Dossier d’œuvre architecture IA06002501 | Réalisé par ;
Aliotti Jean-Marc (Enquêteur)
Aliotti Jean-Marc

Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.

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  • recensement du patrimoine balnéaire
Hôtel de voyageurs dit Alexandra Hôtel, actuellement immeuble dit Résidence Alexandra
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Menton
  • Commune Menton
  • Lieu-dit la Madone
  • Adresse 10 rue Paul-Morillot
  • Cadastre 2013 BL 331
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    Alexandra Hôtel, Résidence Alexandra
  • Destinations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    logement, jardin d'agrément, terrasse en terre-plein, écurie, remise, sellerie, étable à vaches, laiterie, poulailler, jardin potager, verger

L'Alexandra Hôtel est parfaitement documenté par un article publié en trois parties dans la revue La Construction moderne (numéros des 13 décembre 1885, 2 et 9 janvier 1886). On y trouve une description et des plans rendant compte de l'état à ces dates là.

HISTORIQUE

Hôtel de voyageurs, à Menton (Alpes Maritimes). Architecte : Mr Rives.Hôtel de voyageurs, à Menton (Alpes Maritimes). Architecte : Mr Rives.Les gros travaux de terrassement visant à mettre à niveau la pente rocheuse afin de créer un plateau sur lequel édifier l'hôtel et le creusement dans le rocher de la route d'accès ont lieu au cours de l'année 1883. Les plans de l'architecte parisien Gustave Rives doivent dater de l'année 1882 ou du début de 1883. Il s'agit du premier projet d'importance de Gustave Rives (né en 1858) qui fera ensuite une grande carrière parisienne. En décembre 1883 la construction n'est pas encore commencée. Elle se déroule entre 1884 et 1885 sous la direction de jeune architecte danois Hans-Georg Tersling (1857-1920) qui avait été engagé en 1878 pour la conduite des travaux du casino de Monte-Carlo. Tersling ouvre son agence à Menton en 1887 où il sera un des principaux architectes de la Riviera entre 1890 et 1914. L'hôtel d'origine correspond à l'aile sud. Une publicité de 1886 nous apprend qu'il propose "100 chambres et salons meublés avec tout le confort et le luxe moderne" et un service d'hydrothérapie dirigé par un médecin spécialement attaché à l'hôtel. Les "services extérieurs" se trouvaient derrière l'hôtel, à environ 50 mètres de l'entrée. C'était les écuries, les remises, la sellerie, l'étable à vaches, la laiterie, le poulailler, les jardins potagers et fruitiers.

Gustave Rives a également donné les dessins de toute la décoration (dont ceux, luxueux, de la grande salle à manger et du grand salon) et de l'ameublement. La réalisation a été en partie exécutée par des décorateurs parisiens et en partie par des artisans locaux. Menton bénéficiait de la présence de décorateurs italiens maitrisant la technique de la peinture à fresque. Ce sont eux qui furent choisis pour décorer l'ensemble des plafonds et des murs des couloirs et des salons avec un décor de "figures, balustrades, étoffes, guirlandes de fleurs, lignes d'architecture à l’italienne etc..." Le peintre fresquiste mentionné sur la liste des exécutants se nomme Jean Novaro.

L'aile occidentale a été rajoutée entre 1925 (date figurant sur le fronton droit) et 1930 (date figurant sur le fronton gauche) dans un style éclectique dans l'esprit de la construction d'origine. L'architecte est Antoine Gioan. L'hôtel, qui compte alors 120 chambres, ne rouvrira pas après la Seconde Guerre mondiale. Il a été transformé en immeuble en 1952 par l'architecte niçois Louis Milon de Peillon. Les dispositions d'origine et le décor intérieur, dont la grande salle à manger, le grand salon et le jardin d'hiver, ont été détruits comme les bâtiments des communs.

