L'écluse de la Roquette (Référence : IA13004144) était l'une des trois écluses aménagées sur le canal d'Arles à Bouc (Référence : IA13004106) lors de son creusement entre 1828 et 1835. On la franchissait grâce à l'un des neuf ponts mobiles en bois installés tout le long de ce dernier à la même époque. En 1931, un projet du Conseil municipal visait à renforcer la charge des ponts, de façon à supporter 8 à 10 tonnes. En 1944, les Allemands ont dynamité l'ensemble des ponts du canal, y compris celui de la Roquette. Les parties en bois ont été détruites, mais les culées ont été épargnées, aussi on a remis rapidement en place un tablier fixe pour rétablir le passage. On ne sait pendant combien de temps cet ouvrage provisoire a été utilisé. Le pont a sans doute été supprimé en même temps que l'écluse de la Roquette (Référence : IA13004144) aux environs de 1968, lorsque l'écluse d'Arles (Référence : IA13004107) et son pont (Référence : IA13004059) les ont définitivement remplacés.
- enquête thématique régionale, ponts et aménagements du Rhône en Provence-Alpes-Côte d'Azur
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- IGN-SCAN25 - PFAR 2008
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
bassin du Rhône - Arles
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Hydrographies
Arles à Fos-sur-Mer (canal de)
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Commune
Arles
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Lieu-dit
Barriol,
faubourg du Cirque Romain,
presqu'île du Cirque Romain
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Dénominationspont
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Précision dénominationpont basculant
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
- Secondaire : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1828, daté par travaux historiques
L'écluse de la Roquette (Référence : IA13004144) et son pont étaient situés sur le bief supérieur du canal d'Arles à Bouc (Référence : IA13004106), près de son point de jonction avec le Grand Rhône (Référence : IA13004134), sur la commune d'Arles, au sud de la ville. Le pont permettait à un chemin vicinal ordinaire de franchir le canal entre le quartier du Barriol en rive droite et le quartier du Cirque romain ou de la Roquette en rive gauche. Le pont basculant, s'appuyant sur les massifs de maçonnerie du chenal, était constitué de deux portiques charpentés, équipés de chaînes de fer chargées de relever les deux volées de bois du tablier. Ces dernières étaient soutenues par des jambes de force métalliques. La portée du pont était de 8 m et sa chaussée était large de 3 m, sans trottoir. Sa charge maximum était de 6 tonnes. Après la destruction du pont lors du dynamitage par les Allemands, les culées, restées en bon état, ont permis l'installation dun tablier provisoire fixe en bois et en acier.
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Murs
- pierre
- bois
- métal
- fer
- maçonnerie
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Typologiespont basculant ; TYPO2 pont mobile
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État de conservationdétruit
Repérage iconographique.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- IGN-SCAN25 - PFAR 2008
Documents d'archives
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Ponts mobiles du canal d´Arles à Bouc. 1921-1931. Archives communales, Arles : O 31
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Ponts et ouvrages d´art, destructions liées à la guerre et programme de reconstruction, correspondance, plans. 1940-1954. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 1937 W 516.
Bibliographie
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Billo, Maurice. Ponts et ouvrages d´art en Arles. Regards sur le patrimoine : histoire des différents franchissements du Rhône, des voies routières, ferrées, fluviales et des canaux en zone urbaine d´Arles. Aix-en-Provence : Editions Edisud, 1991. 159 p. ill.
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RIMEUR, Louis. Notes sur le canal d'Arles à Bouc. Bulletin des Amis du Vieil Arles, n° 43 et n° 44,déc. 1981 et mars 1982, p. 10-14 et p. 12-16.