• inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
ferme dite Montlahuc
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Serres
  • Commune Rosans
  • Lieu-dit Montlahuc
  • Cadastre 1839 G3 47, 49  ; 1984 G1 31 à 36  ; 2021 000G 31 à 36
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    Montlahuc
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, remise agricole, resserre, cellier, cuvage, four à pain, fournil, fenil, séchoir, pigeonnier, fontaine, lavoir, cour, aire à battre

Commentaire historique

Epoque moderne

Un bâtiment agricole a peut-être existé à cet emplacement dès le 16e siècle. C'est ce que suggère le cadastre de 1570 qui, bien qu'incomplet, mentionne la présence de trois « granges » au quartier de Baudon. Un peu plus d'un siècle après, le cadastre de 1699 indique qu'Alix Alméras, « dame d'Orcières et de Moydans », possède « au lieu de Beaudon » un domaine comprenant « grange, maison, basse cour, jardin, here, régailles, terres, prés, vigne » – toutefois, il est possible que cet ensemble corresponde plutôt à l'actuel monastère de Notre-Dame-des-Neiges (voir dernier chapitre du dossier de présentation de la commune de Rosans : IA05001650).

La lecture des maçonneries montre que l'actuel bâtiment principal trouve son origine dans deux blocs en hauteur accolés, dont les volumes simples renforcent l’hypothèse d'un bâtiment originel à vocation strictement agricole.

Localisation d'après la carte IGN de 2021. Echelle d'origine 1/25 000e.Localisation d'après la carte IGN de 2021. Echelle d'origine 1/25 000e. Vue d'ensemble prise du sud.Vue d'ensemble prise du sud. Bâtiment principal. Pignon nord.Bâtiment principal. Pignon nord.

Ce petit ensemble bâti est prolongé vers le sud par une troisième adjonction – ajoutée en 1817 si l'on en juge par la date gravée qui y est portée – et vers l'ouest avec un premier état de la dépendance agricole accolée. C'est en tout cas dans cette configuration que la ferme est dessinée sur le plan cadastral de 1839.

Etat hypothétique du bâti avant 1817.Etat hypothétique du bâti avant 1817. Bâtiment principal, partie sud. Elévation est, premier niveau. Baie murée avec linteau portant la date 1817 gravée dans un cartouche.Bâtiment principal, partie sud. Elévation est, premier niveau. Baie murée avec linteau portant la date 1817 gravée dans un cartouche. Etat hypothétique du bâti en 1839.Etat hypothétique du bâti en 1839.

Inventaire de 1833

Suite au décès de son propriétaire Pierre Montlahuc, un inventaire des meubles, objets et denrées présents dans les lieux est réalisé les 10 et 11 octobre 1833 (AD05 1 E 8126 ; ce document est retranscrit en annexe au présent dossier). Sans rentrer dans les détails des divers objets, linges et vêtements décrit dans ce document, on observe que l'organisation et la description des pièces est alors très semblable à celle que l'on peut encore observer aujourd'hui (voir la partie concernant la description architecturale). Le mobilier inventorié illustre bien les fonctions des pièces et souligne parfois leur polyvalence.

Dans les pièces de l'étage de soubassement, on retient notamment la présence d'une cuve vinaire en bois (environ 700 litres de contenance) conservée dans le cellier, accompagnée par quatre tonneaux dont trois cerclés de fer et « l’autre qui n’a que des cerceaux en bois ». Une resserre accueille en outre « deux urnes en terre propres à y placer de l’huile », qui correspondent à de grandes jarres en terre cuite destinées à conserver l'huile de noix. On relève également la présence d'une caisse et d'un coffre et deux paniers ou corbeilles en osier et vannerie.

Au rez-de-chaussée surélevé, la cuisine est meublée d'une « table dite may ou pétrissoire, de noyer », « une petite table avec des pieds transversaux et mobiles », une « crédance ou armoire de noyer (…) à deux portes fermant à clef surmontée par deux tiroirs dont un au dessous de chaque battant », « un mauvais coffre de bois blanc » et un lit formé de « quelques mauvaises planches attachées ensemble ». Les sièges se résument à « trois chaises de bois de noyer, vieilles et usées » et « un mauvais banc ».

Juste à l'est de la cuisine, la « chambre vis-à-vis l’escalier » abrite « trois bois de lit, tous vieux et usés, dont l’un à quatre piliers », une armoire ou « garde-robe de noyer à deux portes perpendiculaires séparés par un tiroir au milieu » et « un mauvais blanc d’église ». On trouve en outre un « placard scellé au mur du fond de ladite chambre ». Enfin, « un bois de ruche » est également entreposé dans cette chambre – vraisemblablement une ruche monoxyle comme celle étudiée ailleurs sur la commune (voir dossier IM05004545).