DESCRIPTION

1.2. Situation et composition d'ensemble

L'Alexandra Hôtel a été construit au sud-ouest de la commune, entre la ville et le cap Martin, dans un secteur alors peu construit, boisé (pins oliviers...), non loin du palais de Carnolès, ancienne résidence d'été des princes de Monaco. "Cet emplacement a été pris parce qu'il est suffisamment éloigné du bord de mer, peu propice aux poitrines délicates, et aussi parce qu'il est situé à une altitude assez élevée pour donner le spectacle de tous les environs. De là, on découvre le panorama qui se déroule de la côte italienne jusqu'au cap Martin ; on voit Vintimille, Bordighiera, et parfois, lorsque l’horizon est parfaitement limpide, la Corse." 1

Il a été édifié au bas des pentes de la colline de la Madone ce qui a demandé d'importants travaux de mise à niveau afin de créer un espace suffisamment plat pour accueillir l'hôtel et les communs. Le terrain régularisé destiné à accueillir le jardin est contenu par un mur de soutènement clôturant la propriété, mur en moellons de calcaire surmonté d'une balustrade.

3. Matériaux

L'hôtel est construit en moellons de calcaire extrait sur place "sur lesquels a été appliqué un enduit dit à la poussière de neige, c'est à dire contenant en forte proportion du marbre blanc pulvérisé." 2La toiture est en ardoise, celle de l'aile ouest est en tuile plate mécanique.

4. Structure

Le corps de bâtiment sud est étroit, de plan allongé, avec deux petites ailes en retour sur l'arrière. Ce parti vient des contraintes du programme imposé à l'architecte où toutes les chambres destinées aux voyageurs devaient être exposées au midi. Il s'élève de trois étages plus un étage de comble, sur un rez-de-chaussée surélevé au-dessus d'un soubassement. Il est couvert d'un toit à longs pans brisés à croupes, les brisis étant percés des lucarnes qui éclairent le comble. Les deux travées de part et d'autre de l'avant-corps central sont couvertes de dômes carrés et les deux tours d'angles demi-hors-œuvre de dômes circulaires à l'origine surmontés d'un lanternon. A l'arrière se trouvent des volumes plus bas (1 ou 2 niveaux) qui correspondaient aux salons, salles à manger et jardin d'hiver. Le jardin d'hiver était couvert d'un dôme vitré surmonté d'un lanterneau muni d'ouvertures permettant l'évacuation des fumées de cigarettes. Le toit de la grande salle à manger était également surmonté d'un lanterneau permettant un éclairage zénithal.

Le corps de bâtiment ouest est en retour vers l'arrière. Il compte quatre étages carrés sur rez-de-chaussée surélevé au-dessus d'un soubassement. Il est couvert d'un toit à longs pans à croupes.

5. Élévations extérieures

L'élévation sud présente quinze travées. Elle est ordonnancée autour d'un avant-corps central de cinq travées qui s'individualise dans ses parties hautes : loggia du troisième étage, cartouche en mosaïque portant le nom de l'hôtel, forme des lucarnes différente.

Le dessin publié en 1885 nous montre à l'avant du perron un vaste escalier en U avec une cascade entre les deux montées. Cet escalier n'est pas mentionné dans la description qui est faite dans l'article illustré par le dessin. Il n'apparait plus sur une photo aérienne de 1929 où l'on a l'escalier actuel à une seule volée droite. L'absence de document ne nous permet pas de dire si le dessin reflète la réalité ou si cet escalier n'a jamais été réalisé.

L'ornementation de l'élévation sud est relativement sobre. Les éléments en saillie (pilastres à bossages, moulures) ou en retrait (loggia) laissent jouer la lumière. Le décor sculpté est inspiré par le 18e siècle. Ce sont les visages masculins et féminins ornant les clefs des arcs des baies du rez-de-chaussée et les amortissements couronnant les fausses chaines d'angle où un visage barbu surmonte un cartouche portant le monogramme R T.

