Le bac à traille de l'Oiselet (Référence : IA84000939) qui assurait, en aval du bras des Arméniers (Référence : IA84000947), une des dessertes de l'île d'Oiselet (commune de Sorgues), en raison des difficultés occasionnées par ce mode de transport (lenteur, irrégularité du service soumis aux aléas du fleuve), ne satisfaisait plus aux habitants et aux détenteurs de domaines agricoles sur l'île. Ces derniers font la demande d'établissement d'un pont dont les avantages sont énumérés dans une pétition dressée en mai 1913 par Benoît Reboul. La Première Guerre mondiale interrompt le projet qui reprend au début des années 1920, lorsque des propriétaires îliens obtiennent l'autorisation, dont ils avaient fait la demande en novembre 1922, de créer une association syndicale libre destinée à présenter un projet de pont pour accéder à l'île d'Oiselet. Des fonds sont récoltés et un permis de construire est déposé le 28 janvier 1925. Les travaux de maçonnerie et de terrassement confiés à l'entreprise Bourelly de Montfavet (Avignon) sont terminés dès février 1926. L'ingénieur-constructeur lyonnais L. Backès est chargé des parties métalliques (tablier et suspension). Le pont qui constitue une véritable prouesse technique à l'époque de sa réalisation est inauguré le 16 septembre 1926 ; il aura coûté 600.000 F. La gestion de l'ouvrage étant devenue trop lourde pour les îliens, ces derniers réussissent après maintes démarches à faire classer le pont, en 1948 ou en 1950, dans le domaine public communal. En 1975, la municipalité de Sorgues fait interdire la circulation sur le pont devenu vétuste et lui substitue, en aval, un passage routier submersible (Référence : RA84000020). A sa demande, le pont, labellisé "Patrimoine du XXe siècle" en 2000, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 2001 (arrêté du 5 novembre).
- enquête thématique régionale, ponts et aménagements du Rhône en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
bassin du Rhône - Bédarrides
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Hydrographies
Rhône (bras du) dit des Arméniers
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Commune
Sorgues
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Lieu-dit
île d' Oiselet,
Château d'Oiselet
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Adresse
chemin de la Lionne
,
chemin d' Oiselet
,
chemin d' Oiselay
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Cadastre
2008 AH, ER non cadastré ;
domaine
public
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Dénominationspont
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Appellationspont des Arméniers (ou des Arméniens), pont de Sorgues
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1925, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
-
Auteur :
Association du Pont de l'île d'Oiseletmaître d'oeuvre attribué par source, attribué par travaux historiquesAssociation du Pont de l'île d'OiseletCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : ingénieur, entrepreneur
- Auteur : entrepreneur
- Personnalité : promoteur
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Auteur :
Le pont des Arméniers permet de franchir le bras du même nom (Référence : IA84000947) à l'ouest de la commune de Sorgues. Perpendiculaire au chemin de la Lionne, qui longe le fleuve en rive gauche, le pont se situe au débouché du chemin d'Oiselet sur cette rive et le relie au chemin d'Oiselay sur l'île d'Oiselet qu'il dessert en rive droite. Il se trouve à quelques dizaines de mètres en amont du bac à traille d'Oiselet (Référence : IA84000939) qu'il est destiné à remplacer. Approximativement à l'emplacement de cet ancien bac a été établi le passage submersible (Référence : RA84000020) auquel le pont a été substitué. Il s'agit d'un ouvrage suspendu semi-rigide à travée unique de 157,50 m de portée entre le parement des culées. Les pylônes en béton érigés sur les rives, sur les culées en béton, sont d'une hauteur de plus de 18 m. Ils supportent la suspension à câbles métalliques retenant le tablier à ossature de même matériau, par le biais de suspentes et de haubans. Les câbles de retenue sont ancrés dans des massifs en béton sur les berges. La chaussée offre une unique voie charretière de 2,30 m de large et deux trottoirs de 0,50 m chacun bordés d'un garde-corps métallique d'un peu plus d'1 m de haut. Constituée de madriers de chêne, elle était revêtue d'un platelage en planches de sapin alors que les trottoirs montrent toujours un platelage métallique. Le pont autorisait le passage d'un seul véhicule à la fois ; son accès était interdit aux camions de plus de six tonnes.
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Murs
- béton
- métal
- bois
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Typologiespont suspendu à travée unique ; TYPO2 pont suspendu
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État de conservationdésaffecté, menacé
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 2001/11/05
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Précisions sur la protection
Le pont suspendu situé sur le bras du Rhône dit bras des Arméniers en totalité, y compris les rampes d'accès et les massifs d'ancrage des câbles (cad. non cadastré, à la limite des sections AH, EI et ER) : inscription par arrêté du 5 novembre 2001.
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Référence MH
Pont suspendu franchissant le bras des Arméniers à Sorgues (84), desservant l'île d'Oiselet (anciennement île d'Oiselay). Propriété : commune de Sorgues (base CNR-Oasis).
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