L'étage est occupé par « l’appartement immédiatement au dessus de la cuisine par où on accède de l’escalier ». On y trouve un « mauvais coffre bois de noyer », « une vieille prétrissoire sans couvercle » et « une mauvais arche de la capacité environ de vingt décalitres » (coffre à grains). Un autre coffre à grain, mentionné comme une « caisse à grains (…) presque neuve » peut contenir 125 décalitres. Il s'agit sans doute du grand coffre à grains en planches qui était encore présent à l'étage lors de la visite des lieux en 2019.

Enfin, les « écuries au couchant des bâtiments » (dépendance agricole aujourd'hui ruinée) abritent une grosse vingtaines de moutons (béliers, agneaux et brebis), un âne et un bœuf de labour. Elles sont surmontée du « grenier à foin ».

Cadastre de 1839

Dans le cadastre de 1839, cette ferme, appelée « Baudon », est divisée en deux parcelles.

La plus grande, mesurant 580 m², regroupe la « maison », l'aire à battre (« aire ») une cour (« vacant ») (parcelle 1839 G3 49). La maison comprend 4 ouvertures imposables et est indexée dans la 5e classe fiscale (sur 8) – témoignant d'une construction de qualité et confort modestes. Le dessin du plan cadastral montre qu'elle est composée d'un bâtiment principal et de deux extensions adjacentes, l'une au nord-ouest (partie de la grande dépendance agricole) et l'autre au nord-est (four à pain nord).

La seconde parcelle (1839 G3 47) est occupée par une « écurie », petit bâtiment agricole d'une emprise au sol de 10 m².

Cet ensemble bâti est accompagné d'un tout petit « jardin » de 15 m² (1839 G3 48). On note également que le chemin actuel n'est pas figuré, le seul accès provenant du sud, mais que son tracé correspondait à un canal d'arrosage qui permettait l'irrigation du champ situé en contrebas.

Plan de masse d'après le plan cadastral de 1839, section G3. Echelle d'origine 1/2000e.Plan de masse d'après le plan cadastral de 1839, section G3. Echelle d'origine 1/2000e. Nature des parcelles autour de la ferme, d'après le cadastre de 1839 (section G3, échelle d'origine 1/2 000e).Nature des parcelles autour de la ferme, d'après le cadastre de 1839 (section G3, échelle d'origine 1/2 000e). Emprise du bâti en 1839.Emprise du bâti en 1839.

Ces parcelles appartiennent à Joseph Montlahuc qui possède également tout le domaine agricole qui l'accompagne. Celui-ci, principalement regroupé autour des bâtiments mais comprenant aussi quelques parcelles plus éloignées, fait environ 23,5 hectares.

Il se décompose en près de 8,3 hectares de terres labourables, 6,8 hectares de landes parfois accompagnées de « rochers », 4,5 hectares de friches, 3,3 hectares de « bois taillis » parfois accompagnés de landes, 38 ares de vignes situées à Champaure (Champ Pauvre) et à Martel (pied sud-est de St-Jaume),16 ares de pré à Couraude (Pigerolles), 900 m² de « gravier » au bord du torrent de Baudon et une « pature » à proximité de la ferme – probable aire à battre ponctuelle de 360 m².

Propriétés de Joseph Montlahuc en 1839, reportées sur la carte IGN (échelle d'origine 1/25 000e).Propriétés de Joseph Montlahuc en 1839, reportées sur la carte IGN (échelle d'origine 1/25 000e). Propriétés de Joseph Montlahuc en 1839, par natures de cultures, reportées sur la carte IGN (échelle d'origine 1/25 000e).Propriétés de Joseph Montlahuc en 1839, par natures de cultures, reportées sur la carte IGN (échelle d'origine 1/25 000e).

Evolution du bâti et du domaine agricole aux 19e et 20e siècles

Dans les années 1840-1860, quelques portions de parcelles sont cédées : la vigne de Champaure en 1844, d'autres pour la construction de la R.N. 94 (actuelle R.D. 994) aux quartiers de Champaure et Pié Léger, puis, en 1854, le pré lointain de Couraude quitte le domaine.

