Cet ensemble hétérogène se compose d'un haut retable du 17e siècle "à l'Italienne" avec lunette à l'attique et un tableau d'autel.
La lunette du retable forme un petit tableau dans un cadre doré pouvant être daté au 18e siècle. Il est en très mauvais état et vraisemblablement pas à son emplacement d'origine.
Le retable pose sur un autel datant du 19e siècle. A l'instar des autels de saint Ferréol et de saint Joseph, il fut érigé au milieu du 19e siècle entre 1842 et 1856 (curé : Luc). Selon la tradition évoquant une étude généalogique de la famille Madon, le capitaine André Madon dans son testament de 1624, demande à être enterré sous l’autel de la Vierge qu’il a fait lui-même construire [IA84000979]. L'autel initial serait donc antérieur à 1624 et le retable pourrait donc être contemporain de cet autel.
La tabernacle était surmonté d'une statue en bois argenté de la Très Sainte Vierge, haute d'environ 120 cm, jusqu'en 1984, date à laquelle elle a été volée dans l'église. D'après les archives, le 23 mai 1748, une statue "représentant le mystère de la Purification [...] faite à Toulon par M. Lange [et achetée 200 francs] [est] bénie solennellement ».
L'autel de la Sainte Vierge est déclaré autel de la confrérie de la "Bienheureuse Vierge Marie" le 1er novembre 1902.
L'inventaire de 1906 porte mention sous le n°5 d'un "autel en marbre avec retable en bois peint et doré, autel de la Vierge", estimé 600 francs.