• enquête thématique régionale, ponts et aménagements du Rhône en Provence-Alpes-Côte d'Azur
pont suspendu de Saint-Gilles
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Maison du Fleuve Rhône

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton bassin du Rhône - Arles
  • Hydrographies Petit Rhône (le)
  • Commune Arles
  • Lieu-dit Saliers, Figarès
  • Adresse R.N. 572
  • Précisions oeuvre située en partie sur le département 30 ; oeuvre située en partie sur la commune Saint-Gilles

Dans les années 1930, le premier pont fixe de Saint-Gilles - pont suspendu mis en service en 1890 (Référence : IA13004148) -, devenu vétuste, nécessite d'être renforcé ; l'ouvrage ne répondant pas à l'augmentation du trafic routier, il est décidé de construire un nouveau pont. Un appel d'offres sur concours est lancé en août 1934 ; la circulation ne devait pas être interrompue pendant les travaux et les piles et les massifs d'ancrage d'origine conservés. De nouvelles exigences furent adoptées en 1935, notamment la construction de portiques en béton armé. C'est le projet des Établissements Baudin (alors en concurrence avec l'entreprise Fives-Lille), consistant en la transformation radicale de l'ouvrage en place, qui fut retenu. Six mois après le début du chantier en janvier 1936, l'entrepreneur, devant faire face à la hausse des prix, en matériel et main-d’œuvre, liée au contexte socio-économique, demande la résiliation de son contrat. Les travaux reprennent finalement et, début décembre 1938, le tablier du nouveau pont (Annexe n° 1) était achevé. L'ouvrage fut reçu le 1er février 1940, deux ans après le délai prévu et avec un coût majoré. Le pont ayant été endommagé en août 1944 par les Allemands (Annexe n° 2), l'autorisation de le reconstruire est donnée le 21 avril 1945. Il est réédifié suivant les mêmes caractéristiques (on note la réutilisation des anciens câbles), par la même entreprise Baudin, par marché approuvé le 11 février 1946, après déblaiement opéré de l'automne 1945 au printemps 1946 par l'entreprise Combaz. Le pont est ouvert en septembre 1947. Des travaux d'entretien sont exécutés en 1972-1973 par Baudin (Annexe n° 3) ; l'ouvrage est repeint par l'’entreprise Battaglino en 1979. Mais au début des années 1980, des fissurations apparaissent dans le tablier et, malgré des travaux de réparations exécutés en 1984, il est interdit à la circulation en décembre de la même année. Alors que sa reconstruction était écartée au profit du lancement d'un nouvel ouvrage, un pont provisoire de type Bailey (Référence : IA13004501) est alors mis en place en 1985 pour rétablir le trafic. L'ouvrage est finalement détruit en novembre 1993 pour faire place au pont de Saint-Gilles actuel (Référence : IA13004052).

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 20e siècle
  • Dates
    • 1936, daté par source
    • 1945
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Baudin Châteauneuf
      Baudin Châteauneuf

      La SNC Baudin et compagnie est créée en 1919 à Châteauneuf-sur-Loire (45) par Basile Baudin, entrepreneur, et Georges Imbault, ingénieur spécialiste des ponts en métal. La société est dirigée par Basile Baudin jusqu'en 1932, puis par Georges Imbault jusqu'en 1951. Transformée en SA Ets Baudin en 1928, la société sera baptisée BAUDIN CHATEAUNEUF en 1952. A partir de la production de pylônes électriques et de hangars agricoles, l'entreprise s'oriente vers la construction de ponts métalliques.Après la deuxième Guerre Mondiale, BAUDIN CHATEAUNEUF participe à la reconstruction des ponts en France.

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Le second pont suspendu de Saint-Gilles, se situait à l'emplacement du pont à tablier suspendu actuel (Référence : IA13004052). Comme le premier pont suspendu (Référence : IA13004148), le nouvel ouvrage était constitué d'une travée principale sur le fleuve de plus de 130 m de portée et d'une travée d'environ 28 m en rive gauche. Établi sur les appuis maçonnés (pierre de taille et bossage) de son prédécesseur, le tablier était constitué d'une charpente métallique (emploi de chromo-cuivre, acier spécial à haute résistance), également raidie par des poutres latérales en treillis servant de garde-corps, et d'une dalle en béton armé. L'ouvrage de 7,50 m de large offrait une chaussée de 6 m à deux voies routières et deux trottoirs de 0,75 m. Les deux portiques en béton armé situés de chaque côté du pont, hauts de 17 m, portaient les câbles de retenue métallique (acier) que des suspentes reliaient au tablier.

  • Murs
    • métal acier
    • pierre pierre de taille bossage
    • maçonnerie
    • béton béton armé
  • Typologies
    pont suspendu à pile unique ; TYPO2 pont suspendu
  • État de conservation
    détruit

Repérage iconographique et bibliographique.

Documents figurés

  • Saint-Gilles. Le pont suspendu sur le Petit Rhône. /Carte postale, milieu 20e siècle. Rhône, Givors, Maison du Fleuve Rhône : RON-1289

Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2012