En 1868, une « augmentation » est enregistrée pour la parcelle de la « maison », qui possède désormais 5 ouvertures imposables et monte dans la 4e classe fiscale. Il s'agit sans doute d'un agrandissement effectué par ajout d'un nouveau bâtiment sur la façade orientale, dont les collages de maçonnerie sont bien visibles. A cette occasion, l'ancienne façade est partiellement démontée et la resserre-cellier centrale est couverte par une voûte d'arêtes – en remplacement d'un probable couvrement en bois – dont les retombées viennent partiellement masquer la porte d'accès originelle, dans le mur sud. Suite à cette extension, l'espace libre devant la bouche du four à pain est englobé dans la construction et devient un fournil distribuant les pièces situées plus en arrière dans le bâtiment. Il est possible que la dépendance disjointe à l'est du bâtiment principale ait été ajoutée à cette même période, sans doute en remplacement de l'« écurie » mentionnée en 1839.

Etat hypothétique du bâti en 1868.Etat hypothétique du bâti en 1868. Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre-cellier. Mur sud, porte murée.Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre-cellier. Mur sud, porte murée.

En 1878, l'ensemble de ce vaste domaine, complété par trois parcelles à Pigerolles acquises en 1873, revient à Joseph-Pierre Montlahuc. Dès 1879, celui-ci le complète par l'acquisition de 8,3 hectares supplémentaires, puis par quelques autres grandes parcelles dans les années 1880-1890. En 1889, une « construction nouvelle » est enregistrée sur la parcelle de la « maison », qui comporte désormais 7 ouvertures et monte dans la 2e classe fiscale. Ces travaux conduisent à donner au bâtiment principal son aspect actuel : surélévation de la partie ajoutée en 1868 sur la façade orientale, ajout d'un petit bâtiment sur le pignon sud, extension de la grande dépendance agricole accolée à l'ouest. On remarque en outre que, en 1890, Joseph-Pierre Montlahuc acquiert une maison au bourg de Rosans (parcelle 1839 F1 265, voir dossier IA05001530).

En 1899, le domaine est partagé entre les deux fils, François Montlahuc, « célibataire à Baudon » et Alphonse Montlahuc, « époux Coullet à Baudon ». Ce dernier hérite notamment des deux-tiers de la maison et de ses dépendances (387 m²), le reste (193 m²) revient à François. C'est sans doute l'explication à la présence des deux fours à pain et des deux logis distincts qui sont encore perceptibles dans les aménagements conservés aujourd'hui. Alphonse continue d'agrandir son domaine et, en 1900, il y ajoute une maison au bourg (parcelle 1839 F1 183 – détruite, actuelle place Montlahuc). Quelques échanges de parcelles entre les deux frères ont également lieu entre 1901 et 1912, mais les matrices cadastrales n'enregistrent pas de nouvelles construction jusqu'à cette date.

Hormis la dépendance orientale, les actuelles dépendances agricoles disjointes ne paraissent pas antérieures au deuxième quart du 20e siècle. On note que la dépendance sud a été construite en deux temps, sa partie orientale étant la plus ancienne.

Emprise du bâti de 1839 dans le bâti actuel.Emprise du bâti de 1839 dans le bâti actuel. Etat du bâti à partir de 1889.Etat du bâti à partir de 1889. Emprise du bâti en 2021 et dénomination des bâtiments.Emprise du bâti en 2021 et dénomination des bâtiments. Plan de masse d'après le cadastre de 2021, section 000G. Echelle d'origine 1/500e.Plan de masse d'après le cadastre de 2021, section 000G. Echelle d'origine 1/500e.

Description architecturale

Nota : la visite de cette ferme a été faite au printemps 2019. Suite aux travaux de sauvegarde et de restauration du bâtiment, une partie des aménagements intérieurs observés ont ensuite été déplacés, démontés ou ont disparus.

Cette ferme est isolée dans le vallon de Baudon, approximativement à 2 kilomètres au sud-ouest du bourg de Rosans, à une altitude d'environ 570 m.

Elle est composée d'un bâtiment principal, auquel est accolée une grande dépendance agricole côté ouest (ruinée), complété par trois autres dépendances disjointes, à l'est, au sud-est et au sud, ces deux dernières aussi ruinées ; une remise à voiture, plus récente, se trouve au bord du chemin. L'ensemble est environné par une petite cour, fermée côté est par un petit muret en pierre sèche. Une fontaine-lavoir couverte est installée au pied du pignon est de la dépendance sud.

Bâtiment principal. Vue d'ensemble prise du sud.Bâtiment principal. Vue d'ensemble prise du sud. Bâtiment principal, partie nord. Elévation est.Bâtiment principal, partie nord. Elévation est. Bâtiment principal. Vue d'ensemble prise du nord.Bâtiment principal. Vue d'ensemble prise du nord. Bâtiment principal. Vue d'ensemble prise du nord-ouest.Bâtiment principal. Vue d'ensemble prise du nord-ouest.

