La ligne de décortication a pour but d'ôter l'enveloppe qui entoure la graine. Elle est complexe et comprend plusieurs étapes. Les graines à traiter sont déversées dans un silo en bois d'une contenance de 15 T à la base duquel un élévateur à godets se charge de produit. En hauteur, un tarare (non étudié) est ainsi alimenté. Une chambre à poussières stocke les fines poussières retirées. Les plus gros déchets tamisés sont ensachés. Suite à cette opération de nettoyage préparatoire, les graines sont réparties sur trois meules. Un système d'aspiration (non étudié) est relié à chacune des meules : les particules entraînées sont collectées pour les plus lourdes dans un cyclone, pour les plus légères dans une nouvelle chambre à poussières en bois. Les graines décortiquées en mélange avec celles qui ne le sont pas, des enveloppes (appelées cossettes), des graines cassées et autres impuretés sont nettoyées successivement dans deux bluteries (non étudiées). Puis les graines tombent dans un émotteur-aspirateur ; les graines non décortiquées sont séparées par un tamis et amenées vers deux meules de rattrapage. Un système de ventilation retire les enveloppes qui sont collectées dans une trémie en bois avant ensachage. Les graines décortiquées issues de cette 3e étape sont conduites par un dernier élévateur à godets vers deux trieurs alvéolés successifs (non étudiés) pour se débarrasser des dernières impuretés, puis vers l'ensachage. Cette ligne comprend donc quatre élévateurs à godets, trois conduites horizontales munies chacune d'une vis d'Archimède.