Dossier d’œuvre architecture IA83003255 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, patrimoine religieux de Provence Verte Verdon
Eglise paroissiale Sainte-Trinité
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Provence Verte Verdon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de la Provence Verte - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
  • Commune Saint-Julien
  • Lieu-dit Place de l'Eglise romane
  • Cadastre 1823 Au 196  ; 2017 AS 132
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Sainte-Trinité

Historique et hypothèses de datation

L’édifice présente plusieurs périodes de construction hypothétiques : le chevet, le faux transept, la nef et au moins une partie du bas-côté sud ont été bâtis au Moyen Age. Le bas-côté nord a été construit au 17e siècle, et le clocher au 18e siècle. Enfin, les murs de l'église ont été exhaussés au 19e siècle, à l'occasion de l'entière réfection de la couverture.

Chronologie présumée de la construction de l'église.Chronologie présumée de la construction de l'église.

Un édifice antérieur ?

L'orientation non pas est-ouest, mais nord-est / sud-ouest de l'édifice (calquée sur le plan d'un édifice antérieur ?), la découverte de tombes en bâtière de tegulae au sud de celui-ci et la présence de deux plaques de chancel en remploi au-dessus de la porte latérale de la façade principale et dans la baie axiale de l'abside, dont la datation peut être comprise entre les 5e et 7e siècles, font considérer l'hypothèse de l'existence d'un lieu de culte antérieur à l'actuelle église.

Plan de masse et de situation d'après le cadastre de 2017 (section AS, parcelle 132).Plan de masse et de situation d'après le cadastre de 2017 (section AS, parcelle 132).

Détail de l'abside : baie axiale avec plaque de chancel en remploi.Détail de l'abside : baie axiale avec plaque de chancel en remploi.

Détail de la façade principale : porte latérale avec plaque de chancel en remploi.Détail de la façade principale : porte latérale avec plaque de chancel en remploi.

L'édifice médiéval

Le chevet tripartite, le faux-transept, la nef et une partie du bas-côté sud ont été bâtis au Moyen-Age. Le cartulaire de Saint-Victor mentionne l'église de Saint-Julien-le-Montagnier ("ecclesia Sancti Juliani Montanerii") dès 1182 à l'occasion de l’allégeance de plusieurs seigneurs envers le monastère victorin, ainsi que d'une transaction concernant Saint-Martin-de-Brômes. Puis, une église de Saint-Julien-le-Montagnier et une église Sainte-Trinité (« ecclesiam Sancti Juliani Montanarii et ecclesiam Sancte Trinitatis ») sont citées conjointement en 1227 à l’occasion d’une confirmation à l’évêque de Riez par Grégoire IX. Il pourrait s'agir de l'église paroissiale et de la chapelle Sainte-Trinité, présentant le même type d'appareil [référence du dossier : IA83003254.] Du point de vue de l'archéologie du bâti, la période principale de construction de l'édifice pourrait se situer, selon les auteurs, entre la fin du 11e siècle et la fin du 12e siècle.

Plusieurs périodes de construction peuvent être identifiées au sein du bâti médiéval. La première concerne le chevet, le faux transept et les deux premières travées nord de la nef. En effet, sur l'élévation extérieure de la nef, la corniche avec cordon et modillons visible depuis le comble du bas-côté sud, présente une rupture et un décalage de niveau entre les deux travées est et les deux travées ouest : la corniche est plus basse à l'est qu'à l'ouest.

Vue du comble du bas-côté sud : rupture de la corniche de l'élévation extérieure de la nef. Vue du comble du bas-côté sud : rupture de la corniche de l'élévation extérieure de la nef.

La nef pourrait ainsi avoir été prolongée vers l'ouest, a posteriori, par deux travées plus larges. Quant au bas-côté sud, il a probablement flanqué la nef à l'occasion d'un troisième moment de construction.

Vue du bas-côté sud depuis l'ouest.Vue du bas-côté sud depuis l'ouest.

Cette adjonction tardive peut être confirmée par la présence de plusieurs baies ébrasées sur l'élévation intérieure sud de la nef, condamnées par le bas-côté sud.

Baie primitive de la nef obturée par l'adjonction du bas-côté sud.Baie primitive de la nef obturée par l'adjonction du bas-côté sud.

De plus, l'adjonction des murs de la nef et du bas-côté est bien visible dans l'épaisseur des piliers qui présentent des modules différemment appareillés. Ces piliers massifs et irréguliers possèdent un rythme différent de la structure principale de l'édifice. Le pilier situé entre les deux travées les plus à l'ouest pourrait englober un ancien contrefort de la nef.

Premier pilier (ouest) du bas-côté sud intégrant peut-être un ancien contrefort de la nef.Premier pilier (ouest) du bas-côté sud intégrant peut-être un ancien contrefort de la nef.

Vue rapprochée du premier pilier est du bas-côté sud présentant deux appareils différents.Vue rapprochée du premier pilier est du bas-côté sud présentant deux appareils différents.

Plan de l'église. [Plan de l'église paroissiale de Saint-Julien, Var.] 1971.Plan de l'église. [Plan de l'église paroissiale de Saint-Julien, Var.] 1971.

Toujours au sein de ce bas-côté, on peut distinguer deux périodes de construction, celle des deux travées est (là encore, forme différente du cordon, disposition en retrait par rapport à celui des travées les prolongeant à l'ouest) et celle des deux dernières travées ouest, dont l'appareil est différent. La transition est marquée par un arrachement de la chaîne d'angle de l'un des arcs doubleaux. En outre, l'arc doubleau le plus à l'ouest est bâti avec un autre type de pierre que celles employées pour la partie orientale du bas-côté. La partie ouest a donc pu être adjointe, ou reconstruite plus tardivement.