Matériaux et mise en œuvre

Les bâtiments sont construits en maçonnerie de moellons calcaires et de grès, avec des chaînes d'angles en moellons, éventuellement de grandes taille, et les élévations conservent un enduit lisse ou rustique. Un petit contrefort taluté est adossé à l'élévation nord du bâtiment principal, au contact de la jonction avec la dépendance ouest. Sur le pignon ouest de la dépendance orientale, on observe un moellon gravé du chiffre 4, qui pourrait être une marque de carrier.

Bâtiment principal, partie nord. Chaîne d'angle sud-est.Bâtiment principal, partie nord. Chaîne d'angle sud-est. Dépendance disjointe est. Pignon ouest, premier niveau. Moellon portant le chiffre 4 gravé.Dépendance disjointe est. Pignon ouest, premier niveau. Moellon portant le chiffre 4 gravé.

Les encadrements des ouvertures sont majoritairement en pierre de taille de grès, avec un linteau droit également en pierre de taille – seul l'encadrement de la porte du fournil nord utilise des claveaux (en remploi ?) pour réaliser une anse de panier maladroite. Sinon ils sont montés en moellons avec un linteau droit en bois ou en pierre. Les portes sont équipées de menuiseries cloutées et les fenêtres de contrevents en planches croisées. Sur la façade orientale, au niveau du sol du palier extérieur, on remarque une date gravée sur le linteau d'un jour muré, marquée « 1817 », accompagnée de la lettre « J » (?) et entourée d'un cartouche également gravé.

Bâtiment principal, partie sud. Elévation est, premier niveau. Porte de la resserre sud.Bâtiment principal, partie sud. Elévation est, premier niveau. Porte de la resserre sud. Bâtiment principal. Elévation nord, second niveau. Fenêtre équipée de contrevents à planches croisées.Bâtiment principal. Elévation nord, second niveau. Fenêtre équipée de contrevents à planches croisées. Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, loggia. Mur nord, porte du logis.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, loggia. Mur nord, porte du logis.

Bâtiment principal. Elévation est, premier niveau. Porte de la resserre sud, détail de la menuiserie.Bâtiment principal. Elévation est, premier niveau. Porte de la resserre sud, détail de la menuiserie. Bâtiment principal, partie sud. Elévation est, premier niveau. Porte de la resserre sud, détail.Bâtiment principal, partie sud. Elévation est, premier niveau. Porte de la resserre sud, détail.

Les toits sont à un pan, sauf sur les dépendances ouest et sud, où ils sont à longs pans. Les charpentes sont à pannes, ou à pannes sur chevrons. Elles soutiennent une couverture en tuiles creuses posées sur des chevrons taillés en quartons (bâtiment principal) ou laissés non équarris (dépendances). Sur le bâtiment principal et sa dépendance occidentale, l'avant-toit est composé d'un ou deux rangs de génoise, les saillies rives d'un seul rang ; le passage des angles est réalisé en éventail. Sur la dépendance orientale, l'avant-toit est simplement constitué du débord des tuiles de la couverture. La souche de la cheminée est en briques pleines montées sur chant.

Bâtiment principal. Charpente à pannes et tuiles creuses sur chevron taillés en quartons.Bâtiment principal. Charpente à pannes et tuiles creuses sur chevron taillés en quartons. Bâtiment principal. Charpente à pannes sur chevrons.Bâtiment principal. Charpente à pannes sur chevrons. Bâtiment principal. Souche de la cheminée.Bâtiment principal. Souche de la cheminée.

Fonctions et aménagements intérieurs

Bâtiment principal

Le bâtiment principal est composé de plusieurs blocs en hauteur agglomérés au fil du temps, qui imposent la structure intérieure. Toutefois, côté est, les travaux d'agrandissement des années 1860-1890 ont fait disparaître une partie de l'ancienne façade, offrant plus d'amplitude à la pièce du logis. Le bâtiment comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble.

Etage de soubassement

L'étage de soubassement accueille trois resserres – dont deux servant également de cellier et de cuvage – une étable à cochon et deux fours à pain – dont un a été anciennement démoli.

Plan schématique du bâtiment : étage de soubassement.Plan schématique du bâtiment : étage de soubassement.

Le four à pain nord est précédé d'un fournil accessible de plain-pied depuis la cour, qui permet l'accès à la resserre-cellier centrale. Ce fournil est couvert en voûtains de briques sur poutrelles métalliques. Le four en tant que tel est installé au-dessus d'une petite pièce basse et voûtée, ouverte sur la cour. La coupole (diam. 200 cm, haut. 80 cm) est maçonnées en briques pleines posées à plat, sauf pour la première assise où elles sont verticales ; la bouche du four est en pierre de taille de grès. L'évacuation des fumées se fait par un jour horizontal ouvert dans le mur sud, renforcé à l'extérieur par deux corbeaux soutenant un larmier saillant en lauze.

Bâtiment principal. Elévation est, extrémité nord.Bâtiment principal. Elévation est, extrémité nord. Bâtiment principal. Elévation est, premier niveau. Porte du fournil.Bâtiment principal. Elévation est, premier niveau. Porte du fournil. Bâtiment principal. Elévation est, premier niveau. Evacuation de l'avaloir du four à pain.Bâtiment principal. Elévation est, premier niveau. Evacuation de l'avaloir du four à pain.

Bâtiment principal. Etage de soubassement, fournil. Couvrement en voûtains.Bâtiment principal. Etage de soubassement, fournil. Couvrement en voûtains. Bâtiment principal. Etage de soubassement, fournil. Bouche du four à pain.Bâtiment principal. Etage de soubassement, fournil. Bouche du four à pain. Bâtiment principal. Etage de soubassement, fournil. Four, vue de volume.Bâtiment principal. Etage de soubassement, fournil. Four, vue de volume.

Le four à pain sud, situé sous la loggia du rez-de-chaussée, a été détruit – seule sa bouche en pierre de taille de grès est conservée en place (voir paragraphe sur la resserre sud).

Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre sud. Mur sud, bouche murée du four à pain.Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre sud. Mur sud, bouche murée du four à pain.

Depuis ce fournil, en longeant le four vers le nord, on arrive à une toute petite resserre qui servait peut-être de silo à légumes. Côté sud, on accède à la resserre centrale qui servait aussi de cellier, par une porte piétonne dont les jambages ont été défoncés en arrondis pour permettre le passage des tonneaux. Cette pièce, la plus vaste de l'étage de soubassement, est couverte par une voûte d'arêtes à deux travées. Sur la partie ouest de la pièce, la plus ancienne, la retombée de cette voûte sur le mur sud masque l'ancienne porte d'accès originel, témoignant que ce couvrement est une reprise venant très probablement remplacer un plafond sur solives. Une arcade basse est aménagée dans l'épaisseur du mur ouest. Un grand coffre à grains en menuiserie, à deux compartiments, est conservé au centre de la pièce.

Bâtiment principal. Etage de soubassement, fournil. Mur sud, porte de la resserre-cellier, élargie pour permettre le passage des tonneaux.Bâtiment principal. Etage de soubassement, fournil. Mur sud, porte de la resserre-cellier, élargie pour permettre le passage des tonneaux. Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre-cellier. Vue de volume prise de l'est.Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre-cellier. Vue de volume prise de l'est. Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre-cellier. Mur nord, porte du cuvage.Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre-cellier. Mur nord, porte du cuvage.

Par une porte percée dans le mur nord de la resserre-cellier centrale, on débouche dans une pièce étroite servant de cuvage, où une cuve vinaire verticale en bois est encore conservée. Le remplissage de cette cuve se faisait depuis la chambre du rez-de-chaussée, par une grande trappe ouvrant directement au-dessus de la cuve. Dans le prolongement nord de ce cuvage, on atteint une pièce aveugle, utilisée comme resserre. Toutefois, la présence d'une trappe aménagée dans l'angle nord-est du plafond de cette pièce laisse suppose qu'une autre cuve vinaire était installée en-dessous. Dans ces deux pièces, le couvrement est en madriers sommairement équarris, soutenus par des solives, sur lesquels sont scellées les lauzes du sol de la chambre du rez-de-chaussée.

Bâtiment principal. Etage de soubassement, cuvage. Cuve vinaire en bois, vue du dessus.Bâtiment principal. Etage de soubassement, cuvage. Cuve vinaire en bois, vue du dessus. Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre. Couvrement en madriers sur solives supportant des lauzes.Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre. Couvrement en madriers sur solives supportant des lauzes.

Installée à l'angle sud-est de la resserre-cellier centrale, l'étable à cochon est desservie depuis la cour par une porte piétonne accostée d'une baie basse donnant directement sur l'auge, munie d'une volet.

Bâtiment principal. Elévation est, premier niveau. Porte et baie de l'auge de l'étable à cochon.Bâtiment principal. Elévation est, premier niveau. Porte et baie de l'auge de l'étable à cochon. Bâtiment principal. Etage de soubassement, étable à cochon. Mur est, l'auge et sa baie.Bâtiment principal. Etage de soubassement, étable à cochon. Mur est, l'auge et sa baie.

