Dossier d’œuvre architecture IA13006205 | Réalisé par
  • opération ponctuelle
Hôtel de région
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Marseille - Marseille-Les Grands-Carmes
  • Commune Marseille 2e arrondissement
  • Lieu-dit Les-Grands-Carmes
  • Adresse 27 place Jules-Guesde
  • Cadastre 2022 C1 339 ; 350
  • Dénominations
    hôtel de région
  • Parties constituantes non étudiées
    immeuble de bureaux, cour, théâtre

I) Le contexte historique

Vue aériennne de l'hôtel de région dans son contexte urbain, vers 2000.Vue aériennne de l'hôtel de région dans son contexte urbain, vers 2000.

La construction de l'hôtel de région Provence-Alpes-Côte-d'Azur s'inscrit dans un vaste programme de rénovation urbaine de la ville de Marseille mené autour du quartier de la Butte-des-Carmes, dans un endroit emblématique et stratégique : l'entrée de ville en venant d'Aix-en-Provence. Il concrétise l'affirmation des collectivités locales instaurées par les lois de décentralisations de 1982-1983, élaborées sous la présidence de François Mitterrand par Gaston Deferre alors ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation.

1.a) Les lois de la décentralisation entre mars 1982 et juillet 1983

La Loi Deferre promulguée le 2 mars 1982 ordonne le transfert du pouvoir exécutif du préfet aux présidents des conseils généraux et régionaux. C'est un juge qui exerce désormais le contrôle de légalité apostériori, sur les actes des autorités locales. Les régions créées par la loi du 5 juillet 1972 sous le statut d’établissement public deviennent des collectivités territoriales de plein exercice. On retiendra parmi les nombreux textes relatifs à la décentralisation, ceux des 7 et 22 janvier 1983 qui imposent le transfert des compétences de l'Etat vers les collectivités territoriales dans de nombreux domaines : urbanisme, action sociale, formation professionnelle, gestion des collèges et des lycées.

La région devient ainsi une collectivité territoriale pleine et entière, administrée par un conseil régional dont les membres sont élus au suffrage universel. Les aides financières accordées par l'état aux collectivités locales sont globalisées sous la forme de dotations : dotations globales de fonctionnement, d'équipement, de décentralisation.

Entre 1974 et 1983, cette institution naissante connaît une période d'itinérance dans la ville. Le siège des élus est installé pour un temps au Palais des congrès du Parc Chanot, et les différents services dispersés dans plusieurs quartiers de la ville.

1.b) Les solutions envisagées pour le regroupement des services et de l'assemblée en un lieu unique

Suite à l'élargissement des compétences issues des lois Deferre, la ville, sous la mandature de Michel Pezet, envisage différentes solutions pour regrouper en un lieu unique et prestigieux, et de façon pérenne, le siège de l'assemblée et les différents services.

- Acquérir de nouveaux bureaux dans l'immeuble Le Grand Pavois situé à proximité du rond-point du Prado, face au parc Chanot où se tiennent les assemblées.

- Réaménager le fort Ganteaume situé en partie basse du fort Saint-Nicolas (1982 - février 1983).

- Acquérir une ancienne bastide avec son parc, le Château Sainte-Anne appelé aussi Villa Lucia, situé au numéro 300 du boulevard Michelet (juin 1983). Le projet envisagé prévoit le lotissement du parc par une conciergerie et quatre immeubles de bureaux répartis sur la parcelle. Le premier, avec trois étages est dédié aux associations et aux services de la région ; le second avec trois étages et un parking en sous-sol, abrite des salles de réunions et les bureaux des élus ; le troisième, avec parking en sous-sol, les services généraux ; le quatrième, avec trois étages, d'autres services non précisés. Un cinquième bâtiment pourrait être ajouté en fonction des besoins. Trois parkings aménagés en surface sont prévus sur le pourtour du parc. L'ancienne demeure avec un plan symétrique en U délimitant une cour d'honneur ainsi qu'une terrasse, abrite le bureau du président, le cabinet, ainsi qu'une salle à manger.

[Projet d'aménagement de l'hôtel de région dans le parc de la villa Luce, vers 1983.][Projet d'aménagement de l'hôtel de région dans le parc de la villa Luce, vers 1983.]

I.c) L' inscription du projet dans un plan de rénovation urbaine (ZAC) qui prévoit entres autres la requalification du quartier de la Butte-des-Carmes

Un terrain situé au pied de la Butte-des-Carmes est finalement retenu pour le nouveau projet. ce terrain est localisé à l'emplacement d'une ancienne prison et gendarmerie réalisées par l'architecte Michel-Robert Pinchaud entre 1820 et 1823, et en bordure d'une ancienne place réalisée sous le Second Empire et restée inachevée : la place de la Porte d'Aix. Cet emplacement stratégique puisque situé à l'entrée de ville présente de nombreux atouts notamment de se trouver au déboucher de l'autoroute Nord construite en 1971 pour relier Marseille à Aix-en-Provence et à proximité de la gare ferroviaire.

Département du Rhône. Caserne de gendarmerie à Marseille. juillet 1821. [Plan général, plans, élévations et coupes]. 1821. Département du Rhône. Caserne de gendarmerie à Marseille. juillet 1821. [Plan général, plans, élévations et coupes]. 1821.

La construction de l'hôtel de région s'inscrit donc dans dans un vaste projet de rénovation urbaine lancé en 1975 par la ville de Marseille et pilotée par l'Agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise (l'AgAM crée en 1969). Celui-ci concerne les secteurs de la Porte d'Aix, de la Butte-des-Carmes et de la zone comprise entre la rue d'Aix, la rue Sainte-Barbe et la Bourse. Cette profonde restructuration d'une zone couvrant environ 35 hectares doit s'opérer par la démolition d'un grand nombre d'immeubles vétustes remplacés par la construction de 750 logements, de 700 000 m² de bureaux, de 95 000 m² de commerces et de 6 000 places de parking. C'est dans ce pôle tertiaire moderne agrémenté d'espaces verts et de voies de circulation nouvelles, considéré comme le nouveau moteur économique pour la ville, que sera érigé l'hôtel de région.

Une seconde phase de rénovation prévue pour une période d'environ 20 ans concernera sur une zone comprise entre la gare Saint-Charles, le boulevard Charles-Nedelec et la rue des Petites-Maries, ainsi que le secteur de la place Marceau.

1.d) La requalification du quartier de la Porte d'Aix de la Butte-des-Carmes

Le secteur de la Porte d’Aix qui bénéficie de nombreux atouts en matière de transports : autoroute reliant Aix à Marseille, proximité de la gare Saint-Charles, réseau métropolitain, liaison avec l’aéroport de Marignane, est amené à devenir le quartier d’affaires de la ville. Le plan de restructuration prévoit la construction d’un immeuble-tour de trente étages : le Centre Méditerranéen de Commerce International, qui permettra l’aménagement de bureaux sur 30 000 m², l’installation d’une halle des sports pouvant recevoir plusieurs centaines de spectateurs, la création de 750 places de stationnement lors d’une première tranche, puis de 400 autres lors d’une seconde tranche, et l’aménagement d’espaces verts. Ces projets ne seront jamais réalisés.

