Dossier d’œuvre objet IM84002849 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, patrimoine religieux du Vaucluse
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vaucluse
  • Commune Brantes

Le ciboire présente des similitudes avec le calice (Référence : IM84002847) conservé dans l'église paroissiale. Richement orné, il comporte le poinçon et l'étiquette de la maison parisienne Froment-Meurice. Il pourrait être contemporain du calice et avoir été fabriqué vers le milieu du 19e siècle.

Ce ciboire pourrait être celui offert par la famille de Brantes à la paroisse au milieu du 19e siècle d'après les archives privées de la famille. En effet, c'est une lettre de 1842 écrite par Louise-Sybille-Augustine de Brantes comtesse de Cessac à l'abbé Dumont, alors curé de Brantes, qui nous apprend que ce ciboire pourrait être celui offert par Louise-Sybille de Brantesen son nom propre. Elle offre également un calice [IM84002847] au nom de son père et un ostensoir [IM84002850] au nom de ses enfants et petits enfants.

L'inventaire de 1906 porte mention de deux ciboires "dont un sculpté 50 francs en argent et l'autre lisse 20 francs".

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle, 2e moitié 19e siècle
  • Lieu d'exécution
    Édifice ou site : Paris
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Froment-Meurice François-Désiré
      Froment-Meurice François-Désiré

      François-Désiré Froment-Meurice est un orfèvre français, fils de François Froment (1773-1803), également orfèvre, et père d'Émile Froment-Meurice qui poursuit l'œuvre familiale jusqu'en 1913. Le nom Froment-Meurice désigne une véritable dynastie d'orfèvres.

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      orfèvre signature
    • Personnalité :
      Brantes de Louis-Sybille-Augustine
      Brantes de Louis-Sybille-Augustine

      Louise-Sybille-Augustine de Brantes est la fille de Marc-Louis de Blanc, marquis de Brantes et de Thérèse-Françoise de Bonnety, dont il se sépare en 1788.

      Elle vit jusqu'à l'âge de 8 ans à Sorgues, puis est envoyée aux Pays-Bas chez la princesse de Hohenlohe, chanoinesse de Thom, sa parente où elle apprend à parler couramment l'allemand.

      Elle revient en France en 1807 et épouse en 1809 Jean-Gérard Lacuée, comte de Cessac.

      Source : https://etudessorguaises.fr/index.php/architecture/444-le-chateau-et-le-domaine-de-brantes-a-sorgues

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Ciboire en argent composé d'un pied circulaire, d'une tige à noeud piriforme, d'une fausse-coupe ajourée avec une coupe en argent doré possédant un couvercle surmonté d'une croix. Décor repoussé, ciselé, ciselé au mat, fondu (croix).

  • Catégories
    orfèvrerie
  • Matériaux
    • argent, repoussé, ciselé, ciselé au mat, fondu
  • Précision dimensions

    h = 30 ; d (pied) = 14,8 ; pds = 844 g.

  • Précision représentations

    Le bord du pied est à décor cannelé, quartefeuilles et agrafes de feuilles d'acanthe. La partie bombée ceinturée d'une frise feuillagée, au décor poinçonné sur fond amati, présente un décor en applique de pampres de vigne, bouquet d'épis de blé et bouquet de roseaux alternant avec des médaillons ovales amatis en applique représentant les vertus théologales : l'Espérance (avec l'ancre), la Foi (avec le calice) et la Charité (avec les enfants).

    La tige, entre deux bagues torsadées, comporte un noeud à décor de feuilles lancéolées, épis de blé, pampres de vigne, roseaux alternant avec des têtes de chérubins et, au-dessous, un petit noeud à collerette ciselée de feuilles de vigne. La fausse-coupe est à culot de feuilles lancéolées et décor ajouré de roseaux, pampres de vigne et épis de blé alternant avec des médaillons ovales amatis représentant l’Éducation de la Vierge, la Sainte Famille et la Vierge à l'Enfant.

    La coupe dorée est surmontée d'un couvercle uni bordé d'une frise feuillagée et présentant en applique une terrasse de nuées rayonnantes à appliques de têtes de chérubins. Au sommet, une croix fleuronnée se dresse au-dessus d'une boule.

  • Inscriptions & marques
    • garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973, sur l'oeuvre
    • poinçon, sur l'oeuvre
    • garantie menus ouvrages 2e titre Paris 1838-1962
  • Précision inscriptions

    Poinçon de garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973 (pied, couvercle) : tête de Minerve. Poinçon de fabricant (pied, couvercle) : dans un poinçon losangique horizontal, F. FROMENT, une gerbe de blé en pointe (F. Froment-Meurice). Poinçon de garantie menus ouvrages 2e titre Paris 1838-1962 (croix) : une tête de sanglier. Inscription (sur étiquette de fabricant collée sous le pied au centre) : FROMENT MEURICE / ORFEVRE JOAILLIER / DE LA VILLE DE PARIS / HOTEL DE VILLE RUE DE LOBAU 2.

  • État de conservation
    • oeuvre restaurée
  • Précision état de conservation

    Le bord du pied est tordu et présente d'ailleurs au-dessous la trace d'une réparation ancienne (soudure à l'étain).

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Inventaire des biens de la fabrique paroissiale de l'église de Brantes, 1906. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 9 V 4.

    deux ciboires

Bibliographie

  • Bentin Sophie. Brantes, un village provençal en terre papale des origines à la Révolution Française. Société des Amis de Brantes Editeur, 2016.

    p. 63
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Département de Vaucluse
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général