Dans la partie sud du bâtiment, une autre resserre (ancien fournil sud) est accessible de plain-pied par une porte piétonne ouverte dans la façade est, à côté de l'escalier extérieur menant au logis. Cette pièce, couverte par une voûte d'arêtes, est occupée pour plus de sa moitié par un grand coffre à grains maçonné, séparé en trois compartiment. L'installation de ces coffres à grains est postérieure à la destruction du four à pain mitoyen, leur présence empêchant l'enfournage dans la bouche du four qui, elle, est toujours en place dans le mur sud de cette resserre.

Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre sud. Vue de volume prise de l'ouest.Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre sud. Vue de volume prise de l'ouest. Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre sud. Mur nord, coffre à grain maçonné.Bâtiment principal. Etage de soubassement, resserre sud. Mur nord, coffre à grain maçonné.

Enfin, l'accès principal au logis se fait par un escalier extérieur, aux marches monolithes en pierre de taille de grès, qui dessert un vaste palier couvert par un toit en appentis ouvrant par une porte sur la cuisine. Le sol de ce palier est constitué de grandes et épaisses dalles de grès, qui servent de couvrement à la logette installée en-dessous, elle-même accessible par une porte piétonne depuis la cour. Une caisse de pigeonnier en menuiserie est suspendue sous le toit, contre le mur. L'autre logis est accessible par une autre porte, ouverte côté ouest dans la loggia, desservie par une petite passerelle en bois aujourd'hui disparue.

Bâtiment principal. Escalier extérieur et palier couvert.Bâtiment principal. Escalier extérieur et palier couvert. Bâtiment principal. Palier couvert, sol en grandes dalles de grès.Bâtiment principal. Palier couvert, sol en grandes dalles de grès. Bâtiment principal. Logette couverte par les dalles du palier couvert.Bâtiment principal. Logette couverte par les dalles du palier couvert. Bâtiment principal. Palier couvert, petit pigeonnier en menuiserie.Bâtiment principal. Palier couvert, petit pigeonnier en menuiserie.

Rez-de-chaussée surélevé

Entièrement réservées à l'habitation, les pièces du rez-de-chaussée disposent de murs enduits et peints avec un décor de fausses plinthes, les couvrements sont en plancher sur solives. Quant aux sols, ils varient entre lauzes, carreaux de terre cuite et plancher.

La plus grande pièce, située au-dessus de la resserre-cellier et de l'étable à cochon, est occupée par le logis principal. Le sol est en dalles de grès scellées sur l'extrados de la voûte et une cheminée est adossée au mur nord, avec une pierre foyère en grès. La partie orientale de la pièce, éclairée par une fenêtre ouverte dans le mur est, est occupée par la cuisine : une pile d'évier monolithe est installée dans une niche à l'angle sud-est, éclairée par un petit jour ; un potager-cendrier est aménagé dans l'allège de la fenêtre ; un placard-niche placé dans l'angle sud-ouest est aéré par un tout petit jour et une section de canalisation en terre cuite qui traverse le mur ; un autre placard-niche est aménagé dans le mur sud. L'angle nord-ouest est occupé par une petite alcôve fermée par une cloison. Un escalier raide, en menuiserie, donne accès à l'étage de comble.

Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, cuisine. Mur nord, cheminée avec pierres foyères en grès.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, cuisine. Mur nord, cheminée avec pierres foyères en grès. Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, cuisine. Angle sud-est, pile d'évier.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, cuisine. Angle sud-est, pile d'évier. Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, cuisine. Mur est, potager dans l'allège de la fenêtre.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, cuisine. Mur est, potager dans l'allège de la fenêtre. Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, cuisine. Mur est, placard-niche.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, cuisine. Mur est, placard-niche. Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, cuisine. Mur nord, porte de la chambre nord-ouest.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, cuisine. Mur nord, porte de la chambre nord-ouest.

Dans le mur nord de ce logis, deux portes placées de part et d'autre de la cheminée, donnent chacune dans une chambre. Assez vastes, elles sont chacune éclairées par une unique fenêtre. Dans la chambre est, où le sol est en plancher, un petit réduit est aménagé au nord, au-dessus de la toute petite resserre de l'étage de soubassement. Dans la chambre ouest, le sol est en lauzes de grès, sauf au niveau des deux trappes vinaires (voir description de l'étage de soubassement), où il s'agit d'un plancher.

Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, chambre nord-ouest. Vue de volume prise du sud.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, chambre nord-ouest. Vue de volume prise du sud. Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, chambre nord-ouest. Sol en lauzes.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, chambre nord-ouest. Sol en lauzes. Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, chambre nord-ouest. Sol en lauzes sur madriers.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, chambre nord-ouest. Sol en lauzes sur madriers.