Le quartier de la Butte-des-Carmes qui s’est paupérisé au fil du temps est constitué d’immeubles ancien, souvent vétustes, qui ne répondent plus aux normes du confort moderne. Afin de redonner une attractivité au quartier, le projet de requalification prévoit le remplacement des anciens logements par la construction d’un parc immobilier comprenant 350 logements sociaux de type H.L.M. et de 350 logements destinés à des couches moyennes, un foyer pour les personnes âgées constitué de 78 logements pour couples et personnes seules, et une crèche pouvant accueillir 40 enfants. Viendront s’ajouter 20 000 m² de bureaux et 2 000 m² de commerces afin de créer une dynamique commerciale. Seront privilégiés les cafés, restaurants et commerces de luxe pour attirer une clientèle plus riche qui fréquente habituellement les quartiers huppés situés au sud-ouest de la Canebière. Lors de cette opération, de nouvelles voies de circulations doivent être aménagées avec des cheminements piétonniers, des espaces de jeux pour les enfants, des places publiques et des passages couverts. Par ailleurs, 1 100 places de stationnement en sous-sol seront crées sous les bâtiments.

II) L'hôtel de région : un bâtiment phare pour l'institution et la rénovation du quartier

Vue aérienne de l'hôtel de région.Vue aérienne de l'hôtel de région.

Le programme de l'hôtel de région présente une complexité inédite liée à un grand nombre d'exigences tant sur le plan urbain qu'esthétique.

Il constitue l'un des éléments phares du quartier rénové par son alignement sur une voie de circulation entièrement remodelée : la rue Sainte-Barbe (ancienne rue des Présentines), et contribue à l'embellissement d'une place ornée d'un arc de triomphe réalisée entre 1824 et 1837 et restée jusqu'alors inachevée : la place Jules-Guesde appelée couramment Porte d'Aix (l'arc de triomphe conçu par l'architecte Penchaud a été classé monument historique le 2 septembre 1982). Cet ensemble immobilier constitué de deux bâtiments distincts implantés de part et d'autre d'un espace resté public appelé place de l’Aqueduc en référence aux vestiges préservés d'un ancien aqueduc, permettra aux piétons d'accéder au nouveau quartier de la Butte-des-Carmes par le biais d'un escalier monumental. Enfin, l'hôtel de région, siège d'une institution naissante encore méconnue du grand public, doit afficher par la qualité de son architecture et par son inscription dans le paysage urbain, l'image d'une institution jeune et dynamique ainsi que son mode de fonctionnement : un bâtiment abritera des bureaux dédiés au fonctionnement, un autre, un hémicycle pour les assemblées, des salles de réunions, le bureau du président ainsi que ceux des membres de l'exécutif.

II.a) Les concours d'architecture pour le choix des architectes

Grace à la loi MOP (loi n°85-704 du 12 juillet 1985) sur la maîtrise d'ouvrage publique, un concours doit être organisé pour tout investissement public de plus de dix millions de francs. Ce concours doit permettre d'une part de valoriser la qualité et la créativité architecturale, d'autre part de favoriser l’accès aux jeunes architectes à la commande publique en brisant les monopoles professionnels et enfin impliquer davantage la maîtrise d'ouvrage.

Pour la réalisation de l'hôtel de région qui est un programme neuf, le commanditaire a eu recourt à un organisme d'assistance à la maîtrise d'ouvrage qui l'a accompagné depuis l'étude d'implantation jusqu'à la livraison. C'est entre autres lui qui a été chargé d'organiser le concours d'architecture. Le conseil régional a choisi une construction en deux tranches qui a donné lieu à deux concours distincts organisés en 1984 et en 1987.

Le bâtiment Les Présentines

Lors du concours pour la réalisation du bâtiment dit Les Présentines destiné à abriter les différents services de la Région, un avant projet et une maquette réalisée à l'échelle 1/200e ont été demandé aux candidats. Après avoir contacté plus de cinquante agences d'architectures, sept candidats sont retenus. Tous sont des architectes locaux à l'exception de Ricardo Bofill qui se désistera. Les cinq agences restantes sont : Atelier Sud, Atelier 9, Delta Atelier Architecture, Battesti, Metteoni Gros. Le 12 novembre 1984, le jeune architecte marseillais Jean-Michel Battesti est nommé lauréat du concours.

Après la validation de Michel Pezet, président du conseil régional, le permis de construire est accordé le 14 octobre 1985. Le bâtiment est inauguré le 7 janvier 1988 par Jacques Chaban-Delmas alors président de l'Assemblée nationale et du conseil régional d’Aquitaine, Robert Vigouroux, maire de Marseille, Louis Philibert, président du conseil général des Bouches-du-Rhône, et Jean Clauzel, préfet.

Les bâtiments de l'exécutif

Au terme d' un concours organisé le 9 juillet 1987, l'architecte Claude Parent (1923-2016) associé à deux jeunes architectes marseillais, Christian Biaggi et Bruno Maurain (agence CBBM) sont retenus pour la réalisation de la seconde tranche. Le permis de construire est accordé le 6 janvier 1988. Les deux bâtiments dits Rotonde et Bloc plénier sont inaugurés en 1991. Le choix de ces architectes a pour but de mettre en avant la jeune génération d'architectes marseillais tout en valorisant le prestige de l'institution par le choix d'un architecte de renom, lauréat du Grand Prix d'Architecture, en 1979 ; un choix éminemment politique qui permet de positionner le siège de l'institution entre un ancrage local et un rayonnement national.

2.b) Les projets non retenus pour le bâtiment de l'exécutif (2eme tranche)

1) Le projet présenté par les architectes Meillassou, Baptiste, Bernasconi, Para et Pellecuer. Bureau d'études techniques : Beterem

Hôtel de région Provence Alpes Côte d'Azur 2eme tranche. Concepteurs : Meillassoux. Baptiste. Bernasconi. Para. Pellecuer. B.E.T. : BETEREM [Dessins et élévations. Vers 1987. Projet non retenu.]Hôtel de région Provence Alpes Côte d'Azur 2eme tranche. Concepteurs : Meillassoux. Baptiste. Bernasconi. Para. Pellecuer. B.E.T. : BETEREM [Dessins et élévations. Vers 1987. Projet non retenu.]

Le projet présente un immeuble moderne avec un sous-sol, un rez-de-chaussée et quatre étages carrés, en ossature béton avec murs rideaux aménagés en verrières. Le bâtiment est couvert par un toit-terrasse. La façade antérieure, au Nord, en vis à vis avec la place Jules Guesdes présente une dichotomie dans son traitement. Les angles arrondis sont entièrement vitrés. La partie située au Nord-Est, classique, est soulignée par un un arc en plein cintre monumental qui fait écho à celui de la Porte d'Aix en vis à vis. Celui-ci aménagé dans la partie basse d'un volume en saillie situé à mi-hauteur, souligne tel un auvent l'entrée du bâtiment qu'il surplombe. L'arc encadré par deux fenêtres rectangulaires avec encadrements en relief est surmonté par cinq baies étroites et verticales en forme de prisme droit à base triangulaire qui accentuent la verticalité du volume. A l'inverse, la partie Nord-Ouest de la façade Nord et la façade Ouest, dissymétriques, présentent une composition moderne avec un volume en porte-à-faux agrémenté d'une verrière en gradins, posée sur l'angle, qui abrite le bureau du président. De part et d'autre de l'angle Nord-Ouest, un mur écran rectangulaire en relief sur la verrière accentue le parti horizontal des deux façades. Ces deux parois portées par des piliers circulaires en béton sont rythmées par deux rangées superposées de fenêtres carrées en série. Deux arcs en plein cintre jumelés, en décrochement sur la partie Sud du mur écran de la façade Ouest, simulent une imposte tout en rappelant de façon atténuée la composition de l'entrée. La façade Sud présente un parti horizontal affirmé par la reprise du principe du mur écran rectangulaire rythmé de fenêtres en série. La partie Ouest présente un axe de symétrie très marqué constitué d'un porche en plein-cintre et d'un fronton semi-circulaire en béton ; la partie Est, d'un pilier circulaire dans l'axe d'un trumeau encadré par deux fenêtres. La façade Est est rythmée sur toute sa longueur par une succession de baies en plein cintre. La distribution intérieure n'est connue que partiellement. Le sous-sol est aménagé en parking, le rez-de-chaussée abrite un grand vestibule ainsi qu'une salle à manger, le premier étage, la salle plénière, le second et le troisième étages, des bureaux, le quatrième étage, le cabinet et le bureau du président. Les trois derniers niveaux ouvrent sur un volume libre et végétalisé, éclairé par une verrière pyramidale. L’accès au premier étage depuis le vestibule s'effectue au travers d'une trémie circulaire par un escalier en vis suspendu, sans mur de cage.

2) Le projet présenté par les architectes D. Chaussat, A. Bodier, J. et A. Culdaut, F. Rouanet, M. Slama. (Mai 1987). Bureau d'études techniques : Serete (Marseille)

Le projet prévoit la constructions de deux bâtiments indépendants : le Bloc plénier implanté à l'intersection du boulevard des Dames et de la rue Sainte-Barbe, et un bâtiment dédié au Comité économique et social de la région construit dans l'angle rentrant du bâtiment Les Présentines et adossé à ce dernier. Les deux immeubles construits en ossature béton sont couverts par une toiture terrasse.

Hôtel de région Provence Alpes Côte d'Azur 2eme tranche. Concepteurs : D. Chaussat, A. Bodier, J. et A. Culdaut, F. Rouanet, M. Salama : architectes - Serete Marseille : B.E.T. Mai 1987 [Dessins et élévations. Projet non retenu.]Hôtel de région Provence Alpes Côte d'Azur 2eme tranche. Concepteurs : D. Chaussat, A. Bodier, J. et A. Culdaut, F. Rouanet, M. Salama : architectes - Serete Marseille : B.E.T. Mai 1987 [Dessins et élévations. Projet non retenu.]

Le bloc plénier présente un plan en L avec une aile semi-circulaire aménagée en bordure du boulevard des Dames. Le bâtiment s'élève sur sept niveaux : quatre étages en sous-sol, un rez-de-chaussée, et deux étages carrés. La façade Nord qui épouse le contour semi-circulaire de l' hémicycle de la salle plénière est rythmée de baies vitrées séparées par des trumeaux et des assises parementés en dalles de pierre polie. La façade Sud donnant sur la place de l’Aqueduc, en grande partie aveugle, est dissymétrique et parementée en dalles de pierre mates. L'entrée du public désaxée du côté Est est signalée par un porche dans-œuvre monumental, obturé en son fond par une verrière semi-circulaire de forme concave dans laquelle est intégrée la porte d'entrée. Ce porche est surmonté d'une rangée de fenêtres carrées en série (série de 10) interrompue dans la partie Ouest de la façade.

La distribution n'est que partiellement connue. Les trois derniers étages de sous-sol sont aménagés en parkings.

Le premier sous-sol abrite la salle plénière aménagée dans un volume en hémicycle, et deux alignements de salles desservies par un large couloir central avec plafond à caissons. L'espace libre est agrémenté d'un portique constitué de trois arches en plein cintre qui rappelle les vestiges de l’aqueduc situé à l'aplomb, au niveau supérieur. Le premier alignement de salles, adossé au mur sud de l'hémicycle, comprend trois salles réservées aux groupes politiques, des toilettes et une salle pour la presse ; le second alignement qui lui fait face, deux salles réservées aux groupes politiques et trois pour les bureaux de la réception. Le premier sous-sol de l'aile abrite une cafétéria encadrée par un vestiaire et une pièce de stockage, ainsi qu'un escalier tournant interrompu par un repos qui dessert les bureaux des élus situés au rez-de-chaussée.

L'entrée du public située au rez-de-chaussée ouvre sur un vestibule semi-circulaire, dit salle d'honneur-réception, éclairé par des baies vitrées, aménagé en contrebas d'un escalier droit suivi d'un repos de plan semi-circulaire en relation directe avec le porche. Le rez-de-chaussée de l'aile abrite un parking de 35 places.

Le premier étage carré du corps principal comprend les bureaux des élus aménagés au-dessus de l'hémicycle, desservis par un double couloir central ; l'aile, l'escalier tournant donnant accès au sous-sol, un ascenseur, une pièce de service, une salle de réunion et les bureaux du cabinet, desservis par un couloir central.

Le second étage carré entièrement dédié à la présidence comprend le bureau du président éclairé par une verrière et agrémenté d'une terrasse orientée au Sud, une salle de réunion circulaire, un salon d'honneur, un office, un secrétariat et une salle pour téléconférences. L'aile abrite un escalier tournant et des salles de réunions desservies par un couloir central.

Le bâtiment qui abrite Comité économique et social de la Région (CESER) comprend deux niveaux : un rez-de-chaussée et un étage carré. Le rez-de-chaussée abrite un accueil, un secrétariat général et une salle d'attente pour les visiteurs ; le premier étage, différentes salles pour les groupes politiques et pour les commissions. La conception extérieure du bâtiment n'est pas connue.

III) L'architecture de l'hôtel de région.

III.a) L'organisation générale de l'hôtel de région : bâtiments, espaces publics et cour intérieure

Plan de masse de l'hôtel de région.Plan de masse de l'hôtel de région.Vue partielle de la place de l'Aqueduc et des vestiges de l'ancien aqueduc.Vue partielle de la place de l'Aqueduc et des vestiges de l'ancien aqueduc.

L'hôtel de région est composé de deux ensembles de bâtiments séparés par une place publique dite place de l'Aqueduc et organisés autour d'une cour intérieure de plan rectangulaire.

Le premier dédié au élus et à l'exercice du pouvoir est composé du bâtiment Rotonde et du Bloc plénier.

Le second, dédié aux différents services et à la gestion administrative est composé du bâtiment Les Présentines et du bâtiment Echelle.

A ces deux ensembles s'ajoute le bâtiment du Conseil économique et social de la Région (CESER) implanté en partie haute de l'escalier public situé à l'ouest de la place de l'Aqueduc.

Bien qu'ayant chacun des fonctions spécifiques et une identité propre, tous les bâtiments communiquent entre eux par des portes aménagées dans les différents niveaux.

III.b) Le bâtiment Les Présentines

Bâtiment Les Présentines. L'entrée et la façade nord, depuis la place Jules-Guesde.Bâtiment Les Présentines. L'entrée et la façade nord, depuis la place Jules-Guesde.

L'immeuble situé dans l'alignement de la rue Sainte-Barbe, œuvre de l'architecte Jean-Michel Battesti a été construit entre 1986 et 1987. Il constitue la première tranche de l'hôtel de région. L'une des originalités du bâtiment est qu'il intègre au rez-de-chaussée un portique construit sur l'espace publique qui a permis de compenser le déficit de profondeur de la parcelle.

Ce portique dont le principe a déjà été expérimenté dans l'après-guerre dans les immeubles du ports réalisés par l'architecte Fernand Pouillon, se développe de façon linéaire sur une dénivelée d'environ 6 mètres. Pour rompre la monotonie du parcours et atténuer la perception de la pente, plusieurs baies en plein cintre avec des hauteurs différentes on été insérées dans le passage. Ce modèle de portique en pente, sans marche ni degré, est peu fréquent dans les villes européennes.Bâtiment Les Présentines. Vue de détail du passage couvert aménagé au rez-de-chaussée, depuis l'entrée du bâtiment.Bâtiment Les Présentines. Vue de détail du passage couvert aménagé au rez-de-chaussée, depuis l'entrée du bâtiment.

Le bâtiment a un plan en L en retour sur la place de l’Aqueduc. L'articulation entre les deux ailes s'effectue par un volume cubique évidé en partie basse ou est située l'entrée. L'immeuble entièrement dévolue aux services administratifs comprend deux étages en sous-sol aménagés en parking, un rez-de-chaussée, et 5 étages carrés. Les murs sont construits en béton armé. L'aile en retour sur la place de l'aqueduc est couverte en terrasse ; celle qui borde la rue Sainte-Barbe, par une terrasse, au centre, et par des toits à un pan adossés deux à deux, séparés par un chéneau, couverts en plaques de cuivre. Les façades avec une hauteur de 19 mètres sont régulières. La façade Est, sur rue, est rythmée par trois paires de murs rideaux entièrement vitrés ; la façade opposée, sur cour intérieure, par deux paires de murs rideaux situés à chaque extrémité, séparés au centre par trois travées de baies vitrées. Le choix de l'utilisation des verrières sur ossature métallique présente plusieurs avantages : accroître l'éclairage des bureaux et faciliter l'intégration du bâtiment dans son contexte urbain en rappelant par le calibrage de chaque verrière, la proportion d'une façade à trois travées d'un immeuble ancien. Dans un même soucis d'intégration, les parties visibles des murs ont été habillées de dalles de pierre calcaire de type Magny rosé rappelant la pierre de la Couronne traditionnellement employée à Marseille.

Bâtiment Les Présentines. Vue en perspective de la façade Est, depuis la place Jules-Guesde.Bâtiment Les Présentines. Vue en perspective de la façade Est, depuis la place Jules-Guesde.

La façade Est du corps principal, est soulignée dans sa partie Sud par un volume arrondi, en retrait sur la rue, parementé de carreaux en céramique vernissée, qui accompagne le tracé de la rue Sainte-Barbe. Un porche rectangulaire aménagé dans le soubassement marque l'entrée de la place de l'Echelle.

Les façades de l'aile Nord en retour sur la place de l'Aqueduc, également parementées de dalles de pierre calcaire sont percées de larges baies rectangulaires disposées en travées régulières, surmontées en partie haute d'un alignement de fenêtres qui simule un attique.

Le volume cubique au Nord-Est qui fait office de charnière et qui marque l'entrée du bâtiment et du portique est individualisé par deux étroites verrières disposées à chaque extrémités, au point de jonction avec les ailes. La partie supérieure, en porte-à-faux est constituée de deux murs non jointifs qui soulignent l'angle par le jeu de l'ombre et de la lumière. La façade ordonnancée est constituée de deux baies vitrées symétriques, surmontées de trois fenêtres en série. De part et d'autre de la partie basse, en retrait sur la façade, est inscrit le nom de l'institution en lettres majuscules : CONSEIL REGIONAL.

L’Accès aux deux niveaux en sous-sol aménagés en parking (101 places) s'effectue par une rampe.

On dénombre au total, sur l'ensemble du bâtiment 194 bureaux et 9 salles de réunions.

Le rez-de-chaussée abrite un vestibule qui ouvre par deux portes sur un dégagement aménagé à l'intersection de deux couloirs perpendiculaires où sont situés deux ascenseurs et deux escaliers tournants à retours sans jour, qui desservent les différents niveaux.

Dans le corps principal, le couloir aménagé le long de la façade Est, éclairé en partie depuis le portique par des baies vitrées, dessert une succession de bureaux et deux salles de réunions qui prennent le jour sur la cour intérieure ; la partie centrale avec un volume en saillie qui se développe au dessus du portique abrite un escalier tournant à retours sans jour, un ascenseur, des toilettes, plusieurs bureaux, un service de reprographie et d'informatique, un centre de documentation et un service pour la conservation des archives aménagé dans une pièce obscure ; la partie Sud, une loge de gardien et un appartement indépendant pour ce dernier comprenant une cuisine, un séjour, trois chambres, une salle de bains et un w.-c. Ce logement est desservi depuis la place de l'Echelle par un escalier tournant à retours sans jour.

Les quatre premiers étages du corps principal ont une distribution sensiblement identique : un bloc sanitaire avec lavabos et toilettes, des bureaux et salles de réunions ainsi qu'un secrétariat, aménagés de part et d'autre d'un couloir central bordé de placards. Le cinquième étage, en retrait sur la couverture est réservé à la Direction générale des services. Il abrite le bureau du directeur équipé d'une salle de douche avec toilettes, une salle de réunions, un secrétariat, une salle d'attente, desservis par un vestibule, ainsi que plusieurs bureaux et une salle de réunions, desservis par un couloir central avec placards. Une porte située à l'extrémité Sud du couloir permet d'accéder à la couverture du bâtiment. Deux terrasses d'agréments sont aménagées à l'Ouest et à l'Est.

Bâtiment Les Présentines. Vue de détail du couloir situé au 4e étage.Bâtiment Les Présentines. Vue de détail du couloir situé au 4e étage.Bâtiment Les Présentines. Couloir central desservant de part et d'autre les bureaux, au niveau du 4e étage.Bâtiment Les Présentines. Couloir central desservant de part et d'autre les bureaux, au niveau du 4e étage.

L'aile en retour abrite au rez-de-chaussée un long couloir qui établie la liaison entre le bâtiment dit Bloc plénier et celui réservé aux services. Celui-ci dessert de part et d'autre différentes salles. Au nord, une succession de pièces aveugles : une infirmerie, un bureau pour la gestion des clés, deux bureaux pour la gestion des véhicules de services et deux blocs sanitaires ; au sud, deux bureaux donnant sur la cour intérieure, une pièce de stockage aveugle, et un standard.

Le premier étage relié au Bloc plénier abrite un grand vestibule et une salle pour les conférences de presse, disposés en enfilade, puis une grande salle d'une surface d'environ 90 m², 2 bureaux et un bloc sanitaires. Le second étage abrite 5 bureaux desservis par un couloir central avec placards, un bloc sanitaires et un local informatique ; le troisième étage, 11 bureaux, deux pièces pour l'entreposage des archives et des fournitures, et un bloc sanitaires, desservis par un couloir central ; le quatrième et le cinquième étages, 14 bureaux et trois pièces de stockages pour les archives, un bloc sanitaires, distribués par un couloir central.

III.c) Les bâtiments de l'exécutif : bâtiments Rotonde et Bloc plénier

Tous deux ont été conçus par les architectes Claude Parent, Christian Biaggi, Bruno Maurin. La Société d'économie mixe régionale SEMADER PACA a réalisé la maîtrise d'ouvrage. Le bureau d'étude mandaté est SOGELERG. Les travaux de terrassements et de fondations été réalisée par l'entreprise LAFFOND LAVILLE et la construction, par l'entreprise MISTRAL TRAVAUX.

Photo de chantier prise lors de la réalisation de la seconde tranche, vers 1989.Photo de chantier prise lors de la réalisation de la seconde tranche, vers 1989.

L'édifice présente un plan complexe constitué de plusieurs corps de bâtiments organisés autour d'une cour intérieure : un bâtiment de plan semi-circulaire appelé bâtiment Rotonde et une aile aménagée dans son prolongement avec une orientation Est-Ouest appelée Bloc plénier.

Le bâtiment dit Rotonde

Rotonde. Elévation sud sur place de l'Aqueduc, 29 janvier 1988.Rotonde. Elévation sud sur place de l'Aqueduc, 29 janvier 1988.Rotonde. Elévation nord sur la Porte d'Aix, 29 janvier 1988.Rotonde. Elévation nord sur la Porte d'Aix, 29 janvier 1988.

Le bâtiment dit Rotonde est constitué d'un corps de bâtiment principal appelé lui aussi Rotonde, de plan semi-circulaire, et d'une aile de plan triangulaire accolée dans sa partie Est. Le corps principal est couvert par une terrasse et une verrière ; l'aile, par une terrasse.

L'édifice construit en béton armé avec une ossature constituée de piliers en béton et de poutrelles en acier pour libérer le volume intérieur de toutes contraintes d'ordre structurel, comprend quatre étages carrés. Les façades présentent deux traitements différents : moderne, au nord, plus classique, au Sud.

Perspective depuis Porte d'Aix, 29 janvier 1988. [élévation Nord].Perspective depuis Porte d'Aix, 29 janvier 1988. [élévation Nord].Bâtiment Rotonde. Vue partielle de la façade Nord.Bâtiment Rotonde. Vue partielle de la façade Nord.

Au Nord, les murs sont constitués d'un assemblage de panneaux moulés en béton lisse, de couleur blanche, avec une ouverture prévue au centre pour une fenêtre a un ou plusieurs vantaux. Les trumeaux et les niveaux sont soulignés par des tores à profils semi-circulaires, en béton moulé. Cette façade est interrompue par deux éléments verticaux en forme de demi-cylindres, en métal, percés d'une fenêtre horizontale à chaque niveau. La présence de cet élément qui n'était pas prévu dans le projet initial souligne les ruptures d'alignements entre les niveaux qui ont un rôle ornemental.

Au Sud, la façade en vis-à-vis avec l'aile du bâtiment Les Présentines, est parementée par un assemblage de panneaux en béton lisse de couleur beige clair en partie haute et beige plus foncé en partie basse. Certains d'entre eux, plus grands, avec ou sans encadrements en saillie, sont équipés de croisillons et rappellent la forme des fenêtres à meneaux et traverses. Trois éléments insérés sur toute la hauteur de la façade rompent l'uniformité et la régularité de l'ensemble : à l'Est, une verrière semi-circulaire aménagée au dessus du tambour pour l'entrée des visiteurs, au centre, une paroi parementée en métal rythmée de vitraux en série, insérée sous la saillie formée par le bureau du président, à l'Ouest, une fente lumineuse verticale constituée d'une verrière étroite.

Bâtiment Rotonde. Vue de détail de la façade Sud avec les fenêtres du bureau du président aménagé dans la partie courbe de l'élément en saillie.Bâtiment Rotonde. Vue de détail de la façade Sud avec les fenêtres du bureau du président aménagé dans la partie courbe de l'élément en saillie.

La façade de l'aile Est, avec des travées régulières, présente un parement identique à celui de la façade Sud du corps principal.

L'espace central du corps du bâtiment Rotonde, entièrement libre et éclairée par une immense verrière zénithale, a une fonction de vestibule. Les étages situés le long du mur semi-circulaire, au nord, abritent les bureaux des élus (environ 80), des salles de réunions. Le dernier étage est occupé par le cabinet et le bureau du Président (côté Sud). L’accès aux étages depuis le rez-de-chaussée s'effectue par une rampe hélicoïdale en pente douce (5%) qui permet de passer d'un étage à l'autre sans emprunter un escalier, par deux escaliers tournants à retours sans jour et deux escalier en équerre, et par deux ascenseurs vitrés sans cage qui permettent d'avoir une vue sur le volume du vestibule. A chaque étage, les bureaux des élus sont desservis par un couloir courbe situé à l'arrière d'un mur écran qui délimite une coursive béante qui surplombe le vestibule. Les escalier tournants à retours sans jours donnent directement accès aux couloirs qui desservent les bureaux ; les escaliers en équerres, aux coursives.

Bâtiment Rotonde. Vue intérieure du vestibule. Bâtiment Rotonde. Vue intérieure du vestibule. Bâtiment Rotonde. Vue de détail de la verrière zénithale qui éclaire le vestibule.Bâtiment Rotonde. Vue de détail de la verrière zénithale qui éclaire le vestibule.

Le bâtiment comprend deux entrées aménagées au rez-de-chaussée : une réservées au public, au Sud, depuis la place de l'Aqueduc, et une entrée d'honneur, au Nord, depuis le boulevard des Dames. L'entrée réservées au public s'effectue par un tambour circulaire. Le rez-de-chaussée, entièrement libre dans sa partie centrale, abrite trois salles de réunions, un bloc sanitaire avec lavabos et w.-c., et différents locaux à usages techniques. Une large porte aménagée à l'Ouest du vestibule, dans l'axe d'un espace cloisonné de plan semi-circulaire, donne accès au Bloc plénier.

Le premier étage carré abrite le long de la façade semi-circulaire, au Nord, 18 bureaux identiques et deux blocs sanitaires avec lavabos et w.-c. disposés aux extrémités. Du côté opposé, au Sud, sont aménagés une salle de réunion et trois bureaux, reliés par une coursière semi-circulaire ouverte dans sa partie centrale sur le vestibule. Le second et le troisième étages carrés présentent une distribution identique à celle du premier étage carré. Le quatrième étage reprend le même alignement de bureaux avec blocs sanitaires aux extrémités. La partie Sud, sensiblement différente abrite trois salles disposées en enfilade, formant une composition symétrique, desservies depuis la partie centrale par une coursière semi-circulaire. Le cinquième étage carré abrite dans la partie Nord, 10 bureaux identiques, mitoyens, et dans la partie centrale délimitée par les deux escaliers tournant à retours sans jour, trois salles de réunions (une à l'Est avec deux entrées, et deux à l'Ouest), et deux blocs sanitaires aux extrémités. La partie Sud dédiée à la présidence abrite dans la partie centrale, le bureau du président éclairé par une succession de fenêtres jumelles formant une baie concave, en saillie sur la façade Sud du bâtiment, et dans les parties latérales, les bureaux et salles de réunions qui constituent le cabinet, reliées par un couloir semi-circulaire ouvert sur le vide du vestibule.

L'aile de plan triangulaire comprend quatre étages carrés reliés au bâtiment Rotonde. Le rez-de-chaussée, libre, abrite un passage couvert qui ouvre sur la place de l'Aqueduc. Les trois premiers étages abritent deux bureaux par niveau ; le quatrième, une salle de réunion éclairée par une baie vitrée concave constituée de fenêtres jumelles.

Le bâtiment dit Bloc plénier

Le bâtiment siège de l'exécutif présente un caractère classique et moderne.

Il est construit à l'Ouest, dans le prolongement du bâtiment Rotonde, avec lequel il communique au niveau de l'étage de soubassement.

Son plan est irrégulier avec quatre niveaux : deux sous-sol, un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé. La structure constituée d'une ossature formée de piliers en béton et de poutrelles en acier permet de libérer l'espace intérieur de toute contrainte. La couverture en terrasse est surmontée d'un théâtre de plein air aménagé à l'aplomb de l'hémicycle et d'un jardin. Les murs de la façade sur cour intérieure sont constitués d'un assemblage de panneaux en béton de différentes surfaces. Certains d'entre eux sont percés de deux ou de quatre fenêtres jumelles carrées.

L'étage de soubassement abrite un salon d'honneur, des salles de réunions et l'hémicycle ou se déroulent les assemblées. L'ensemble de ces espaces aménagés dans la partie centrale ou dans la partie Nord sont aveugles et sont éclairés indirectement depuis le Sud, par un mur rideau entièrement vitré, situé à l'arrière d'un portique qui fait office de brise soleil.

Bloc plénier. Vue détail de les baies vitrées éclairant le couloir situé à l'avant de l'hémicycle.Bloc plénier. Vue détail de les baies vitrées éclairant le couloir situé à l'avant de l'hémicycle.