Vue du bas-côté sud : arrachement.Vue du bas-côté sud : arrachement.

Dans la première travée ouest visible dans le comble du bas-côté sud, se trouve un arc doubleau brisé dont le caractère unique pose question. Témoigne-t-il là aussi d'une adjonction plus tardive ?

Vue du comble du bas-côté sud : première travée à l'ouest.Vue du comble du bas-côté sud : première travée à l'ouest.

Ainsi, la construction du chevet, du faux transept, de la nef et du bas-côté sud pourrait s'échelonner de la fin du 11e siècle jusqu'au 13e siècle, voire plus tardivement pour les deux chapelles prolongeant à l'ouest le bas-côté sud.

L'épaisseur du mur entre la nef et ce bas-côté serait selon R. Jardin le signe de la présence d'un mur de fortification médiéval (épaisseur, mise en œuvre hétérogène des matériaux, baies ébrasées aveugles visibles sur l’élévation côté nef et qualifiées d'archères). Cependant, le tracé du rempart lisible dans le parcellaire du cadastre de 1823, dont les vestiges actuellement visibles sont datables du 13e siècle, ne correspond pas à celui de cette élévation. Selon le même auteur, le contrefort visible au niveau du chevet aurait été réalisé suite à l'arrachement d'un portail d'entrée situé dans le prolongement de cet hypothétique rempart, au 19e siècle. Ce portail n’est pas non plus figuré par le cadastre de 1823.

Plan cadastral de la commune de Saint-Julien, 1823. Restitution hypothétique de l'enceinte médiévale de Saint-Julien-le-Montagnier d'après le plan cadastral de 1823.Plan cadastral de la commune de Saint-Julien, 1823. Restitution hypothétique de l'enceinte médiévale de Saint-Julien-le-Montagnier d'après le plan cadastral de 1823.

Au niveau du chevet et du faux transept, R. Jardin propose, au vu de l'étroitesse du bras et de l'absidiole nord, de voir une construction en deux temps intégrant cette partie a posteriori. Enfin, il signale que la pierre dont est bâtie l’église aurait été prélevée dans le banc rocheux à l’est du piton où s’élève l’église.

En somme, l'édifice présente hypothétiquement au moins quatre moments de construction médiévaux. Une première période, probablement survenue entre la fin du 11e siècle et la fin du 12e siècle, pourrait voir l'érection du chevet, du faux transept et des deux premières travées est de la nef. Cette nef a pu être prolongée à l'ouest par deux travées au cours d'une seconde période. La construction des deux travées est du bas-côté sud pourrait correspondre à un troisième moment, puis celle des deux travées ouest à un quatrième. À ces quatre périodes, il faut ajouter l'hypothèse d'une construction en deux temps du faux transept et du chevet, avec l'absidiole ouest, plus étroite que celle à l'est (simple changement d'équipe sur le chantier ?).

En 1486, le tailleur de pierre Jean Aulagnier du Puy, en Dauphiné, est mandaté par deux syndics de Saint-Julien pour recouvrir l’église et son clocher de « dalles », contre onze florins.

La sacristie est difficilement datable. Elle pourrait avoir été bâtie durant les Temps modernes. Elle remploie peut-être des moellons issus d'un édifice médiéval et son mur ouest intègre selon H. Lézaud un ancien contrefort. La porte à arc segmentaire chanfreiné permettant d'y accéder depuis l'intérieur de l'église pourrait dater des 15e ou 16e siècles. Cette porte est ménagée au sein de l'extrémité est du bras de transept, qui présente un arc en plein cintre prenant toute la largeur de la travée. Un piédroit de cet arc disparaît derrière le premier pilastre du bas-côté sud, laissant présumer la construction postérieure du bas-côté.

Détail de l'élévation sud : sacristie. Arrêt dans les assises du mur ouest de la sacristie signalant un ancien contrefort (?).Détail de l'élévation sud : sacristie. Arrêt dans les assises du mur ouest de la sacristie signalant un ancien contrefort (?).

Vue de l'élévation est de la sacristie : arrêts dans les assises.Vue de l'élévation est de la sacristie : arrêts dans les assises.

Accès à la sacristie : arc en plein cintre disparaissant derrière un pilier, baie ménagée dans le comblement.Accès à la sacristie : arc en plein cintre disparaissant derrière un pilier, baie ménagée dans le comblement.

Un agrandissement de l'édifice aux 17e et 18e siècles

Aux Temps modernes, la paroisse dépend du diocèse de Riez et les bénéfices ecclésiastiques qui lui sont associés sont partagés entre deux chanoines de la collégiale de Barjols (prieurs des chapelles disparues de Saint-Pierre et de Notre-Dame-du-Plan), deux chanoines du chapitre de Riez, et le curé de la localité.

À cette période, l'église subit des agrandissements avec la construction du bas-côté nord, le remaniement de la façade principale (porte principale, porte latérale et oculus) et l'érection d'un nouveau clocher.

Le bas-côté nord, constitué de quatre chapelles, est voûté d'ogives.

Vue du bas-côté nord depuis l'ouest.Vue du bas-côté nord depuis l'ouest.

Cette voûte est contrebutée par des arcs-boutants visibles dans les combles.

