersé sur d'autres quartiers : Blache Bouvaire, Pigerolles, Piousselme, la Rebière, les Coings, Champ Piérou, Merdaric, etc. Ce domaine comprend pour les trois-quarts des terres labourables (dont 5 % bénéficiant de l'irrigation par gravité), 15 % de landes ou terres vaines, 3,5 % de prés (aux quartiers de la Rebière et Merdaric) et le reste en bois taillis ou friche. Une seule parcelle de vigne de 3 530 m² lui est rattachée, à la Longeagne.
Inventaire de 1851
A la suite du décès de Jean-Joseph-Antoine-Bathazard Gresse, un inventaire des meubles, objets et denrées présents dans « la grange des Basses Graves » est réalisé le 18 avril 1851 (AD05 1 E 8140 ; ce document est retranscrit en annexe au présent dossier). L'ensemble du mobilier décrit est de piètre qualité, voir même en mauvais état.
Dans la partie du bâtiment réservée au logis, la cuisine est meublée d'un « vieux pétrin en noyer, en très mauvais état » et d'une « vieille crédence à deux portes et deux tiroirs, dont un manquant, sans serrure, en très mauvais état ». La cheminée est chichement équipée d'une « vieille marmite percée », de sa crémaillère et d'un « petit tour de feu ». La chambre située au nord de la cuisine accueille un « vieux bois de lit en mauvais état » et « deux huche ». La chambre située au-dessus de la cuisine abrite une « vieille crédence, sans tiroir et sans serrure, en très mauvais état » et celle d'à côté contient une autre « vieille crédence vermoulue » ainsi que « trois ruches vides, en mauvais état ».
Au nord-ouest du bâtiment du logis, une chambre appelée « la Galère » est utilisée pour entreposer divers outils agricoles : deux araires, deux « faucilles à moissonner », le matériel nécessaire à l'attelage des bœufs (jougs, courroies, etc.), une « petite focille ou tranchet » et une scie.
En dessous du pigeonnier, une pièce abrite une « petite table en très mauvais état, et une échelle pour monter au colombier ».
Dans l'« écurie », on trouve trois selles destinée au mulet, dont une « barde avec étrier » et deux bardelles, deux « claies pour séparer le troupeau » et plusieurs outils aratoires (bêches et bèchard, pioches, pelles, pic, massue, « trident en fer »...) ou destinés à l'entretient du troupeau ovin (pince, « cinq sonnettes de troupeau »...). Sont également stockés quelques contenants destinés au transport des récoltes : « deux bourras, en deux drap de grosse toile, et un filet, sans corde », « un instrument en bois pour charrier les gerbes ». On note enfin la présence d'un « petit banc de menuisier et une petite meule à aiguiser, en mauvais état ».
Le « grenier à foin » situé au-dessus renferme une demi-tonne de foin accompagnée de sa « fourche en bois », un « joug à bourrique », une petite échelle dite « échellon » et « deux pièces de bois destinées à faire une échelle ».
Quant au cheptel, il est composé d'un mulet appelé « bourrique », d'une trentaine de brebis ou agneaux, d'une chèvre, dix poules et un coq.
Evolution foncière au 19e siècle
Quelques acquisitions ou vente de terrains ont lieu à la charnière des années 1840-1850. A partir de 1853, l'ensemble de la propriété passe à Jean-Baptiste-Amédée Morénas, géomètre à Mollans (Drôme). Rapidement, celui-ci se sépare d'une partie des biens, notamment les bâtiments – maison et dépendances agricoles – situés au bourg, ainsi que les terres éloignées de la ferme. Puis, dès 1857, il se sépare du domaine et de la ferme, au profit de Joseph Martel. Peu de temps après, en 1861, une partie du domaine, notamment le bâtiment et les terres situées au alentours immédiats, passe à Jacques Girard, qui s'y installe.
En 1879, 1884 et 1906, la grande parcelle de terre labourable entourant la ferme est diminuée, au profit de la « voie publique », conséquence des élargissements et rectifications de l'ancien chemin allant à Raton puis de l'actuelle R.D. 25. En 1903, la ferme et les terres adjacentes passent à Pierre Sarrobert, demeurant à Pommerol (Drôme), puis, en 1905, à Chrysostome Sarrobert.