La partie sud du bâtiment est occupée par l'autre logis, également accessible depuis le logis principal, et par une grande loggia presque entièrement ouverte côté sud. Cette dans cette pièce que débouche la porte desservie par la passerelle extérieure qui fait office d'entrée indépendante. Dans le logis, une cheminée à demi-engagée dans le mur sud possède un manteau maçonné, et le sol est en carreaux de terre cuite.

Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, loggia. Vue de volume prise de l'ouest.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, loggia. Vue de volume prise de l'ouest. Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, loggia. Mur nord, porte du logis.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, loggia. Mur nord, porte du logis. Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, logis sud. Mur sud, cheminée.Bâtiment principal. Rez-de-chaussée surélevé, logis sud. Mur sud, cheminée.

Etage de comble

Accessible uniquement par l'escalier raide du rez-de-chaussée, cet étage de comble est réservé au séchoir, aéré par des sections de canalisations en fonte ou des tuiles creuses traversant la maçonnerie. Un coffre à grains en menuiserie, à deux compartiments, y est également installé.

Bâtiment principal. Etage de comble, séchoir. Coffre à grains en menuiserie.Bâtiment principal. Etage de comble, séchoir. Coffre à grains en menuiserie.

Dépendance ouest

Accolée à l'ouest du bâtiment principal, cette grande dépendance – ruinée – comprend un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé.

L'étage de soubassement, occupé par une étable et un remise, servait aussi de cellier comme en témoignent des vestiges de tonneaux vinaires. L'accès se fait par une large porte charretière côté nord, complétée par une porte piétonne côté sud. Deux arcades, murées, sont aménagées dans le mur nord. Le rez-de-chaussée surélevé, desservi de plain-pied par une large porte fenière côté ouest, était réservé au fenil. On remarque deux piles de fond maçonnées qui, partant depuis l'étage de soubassement, soutenaient la charpente du toit à longs pans.

Dépendance ouest. Elévation nord.Dépendance ouest. Elévation nord. Dépendance ouest. Etage de soubassement, remise, étable et cellier. Mur ouest, arcs de décharge.Dépendance ouest. Etage de soubassement, remise, étable et cellier. Mur ouest, arcs de décharge.

Dépendance disjointe est

Installée face à la façade orientale du bâtiment principal, ce petit bâtiment est composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage ; il est couvert par un toit à un pan orienté vers le nord, mais il s'agit d'une reprise lié à une petite surélévation, le toit originel – également à un pan – étant orienté vers l'est.

Le rez-de-chaussée est occupé par un étable à cochon, accessible par une porte piétonne ouverte côté ouest et éclairée par un jour côté nord. Une petite auge monolithe est encastrée dans une niche basse aménagée dans le mur sud. Les murs restent bruts de maçonnerie et le couvrement est un plancher sur solives. On accède à l'étage, qui sert de pigeonnier, par une porte piétonne ouverte côté sud, originellement desservie par une échelle. La petite baie d'envol s'ouvre côté est. Le sol est un plancher et les murs sont bruts de maçonnerie.

Dépendance disjointe est. Elévation est.Dépendance disjointe est. Elévation est. Dépendance disjointe est. Vue d'ensemble prise du sud-ouest.Dépendance disjointe est. Vue d'ensemble prise du sud-ouest. Dépendance disjointe est. Rez-de-chaussée, étable à cochon. Mur sud, auge.Dépendance disjointe est. Rez-de-chaussée, étable à cochon. Mur sud, auge. Dépendance disjointe est. Etage, colombier. Vue de volume.Dépendance disjointe est. Etage, colombier. Vue de volume.

Dépendance disjointe sud-est

Implantée dans le prolongement sud de la dépendance orientale, cette remise à matériel agricole en rez-de-chaussée – ruinée – était fermée sur ses côtés est et sud, ce dernier intégrant une porte piétonne. Côté ouest, la charpente était soutenue par deux piliers monolithes en pierre de taille. Le toit était à un pan.

Remise sur piliers en pierre de taille (couchés à terre). Vue d'ensemble prise du nord.Remise sur piliers en pierre de taille (couchés à terre). Vue d'ensemble prise du nord.

Dépendance disjointe sud

Installée face à la façade sud de la grande dépendance agricole, ce bâtiment – très ruiné – comprenait deux parties, est et ouest. La première disposait d'un étage de soubassement et d'un rez-de-chaussée surélevé ; la seconde disposait uniquement d'un rez-de-chaussée.

Fontaine-lavoir

Au pied du pignon oriental de la dépendance sud, un toit en appentis, adossé sur un mur-bahut maçonné, vient couvrir un ensemble regroupant fontaine, lavoir et abreuvoir. Si ce dernier dispose d'un petit bassin monolithe en pierre de taille, celui du lavoir est en ciment.