Vue du comble du bas-côté nord.Vue du comble du bas-côté nord.

Depuis la nef, l'accès à ce bas-côté se fait par des ouvertures en plein cintre encadrées de pierres de taille, dont celle de la première chapelle nord porte la date gravée de 1675. En 1673, les consuls projetaient de faire blanchir l'église paroissiale conformément à une sentence de visite rendue par l'archevêque de Riez : s'agit-il de la même campagne de travaux ?

Détail d'une travée du bas-côté nord : date portée.Détail d'une travée du bas-côté nord : date portée.

Ainsi, bien que les archives soient muettes et que certains auteurs situent sa réalisation au 16e siècle, le bas-côté nord doit plutôt être daté du 17e siècle. En effet, d'autres édifices géographiquement proches, bâtis à cette période, utilisent un voûtement d'ogives [référence du dossier : IA83003176]. En outre, la porte latérale de la façade principale située dans le prolongement du bas-côté possède un style caractéristique de cette période (arc en plein cintre, clé en pointe de diamant, surmonté d'un fronton en quart de cintre brisé). D’après R. Jardin, on a employé pour la construction du bas-côté une pierre jurassique calcaire à dolomie prélevée au plateau de Gourdane, prolongeant l'éperon sur lequel s'est implanté le village. H. Lézaud émet en outre l'hypothèse d'une construction ou d'une reconstruction de ce bas-côté en deux temps, sur la foi des différences existant entre la première travée près du chœur et les autres travées du bas-côté (clé de voûte, passages avec la nef).

Détail de la façade principale : porte latérale avec plaque de chancel en remploi.Détail de la façade principale : porte latérale avec plaque de chancel en remploi.

En 1686, les consuls exposent qu'il est nécessaire de "faire accommoder les couverts de l'église et de l'horloge pour éviter qu'il n'arrive une ruine". En 1699 sont rénovés la couverture et le pavement : le 3 octobre 1699, est enregistré un paiement à François et Julien Philibert, maçons, pour travail et "fournitures" faites à l'église paroissiale, ainsi qu'à Joseph Thuilier pour le prix de mille cinquante tuiles employées au couvert. Le 9 décembre 1699, la communauté paie à Joseph Jauffret le prix de six cents "malons, tuiles et autres fournitures" pour l'église. Une partie du pavement est constituée, au niveau de la travée sud-est, de carreaux de terre cuite vernissés verts datables des 17e ou 18e siècles (?).

Détail du pavement.Détail du pavement.

Sur la façade sud, la porte principale en plein cintre, constituée de pierre ocre et friable (safre ?) peut-être datée du 17e siècle. Selon H. Lézaud, les pierres calcaires situées à la base des piédroits appartiendraient à la porte primitive. Leur mise en œuvre semble pourtant trop grossière pour une porte monumentale telle que celles conservées en Provence pour l'époque médiévale. Cette porte était surmontée d'un oculus bâti avec la même pierre ocre, dont la façade conserve les traces. Cet oculus fut remplacé par une grande baie en plein cintre à encadrement de pierre calcaire après 1751, ainsi que l'indique une convention entre le vicaire et les maçons Buerle, Hugou et Negré datée du 26 juin 1751. Elle stipule que les artisans devront "ouvrir une grande fenetre au dessus de la grande porte de l'église paroissiale", en pierre de taille "crosse et lancis bouchardée", d'une hauteur de douze pans, d'une largeur de six pans et d'un ébrasement de trois-quarts de pans. Le travail devra être achevé au mois de septembre 1751.

Détail de la façade principale : porte principale surmontée d'une baie.Détail de la façade principale : porte principale surmontée d'une baie.

À cette même date, l'inventaire sommaire des archives antérieures à 1790 rapporte les réparations votées par les consuls, "étant même tombé des grosses pierres de l'arc qui soutient la voute". Les registres étant en lacune dans les archives communales, il n'a pas été possible de vérifier le contenu exact de la délibération.

Le 9 avril 1761, il est question des dommages causés par la foudre, qui a frappé l'église dans la nuit, causant "diverses fentes dans l'église, et [qui] dans la nef de la petite porte a jetté une partie du clocher du levant et du midy a terre, a brulé l'autel de ste thècle, le devant d'autel de st joseph, a brulé une partie des colonnes du maitre autel, endommagé le retable a brisé et casé toutes les vitres de l'église rompu le fil d'archal des fenetres (...) le couvert se trouvant aussi tout endommagé et comme il y a à craindre que le clocher ne vienne totalement en ruine (...)". L'architecte Brun "du lieu de Lile" (il peut s'agit d'Esprit-Joseph Brun dit le cadet comme de son frère aîné, Jean-Ange), qui travaille alors à Esparron (commune limitrophe), au château de son seigneur M. de Lordonné, se rend à l'église le 10 avril 1761 pour dresser le devis des réparations à effectuer à l'église et au clocher. Les travaux sont mis aux enchères le 26 avril 1761 et sont déclarés achevés le 13 octobre 1761 par Honoré Jullien, maçon de Sainte-Tulle.

Le 17 mars 1771, les consuls délibèrent de faire réparer un des piliers de l'église paroissiale qui menace ruine, en prévision de l'installation d'une nouvelle chaire à prêcher. Il s'agit probablement du pilier contre lequel est adossé l'actuelle chaire.