La liaison entre le bâtiment Rotonde et le Bloc plénier s'effectue par une porte située au niveau de l'étage de soubassement qui ouvre sur un large couloir aménagé le long de la façade Sud, qui dessert les principales salles et qui établie la liaison avec l'aile Ouest du bâtiment Echelle.

Bloc plénier. Vue détail du couloir situé à l'avant de l'hémicycle, avec verrière réalisée selon la technique de la dalle de verre qui éclaire la salle plénière.Bloc plénier. Vue détail du couloir situé à l'avant de l'hémicycle, avec verrière réalisée selon la technique de la dalle de verre qui éclaire la salle plénière.

Le salon d'honneur entièrement ouvert du côté Sud, sur le couloir qui le dessert, a un plan carré et se développe sur deux niveaux. Les côtés Est, Nord et Ouest sont bordés par un péristyle constitué de piliers carrés, en béton. Le plafond est constitué d'un assemblage d'éléments moulés en béton qui simulent un plafond à caisson. Ce salon est lié dans sa partie Ouest à une pièce rectangulaire aménagée en bar dissimulée derrière un alignements de cloisons interrompues par des baies libres qui font office de filtre. Deux blocs sanitaires indépendants sont aménagés à l'arrière du salon d'honneur.

Bloc plénier. Vue d'ensemble du salon d'honneur.Bloc plénier. Vue d'ensemble du salon d'honneur.

L'hémicycle est séparé du salon d'honneur par quatre salles de réunions de plans et de surfaces identiques, alignées sur un axe Nord-Sud. Le niveau supérieur abrite une grande salle de réunions avec trois entrées, à l'Ouest, desservie par un couloir, et un vestiaire avec toilettes rattaché à l'hémicycle. Tous deux sont desservis du côté Est par une galerie à laquelle on accède depuis l'étage de soubassement, par deux escaliers tournants à retours sans jour aménagés au Nord, de part et d'autre de l'hémicycle.

Bloc plénier. Vue d'ensemble de la salle plénière en hémicycle.Bloc plénier. Vue d'ensemble de la salle plénière en hémicycle.

L'hémicycle occupe un volume semi-circulaire et se développe sur deux niveaux. Trois galeries ponctuées de piliers circulaires, en béton, le bordent au Sud, à l'Ouest et à l'Est. Le rez-de-chaussée surélevé est desservi par deux escaliers. L'accès à l'hémicycle s'effectue par six doubles portes, à l'étage de soubassement, et par quatre doubles portes, au rez-de-chaussée surélevé. Ces portes à doubles vantaux avec tambours sont situées entre les gradins. Le rez-de-chaussée comprend quatre rangées de gradins semi-circulaires disposés face à une scène où se trouve le fauteuil du président, à laquelle on accède par plusieurs degrés ; le premier étage en mezzanine comprend deux rangées de gradins en surplomb et une salle à chaque extrémité (côté Nord).

Bloc plénier. Vue d'ensemble du théâtre de plein air aménagé sur le toit.Bloc plénier. Vue d'ensemble du théâtre de plein air aménagé sur le toit.

Le théâtre de plein air qui coiffe le bâtiment ouvre sur la Butte-des-Carmes par six portes aménagées dans la clôture formée d'un barreaudage en métal. Il est constitué de neuf gradins en hémicycle interrompus par quatre escaliers droits, au Nord, d'une scène puis d'une partie végétalisée plantée d'oliviers, au Sud.

La cour intérieure

La cour intérieure, de plan rectangulaire, est délimitée par le Bloc plénier, le bâtiment Les Présentines et le bâtiment Echelle. Le pavage polychrome du sol est constitué d'une succession de rectangles avec deux miroirs d'eaux aménagés aux extrémités Est et Ouest. Ces derniers ont été supprimés. Au Sud, un degré donne accès à une plateforme arborée d'une haie de palmiers.

Bâtiment Les Présentines. Vue d'ensemble de la façade sur cour intérieure.Bâtiment Les Présentines. Vue d'ensemble de la façade sur cour intérieure.

III.d) Le bâtiment du Comité économique et social de la Région (CESER)

Le bâtiment CESER implanté sur la Butte-des-Carmes, en partie haute de l'escalier public, est adossé au bloc plénier situé en partie Nord.

Bâtiment CESER. Vue d'ensemble depuis la place de l'Aqueduc.Bâtiment CESER. Vue d'ensemble depuis la place de l'Aqueduc.Bâtiment CESER. Vue de volume.Bâtiment CESER. Vue de volume.

Il a un plan en T non symétrique avec trois étages carrés et une couverture en terrasse. L'ossature de l'édifice est constituée de piliers en béton et de poutrelles en acier. Les murs sont réalisés à partir d'un assemblage de panneaux moulés, en béton, de forme carré ou rectangulaire avec une épaisseur d'une vingtaine de centimètres environ. Les plus grands, de forme carré, sont percés d'une ouverture rectangulaire pour recevoir une fenêtre à un seul vantail. D'autres, plus petits et de formes rectangulaires, disposés en bandeaux, sont employés pour les linteaux et le couronnement des façades. Ces panneaux de couleur blanche présentent un aspect lisse grâce à un polissage.

L'entrée principale du bâtiment réservée aux visiteurs est située au rez-de-chaussée, dans l'aile Est. Un second accès réservé au personnel de la Région s'effectue par un escalier tournant depuis l'aile en retour, en soubassement, dissimulée sous l'escalier public donnant accès au quartier de la Butte-des-Carmes, qui établie la liaison entre le bloc plénier et le bâtiment Les Présentines. La circulation entre les étages s'effectue depuis le rez-de-chaussée par un ascenseur et un escalier tournant sans jour avec dégagement, disposés dans la partie Nord qui est aveugle.

Bâtiment CESER. Salle de réunion située au rez-de-chaussée.Bâtiment CESER. Salle de réunion située au rez-de-chaussée.Bâtiment CESER. Couloir situé au 4e étage.Bâtiment CESER. Couloir situé au 4e étage.

Le rez-de-chaussée du corps principal abrite trois salles aménagées le long des façades Sud et Est, et un bloc de sanitaires en partie Nord, desservis par un couloir transversal qui se développe depuis l'entrée. L'une d'entres elles, dévolue aux réceptions possède deux entrées ; le premier étage carré abrite deux salles de réunions de surfaces inégales, un bureau, une salle pour le courrier, un local technique, ainsi qu'un bloc sanitaires avec deux w.-c. ; le second étage carré abrite 8 bureaux, un local technique et un bloc sanitaire ; le troisième étage, cinq bureaux dont trois disposés en enfilade (côté Sud) et deux agrémentés d'une terrasse à l'Est et à l'Ouest, un bloc sanitaires et un local technique fermé. Dans les salles de réunions, les plafonds sont constitués d'éléments moulés assemblés par quatre, creux dans la partie centrale, qui rappellent un motif à caissons.

III.e) Le bâtiment Echelle

Bâtiment Echelle. Vue partielle de la façade Sud depuis le haut de l'escalier.Bâtiment Echelle. Vue partielle de la façade Sud depuis le haut de l'escalier.

Le bâtiment Echelle a un plan en T avec quatre étages carrés. Sa structure est constituée d'une ossature en béton armé avec piliers circulaires et poutrelles métalliques. L'immeuble est couvert par une terrasse bordée de garde-corps en métal. Les murs sont constitués d'un assemblage d'éléments en béton moulé, réalisés en série, juxtaposés les uns aux autres. L'élément principal de forme carré est composé de quatre fenêtres jumelles, de formes carrées, séparées par un meneau et un trumeau disposés en croix, et dont la forme rappelle celle d'une croisée. Les parties aveugles sont constituées d'éléments rectangulaires de tailles différentes, disposés en bandes verticales ou horizontales. L'aile construite sur piliers circulaires, en béton, abrite un passage en rez-de-chaussée qui donne accès depuis la rue à un escalier public qui dessert la Butte-des-Carmes. A l'intérieur du bâtiment, les piliers circulaires qui font partie de la structure ont été volontairement laissés apparents. Leurs implantations est identique à tous les niveaux. Il en est de même pour les escaliers et ascenseurs dont la position ne varie pas.

