La maison se situe dans la partie centrale de l'alignement est de la rue Célestin-Gayol. Mitoyenne sur trois côtés, elle est entourée de constructions soignées (hôtel de Ville, maisons). Construite en moellon et pierre avec enduit de couvrement, elle se déploie sur quatre travées régulières et cinq niveaux : un sous-sol (désignant une cave), un rez-de-chaussée, deux étages carrés et un étage de comble. D'une superficie de 81 mètres carrés environ la maison occupe une parcelle bâtie de forme carrée (9 mètres de côté environ). Une corniche vient couronner le droit de la façade et au-dessus l'étage de comble est ouvert à loggia couverte par un petit toit à un pan, qui crée un décrochement avec le reste du toit, à longs pas. l'ensemble est couvert en tuile creuse. L'intérieur n'a pas été visité. L'emplacement et la forme de l'escalier de distribution intérieur n'ont pas pu être identifiés.

L'élévation unique rue Célestin-Gayol est régulière, à quatre travées. La porte d'entrée est très légèrement décentrée. Celle-ci est en menuiserie à deux vantaux avec ferronnerie, surmontée d'une imposte. La façade présente un très important décor. Chaque niveau apparaît souligné par un bandeau. Les baies reçoivent chacune un encadrement surmonté d'un décor figuré aux premier et deuxième niveaux : tête de cerf, d'épagneul, de cheval aux fenêtres du rez-de-chaussée ; tête au dessus de la porte ; au premier étage carré, un programme thématique représentant les quatre saisons et des putti portant cuir avec monogramme. Les baies du troisième niveau sont ornées d'un motif floral répétitif. Au premier étage carré, les ouvertures correspondent à des portes-fenêtres avec appui en fonte. On observe encore un décor au fer au rez-de-chaussée.

Cette maison est celle qui, dans l'agglomération de Vidauban, présente - et de loin - la façade la plus remarquable par son décor dont on peut penser qu'il est du 19e siècle, alors que les caractéristiques d'emprise au sol correspondent à des standards antérieurs (maison avec trois mitoyennetés). S'agit-il d'une maison construite au 19e siècle ou alors à la fin du 19e siècle à l'emplacement d'édifices antérieurs ? En effet, dans l'îlot où se situe la maison, les parcelles sont irrégulières, mitoyennes sur trois côtés et de module de moitié inférieur (4 à 5 mètres de façade sur 9 mètres de profondeur).