Sur l'élévation ouest, le décor se porte sur le couronnement des deux avant-corps, décor modelé au ciment ou au plâtre. A droite, la fenêtre du dernier niveau est accostée de deux figures féminines allégoriques à demi nues. L'une a à ses pieds une couronne, un sceptre fleurdelisé et un faisceau, l'autre, ailée, tient une lyre. A ses pieds se trouvent un chapiteau ionique et une palette de peintre. Toutes deux tiennent une couronne de laurier au dessus de la fenêtre. Sur le fronton un médaillon porte trois couronnes fleuronnées et un mufle de lion au bas du cadre. Les deux pilastres en gaine qui l'encadrent sont ornés d'un masque de théâtre et d'une chute de fruit suspendue à une coquille. Le fronton porte la date MCMXXV. Le décor gauche est de même type. Deux allégories ailées encadrent un oculus. Celle de gauche, couronnée de laurier, tient dans sa main une massue de jonglage. A ses pieds se trouvent un javelot, un disque et un haltère. Celle de droite foule aux pieds un serpent. Elle tient un caducée sans ailes aux deux serpents entrelacés. A ses pieds se trouvent une cornue, un parchemin et un sablier. Elle tend un rameau fleuri à celle de gauche. Le décor du fronton est semblable à celui de droite mais dans le médaillon se trouve le citronnier surmonté de trois étoiles figurant sur le blason de Menton et au-dessous le monogramme R F. Le fronton porte la date MCMXXX.

Aile occidentale rajoutée entre 1925 et 1930.Aile occidentale rajoutée entre 1925 et 1930. Aile occidentale. Couronnement sculpté de la travée droite, daté 1925.Aile occidentale. Couronnement sculpté de la travée droite, daté 1925.

6. Distributions intérieures

Départ de l'escalier. Vue de volume.Départ de l'escalier. Vue de volume.L'entrée se fait sous un porche au soubassement de la tour ouest où les voitures pouvaient déposer la clientèle avant de rejoindre les communs. Elle introduit dans un vestibule octogonal d'où part l'ascenseur et le grand escalier desservant tous deux le rez-de-chaussée et les trois étages. L'escalier est tournant autour d'un jour, à trois volées droites séparées par des repos formant retour en équerre. Les marches sont en marbre blanc, la rampe en bois et fer forgé. Un escalier de service est accessible par un couloir vers l'arrière. Ce niveau était occupé par les pièces de service, à l'ouest, bureaux (sur le devant), buanderies (sur l'arrière), chambre et cabinet du docteur, à proximité de l'entrée. La partie centrale étaient destinée à la préparation et à la consommation des aliments (cuisines, garde-mangers, caves à vin, salles à manger du personnel et des "domestiques étrangers", "calorifère" alimentant le chauffage central. Toutes les pièces prenaient jour sur une cour anglaise.

Rez-de-chaussée surélevé : On retrouve à l'ouest le même vestibule octogonal d'où part un long couloir aboutissant à l'est à un vestibule semblable. Le couloir dessert au sud des chambres et des suites et un salon de lecture ouvrant sur la terrasse par trois portes-fenêtres. Au nord du couloir, plusieurs pièces d'apparat, salles à manger, salons, sont disposées autour du jardin d'hiver d'où un escalier tournant symétrique à trois volées droites et aux marches en marbre blanc dessert le premier étage. Le jardin d'hiver et la grande salle à manger sont des pièces à l'italienne. Avec le grand salon, elles sont situées dans des volumes qui n'ont qu'un étage. Actuellement la grande salle à manger n'existe plus, le salon de lecture est devenu le hall d'entrée principal et le jardin d'hiver l'espace d'où part l'escalier.

Au premier étage, on a des salons et des chambres au sud. Une galerie est en balcon sur le jardin d'hiver.

Aux deuxième et troisième étages, le couloir longe le mur nord éclairé par des fenêtres et dessert les chambres au sud et sur les retours ouest et est. Des salons sont dans les tours.

Un escalier relais à chaque extrémité du corps de bâtiment monte dans le comble occupé par les chambres du personnel.

Le décor intérieur des parties communes, lambris et fresques, a entièrement disparu de même que le luxueux décor du grand salon et de la grande salle à manger. Cette dernière présentait un décor de style Henri II dont une monumentale cheminée dont les parties basses étaient en pierre et les parties hautes en staff imitant le bois. Le plafond, percé en son centre par une verrière permettant l'éclairage, était constitué d'une structure en fer forgé soutenant des caissons en staff sculptés. Le grand salon avait un décor Louis XVI avec un plafond peint à fresque figurant des balustrades sur lesquelles étaient jetées des étoffes et où couraient des guirlandes de fleurs et de feuillage. Les tonalités étaient douces rehaussées de filets d'or.