Bâtiment Echelle. Vue partielle de la façade Sud, depuis l'espace de livraison situé en bordure de la rue Sainte-Barbe.Bâtiment Echelle. Vue partielle de la façade Sud, depuis l'espace de livraison situé en bordure de la rue Sainte-Barbe.

Bâtiment Echelle. Vue d'ensemble de la façade Ouest de l'aile en retour et de l'escalier donnant accès à la Butte-des-Carmes.Bâtiment Echelle. Vue d'ensemble de la façade Ouest de l'aile en retour et de l'escalier donnant accès à la Butte-des-Carmes.

Le rez-de-chaussée est traité en deux parties. La partie ouest abrite une grande salle aménagée en buffet qui se développe sur deux niveaux avec un couloir central délimité par des piliers circulaires, en béton ; la partie Est, plusieurs salles de réunions ainsi que des bureaux, desservis par des couloirs. Chaque partie est équipée de w.-c. La liaison entre les étages s'effectue par un escaliers tournant à retours sans jours, deux escaliers droits, et trois ascenseurs. Le premier étage abrite une salle de réunion desservie par un large escalier droit aménagé dans l'aile en retour et différentes pièces de stockage dont une réservée à l'entreposage des archives. La partie Ouest correspond au volume des salles de réceptions situées au niveau inférieur. Le second étage abrite une grande salle de documentation aménagée dans le corps principal ainsi que trois bureaux situés dans la partie Est, et dans l'aile en retour, quatre bureaux destinés au Service Jeunesse et vie associative, desservis par un couloir central. La partie Ouest, très compartimentée, comprend une pièce de stockage et des sanitaires. Les troisième et quatrième étages abritent des bureaux et des salles de réunions réparties de part et d'autre d'un couloir central.

Bâtiment Echelle. Couloir central situé au 4e étage.Bâtiment Echelle. Couloir central situé au 4e étage.Bâtiment Echelle. Couloir avec ascenseurs situé au 4e étage.Bâtiment Echelle. Couloir avec ascenseurs situé au 4e étage.

 La chronologie du projet se décompose en deux tranches de travaux : la première concerne un immeuble de bureaux dit bâtiment Les Présentines, affecté aux services administratifs ; la seconde, plus complexe, comprend deux bâtiments destinés aux élus et à l'exercice du pouvoir : le bâtiment dit Rotonde et le bâtiment dit Bloc plénier. A cela s'ajoutent deux autres bâtiments : le premier abrite le siège du Conseil économique et social de la Région (CESER) et le second bâtiment dit Echelle, qui apparaît comme une extension du bâtiment dit Les Présentines, une partie des services. La chronologie et le nom des architectes de ces deux derniers restent imprécis.

Pour le bâtiment Les Présentines et ceux des élus, chaque tranche de travaux a fait l’objet d’un concours d’architectes. Par délibération du 28 mai 1984, le conseil régional confie à une société d’aménagement l’étude préalable à la construction de l’hôtel de région.

Le concours pour la première tranche est lancé en juin 1984. Au terme d’une première sélection, six candidats sont invités à présenter leurs projets. Après examen de la commission technique et délibération du jury, Jean-Michel Battesti est désigné lauréat. Les travaux de cette première tranche s’étendent de décembre 1985 à décembre 1987. Une prise d’armes est organisée le 7 janvier 1988 à la Porte d’Aix pour inaugurer le bâtiment Les Présentines, en présence de Jacques Chaban-Delmas, président de l'Assemblée Nationale.

Le concours pour la seconde tranche est lancé par délibération du 22 décembre 1986. En mars 1987, six projets sont retenus par la commission technique pour être soumis au choix du jury. Après délibération, le projet des architectes Claude Parent, Christian Biaggi et Bruno Maurin est sélectionné par le jury ; un choix confirmé le 9 juillet 1987 par le président Jean-Claude Gaudin. Le permis de construire est signé en 1988, les travaux qui débutent en septembre 1989 sont achevés au début de l’année 1991. Une plaque avec le nom des architectes est apposée sur l'aile nord du bâtiment Rotonde. Le conseil régional tient son assemblée plénière inaugurale dans le nouvel hémicycle, le 4 juillet 1991.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 20e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1987, daté par source
    • 1991, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Battesti Jean-Michel
      Battesti Jean-Michel

      Jean-Michel Battesti (1954), architecte. Il effectue sa formation à Marseille dans l’Unité Pédagogique d’Architecture (U.P.A.) C’est dans la classe de l’architecte Dunoyer De Segonzac qu’il obtient son habilitation. Après avoir exercé en tant qu’architecte indépendant pendant une dizaine d’années, il fonde son agence en 1991, dans le 8eme arrondissement de Marseille. Son périmètre d’interventions concerne essentiellement la Région Sud et la Corse. Ses projets émanent de la commande publique ou privée.

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    • Auteur :
      Biaggi Christian
      Biaggi Christian

      Christian Biaggi (architecte) est né à Marseille. il obtient son diplôme à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille à Luminy, en 1976, dans l’atelier Dunoyer de Segonzac. Il a travaillé dans l’agence des frères Henri et Joseph Lajarrige, et de Jean Pierre Pons. Il s'associe à l'architecte Bruno Maurin et fondent l'agence CBBM, installée à Marseille.

      En 1987, associés à Claude Parent Maurin et Biaggi sont lauréats du concours de l’Hôtel de Région Provence Alpes Côte d’Azur pour la partie du bloc plénier et des bureaux de la présidence et des élus.

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    • Auteur :
      Maurin Bruno
      Maurin Bruno

      Bruno Maurin (architecte) est né à Marseille. Il fait ses études à l’Ecole nationale supérieure des arts et des industries de Strasbourg et obtient son diplôme en 1980. Il a travaillé à Paris dans les agences de Claude Vasconi, de Jacques Couelle et de Claude Parent. Il s'associe à l'architecte Christian Biaggi et fondent l'agence CBBM, à Marseille.

      En 1987, associés à Claude Parent Maurin et Biaggi sont lauréats du concours de l’Hôtel de Région Provence Alpes Côte d’Azur pour la partie du bloc plénier et des bureaux de la présidence et des élus.

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    • Auteur :
      Parent Claude
      Parent Claude

      Claude Parent (architecte). En 1979, il obtient le Grand prix national de l'architecture, puis est élu président de l’Académie d'architecture et enfin membre de l’Académie des Beaux-Arts. Dans les années 1960, il acquiert une renommée internationale par la réalisation de programmes inédits : maisons des jeunes et de la culture, centrales nucléaires ou supermarchés. A partir de 1963, son œuvre privilégie une esthétique nouvelle fondée sur l’oblique pour impliquer davantage le corps dans son rapport à l’espace. En 1987, il réalise avec les architectes Christian Biaggi et Bruno Maurin, les plans du bâtiment des élus de l'Hôtel de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à Marseille.

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 Le bâtiment Les Présentines, avec un plan en L, est un immeuble de bureaux construit en béton avec un toit terrasse, qui s’articule à partir d'un cube évidé disposé sur l’angle de l'édifice, qui signale l’entrée aux visiteurs. Une attention particulière est portée à l’éclairage des bureaux par la présence de fenêtres en séries, de baies vitrées et de murs rideaux aménagés en verrières. Entièrement dévolu aux services administratifs, il comprend deux niveaux de parkings en sous-sol et cinq étages de bureaux desservis par des ascenseurs et des escaliers droits ou tournants. L’emploi d’un parement en pierre de taille calcaire de couleur sable, le maintien d’une échelle basse et l’adoption d’une trame régulière de de fenêtres, rappellent le gabarit des immeubles traditionnels alignés sur rue pour insérer harmonieusement le bâtiment dans le paysage urbain. D’autres éléments, comme le portique destiné à ombrager le trottoir, inspiré des immeubles construits par l’architecte Fernand Pouillon sur le Vieux-Port, ou l’emploi de l’arc en plein cintre, apparaissent comme des marqueurs de l’architecture méridionale. 

Vitrine de l’institution, symbole de modernité, de dynamisme et d’autorité, le bâtiment des élus dit Rotonde se singularise par son ossature en panneaux de béton poli, ses volumes géométriques et son décor classique : plafonds à caissons, colonnes, fenêtres à meneaux et moulures en forme de tores sur la façade de la rotonde. Le bâtiment comprend deux parties principales : un atrium en demi-rotonde accessible depuis l’entrée et une salle en hémicycle pour les assemblées plénières.

L’atrium est un vaste espace libre sur cinq étages, éclairé par une grande verrière zénithale. Les bureaux des élus aménagés en périphérie, au nord, sont desservis par une rampe en pente douce qui illustre le principe de la fonction oblique introduit dans l’architecture de Claude Parent. Le dernier niveau est réservé au président et à ses collaborateurs.

L’atrium et l’hémicycle sont reliés par un couloir-rue qui dessert le salon d’honneur, la salle à manger des élus et des salles de réunions. Une cour intérieure rectangulaire établit la transition entre la Rotonde et Les Présentines. En contre-haut de l’hémicycle a été aménagé un théâtre de plein air ouvert sur le nouveau quartier des Carmes.

  • Murs
    • béton béton armé parement
    • verre mur-rideau
    • acier
  • Toits
    béton en couverture, verre en couverture, cuivre en couverture, végétal en couverture
  • Étages
    2 étages de sous-sol, rez-de-chaussée, 5 étages carrés, étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
  • Couvrements
    • dalle de béton
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée sans travées
  • Couvertures
    • terrasse
    • verrière
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit, escalier tournant à retours sans jour suspendu
  • Autres organes de circulation
    rampe d'accès, ascenseur
  • Statut de la propriété
    propriété de la région
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    hôtel de région

L'hôtel de région présente de nombreuses qualités liées au renom de ses architectes, à la qualité de la mise en œuvre et à son inscription dans le site.

  • Département du Rhône. Caserne de gendarmerie à Marseille. juillet 1821. [Plan général, plans, élévations et coupes]. / Dessins sur calques, juillet 1821. Archives nationales, Paris : F21/1878/360.

Bibliographie

  • Hôtel de région IIe tranche. Marseille dans : ARCHITECTURE Méditerranéenne, octobre 1991, n° 37, p. 112-115.

    P. 112-115
  • Marantz Eléonore. L’architecture à la reconquête de sa dimension symbolique ? Architectures et lieux de pouvoir à l’heure de la décentralisation à Marseille (1984-1994) , In Situ, n° 34 , 2018. Publication en ligne : https://journals.openedition.org/insitu/15743, le 04 mai 2018.

Documents figurés

  • Elévation de la maison d'arrêt de Marseille - Décembre 1816 . / Michel-Robert Penchaud. Dessin sur calque, décembre 1816. Extrait de "Restauration des prisons-maison d'arrêt, tribunal correctionnel et cour d'assise", p. 182-184. Archives nationales, Paris : F356 (chemise Penchaud).

    182-184
  • [Projet d'aménagement de l'hôtel de région dans le parc de la villa Luce, vers 1983.] / Dessin au crayon de couleur sur papier, n.s, s.d. Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Service des archives. Marseille : 35W78

  • [Projet d'installation de l'hôtel de région sur le site de la villa Luce, à Marseille. Plan de masse. Vers 1983]. / dessin sur papier, n. s., s.d. [vers 1983]. Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Service des archives, Marseille : 35W78.

  • Hôtel de région Provence Alpes Côte d'Azur 2eme tranche. Concepteurs : D. Chaussat, A. Bodier, J. et A. Culdaut, F. Rouanet, M. Salama : architectes - Serete Marseille : B.E.T. [Dessins et élévations. Projet non retenu.] / Dessins signés D. Chaussat, A. Bodier, mai 1987. Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Service des archives, Marseille : 7000W13.

  • Hôtel région Paca [vue en perspective de la façade Sud, depuis l'Est]. / dessin à l'encre et crayon graphite sur calque, 51 x 67,2 cm, par Claude Parent, 21 octobre 1987. Fonds régional d'art contemporain de la Région Centre-Val-de-Loire, Orléans. Donation Claude Parent. 999 057 012.

  • Hôtel de région Provence Alpes Côte d'Azur. 2eme tranche [vue de situation, plans et coupes] / dessins signés Claude Parent, Biaggi, Maurin (arch.), s.d. [1987]. Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Service des archives, Marseille : 700W40.

  • Hôtel de région Provence Alpes Côte d'Azur 2eme tranche. Concepteurs : Meillassoux. Baptiste. Bernasconi. Para. Pellecuer. B. E. T. : BETEREM. [Projet non retenu pour la 2e tranche] / Dessins signés Meillassoux, Baptiste, Bernasconi, Para, Pellecuer, s.d. [1987]. Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Service des archives, Marseille : 7000W13.

  • Rotonde. Développé façade intérieure [coupe Est-Ouest]. / Dessin à l'encre et crayon de couleur sur calque 50 x 64,8 cm, par Claude Parent, 29 janvier 1988. Fonds régional d'art contemporain de la Région Centre-Val-de-Loire, Orléans Donation Claude Parent. 999 057 013

  • Rotonde. Elévation sud sur place de l'Aqueduc par Claude Parent, 29 janvier 1988. / Claude Parent. Dessin à l'encre et crayon de couleur sur calque 50 x 64.9 cm. Fonds régional d'art contemporain de la Région Centre-Val-de-Loire, Orléans. Donation Claude Parent : 999 057 009

  • Rotonde. Elévation nord sur la Porte d'Aix. / Dessin à l'encre et crayon de couleur sur calque 50 x 64,8 cm, par Claude Parent, 29 janvier 1988. Fonds régional d'art contemporain de la Région Centre-Val-de-Loire, Orléans. Donation Claude Parent. 999 057 010.

  • Perspective depuis Porte d'Aix [élévation nord]. / Dessin à l'encre sur calque, 50 x 64.5 cm, par Claude Parent, 29 janvier 1988. Fonds régional d'art contemporain de la Région Centre-Val-de-Loire, Orléans. Donation Claude Parent. 999 057 011.

  • [Photo de chantier prise lors de la réalisation de la seconde tranche, vers 1989] / Tirage couleur, auteur anonyme, s. d. [vers 1989]. Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Service des archives, Marseille : 4Fi2

  • [Vue d'ensemble de la façade Est de l'immeuble Les Présentines, depuis la place Jules-Guesde, vers 1990.] / Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Service des archives. Marseille : 3 Fi2.

  • [Vue aérienne de l'hôtel de région dans son contexte urbain, vers 2000] / Tirage couleur, auteur anonyme, s. d. [vers 2000]. Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Service des archives, Marseille : 4Fi2 1435.

Annexes

  • Eléments biographiques sur Jean-Michel Battesti
  • Eléments biographiques sur Claude Parent.
Date d'enquête 2019 ; Date(s) de rédaction 2021
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général