L’'écluse de la Roquette - du nom du quartier d’'Arles qui la borde au nord - était l'’une des trois écluses aménagées sur le canal d’Arles à Bouc (Référence : IA13004106) lors de sa mise en oeuvre entre 1828 et 1835. Elle assurait la liaison entre le Grand Rhône (Référence : IA13004134) et le canal. Pour aménager cette écluse d'accession au Rhône, le percement du canal a nécessité le creusement d'un terrain - qui forme aujourd'hui une presqu'île -, occupé dans l'Antiquité par le cirque romain. L'’écluse de la Roquette est terminée dès 1834 ; elle apparaît sur les minutes de la carte d’État-major (Fig. 2) du milieu du 19e siècle et on en possèdent des relevés datés de 1879. Elle était dotée d’'un des neuf ponts mobiles (Référence : IA13004142) en bois installés tout le long du canal. Le pont apparaît sur une carte postale ancienne de la première moitié du 20e siècle (Fig. 3). En 1850, les portes du côté amont, vers le Rhône, ont été reconstruites. Vers 1910, lors des grands travaux du canal de Marseille au Rhône (Référence : IA13004128), une nouvelle écluse, dite d'’Arles ou du Barriol (Référence : IA13004107) a été réalisée à 200 m de l’'entrée du fleuve. L'’écluse de la Roquette a été définitivement supprimée vers 1968, lorsque de nouveaux aménagements ont été menés sur le canal et que l’'écluse d’Arles (Référence : IA13004107), plus grande, a été seule conservée.