LISTE DU MOBILIER ETUDIE
Oeuvre en place
Pot à plantes dit vase d'Anduze (Référence du dossier : IM06002441)
Oeuvres déplacées dans le jardin du Clos du Peyronnet
Banc de jardin (Référence du dossier : IM06002432)
Vase décoratif de jardin (Référence du dossier : IM06002461)
Vase décoratif de jardin : Corbeille de fruits et de fleurs (Référence du dossier : IM06002464)
Pot à plantes (Référence du dossier : IM06002466)
Paire de pots à plantes (Référence du dossier : IM06002463)
Ensemble de 2 pots à plantes dits vases d'Anduze (Référence du dossier : IM06002431)
Ronde-bosse : Pigne (Référence du dossier : IM06002462)
LISTE DU MOBILIER NON ETUDIE
(dimensions non prises)
Fontaine. Fontaine adossée. 2e quart 20e siècle. Pierre (moellons). La fontaine d'origine comportait apparemment un bassin au niveau du sol. Ce bassin était surmonté d'une élévation architecturée, réalisée en pierres de taille. L'élévation, couronnée d'une corniche, était directement plaquée contre le mur en moellons de la cour d'honneur. On y avait intégré une vasque d'applique, surmontée d'un mascaron (remplois du 18e siècle ?). L'ensemble a ultérieurement été entièrement refait en moellons. Un petit réservoir rectangulaire a remplacé le bassin et la nouvelle élévation, désormais dépourvue de vasque, est couronné par un mascaron figurant une tête d'homme barbu, simplement posé au sommet de la composition. Cour d'honneur.
Fontaine. Fontaine adossée en rocaille. 2e quart 20e siècle. Pierre (meulière). Ensemble formée d'une niche à partie supérieure en cul-de-four intégrant un vase décoratif et un mascaron. Vase décoratif en forme de vasque godronnée, ornée d'un mascaron à tête d'être fabuleux, sculpté sur la face antérieure. Vase décoratif surmonté d'un second mascaron, figurant une tête d'être humain (femme ?). Remplois du 17e siècle ou du 18e siècle (?). Marbre blanc. Terrasses supérieures (départ de l'escalier axial).
Fontaine. Fontaine adossée en rocaille. 2e quart 20e siècle. Pierre (meulière). Ensemble formée d'une niche à partie supérieure en cul-de-four intégrant une vasque d'applique à godrons et un grand mascaron figurant un Maure ou un Turc (homme barbu en partie coiffé d'un turban), dans le style de Jean-Pancrace Chastel (1726-1793). Remplois du 18e siècle (?). Pierre et marbre (?). Mascaron semblable à celui ornant la fontaine de la cour d'honneur à l'origine (voir ci-dessus). Terrasses supérieures (palier supérieur de l'escalier axial).
Fontaine. Fontaine adossée dite Fontaine au Masque. 2e quart 20e siècle. Pierre de taille. Niche en cul-de-four cantonnée de pilastres doriques supportant un entablement. Niche abritant une vasque d'applique à élévation galbée surmontée d'un mascaron féminin. Remontage d'éléments architecturaux disparates, probablement du 18 siècle (le mascaron ayant donné son nom à la fontaine provient d'une baie monumentale d'époque Régence). Carrefour de jardin.
Banc de jardin. 2e quart 20e siècle (?). Pierre (banc monolithique ?). Banc apparenté aux modèles présents dans les jardins baroques et classiques des 17e et 18e siècles. Décor de grappes de raisins. Exemplaire semblable, de plus petites dimensions et aux pieds en consoles (Référence du dossier : IM06002432), déplacé dans le jardin du Clos du Peyronnet (voir ci-dessus). Terrasses supérieures.
Vase décoratif. 2e quart 20e siècle (?). Pierre. Terrasses supérieures (palier supérieur de l'escalier axial).
Vase décoratif. Paire de vases décoratifs, en pendant, dits vases Médicis. 2e quart 20e siècle (?). Pierre. Terrasses supérieures (volées supérieures de l'escalier axial).
Vase décoratif. Paire de vases décoratifs, en pendant. 2e quart 20e siècle (?). Pierre. Oeuvres dans le style Rococo du 18e siècle. Allée carrossable dite Chemin des jardiniers (couronnement de l'exèdre de jardin).
Jardinière à plantes. Sphinx et Sphinge. Paire de jardinières à plantes, en pendant. 2e quart 20e siècle (?). Terre cuite. Oeuvres dans le style Rococo du 18e siècle. Fabrication italienne (?). Une jardinière à plantes figure un Sphinx alors que l'autre figure une Sphinge, animaux fantastiques aux corps de fauve surmontés de bustes anthropomorphe. Les animaux sont représentés couchés sur le ventre, les pattes antérieures croisées. La partie formant jardinière est constituée d'une corne d'abondance posée sur le dos de chaque animal, derrière une paire d'ailes de chauve-souris repliée contre les flancs de la bête. Sphinx à buste de faune, au torse recouvert d'une armure aux motifs végétaux à volutes. Il a un visage barbu au nez épaté, qui évoque une tête de Maure. Sa chevelure est ornée d'une couronne de feuillages. Sphinge au visage juvénile, à la poitrine moulée par un vêtement en dentelle diaphane, aux motifs à volutes. Elle porte une collerette à la mode du début du 18e siècle et une couronne de laurier. Carrefour de jardin (départ de l'escalier marquant l'amorce du grand axe).
Pot à plantes. Ensemble de pots à plantes dits vases d'Anduze. Limite 20e siècle-21e siècle. Terre cuite vernissée vert foncé. Fabrication contemporaine de la fabrique Le Chêne Vert. Jardin d'eau (huit exemplaires de grand format sur le pourtour des margelles du grand bassin du parterre d'eau, en remplacement des vases d'Anduze fabriqués par Boisset, qui avaient entretemps été remplacés par des pots à plantes de modèle toscan - voir ci-dessous). Conciergerie (quelques exemplaires de grand format du côté de la cour d'entrée). Serre froide (deux exemplaires de petit format à l'intérieur de la serre, en remplacement des deux vases d'Anduze anciens disparus).
Pot à plantes. Pots à plantes de modèle toscan. Milieu 20e siècle. Limite 20e siècle-21e siècle. Terre cuite. Fabrication italienne (?). Jardin d'eau (au cours des années 1950, quatre exemplaires (?) de petit format, aujourd'hui disparus (?), disposés sur le pourtour des margelles du grand bassin du parterre d'eau, en remplacement des vases d'Anduze fabriqués par Boisset, vraisemblablement abîmés pendant la Seconde Guerre mondiale et déposés). Jardin d'eau (quatre exemplaires de grand format de part et d'autre de l'axe principal du jardin, en remplacement de quatre vases d'Anduze anciens disparus, dont deux aux abords du grand bassin du parterre d'eau et deux aux abords du petit bassin du parterre d'eau). Salle de verdure dite Le Boulingrin (deux exemplaires, à raison d'un à chaque extrémité du parterre central, en remplacement des pots de modèle toscan d'origine, dont la localisation actuelle est inconnue).
Pot à plantes. Ensemble de pots à plantes dits pots de Biot. Limite 20e siècle-21e siècle. Terre cuite. Différents modèles et formats. Fabrication contemporain de la fabrique La Poterie Provençale. Allée carrossable dite Chemin des jardiniers. Jardin d'eau.
Médaillon. Saint Christophe. Limite 19e siècle-20e siècle. Faïence émaillée polychrome. Saint Christophe en buste. Cadre à décor de fruits. A la manière des Della Robbia (15 siècle-16e siècle). Conciergerie (fixé au centre la façade arrière, au-dessus des deux portes du garage, qui abrite désormais l'accueil du jardin et la boutique).
Sculpture. Installation réalisée en 2005 par Henri Olivier. Lettres métalliques incrustées dans un sol en terre battue. Alliage de plomb : 60 caractères (épaisseur 3 centimètres, hauteur des lettres 29 centimètre). Diamètre de l'installation 6 mètres. Transcription : L'ATTENTE DANS CHAQUE BATTEMENT DU CŒUR A MON RENDEZ-VOUS SEMPITERNEL. Belvédère de jardin.
Ronde-bosse. Lanterne japonaise. 20e siècle. Pierre (?). Jardin japonais (bassin).
Ronde-bosse. Lanterne japonaise. 20e siècle. Pierre (?). Mauvais état (cassée). Bois de jardin (bassin de la barme à proximité de la Casa Rocca).
Ronde-bosse. Maquette d'un temple oriental. 20e siècle. Ciment peint polychrome et doré. Travail d'un artisan rocailleur (?). Jardin japonais (oeuvre disparue).
Ronde-Bosse. Sphère. 20e siècle (?). Pierre. Localisation actuelle inconnue. Intégrée, peut-être à l'origine avec d'autres rondes-bosses similaires (?), au couronnement du portail arrière de la serre chaude (Référence du dossier : IA06004155)
Buste. Auguste. Epoque moderne (?). Marbre blanc. Socle (indépendant), en remploi, avec inscription : QVID QVID FECIMVS / EX ALTO VENIT. Epoque moderne (?). Marbre blanc. Bosquet dit Allée d'Auguste-César.
Buste. Jeune homme. 19e siècle (?). Pierre. Jardin français dit Jardin des platanes.
Statue. Ange. 20e siècle (?). Pierre. Mise en place postérieure à l'époque de Lawrence Johnston (?). Oliveraie (sommet de l'escalier axial).
Statue. Anges ou Putti ailés (figures allongées). Paire de statues, en pendant. 18e siècle (?). Pierre. Statues déposées. Intégrées initialement au décor intérieur de la serre froide (Référence du dossier : IA06004156).
Statue. David. 20e siècle (?). Marbre blanc. Copie de format réduit d'après le David de Michel-Ange (16e siècle). Mise en place postérieure à l'époque de Lawrence Johnston (?). Oliveraie.
Statue. Enfant ou Putto (figure assise). 18e siècle (?). Pierre (?). Sculpture initialement à Serre de la Madone. Jardin d'eau (?, margelle supérieure de l'un des petits réservoirs du parterre d'eau). Vendue en 1959. Après avoir décoré pendant de nombreuses années le jardin d'agrément du Clos du Peyronnet (Référence du dossier : IA06002803), cette oeuvre a récemment réintégrée Serre de la Madone. Villa (déposée au sol à l'intérieur de la villa).
Statue. L'Eté et L'Automne. Paire de statues, en pendant. 18e siècle (?). Pierre. Figurations de l'été et de l'automne, sous les traits d'un enfant ou d'un putto. Figure allongée accompagnée d'épis de blé (première figure) et de grappes de raisins (seconde figure). Eléments d'une série consacrée aux Saisons (?). Mise en place postérieure à l'époque de Lawrence Johnston en remplacement de deux statues vendues en 1959 (l'une de ces statues demeure non localisée, l'autre est peut-être celle qui a réintégré Serre de la Madone et a été déposée dans la villa - voir ci-dessus). Jardin d'eau (margelle supérieure des petits réservoirs du parterre d'eau).
Statue. Vénus à la coquille. 18e siècle (?). Marbre blanc. Mise en place postérieure à l'époque de Lawrence Johnston en remplacement d'une statue vendue en 1959 (la localisation actuelle de cette première statue demeure inconnue). Jardin d'eau (centre du bassin carré du parterre d'eau).
Socle. Ensemble de huit socles pour pots à plantes. 2e quart 20e siècle (vers 1930). Ciment. Socles réalisés par un artisan rocailleur pour recevoir les exemplaires des vases d'Anduze commandés à la fabrique Boisset par Lawrence Johnston, disposés sur le pourtour des margelles du grand bassin du parterre d'eau. Socles au décor naturaliste, ornés de motifs rappelant les congélations (?), l'ensemble évoquant des disques sciés directement dans le tronc d'un arbre ayant conservé son écorce. Une petite rigole est aménagée au sein de chaque socle pour permettre l'évacuation de l'eau de drainage. Au début des années 1960, lors de la transformation du grand bassin en bassin de natation (piscine), certains de ces socles ont été utilisés pour réaliser des pas japonais dans le bassin du jardin japonais nouvellement créé. Les socles ont depuis retrouvé leur emplacement et leur fonction d'origine, complétés par de nouveaux vases d'Anduze, réalisés par la fabrique Le Chêne Vert (voir ci-dessus). Jardin d'eau (pourtour des margelles du grand bassin du parterre d'eau).
Etiquettes de jardin. 2e quart 20e siècle. Plomb. Villa (déposées dans une vitrine à l'intérieur de la villa).
La Poterie Provençale (Référence du dossier : IA06001583) a été créée à Biot par René Augé-Laribé en 1920, entre autres pour relancer la production des traditionnelles jarres à huile qui ont fait la notoriété de Biot. Ces jarres ont alors été principalement produites dans le but d'en faire des pots à plantes destinés à l'ornementation des jardins. En 1941, le céramiste Eloi Monod, précédemment ingénieur de la Manufacture de Sèvres, rejoint l'équipe. A la mort de René Augé-Laribé en 1947, c'est son fils Michel Augé-Laribé qui prend la direction de l'entreprise. Eloi Monod quitte la fabrique en 1956 pour aller fonder La Verrerie de Biot. La marque de la fabrique, estampée sur les pièces produites, à la particularité de ne comporter que le nom du lieu de production. Elle se présente comme deux chiffres 8 juxtaposés, allusion à une étymologie très fantaisiste du mot Biot : bi otto (c'est-à-dire deux 8). Dans les boucles des chiffres 8 sont inscrites les lettres B et I (boucles supérieures), O et T (boucles inférieures), formant ainsi le nom du lieu de production : BIOT. Différentes variantes de cette marque ont été apposées sur les productions de la fabrique, dont l'activité a pris fin en 2009. La société a définitivement été liquidée en janvier 2016.