Fontaine-lavoir. Vue d'ensemble prise du sud-est.Fontaine-lavoir. Vue d'ensemble prise du sud-est.

Cour

Une petite cour se développe en longueur au pied de la façade est du bâtiment principal, fermée par un muret en pierre sèche. Côté sud, elle est moins matérialisée, s'étendant selon la pente entre les dépendances disjointes. Un tilleul est planté au nord du bâtiment principal.

Cour, vue prise du nord.Cour, vue prise du nord. Cour, vue prise du sud.Cour, vue prise du sud.

Le bâtiment principal de cette ferme trouve sans doute son origine au 16e siècle, mais il s'agit à cette époque d'un simple bâtiment agricole dispersé. Ce n'est qu'au début du 19e siècle – en 1817 si l'on en juge par la date gravée qui y est portée – qu'il est sérieusement agrandi. D'autres travaux d’extension sont réalisés en 1868 et 1889, lui donnant son aspect actuel. Quant aux dépendances disjointes, elles ne paraissent pas antérieures au deuxième quart du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , (incertitude)
    • Principale : 1er quart 19e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1817, porte la date
    • 1868, daté par source
    • 1889, daté par source

Le bâtiment principal comporte un étage de soubassement, en partie couvert par des voûte d'arêtes ou des voûtains, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble, ce dernier desservi par un escalier droit en menuiserie.

Accolée à l'ouest du bâtiment principal, la grande dépendance occidentale comprend un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé. La petite dépendance disjointe à l'est se développe sur un rez-de-chaussée et un étage. La dépendance sud comprend un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé. Enfin, la remise sur pilier se développe en rez-de-chaussée.

Les bâtiments sont construits en maçonnerie de moellons calcaires et de grès, avec des chaînes d'angles en moellons, éventuellement de grandes taille, et les élévations conservent un enduit lisse ou rustique. Les encadrements des ouvertures sont majoritairement en pierre de taille de grès, avec un linteau droit également en pierre de taille, sinon ils sont montés en moellons avec un linteau droit en bois.

Les toits sont à un pan, sauf sur les dépendances ouest et sud, où ils sont à longs pans. Les charpentes, à pannes ou à pannes sur chevrons, soutiennent une couverture en tuiles creuses.

  • Murs
    • grès moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    ciment amiante en couverture, tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble, en rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à un pan
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en charpente
  • Typologies
    F3a2 : ferme à maison-bloc en hauteur, à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • [Cadastre par confronts de la communauté de Rosans.] / 1570 [registre relié, incomplet : f° 138 à 319, nom du notaire inconnu]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 E 6468.

    F° 184v°, 1570. F° 225v°, 1570. F° 267v°, 1570.
  • Cadastre general des batimens fondz et proprietes de tous les habitans et possedans biens au lieu et terrain de presant lieu de Rosans. / 1698-1755 [registre relié, Antoine Perrin, châtelain de Sahune ; Jean-André Bonnet, de Bellegarde, experts jurés en 1698-1699 ; procédure de révision en 1702 experts jurés : Antoine Bérenger et Guillen Armand ; révision de la valeur cadastrale des biens en avril-mai 1755 (apparaît en marge, anonyme), 243 f° (supplément de 1702, 10 f°)]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 E 6470.

    F° 159, 1699.
  • [Inventaire après décès de la ferme de Montlahuc, les 10 et 11 octobre 1833.] / Dans les minutes de maître Jean-Henry FAURE, notaire à Rosans, 1833. 10 et 11 octobre 1833. [registre relié, papier]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 1 E 8126.

    Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap
    n° 185, 10 et 11 octobre 1833.
  • Etat des sections cadastrales de la commune de Rosans. / Par Truchy, géomètre, 1840 [registre papier]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1240.

    Section G3, 1840.
  • Matrices cadastrales de la commune de Rosans. / 1839-1911 [registre papier]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1241 à 3 P 1243.

    F° 303, 1839, 1868, 1878. F° 955, 1899. F° 957, 1899.
  • Matrices cadastrales des propriétés bâties de la commune de Rosans. / 1882-1911 [registre papier]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1244.

    F° 150, 1882, 1889. F° 260, 1899. F° 261, 1899.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Rosans. / Dessin, encre et lavis par Truchy, géomètre, 1839. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1239.

    Section G3, 1839.

Annexes

  • Inventaire de la ferme dite Montlahuc, après le décès de Pierre Montlahuc (10 et 11 octobre 1833).
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse