• enquête thématique régionale, ponts et aménagements du Rhône en Provence-Alpes-Côte d'Azur
bac à traille de l'Île d'Oiselet ou de l'Oiselet
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton bassin du Rhône - Bédarrides
  • Hydrographies Rhône (bras du) dit des Arméniers
  • Commune Sorgues
  • Lieu-dit île d' Oiselet
  • Adresse chemin de l' Ile d'Oiselay , chemin de l' Oiselay
  • Dénominations
    bac
  • Précision dénomination
    bac à traille
  • Appellations
    bac de l'Île d'Oiselet ou de l'Oiselet

Selon l'historien Cogoluènhe, les deux bacs à traille joignant Sauveterre (Gard) et Sorgues (Vaucluse), par l'île d'Oiselet - traille du Dragonnet (Référence : IA84000928) et traille de l'Oiselet (ou Oiselay) -, existent au 16e siècle. Ce dernier bac, établi et possédé par la famille d'Oiselay pour son usage privé, est emprunté par la suite par des particuliers se rendant dans le Gard. Sa non-autorisation est dénoncée en 1890 comme celle du bac du Dragonnet (Référence : IA84000928) - au préfet du Vaucluse, par le directeur des routes, de la navigation et des mines, qui propose alors d'établir un droit de péage. L'affermage est décidé l'année suivante. Au début du 20e siècle, la traille de l'Oiselet constitue encore le seul moyen de franchir le bras du Rhône dit des Arméniers (ou des Arméniens, Référence : IA84000947) et se rendre sur l'île d'Oiselet, île agricole, à Sorgues. Mais ce transport ne satisfait plus ; son service peut être interrompu pendant plusieurs jours à cause des crues, perturbant ainsi l'activité agricole. Une pétition vantant les avantages d'un pont est dressée en mai 1913. Il faut attendre le début des années 1920, pour voir ressurgir le projet, lorsque les populations locales se regroupent en association pour l'érection d'un pont. Selon Chabert, le bac est alors reconnu comme étant en mauvais état et un nouveau bateau construit à Lyon doit le remplacer. Le pont est finalement autorisé ; sa construction débute en 1925. Ouvert à l'été 1926 (Référence : IA84000917), il met fin à l'existence de la traille qui sera vendue à la commune de Charmes (Ardèche).

L'ancienne traille sur la commune de Sorgues, dite traille de l'Oiselet, à laquelle s'est substitué le pont des Arméniers (Référence : IA84000917), franchissait le bras du même nom (Référence : IA84000947), à 160 m en aval du pont suspendu, approximativement à l'emplacement du pont-digue routier du chemin de l'Oiselay (Référence : RA84000020). Aucun vestige n'en a été repéré.

  • Typologies
    bac à traille ; TYPO2 bac
  • État de conservation
    détruit

Formulaire équipements Rhône

  • Nature de localisation localisation documentée

D'après la thèse de Henri Cogoluènhe.

  • /Dessin sur calque, 1/10 000, 12,9 x 20,3 cm, 1900.

    Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 3 S 214
  • /Carte postale, 1e quart 20e siècle.

    Yvelines, Conflans-Sainte-Honorine, Musée de la Batellerie : Album 25, Rhône 2e section
  • /Dessin sur calque,1/100, 42 x 31 cm, 1900.

    Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 3 S 214
  • /Dessin sur calque, 1/1000, 42 x 31 cm, 1900.

    Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 3 S 214
  • / ""Histoire des bacs pour traverser le Rhône. Recherches historiques et sociologiques." / Cogoluènhe Henri. Thèse de doctorat. Lyon : Facultés catholiques de Lyon, 1980. Livre 2, p. 125.Dessin, [s.d.].

Documents figurés

  • plan des lieux / Armand, ingénieur ordinaire du Vaucluse. /Dessin, 1/10 000, 1891. Archives nationales, Paris : F14 16639.

Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2012