Dossier d’œuvre architecture IA05001350 | Réalisé par ;
Bonan Aurélie (Contributeur)
Bonan Aurélie

Chercheur Inventaire Région Sud, à partir de février 2013.

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  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
village puis écart de Châteauneuf
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Châteauneuf
  • Cadastre 1824 C  ; 1984 C  ; 2016 034C
  • Précisions anciennement commune de Châteauneuf-de-Chabre
  • Dénominations
    village, écart
  • Parties constituantes non étudiées
    château fort, église

Le site du Serre la Croix

Ce site pourrait correspondre à une implantation de l'antiquité tardive, antérieure au village de Châteauneuf. Situé sur la limite des anciennes communes de Pomet et Châteauneuf (comme le site probablement contemporain du "Rocher du Château" dans les gorges de la Méouge, situé à la limite de Pomet et Saint-Pierre-Avez), il a probablement pu remplacer ou relayer l'ancien habitat de l'époque romaine, installé au pied sud du village actuel.

Dominant le village de Châteauneuf à un kilomètre au nord-ouest, le sommet très friable et érodé ne montre aucun vestige visible. A mi-distance entre ce site et celui du village de Châteauneuf, on note l'existence d'un petit plateau bien orienté, appelé « Pirivigier » (référence à une vigie ?).

Le village de Châteauneuf

Le site du village est perché à l'extrémité d'une échine de poudingue, orientée nord-est sud-ouest, sur la partie supérieure de son versant sud. Cette échine domine la rive droite du Buëch, à une altitude d'environ 715 mètres. Le village est implanté à la limite du substrat rocheux de poudingue issu du paléo-lit du Buëch, et de l'épaisse couche de grès qui le supporte. Les proches environs sont constitués de ravins marneux.

Vue de situation prise du nord-est.Vue de situation prise du nord-est. Vue de situation prise du sud-ouest.Vue de situation prise du sud-ouest.

Le site est constitué d'une grande plate-forme castrale, dominant à l'est une plate-forme intermédiaire accueillant l'église, au pied de laquelle s'organise le village.

D'après M.-P. Estienne (1997), la première mention de Châteauneuf apparaît au 11e siècle, en tant que « castellum ». Son appellation de « château neuf » pourrait s'expliquer par opposition au « castrum d'Antonaves, issu d'une fondation de Monmajour aux environ de l'an Mil ».

La communauté était à la fois une seigneurie laïque et une dépendance du prieuré d'Antonaves, entre autre décimateur des églises. Cette situation a abouti à plusieurs conflits et procès à travers les siècles, impliquant le seigneur, le prieur et la communauté. Ce partage explique aussi la présence d'une église au village de Châteauneuf, et d'une autre au quartier de Saint-Martin, appelée « Notre-Dame-des-Fraisses », non loin du cimetière. Ce quartier de Saint-Martin correspond au domaine du prieuré d'Antonaves, puisque le cadastre de 1824 mentionne le toponyme « Champ du Prieur » à proximité immédiate (section C, parcelles 62, 87, 88).

La plate-forme castrale

Le site castral est signalé par M.-P. Estienne (1997) comme faisant « partie de l'héritage que Bertrand de Mison transmit à sa fille Galburge de Mévouillon en 1248. Il était avec le castrum de Pomet [...] un des deux castrums établis à la frontière du domaine des Mison et des Lachau ».

Sur le plan cadastral de 1824, la plate-forme castrale correspond à la parcelle 355, mentionnée comme « ruine » ; le dessin représente l'emprise d'un bâtiment rectangulaire de 890 m2 au sol, et représente également le mur de soutènement sud, qui possède alors un grand retour côté oriental. La parcelle 355, ainsi que la 356, sont nommées « le Château » ; les parcelles 343 à 345 et 357 à 364 sont appelées « Champ du Château ».

Plate-forme castrale, vue d'ensemble prise de l'ouest.Plate-forme castrale, vue d'ensemble prise de l'ouest.

La description de l'abbé Allard (1884), indique qu'« au-dessus du village, le dominant et le protégeant, était le château. Ça et là se trouvent encore, à fleur de terre, quelques rares tronçons de grosse maçonnerie. Ils sont bien insuffisants pour apprécier qu'elle fût sa valeur et pour en déterminer le caractère architectural ».

La plate-forme castrale est confortée sur son côté sud par un grand mur de soutènement. Côté ouest, elle est limitée par un fossé, qui l'isole d'un mamelon qui la domine et qui se poursuit par une crête marneuse jusqu'au replat de Pirivigier, puis à la crête du Serre la Croix. Côté nord, le versant raide a pu être aménagé en glacis naturel. Côté est, une pente rapide amène à la plate-forme intermédiaire de l'église.

L'angle nord-ouest de la plate-forme est occupé par une tour ruinée, partiellement assise sur des fondations antérieures qui témoignent d'une construction beaucoup plus grande, s'étendant vers l'est. L'épaisseur est d'environ 150 cm, les parements sont manquant et seule subsiste la fourrure, noyée dans un mortier très dur.

Site castral de Châteauneuf. Extrémité nord-ouest de la plate-forme, relief de maçonnerie en petit appareil.Site castral de Châteauneuf. Extrémité nord-ouest de la plate-forme, relief de maçonnerie en petit appareil.

A l'angle sud-est de la plate-forme, on remarque également les premières assises d'un mur, dont le parement en petit appareil de moellons équarris est conservé. Ce mur semble s'être prolongé plus vers l'est, mais l'effondrement du talus l'a emporté. La fourrure de ce mur paraît similaire à celle des maçonneries arasées déjà mentionnées côté nord-ouest.

Site castral de Châteauneuf. Extrémité sud-est de la plate-forme, relief de maçonnerie en petit appareil.Site castral de Châteauneuf. Extrémité sud-est de la plate-forme, relief de maçonnerie en petit appareil. Site castral de Châteauneuf. Extrémité sud-est de la plate-forme, relief de maçonnerie en petit appareil.Site castral de Châteauneuf. Extrémité sud-est de la plate-forme, relief de maçonnerie en petit appareil.

La disposition de ces murs arasés témoigne d'une grande enceinte castrale, entourant une plate-forme alors plus étendue vers l'est. Cette construction pourrait remonter au 11e siècle ou au 12e siècle.

Le château

Le bâtiment installé au nord-ouest de la plate-forme castrale reprend partiellement l'implantation de la première construction des 11e-12e siècles, dans son angle nord-ouest.

L'aspect des vestiges actuels suggère une cependant une reconstruction de la fin du 13e siècle ou du début du 14e siècle (donc contemporaine de la forteresse de Mison), avec le remploi partiel de petit moellons calcaires bien calibrés, lesquels pourraient provenir à l'origine des bâtiments antiques situés sous le village. Des reprises (surélévation ?) ont été ultérieurement faites, probablement au 16e siècle ou au 17e siècle. L'aménagement de la citerne/cuve à vin ne paraît pas antérieur au 19e siècle.

M.-P. Estienne (1997) décrit que : « cette tour a conservé ses murs nord et ouest sur 8 m d'élévation et quelques vestiges du mur sud, qui habille également le chicot rocheux de poudingue, sur lequel il est assis. Ses angles nord-ouest et sud-ouest sont renforcés d'un chaînage en pierres de taille calcaires. Les parements présentent de nombreux trous de boulins régulièrement espacés. Cette tour quadrangulaire, 6,95 x 11,73 m, laisse voir encore quatre niveaux. [...] Le revêtement des parements internes de gypse rose et la reprise du chaînage de l'angle nord-ouest sur 4 mètres d'élévation trahit une longue occupation du donjon ».

Château. Vue d'ensemble prise du nord-ouest.Château. Vue d'ensemble prise du nord-ouest.

En 2016, ce bâtiment est très ruiné, et seules sont partiellement conservées les élévations ouest et nord, ainsi que la base de l'angle sud-est. Les aménagements intérieurs sont pratiquement illisibles.

La maçonnerie est en petits moellons calcaires équarris et galets brisés, en assises relativement régulières ; sur l'élévation ouest, on remarque quelques assises en appareil oblique non alterné. La seule chaîne d'angle conservée est celle nord-ouest ; les trois-quart inférieurs sont en très grandes pierres de taille de tuf ; le quart supérieur est en pierre de taille calcaire à arrêtes ciselées ; la limite entre ces deux matériaux correspond à la base de la porte murée visible sur l'élévation ouest. Les angles sud-est et nord-est correspondent à des reprises sur arrachement, et sont traités en moellons.

Château. Elévation ouest, chaîne d'angle nord. Partie basse.Château. Elévation ouest, chaîne d'angle nord. Partie basse. Château. Elévation ouest, chaîne d'angle nord. Partie haute.Château. Elévation ouest, chaîne d'angle nord. Partie haute.

Au premier niveau de l'élévation nord, une meurtrière possède une embrasure très ébrasée, basse. Le deuxième niveau de cette élévation est aveugle. Le troisième niveau accueille une grande baie verticale remaniée, peut-être une ancienne demi-croisée.

Château. Elévation nord, premier niveau. Meurtrière.Château. Elévation nord, premier niveau. Meurtrière. Château. Mur nord, partie basse. Meurtrière, vue de volume.Château. Mur nord, partie basse. Meurtrière, vue de volume.