NOTE DE SYNTHÈSE

L'Alexandra Hôtel fait partie de l'ensemble des premiers grands palaces construits à Menton dans les années 1880 avec le Grand Hôtel National (1879), l'Hôtel Cosmopolitain (1883), le Grand Hôtel d'Orient (1883) ou l'Hôtel Prince de Galles (1885). C'est une époque où la villégiature thérapeutique tient encore une large place. Dans une publicité pour l'Alexandra en 1886, il est mentionné que l'hôtel possède un service d'"hydrothérapie dirigé par un médecin spécial rattaché à l'hôtel". Comme la majorité des autres grands hôtels de Menton, il ne rouvrira pas après la deuxième guerre mondiale et sera transformé en immeuble.

1DUPUIS, A. Hôtel de voyageurs à Menton. Dans : La Construction moderne, N°10, 1885, p. 114.2DUPUIS, A. Hôtel de voyageurs à Menton. Dans : La Construction moderne, N°10, 1885, p. 115.

Les travaux de terrassement en vue de la construction de l'Alexandra Hôtel ont été commencés en 1883. Les plans de l'architecte Gustave Rives doivent dater de la même époque. Les travaux ont été suivis par l'architecte Hans-Georg Tersling. L'aile occidentale a été rajoutée entre 1925 et 1930 sur des plans de l'architecte Antoine Gioan. L'hôtel a été transformé en immeuble de logements après la deuxième guerre mondiale.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : 2e quart 20e siècle, 3e quart 20e siècle , porte la date
  • Dates
    • 1883, daté par source
    • 1925, porte la date
    • 1930, porte la date
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Rives Gustave
      Rives Gustave

      Architecte français de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Architecte en chef des bâtiments civils de la ville de Paris et des Palais nationaux, il est surtout créateur de très nombreux immeubles de rapport, bâtiments commerciaux et publics dans la région parisienne. Il engage en 1894 une collaboration avec le commerçant et homme d'affaires Georges Dufayel pour qui il agrandit les Grands Magasins de la rue de Clignancourt (1895-1900) après avoir construit son hôtel particulier des Champs Élysées (1894, détruit). Georges Dufayel est à l'origine de la station balnéaire Le Nice havrais, à Sainte-Adresse (76). Gustave Rives y construit l'immeuble Dufayel (1911), l’Hôtellerie (1913, détruite) et un casino au Havre (1910, détruit).

      Il donne les plans de l'Alexandra Hôtel (1883) à Menton, l'une de ses premières réalisations et la seule qu'il ait effectuée sur la Côte d'Azur.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Tersling Hans-Georg
      Tersling Hans-Georg

      Architecte né au Danemark, Hans-Georg Tersling est diplômé de l'Académie royale des Beaux-arts du Danemark en 1879. Il s'installe à Menton (06) en 1887 et réalise la plus large partie de ses œuvres sur la Côte d'Azur. Il crée de nombreux palaces et plusieurs villas de prestige. Il est considéré comme l'un des principaux architectes de la Belle Époque sur la Riviera. Il est entre autre l'auteur de la villa Cyrnos (1892) et du Grand Hôtel (1890) de Roquebrune-Cap-Martin, du Château Malet à Cap d'Ail (1894, de l'hôtel Bristol (1898) à Beaulieu-sur-mer, du Palais Masséna (1900) à Nice et à Menton de l'église russe (1892), du casino Kursaal (1909) de l'agrandissement du Palais de Carnolès (vers 1900) et de l'hôtel Impérial (1911).

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      architecte, conducteur de travaux attribution par source
    • Auteur :
      Novaro Jean
      Novaro Jean

      Peintre décorateur et fresquiste à Menton. 4e quart 19e siècle. Dans les annuaires commerciaux des Alpes Maritimes, il est mentionné à Menton comme peintre en attributs et décors. Il a participé à la décoration intérieure de l'Alexandra Hôtel (1884-1885) et du Casino central (1886)

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      peintre attribution par source
    • Auteur :
      Gioan Antoine
      Gioan Antoine

      Architecte à Menton dans les années 1920-1950. Superviseur de la maintenance du bâti des grands hôtels de Menton dans l'entre-deux-guerres. Auteur du monument à la mémoire d'Albert 1er roi des Belges dans les jardins Biovès (1935).