Par ailleurs, dans les années 1870, le nombre d'ouvertures imposables de la maison est revu à la baisse, passant de 11 à 9. En revanche, les matrices cadastrales n'ont enregistré aucune augmentation du bâti ou nouvelle construction, soit que les bâtiments aient été ajoutés après 1911, soit qu'ils n'aient pas été déclarés.
Evolution du bâti aux 19e et 20e siècles
Diverses extensions, surélévations et reprises, dont les traces de collage restent bien visibles sur les maçonneries, ont été réalisées dans le courant du 19e siècle et jusqu'au troisième quart du 20e siècle.
La construction de la dépendance ouest, qui fait appel à des parpaings pleins de béton, ne semble pas antérieure au milieu du 20e siècle. Elle pourrait être contemporaine de l'installation de l'actuel escalier extérieur menant au logis et de son palier filant, ainsi que du (re)percement des fenêtres à encadrement en brique de la façade ouest.
Enfin, deux autres constructions ont été ajoutées dans les années 1970 ou au début des années 1980 : dépendance 4 et hangar disjoint.
Emprise du bâti d'après le plan cadastral de 1839.
Emprise du bâti d'après le plan cadastral de 2021, en rouge le bâti existant en 1839.
Description architecturale
Cette ferme est isolée approximativement à 800 mètres au nord-ouest du bourg de Rosans, à une altitude d'environ 720 mètres, au bord de l'ancien chemin reliant Rosans à Piousselme.
Vue d'ensemble prise du sud.
Vue d'ensemble prise du sud-est.
Vue d'ensemble prise du nord-est.
Elle est composée d'une agglomération de cinq dépendances agricoles, orientées nord-sud et progressivement accolées au bâtiment du logis. Contrairement à d'autres fermes, ces adjonctions ont été faites par collage sur les murs gouttereaux – et non sur les pignons – donnant à cette ferme un aspect plus massif et compact, amplifié par un adossement perpendiculaire au sens de la pente. L'ensemble est complété par un petit ensemble bâti disjoint au sud et par un hangar agricole disjoint à l'est.
Une cour ouverte est aménagée entre la ferme et la dépendance sud, et une aire à battre se développe au nord de la ferme. Un jardin potager se situe au pied de la dépendance sud, fermé par une clôture grillagée ; un lavoir en maçonnerie et béton est installé dans l'angle nord-ouest du jardin, adossé contre le mur de la dépendance sud.
Vue d'ensemble prise du nord-est.
Portillon du jardin.
Bassin du lavoir.
Bâtiment du logis
Occupant la partie ouest de la ferme, l'emprise au sol de ce bâtiment est restée la même que celle dessinée sur le plan cadastral de 1839. Il comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble.
Vue d'ensemble prise du sud-ouest.
Bâtiment du logis. Elévation ouest.
Plan schématique des bâtiments : étage de soubassement.
Plan schématique des bâtiments : rez-de-chaussée surélevé.
L'étage de soubassement correspond anciennement à une partie d'habitation, ensuite transformée en partie agricole (resserre et probable cellier-cuvage).
La partie sud du rez-de-chaussée surélevé est entièrement occupé par les pièces du logis. On y accède depuis la cour par un escalier de distribution extérieur qui mène à un palier filant ou balcon desservant la porte d'entrée. Cet escalier, à quart tournant, est maçonné sur une petite logette voûtée en berceau segmentaire. Ses marches monolithes sont en pierre de taille de grès. Le palier filant est constitué d'une dalle en béton armé soutenues par des poutrelles métalliques reposant sur des piliers en béton. La partie nord du rez-de-chaussée surélevé est occupée par un fenil, accessible de plain-pied depuis l'aire à battre grâce à une haute et large porte fenière.
L'étage de comble sert de séchoir.
Bâtiment du logis. Pignon sud, premier niveau. Porte de l'ancien logis.
Bâtiment du logis. Pignon sud, premier niveau. Porte de l'ancien logis, détail du heurtoir.
Bâtiment du logis. Pignon sud, premier niveau. Escalier de distribution extérieur.
Bâtiment du pigeonnier
Déjà présente sur le plan du cadastre de 1839, cette construction est adossée en excroissance sur le pignon sud du bâtiment du logis. Elle comporte un rez-de-chaussée et deux étages.
Le rez-de-chaussée est occupé par une petite étable couverte par une voûte coffrée en berceau plein-cintre. Le premier étage accueille une pièce de logis, accessible par une porte piétonne ouvrant sur le palier filant de l'escalier. Le second étage est réservé au pigeonnier. Sa baie d'envol est équipée d'une grille en mortier de gypse comportant 12 trous circulaires.
Bâtiment du pigeonnier. Vue d'ensemble prise du sud-est.
Bâtiment du pigeonnier. Elévation est, premier niveau. Porte de l'étable, détail de la fermeture.
Bâtiment du pigeonnier. Pignon sud, troisième niveau. Baie du pigeonnier avec grille d'envol en mortier de gypse.
Dépendance 1
Occupant la partie centrale de la ferme, ce bâtiment comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé. Il existe déjà sur le plan du cadastre de 1839.
L'étage de soubassement est occupé par une étable, accessible depuis la cour par une porte charretière précédée d'un porche couvert dont le sol est pavé.
Dépendance 1. Pignon sud.
Dépendance 1. Pignon sud.
Porche couvert entre le bâtiment du pigeonnier et la dépendance 1.
Dépendance 1. Loge voûtée sous l'escalier. Vue de volume prise du sud.
Le rez-de-chaussée, occupé par un fenil-séchoir, est accessible de plain-pied depuis l'aire à battre par une porte piétonne. Côté sud, une autre porte est desservie par un escalier maçonné, à quart tournant, installé en partie sur une petite pièce voûtée en berceau plein-cintre. A usage d'étable à cochon, cette pièce est couverte par un toit en appentis ; elle est déjà présente sur le plan du cadastre de 1839.
Dépendance 2
Accolé à l'est de la dépendance 1, ce bâtiment comporte un étage de soubassement, à usage de remise-étable accessible depuis la cour par une porte charretière, et un étage de comble à usage de fenil-séchoir accessible de plain-pied depuis l'aire à battre.
Cour. Vue d'ensemble prise du sud-est.
Dépendance 3
Accolé à l'est de la dépendance 2, ce bâtiment comporte un étage de soubassement à usage de remise-étable, accessible depuis la cour par une large porte charretière à vantaux coulissants et un étage de comble à usage de fenil-séchoir accessible de plain-pied depuis l'aire à battre. Ce fenil-séchoir est aéré, au faîte du pignon sud, par un petit jour d'aération constitué d'une section de canalisation en terre cuite.
Dépendance 3. Pignon sud.
Dépendance 3. Pignon sud, second niveau. Jour d'aération.
Dépendance 3. Vue d'ensemble prise du nord-est.
Dépendance 4
Accolé à l'est de la dépendance 3, ce bâtiment comporte un unique étage de soubassement à usage de remise agricole.
Dépendance ouest
Accolé à l'angle nord-ouest du bâtiment du logis, ce bâtiment comporte un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé, les deux à usage de remise agricole. Celle de l'étage de soubassement est accessible par une large porte charretière. Celle du rez-de-chaussée reste ouverte sur l'aire à battre, seul son côté nord étant partiellement fermé par un mur maçonné, complété par essentage de planches dressées.
Dépendance ouest. Vue d'ensemble prise du sud-ouest.
Dépendance ouest. Vue d'ensemble prise de l'est.
Dépendance disjointe sud
Installée au sud du bâtiment principal, entre la cour et le jardin potager, elle est principalement composée d'un long et étroit bâtiment orienté est-ouest.
Toute sa partie ouest est occupée par trois étables à cochons, en rez-de-chaussée, directement couvertes par un toit en appentis. La partie est comporte un étage de soubassement, accueillant lui aussi une étable à cochons, et un rez-de-chaussée surélevé occupé par un poulailler. Celui-ci est accessible par une porte piétonne, précédée de quelques marches maçonnées, flanquée d'un petit jour sous lequel est installé un échelle à poule ou « escarasson ».
Une remise ouverte sur piliers en béton est adossée au pignon est du bâtiment.
Dépendance sud. Vue d'ensemble prise du sud-est.
Dépendance sud. Partie centrale, pignon ouest.
Dépendance sud. Jour du poulailler et son accès à échelons.
Dépendance sud. Vue d'ensemble prise du nord-est.
Plans schématiques de la dépendance sud.
Hangar
Disjoint à une trentaine de mètres à l'est de la ferme, ce hangar à structure métallique repose sur 9 poteaux et est couvert par un toit à longs pans. Postérieurement à sa construction, certains espaces inter-poteaux ont été fermés par un mur en parpaings creux de béton.
La charpente, également métallique, est à fermes et la couverture est en plaques ondulées de ciment-amiante. Une plaque de fabriquant est fixée à la base du versant sud du toit, portant l'inscription peinte : « Ets Mariton – Constructions Métalliques – Cavaillon – Avignon » accompagnée des numéros de téléphone de cette entreprise.
Hangar. Vue d'ensemble prise du sud-est.
Hangar. Couverture, plaque du fabricant.
Réservoir ou bassin d'arrosage
Disjoint à une cinquantaine de mètre au nord de la ferme, il s'agit d'une structure de plan rectangulaire, maçonnée et adossée à la pente et au talus de l’ancien chemin menant à Piousselme. Avec ses dimensions d'environ 3 m de long pour 2 m de large et 2 m de profondeur, sa capacité maximale est de 12 m3.
Matériaux et mise en œuvre
Les bâtiments (sauf le hangar) sont construits en maçonnerie de moellons calcaires et de grès, avec des chaînes d'angle en moellons équarris. Sur le bâtiment du logis et la dépendance 1, les élévations sud et ouest sont couvertes d'un enduit lisse avec les vestiges d'un décor peint de cadre de façade. Ailleurs, elles restent brutes de maçonnerie. La dépendance ouest utilise des parpaings peins de béton, alors que la dépendance 4 est bâtie en parpaings creux de béton. Le hangar est construit en ossature métallique.
Plusieurs ouvertures possèdent des encadrements en pierre de taille de grès, avec linteau droit monolithe, notamment au premier niveau de la porte du logis, mais également pour une porte piétonne du pignon nord.
Sur l'élévation ouest, les encadrements des fenêtres du logis sont en briques avec un couvrement en arc segmentaire. Pour les autres ouvertures, les piédroits sont en moellons, éventuellement complétés par une finition au mortier, et le linteau droit est en bois. On note aussi le remploi ponctuel d'éléments en pierre de taille dans les extensions de la seconde moitié du 20e siècle.
Dépendance 1. Pignon nord, porte.
Bâtiment du pigeonnier. Elévation est, premier niveau. Porte de l'étable.
Les toits sont à longs pans, sauf sur les dépendances 2 et 4 et sur la dépendance sud où ils sont à pan unique. Les couvertures sont en tuiles creuses sur chevrons taillés en quartons (dépendances sud et nord-ouest) ou posées sur des plaques ondulées de fibro-ciment (bâtiment du logis et dépendance 1). Celles-ci restent nues sur le hangar disjoint. Enfin, les dépendances 3 et 4 sont couvertes en tuiles plates mécaniques, alors que sur la dépendance 2 il s'agit de tôles ondulées.
Les avant-toits sont réalisés en génoise, de un à trois rangs (bâtiment du pigeonnier), qui se prolongent en saillie de rive. Les passages d'angles sont traités en éventail.
Plan schématique des bâtiments : étage de comble et toits.
Dépendance ouest. Couverture en tuile creuse.
Bâtiment du logis. Pignon sud, saillie de rive constituée d'un rang de génoise sur un rang de briques creuses.