L'élévation ouest ne subsiste que sur son côté nord, dont la base est largement affouillée sous ses premières assises. Le premier niveau est aveugle et simplement rythmé par deux séries horizontales de trous de boulins. Le deuxième niveau conserve une meurtrière basse. Une baie murée est visible au troisième niveau ; elle possède des jambages en gros moellons équarris, sans appui. Cette baie est flanquée d'une haute meurtrière, partiellement murée. A l'intérieur, le parement du mur ouest montre d'importants arrachements avec reprise ancienne de la maçonnerie, ayant entamé le parement originel, lequel n'est plus visible qu'à l'angle nord.

Château. Elévation ouest, deuxième niveau. Trous de boulin et meurtrière.Château. Elévation ouest, deuxième niveau. Trous de boulin et meurtrière. Château. Elévation ouest, troisième niveau. Baie murée.Château. Elévation ouest, troisième niveau. Baie murée.

Sur le mur nord, on remarque une retraite dans la maçonnerie, destinée à accueillir le plancher du dernier étage.

A l'angle sud-est du bâtiment, subsiste une toute petite citerne éventrée, couverte en berceau segmentaire, avec un parement interne en carreaux de terre cuite vernissés rouges et noirs.

Château, citerne. Vue de volume prise de l'ouest.Château, citerne. Vue de volume prise de l'ouest.

Le mur de soutènement de la plate-forme, côté sud, ne paraît pas antérieur à la construction de la tour. En grande partie ruiné, il est très taluté et il est construit en maçonnerie de galets assisés, avec des chaînes d'angle en gros moellons équarris.

Plate-forme castrale, angle sud-ouest. Mur de soutènement.Plate-forme castrale, angle sud-ouest. Mur de soutènement. Plate-forme castrale, angle sud-ouest. Mur de soutènement.Plate-forme castrale, angle sud-ouest. Mur de soutènement.

Le bourg castral

Pour M.-P. Estienne (2008), le village de Châteauneuf est issu du castrum du 13e siècle, et consiste en un « bourg castral à plan radioconcentrique », et « quelques portions du rempart munies de contreforts sont encore visibles ». Sur le flanc oriental du village, quelques pans d'élévations dominant l'actuelle piste pourraient effectivement correspondre à un mur d'enceinte.

Localisation sur le plan cadastral de 1824.Localisation sur le plan cadastral de 1824. Extrémité nord-est du village, enceinte (?).Extrémité nord-est du village, enceinte (?).

Sur le plan cadastral de 1824, le village est composé de quelques îlots de bâtiments agglomérés, la plupart mentionnés comme « maison » ; on note également la présence de « bâtiment rural », d'« écurie » et de « passage ». La partie basse du village est aménagée en « jardins ». L'église est placée au centre du village, et le « presbytère », accompagné d'un « jardin » fait face à son pignon occidental. Un « four » à pain communal est installé face à l'angle nord-est de l'église.

A partir des années 1870-1880, le village de Châteauneuf est en voie de désertification, même si en 1880 le conseil municipal vote « d'ouvrir un chemin devant arriver au village », projet que le conseil municipal suivant rejette en 1881, le qualifiant même d'« illégal ». A cette occasion, il précise que le village est « presque tout écroulé et qu'il ne sera plus habité par un seul ménage dans cinq ou six ans, vue que les maisons se lézardent toutes et s'écroulent peu à peu ».

En septembre 1882, le conseil municipal écrit que « le village chef-lieu de Châteauneuf perd de plus en plus d'importance par la chute de la plupart des maisons et par suite du départ forcé de ses habitants, dont le nombre a diminué de plus de moitié depuis le mois de décembre dernier, époque du dernier recensement ».

En 1884, l'abbé Allard n'en donne pas un autre portait. « On rencontre rarement un village aussi triste, aussi désolé, aussi en ruine que celui de Châteuneuf-de-Chabre. […] Malgré d'interminables lacets, le chemin qui vous y conduit, est âpre et dur. Depuis quelques années, les habitants désertent ce pénible sommet. Ceux qui ont quelques ressources abandonnent leurs maisons, les dépouille des matériaux utilisables et viennent s'établir dans la plaine. Ici, comme ailleurs, les pauvres émigrent et vont chercher dans les villes des moyens d’existence. On peut dire que le temps n'est point éloigné où ce village ne sera plus qu'une grande ruine ».

En décembre 1888, la commune obtient l'autorisation de faire démolir l'ancienne école du village, « qui menace ruine et qui présente un danger sérieux pour la sécurité publique ». L'adjudication de cette démolition a eu lieu en février 1890.

Le tableau du village, peint en 1908 par H. Lombard et conservé à la mairie, montre qu'à cette date seuls l'église et le presbytère sont encore partiellement couverts, les autres bâtiments étant pour certains déjà bien ruinés.