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Milon de Peillon Louis
      Milon de Peillon Louis

      Architecte né à la Turbie (06), architecte à Nice dans les années 1930-1950.

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      architecte attribution par source

L'hôtel est construit en moellons calcaires sans chaînes en pierre de taille, revêtus d'un enduit. Il est couvert d'un toit à longs pans brisés à croupes, en ardoise. Le toit de l'aile orientale est en tuiles plates mécaniques. Les deux tours d'angles sont couvertes de dômes circulaires. Le bâtiment compte trois étages et un étage de comble au-dessus d'un rez-de-chassée surélevé sur un étage de soubassement. Les élévations sont ordonnancées. A l'extérieur, un escalier droit, en maçonnerie monte au perron. Les deux escaliers intérieurs sont en maçonnerie. Le grand escalier est symétrique, l'escalier de service est tournant à retours autour d'un jour. Ils sont complétés par un ascenseur et un monte-charge.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
  • Toits
    ardoise, tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés croupe
    • dôme circulaire
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier symétrique en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Autres organes de circulation
    ascenseur, monte-charge
  • Typologies
    plan-masse régulier ; volumétrie régulière ; élévation avec axe ; caractère éclectique
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • fronton, femme, homme
  • Précision représentations

    Des visages masculins et féminins sont sculptés sur les clefs des baies du rez-de-chaussée de la façade sud.

    Sur la façade ouest, les fenêtres du dernier niveau des deux avant-corps surmontés d'un fronton, sont accostées de figures féminines allégoriques.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Image non consultable

Bibliographie

  • BOTTARO, Alain, HOGU, Nicolas, KERTENIAN, Rémy. Menton une ville de palaces. Arles : Éditions Honoré Clair, photographies Michel Eisenlohr, 2019.

    Alexandra Hôtel. Pages 236-243.
  • DUPUIS, A. Hôtel de voyageurs à Menton. Dans : La Construction moderne, N°10, 1885, p. 114-115, pl. 19 à 23, N°01, 1886, p. 137-138, N° 02, 1886, p. 149-150.

Documents figurés

  • Hôtel de voyageurs, à Menton (Alpes Maritimes). Architecte : Mr Rives. / Dessin par Henri Toussaint, 1885. Dans : La Construction moderne, N°10, 1885, N°01, 1886, N° 02, 1886, pl. 19.

  • Hôtel à voyageurs à Menton - Architecte : Mr Rives. Plan du 1er étage. Plan du rez-de-chaussée. Plan du sous-sol. / Dessin par Gustave Rives, 1885. Dans : La Construction moderne, N°10, 1885, N°01, 1886, N° 02, 1886, pl. 20.

  • Hôtel à voyageurs à Menton - Architecte : Mr Rives. Coupe transversale. Plan des 2e et 3e étage. / Dessin par Gustave Rives, 1885. Dans : La Construction moderne, N°10, 1885, N°01, 1886, N° 02, 1886, pl. 21.

  • Hôtel de voyageurs, à Menton (Alpes Maritimes). Architecte : Mr Rives. Salle à manger. / Dessin par Henri Toussaint, 1885. Dans : La Construction moderne, N°10, 1885, N°01, 1886, N° 02, 1886, pl. 23.

  • Hôtel de voyageurs, à Menton (Alpes Maritimes). Architecte : Mr Rives. [Le grand salon]. / Dessin par Henri Toussaint, 1885. Dans : La Construction moderne, N°10, 1885, N°01, 1886, N° 02, 1886, pl. 22.

  • Alexandra Hôtel, Menton (A.-M.). / Carte postale, Imprimerie Imbert et Cie, Grasse, 1er quart 20e siècle. Collection particulière : non coté.

  • Hôtel Alexandra , les montagnes de Sainte-Agnès (Menton) / Tirage photographique sur papier par Jean Giletta, 1er quart 20e siècle. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont, non coté.

Date d'enquête 2013 ; Date(s) de rédaction 2013, 2017
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Aliotti Jean-Marc
Aliotti Jean-Marc

Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.

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Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers