Vue rapprochée depuis la mer.Cet ouvrage n'est pas identifié.
Il figure sur une planche de la Description générale et particulière des costes et isles de Provence de Christophe Tassin (vers 1635) et correspond par sa morphologie aux tours construites par Richelieu (Balaguier, Petit Langoustier, Eminence, Estissac, Port Man). On ne sait pas dans quelles circonstances il a été ruiné.
Situation : la tour s'élève à la pointe sud-est de l'île, en bordure du rivage.
Il subsiste la partie inférieure d'une grosse tour à canons aux murs d'une épaisseur de 4 m environ et d'un diamètre avoisinant les 10 m. Elle comporte 4 embrasures à canons sous arc segmentaire. A l'arrière, vestiges d'un perron d'accès analogue à ceux des autres tours des îles. Traces de fouilles ou de sondages.
Ces vestiges correspondent trait pour trait au bas de la tour non identifiée représentée sur une gravure de la British Library.
Vue en perspective d'une tour non identifiée [tour du Grand Ribaud ?] Détail.Cette tour comporte un premier niveau taluté percé d'embrasures basses, et un deuxième niveau cylindrique percé de même. Une terrasse crénelée, avec dôme couvrant sans doute une arrivée d'escalier et puits central ouvrant dans la salle du premier étage.
Lieutenant-colonel du génie, docteur en histoire. Chargé de cours à l'École supérieure du génie de Versailles, Yvelines.
Expert en architecture militaire auprès de l'Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Réalise de 1986 à 1996 l’étude de l’architecture militaire (16e-20e siècles) de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur : départements des Hautes-Alpes, des Alpes-de-Haute-Provence, partie des Alpes-Maritimes, ensemble des îles d’Hyères dans le Var.
Principales publications : La Muraille de France ou la ligne Maginot (1988)
Les derniers châteaux-forts, les prolongements de la fortification médiévale en France, 1634-1914 (1993)
La barrière de fer, l'architecture des forts du général Séré de Rivières, 1872-1914 (2000)