Tous les bâtiments du village sont aujourd'hui complètement ruinés. L'observation des vestiges permet néanmoins d'observer que les maisons sont presque toutes adossées à la pente, et qu'elles possédaient un, deux, trois voire quatre étages de soubassement, souvent voûtés. La présence de deux niveaux de voûte superposées et croisées à été repérée pour au moins deux maisons. Au moins une demi-douzaine de pièces voûtées, en étage de soubassement, sont conservées. Couvertes en berceau plein-cintre ou en berceau segmentaire, ces pièces abritaient des étables ou écurie, avec une mangeoire sur banquette maçonnée. D'autres étaient destinées à la vinification, et deux cuves à bouillir maçonnées, avec un revêtement en carreaux de terre cuite ont été observées. Quelques réduits creusés dans le substrat (silos ?) ont également été observés.

Chaîne d'angle en gros moellons équarris, sur une maison. Village de Châteauneuf.Chaîne d'angle en gros moellons équarris, sur une maison. Village de Châteauneuf. Vue de volume d'une grande pièce voûtée, située en premier étage de soubassement d'une maison. Village de Châteauneuf.Vue de volume d'une grande pièce voûtée, située en premier étage de soubassement d'une maison. Village de Châteauneuf. Cellier en étage de soubassement dans une maison. Cuve à bouillir avec carreaux de terre cuite glacurés sur les parois. Village de Châteauneuf.Cellier en étage de soubassement dans une maison. Cuve à bouillir avec carreaux de terre cuite glacurés sur les parois. Village de Châteauneuf.

Les pans de murs subsistants montrent une maçonnerie de moellons calcaires et de galets, avec de nombreux calages en tessons de tuile creuse ; quelques tessons de tegulae ont aussi été repérés. Les chaînes d'angles en moellons équarris. Les éléments d'encadrements conservés sont en pierre de taille calcaire. Une pile d'évier, également en pierre de taille calcaire, a été repérée. Les sols étaient en carreaux de terre cuite ou en tomettes. Les toits étaient couverts en tuile creuse, et sur la partie du village qui figure sur le tableau de H. Lombard, cité plus haut, on voit que les toits des maisons étaient majoritairement à un pan.

Le site du village de Châteauneuf est occupé depuis le milieu du Moyen-Age. Il succède à un probable site d'antiquité tardive, situé en contre-haut du village, sur une éminence marneuse, et qui succède lui-même à un site de l'antiquité romaine situé en contrebas du village.

Dès le début des années 1880, le village est pratiquement vidé de ses habitants.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age, Temps modernes, Epoque contemporaine

Le village de Châteauneuf est perché à l'extrémité orientale d'une échine de poudingue, dominant la rive gauche du Buëch, à environ 3,5 kilomètres au nord-est du château de Mison. Il est à une altitude d'environ 715 mètres.

Toutes les maisons sont ruinées, et seules quelques rares parties d'élévations subsistent. L'église conserve encore ses quatre murs, quoique bien ruinés aussi. Le château ne conserve que deux pans de murs, à l'angle nord-ouest.

  • Couvrements
  • État de conservation
    vestiges

Documents d'archives

  • État de section du cadastre de la commune de Châteauneuf-de-Chabre, 1825. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap, 3 P 279.

    Section C, dite de Châteauneuf
  • Délibérations du Conseil municipal de la commune de Châteauneuf-de-Chabre, 1827-1888. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : E DEPOT 2 D 1.

  • Délibérations du Conseil municipal de la commune de Châteauneuf-de-Chabre, 1888-1898. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : E DEPOT 2 D 2.

Bibliographie

  • ALLARD, Bruno Marie. Notice historique sur Châteauneuf-de-Chabre. Gap : Imprimerie Richaud, 1884. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 8° PIECE 945.

  • ESTIENNE, Marie-Pierre et al. Les Baronnies au Moyen Age. Femmes, hommes, territoires, villages, châteaux et églises. Dans : Les Alpes de Lumières, n° 123, 1997.

  • ESTIENNE, Marie-Pierre. Châteaux médiévaux dans les Baronnies Xe – XIVe siècles. Dans : Documents d'Archéologie en Rhône-Alpes et en Auvergne n° 31, Association de liaison pour le patrimoine et l'archéologie en Rhône-Alpes et Auvergne, 2008.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Châteauneuf-de-Chabre. / Dessin à l'encre sur papier par Allec ainé, géomètre du cadastre, 1824. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 378.

    Section C, échelle au 1/2500e.
Date d'enquête 2016 ; Date(s) de rédaction 2016
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
Bonan Aurélie
Bonan Aurélie

Chercheur Inventaire Région Sud, à partir de février 2013.

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