Le clocher

Un clocher est mentionné en 1486. Certains travaux historiques mentionnent la construction d'un nouveau clocher en 1647, mais il s'agit en réalité de l'aménagement d'une horloge dans une maison d'habitation (paiement du travail de la tour à Pierre Guis en 1647, série BB de l'inventaire sommaire des archives antérieures à 1790, f°148). La travée de l'élévation nord accolée au clocher conserve les vestiges d'un mur comportant une porte en plein cintre aveugle. Celle-ci prend appui sur la chaîne d'angle du bras de transept. S'agirait-il des vestiges d'un ancien clocher, voire d'une chapelle latérale ?

Détail de l'élévation nord : ancien clocher ?Détail de l'élévation nord : ancien clocher ?

Le conseil de communauté vote la reconstruction du clocher menaçant ruine en 1708. Le 2 août 1711, les travaux sont attribués à Jean-Pierre Michel d'Aix et Jean-Antoine Hugou de Saint-Julien. Le 21 octobre 1714, les consuls délibèrent de mettre aux enchères les travaux d'un nouveau clocher, l'ancien devant être démoli. Un devis avec plan est dressé le 31 octobre de la même année par l'architecte aixois H. Rouman[s?]. Sa description correspond à l'actuel clocher, constitué dans sa partie inférieure de trois murs adossés à l'élévation de la chapelle Sainte-Thècle (bras nord du faux transept) percée d'une porte, et dans sa partie supérieure de quatre murs surmontés de quatre baies accueillant les cloches et d'une voûte en cul-de-four de pierres de taille en tuf, prélevé dans la communauté voisine de La Verdière. L'escalier en plâtre avec "une ranpe servant de parapet" est éclairé par trois baies ("luquernes"). La couverture d'origine a disparu : en tuiles, elle a pu prendre la forme d'une "esguille ou piramide" et comporter une génoise à trois rangs de tuiles et à un rang de malons.

Dessin d'un nouveau clocher pour l'église paroissiale du lieu de Saint-Julien-le-Montagnier, 1714.Dessin d'un nouveau clocher pour l'église paroissiale du lieu de Saint-Julien-le-Montagnier, 1714.

Le devis indique que l'entrepreneur devra travailler au cours du mois de mars 1715 et un mandat est délivré aux ouvriers "ayant travaillé au clocher" cette même année. Le 6 septembre 1716, le conseil vote de procéder à la réception des travaux. Les maçons Remond et Michel sont cette fois cités comme attributaires du prix-fait du clocher. En 1717, un paiement aux "entrepreneurs des travaux du clocher" est approuvé. Sa voûte sera rénovée en 1861.

Vue générale de l'élévation nord et du clocher.Vue générale de l'élévation nord et du clocher.

Travaux réalisés à l'époque contemporaine

Le 28 novembre 1802 des travaux de réparations à faire à l'église paroissiale sont mis en adjudication. Ils concernent principalement le recrépissage de l'intérieur de l'édifice, la réparation du sol, la pose de châssis et de vitres à certaines baies, la pose d'une porte conduisant à la tribune et la réfection d'éléments de la charpente. Ils sont attribués à Jacques Daumas et Philippe Degleises, maçons de La Verdière. Ils sont reçus le 19 août 1803 par les maçons Joseph Chaspouls et Laurens Bonnaventure de Montmeyan.

Un nouveau devis pour des travaux à l'église paroissiale est dressé le 16 mai 1839 par Gianani, architecte à Brignoles. Outre les classiques réfections d'enduits, blanchiments et réparations au carrelage et à la toiture, il prévoit le rejointoiement général et l'exhaussement de 1,5 mètre de l'élévation sud de l'église. Une chapelle doit être adossée à la sacristie pour servir au dépôt des morts (avec porte à l'est, non repérée.) Le clocher doit subir des interventions avec la reconstruction d'une partie de la rampe de son escalier et la "fermeture en maçonnerie d'une des fenêtres". Il est enfin question du placement une fenêtre en plein cintre au-dessus de la porte d'entrée principale en remplacement de l'existante "tombant en ruine" : s'agit-il de l'actuelle baie en plein cintre surmontant la porte principale, qui aurait donc remplacé celle percée vers 1751 ? Le procès-verbal d'adjudication, daté du 8 août 1839, est attribué au maçon Laurent Philibert de la commune de Ginasservis.

Vue générale de la façade principale.Vue générale de la façade principale.

L'architecte Gianani dresse un autre devis le 1er avril 1843, où il indique que des réparations insuffisantes ont été opérées en 1840. Il signale que l'église est en très mauvais état, laissant pénétrer les eaux pluviales. Son sol "représente plutôt le sol d'une grange en ruine que celui d'un temple destiné aux offices divins", écrit-il. Le devis prévoit la réfection à neuf, avec remplacement du bois de charpente "pourri ou gâté", de la toiture des deux bras de transept, mais aussi le recrépissage des murs extérieurs, la réparation des enduits intérieurs, la réfection du carrelage de l'église. Ce devis n'est approuvé par le préfet que le 13 septembre 1844 et aucun document n'indique sa réalisation. Seul un procès-verbal d'adjudication daté du 27 mai 1855 signale l'attribution de travaux de réparation à effectuer à l'église à Patrice Pontier, maçon de Saint-Julien.

En revanche, de grands travaux structurels sont entrepris à la couverture de l'édifice entre 1859 et 1861. Celle-ci, probablement de type complexe en conséquence de l'agrandissement de l'édifice par adjonctions successives au fil des siècles, doit être homogénéisée. Le 11 juin 1859, l'ingénieur L. Just dresse un devis signalant à nouveau l'état de complet délabrement de la toiture de l'église paroissiale, et la pénétration des eaux pluviales. Il projette l'entière démolition de la toiture ainsi que sa reconstruction à neuf, en conservant les bois et les tuiles valables (deux poutres du bas-côté ouest doivent par exemple être remployées à la nouvelle toiture). Cette couverture devra présenter une génoise à deux rangs de tuile sur les façades nord et sud, qui seront réhaussées de 50 cm "afin de rendre uniforme la pente de la toiture (...) et afin d'établir une seule pente pour chaque plan incliné de la toiture et pour éviter les inconvénients que présente toujours la chute d'une toiture sur l'autre." Les murs des bras de transept devront être exhaussés de 2 mètres sur trois côtés, de 50 cm pour l'élévation est du bras sud, en reconstruisant son mur est "qui menace ruine", et de 1 mètre 25 cm pour ceux des deux contreforts au sud (probablement les deux contreforts les plus proches de la sacristie qui n'ont visiblement pas été surélevés).

Détail de l'élévation sud.Détail de l'élévation sud.

Sur la façade principale, la partie sud (bas-côté), est lézardée et devra être reconstruite, ainsi qu'une partie de la voûte de la travée attenante, sur une longueur de 2 mètres. Un pilier du bas-côté sud où on a pratiqué une ouverture pour loger le confessionnal, doit être bouché en maçonnerie et un de ses angles, "qui menace de s'écrouler", démoli et reconstruit (ce que l'on observe dans le pilier de la seconde travée ouest comportant une pièce de bois).

Vue rapprochée du second pilier ouest.Vue rapprochée du second pilier ouest.

La couverture de l'abside et des absidioles devra être refaite à neuf "en cône", reposant sur un massif de maçonnerie établi sur la voûte. La voûte du clocher sera recouverte d'un dallage en saillie sur la corniche existante, la voûte devant être reconstruite (?). Quatre tirants en bois existant à la naissance de la voûte seront remplacés par des tirants de fer. Les travaux, exécutés par Zacharie Jaubert, maître maçon de Montmeyan, sont reçus le 31 juillet 1861 par L. Just, et validés par le conseil municipal le 16 février 1862.

Des arrêts dans les assises supérieures de la façade principale témoignent du remaniement de la couverture. Cette partie supérieure, avec son avant-toit de briques, est probablement le résultat de l'exhaussement réalisé entre 1859 et 1861. On distingue sur cette façade un petit appareil de moellons assisés qui pourrait correspondre à l'ancienne façade médiévale.

Détail de la façade principale : coups d'arrêts dans les assises signalant un exhaussement.Détail de la façade principale : coups d'arrêts dans les assises signalant un exhaussement.

Une dépendance (disparue) fut accolée à l'élévation nord en 1880 par l'abbé Perrymond. Le plan cadastral de 1823 confirme qu'elle a été bâtie après cette date. Deux photographies datables de la seconde moitié du 19e siècle montrent ce bâtiment annexe couvert d'un appentis, situé entre deux contreforts de l'élévation. On y pénétrait depuis l'intérieur de l'église, comme l'indique la présence d'une porte obturée. Un inventaire daté de 1881 mentionne un legs de 200 francs fait à l'église, à l'aide duquel l'évêque a autorisé à faire construire une petite sacristie située "entre les deux encoules [contreforts] de sainte Anne". Ceci pour "enlever l'humidité à l'église et avoir un débarras pour les objets des autels et de l'église afin d'utiliser le clocher pour une chapelle : fait la porte et le grand bahut." Une chapelle pourrait donc avoir occupé le rez-de-chaussée du clocher durant le 4e quart du 19e siècle (?).

Plan de masse et de situation d'après le cadastre de 1823 (section Au, parcelle 196).Plan de masse et de situation d'après le cadastre de 1823 (section Au, parcelle 196).

Vue du clocher et d'une partie de l'élévation nord de l'église paroissiale de Saint-Julien-le-Montagnier, Var. [2e moitié 19e siècle.]Vue du clocher et d'une partie de l'élévation nord de l'église paroissiale de Saint-Julien-le-Montagnier, Var. [2e moitié 19e siècle.]

Vue de l'élévation nord de l'église paroissiale de Saint-Julien-le-Montagnier lors de la fête de Saint-Julien, 28 août 1870.Vue de l'élévation nord de l'église paroissiale de Saint-Julien-le-Montagnier lors de la fête de Saint-Julien, 28 août 1870.

La tribune fut agrandie en 1882 par l'abbé Perrymond. La sacristie fut restaurée en 1890 par M. Rouvier.

Des travaux structurels furent encore menés par la municipalité durant la seconde moitié du 20e siècle. Entre 1971 et 1973, des travaux de décroûtage et de ravalement par sablage des élévations intérieures furent effectués par le biais de chantiers de jeunes volontaires organisés par l'association Les Alpes de lumière et l’entreprise Omnium façades (ravalement) de Marseille. L'appareil ainsi fragilisé fut ensuite consolidé par un rejointoiement mais le reste de l'édifice ne fut jamais réenduit (hormis le bas-côté ouest). La sacristie fut restaurée à la même période. En 1988, la toiture fut entièrement refaite (arases, pannes, chevrons, tuiles) par l'entreprise Barlatier (Jean-Marc Barlatier, artisan maçon, Tavernes) sous la maîtrise d'œuvre d'Alain Amédéo, de l'atelier SUD architectes. Des travaux furent entrepris au clocher de l'église en 1989.

Le cartulaire de Saint-Victor mentionne l'église dès 1182. Le chevet, le faux transept, la nef et au moins les deux travées est du bas-côté sud sont datables de l'époque médiévale. Au sein de cette période se succèdent plusieurs phases de construction : le chevet, le faux transept et les deux premières travées de la nef marquent une première période. Puis, la nef est prolongée par deux travées supplémentaires et flanquée au sud d'un bas-côté de deux travées. Ce bas-côté sera prolongé par deux travées à l'ouest. La période principale de construction pourrait se situer entre la fin du 11e siècle et la fin du 12e siècle pour l'édifice primitif, au 13e siècle pour le reste de la construction médiévale. Le bas-côté flanquant la nef au nord, voûté d'ogives, est bâti au 17e siècle, comme en témoigne la date portée de 1675. En 1699, les maçons François et Julien Philibert travaillent à la couverture et Joseph Thuillier fournit tuiles, malons et autres fournitures. En 1751, le vicaire commande aux maîtres-maçons Louis Buerle, Antoine Negré et Joseph Hugou l'ouverture de la grande baie en plein cintre surmontant la porte principale. En 1761, la foudre cause des dégâts à l'édifice et les travaux de réparations sont réalisés par Honoré Jullien, maçon de Sainte-Tulle, sur devis de l'architecte Brun de L'Isle-sur-Sorgues (il pourrait s'agit d'Esprit-Joseph dit le cadet comme de son frère aîné, Jean-Ange). Le clocher est bâti entre 1715 et 1717, sur un plan de l'architecte H. Rouman[s ?]. En 1802, Jacques Daumas et Philippe Degleises, maçons de La Verdière, effectuent des travaux à l'édifice. Laurent Philibert, maçon de Ginasservis, effectua une campagne de rénovation en 1839 sur devis de l'architecte brignolais Gianani. La couverture de l'édifice est entièrement rehaussée et remaniée en 1861 par le maître maçon Zacharie Jaubert, de Montmeyan, sur devis de l'ingénieur L. Just. Une dépendance (disparue) fut accolée à l'élévation nord en 1880. La tribune est agrandie par l'abbé Perrymond en 1882. Enfin, d'importants travaux de restauration ont lieu durant la seconde moitié du 20e siècle : enlèvement de l'enduit intérieur, réfection entière de la toiture.

L'église paroissiale Sainte-Trinité est localisée au sud-est du village, près des vestiges du château médiéval et d'anciennes aires à battre. L'édifice orienté nord-ouest / sud-est présente un plan allongé à nef de quatre travées, prolongé par une travée de chœur constituée d'un faux transept terminé par une abside et deux absidioles. De part et d'autre de cette nef se trouvent deux bas-côtés de hauteurs inégales, qui communiquent avec les bras du faux transept.

L'église est flanquée d'un clocher au nord-ouest, et d'une sacristie au sud-est. Un cimetière clos de murs se trouve accolé à son élévation sud. Elle est construite en moellons calcaires de petit appareil assisé pour le chevet, la travée de chœur, la nef et le bas-côté est. Elle est couverte d'un toit en tuiles creuses, à long pans pour la nef, complexe pour le faux transept (appentis, toit à versants inégaux), à croupe ronde pour l'abside et les deux absidioles, à deux versants pour la sacristie. L'avant-toit est constitué de deux rangs de brique pour la façade principale (ouest), d'une génoise à deux rangs pour les élévations nord et sud, de dalles calcaire pour les absidioles, de dalles calcaire reposant sur des corbeaux pour l'abside et une partie de la couverture du faux transept. L'édifice est contrebuté de trois contreforts au nord, cinq au sud, et un à l'est atteignant le mur pignon en passant entre l'abside et l'absidiole sud.

La façade principale est percée d'une porte en plein cintre en pierre jaune à appareil clavé, surmontée d'un cordon. Au-dessus de cette porte se trouve une grande baie en plein cintre. Du côté nord, cette même façade est percée d'une porte en plein cintre à clé en pointe de diamant surmontée d'un fronton en quart de cintre brisé encadrant une plaque de chancel en remploi. Cette porte est surmontée d'une ouverture ébrasée à arc segmentaire et d'une baie rectangulaire. Quant à la partie sud de la façade, donnant sur le cimetière, elle est seulement percée d'une baie en plein cintre.

L'élévation nord est percée de trois baies rectangulaires. Le chevet présente trois baies en plein cintre pour l'abside, une étroite pour l'absidiole nord. Le faux transept s'élève au-dessus de l'édifice, ses murs pignons sont percés à l'est d'une baie étroite en plein cintre, à l'ouest d'une baie segmentaire. Enfin, l'élévation sud présente une baie étroite à l'extrémité du bras du faux-transept, la sacristie étant percée d'une baie plein cintre et d'une baie rectangulaire.

Le clocher est une tour carrée sommée d'une corniche et d'un campanile. Il possède une porte latérale à l'ouest et trois baies étroites au nord. Sa partie supérieure présente quatre baies en plein cintre, dont deux condamnées, encadrées de deux cordons.

L'accès l'intérieur se fait par un vestibule occupé dans sa partie supérieure par la tribune. La nef est couverte d'une voûte en berceau dont la naissance est marquée par un cordon. Le faux transept est voûté en berceau, les absides sont voûtées en cul-de-four. Le bas-côté nord est voûté d'ogives et présente à l'ouest un escalier situé dans le contrefort, permettant d'accéder au comble. Le bas-côté sud est voûté en berceau. Sa travée ouest est occupée par les fonts baptismaux. Deux grandes niches en plein cintre ont été aménagées dans ses deux travées est pour accueillir des autels. Les piliers de ce bas-côté sont massifs et irréguliers et les ouvertures sur la nef intègrent une pierre de taille de couleur plus claire que celle employée pour le reste de l'édifice.

  • Murs
    • pierre moellon
    • pierre pierre de taille
    • pierre petit appareil
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • voûte en berceau
    • cul-de-four
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe ronde
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    inscrit MH, 1925/02/23
  • Référence MH

Documents d'archives

  • Inventaire sommaire des archives communales antérieures à 1790. Saint-Julien. 1635 - 1789. Archives départementales du Var : 2 MI 216 R1. Disponible en ligne : <https://archives.var.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_resu_rech.php?ref_fonds=19>. Date de consultation : 2022.

    BB 1 : 1673 ; BB 2 : 1686, 1697, 1698, 1699, 1761, 1771 ; BB 3 : 1707 - 1730 ; BB 5 : 1751 ; DD 4 : 1714, 1715 ; GG 17 : 1717-1756.
  • Articles de devis pour la construction d'un nouveau clocher pour l'église paroissiale du lieu de Saint-Julien-le-Montagnier, 31 octobre 1714. Rédigé par l'architecte H. Rouman[s?]. Archives communales, Saint-Julien : DD 4.

  • St Jullien convention Buerle, hugou et negré, 26 juin 1751. Dans minutes de maître Jauffret, 1751 - 1754. 26 juin 1751. Archives départementales du Var, Draguignan : 3 E 14/498.

    Construction d'une fenêtre au-dessus de la grande porte de l'église, f°111v°.
  • Comptes rendus par Jean Antoine Jauffret du lieu de St Jullien en qualité de prieur confrérie du saint sacrement de la paroisse du lieu par devant mre antoine fille curé de ladite paroisse de me jean paul pellas avocat en la cour ancien consul, s.d. [ca 1760-1780]. Archives départementales du Var, Draguignan : 14 G.

    Achats pour la fête de la Sainte-Trinité, s.d.
  • Extrait des registres des adjudications de la commune de st julien le montagnier département du Var, 7 frimaire an II (28 novembre 1802). Archives communales, Saint-Julien : 2 M.

  • [Rapport de recette des travaux exécutés à l'église paroissiale de Saint-Julien-le-Montagnier par Joseph Chaspouls et Laurens Bonnaventure, maçons du lieu de Montmeyan.] 1er fructidor an II, 19 août 1803. Archives communales, Saint-Julien : 2 M.

  • Devis et détail estimatif de diverses réparations et ouvrages d’entretien à faire aux presbytaire et aux eglises de St julien et du hameau dit de la rouviere située dans le territoire de st julien, 16 mai 1839. Par Gianani. Archives communales, Saint-Julien : 2 M 5.

  • [Procès-verbal d'adjudication des travaux à effectuer à l'église paroissiale de Saint-Julien, Var.] 8 août 1839. Archives communales, Saint-Julien : 2 M.

  • Devis descriptif et estimatif de divers ouvrages et réparations à faire à l’église paroissiale de Saint-Julien-le-Montagnier, 1er avril 1843. Par Gianani. Archives communales, Saint-Julien : 2 M.

    Vu et approuvé par le préfet à Draguignan le 13 septembre 1844.
  • [Procès-verbal d'adjudication de travaux de réparations à effectuer à l'église paroissiale de Saint-Julien, Var.] 27 mai 1855. Archives communales, Saint-Julien : 2 M.

  • Devis estimatif des travaux de réparation de l’église paroissiale de la commune de St Julien, 11 juin 1859. Par L. Just. Archives communales, Saint-Julien : 2 M.

  • Procès-verbal de réception et compte définitif des travaux exécutés pour diverses réparations faites à l'église, au presbytère et à l'hôtel-de-ville, 1er juillet 1862. Par L. Just. Archives communales, Saint-Julien : 1 M.

    Les travaux, exécutés par Zacharie Jaubert, maître maçon de Montmeyan, sont reçus le 31 juillet 1861 par L. Just, et validés par le conseil municipal le 16 février 1862.
  • Réparations faites à la sacristie et à l'église de st Julien le Montagnier par le curé Perrymond, s.d. [1881]. Archives communales, Saint-Julien : non coté.

    1880, 1881, 1882, 1890
  • LEZAUD, H. SAINT-JULIEN-LE-MONTAGNIER (VAR). Etude archéologique. Document dactylographié, 1966-1967, 37 p. Dir. G. DEMIANS D'ARCHIMBAUD, faculté des lettres d'Aix-en-Provence. Médiathèque de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme, Aix-en-Provence : MT-21189.

    Hypothèse d'une construction du bas-côté nord en deux temps ; de la présence d'un ancien contrefort dans l'élévation ouest de la sacristie ; du remaniement tardif des baies du chevet.
  • Opération st julien le montagnier_var restructuration et animation d'un haut village. Phase 1. église romane. Cahier d'avant-projet, 15 février 1971. Par Sud atelier d'architecture. Collection particulière.

  • Extrait du registre des délibérations du conseil municipal de la commune de Saint-Julien-le-Montagnier. Restauration église vieux village. Encadrement des jeunes volontaires année 1972. Séance du 11 décembre 1972. Archives communales, Saint-Julien : non coté.

  • Facture définitive des travaux de vitrail exécutés pour la Mairie de Saint Julien le Montagné 83, s.d. [1973]. Archives communales, Saint-Julien : non coté.

  • Situation. [Situation des travaux de ravalement par sablage effectués à l’église paroissiale de Saint-Julien, Var], 21 mars 1973. Par Omnium façades. Archives communales, Saint-Julien : non coté.

  • PAUL, Jacques. L'église de Saint-Julien. Document dactylographié, s.d. [vers 1980], 2 p. Collection particulière.

    Proposition d'une datation hypothétique de l'église, commencée avant la fin du 11e siècle, poursuivie au 12e siècle.
  • Procès-verbal de réception, réfection toiture église Saint-Julien-le-Montagnier, 25 juillet 1988. Archives communales, Saint-Julien : non coté.

  • COURCHET, Anne-Marie et Michel. Les Chemins du Patrimoine. L'Office de Tourisme de Saint-Julien-le-Montagnier. Pleins feux sur une église. Document dactylographié, juin 2008, 24 p. Collection particulière.

    Travaux du clocher attribués en 1711 à Jean-Antoine Hugou de Saint-Julien et Jean-Pierre Michel d'Aix, Rémond et Michel cités en 1716 : dépouillement inventaire sommaire , M. Giraud, 1891 ; mention des chapelles Saint-Joseph et Sainte-Marthe en 1836 : dépouillement cahier de délibérations du conseil de fabrique de l'église de Saint-Julien-le-Montagnier ; transcription d'une archive (communale ?), 25 août 1891, mentionnant les dommages occasionnés par la foudre à l'église paroissiale, ainsi que plusieurs autels.
  • Edifices religieux (Oratoires, chapelles). [Edifices religieux de Saint-Julien-le-Montagnier]. Document dactylographié, s.d. [vers 2010]. Collection particulière.

    Travaux en 1996.
  • JERPHANION, Guillaume de. Relevé des mentions médiévales d'édifices religieux de la commune de Saint-Julien (Var), [vers 2020]. Collection particulière.

    Mention de l'église en 1182, CSV 223. Promesse de Jean Aulagnier, tailleur de pierre du Puy, en Dauphiné, à Aimeric Hugues et André Hugues, syndics de Saint-Julien, de recouvrir l'église du lieu de dalles, ainsi que le clocher vers levant, d'ici au milieu du mois de mai, moyennant 11 florins, plus la nourriture, les matériaux, étagères, etc., et le manœuvre ; 03/02/1486 ; AD83, E 838 f° 94

Bibliographie

  • ACHARD, Claude-François. Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence ancienne et moderne, du Comté-Venaissin, de la principauté d'Orange, du comté de Nice etc. Aix-en-Provence : Pierre-Joseph Calmen, 1788, 2 vol.

    p. 414
  • ALBANES, Joseph-Hyacinthe. Gallia Christiana Novissima. Tome 1 : Aix, Apt, Fréjus, Gap, Riez et Sisteron. Montbéliard : Société anonyme d'imprimerie montbéliardaise, 1899.

    Inst. 19
  • CODOU, Yann. Les églises médiévales du Var. Les Alpes de Lumières : Forcalquier, 2009.

    p. 173. Propose une construction hypothétique de l'église durant les dernières décennies du 12e siècle.
  • GUERARD, Benjamin, DELISLE Léopold, De WAILLY Natalis. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Collection des cartulaires de France, t. VIII, éditeur B. Guérard, Paris : Typographie de Ch. Lahure, 1857, 2 volumes, CLVI-651-945 p.

    223
  • JARDIN, Raymond. Saint-Julien-le-Montagnier. Mairie de Saint-Julien-le-Montagnier, 2002.

  • PONS, Raymonde. Eglise romane du Vieux-Village. Restaurations depuis plus de 40 ans. Dans : Racines. Patrimoine du Haut-Var/Verdon, septembre 2013, n° 17. Archives de l'association des chemins du patrimoine : non coté.

    Non paginé. Historique des travaux survenus durant la seconde moitié du 20e siècle, notamment travaux au clocher en 1989.

Documents figurés

  • Dessin d'un nouveau clocher pour l'église paroissiale du lieu de Saint-Julien-le-Montagnier. / Dessin à la plume sur papier par H. Roumans, 31 octobre 1714. Archives communales, Saint-Julien : DD 4.

  • Plan cadastral de la commune de Saint-Julien, 1823./ Dessin à l'encre sur papier par les géomètres: Fouque ainé, Fouque cadet, Vidal, 1823. Archives départementales du Var, Draguignan: 3PP 113

    Section Au, n° de plan 02, parcelle 196.
  • Carte de France dite carte de Cassini. / Dessin à l'encre par César-François Cassini de Thury, seconde moitié du 18e siècle. Bibliothèque nationale de France, Paris.

  • Vue de l'élévation nord de l'église paroissiale de Saint-Julien-le-Montagnier lors de la fête de Saint-Julien, 28 août 1870. / Photocopie sur papier, 28 août 1870. Collection particulière.

  • Vue du clocher et d'une partie de l'élévation nord de l'église paroissiale de Saint-Julien-le-Montagnier, Var. / Scan de photographie, [2e moitié 19e siècle.] Collection particulière.

  • [Vue de la façade principale de l'église paroissiale Sainte-Trinité, Saint-Julien, Var.] / Photographie noir et blanc, [vers 1900.] Archives de la Société des Amis du Vieux Toulon : fonds Malausse.

  • 4 - St.-Julien-Absides et Tour de l'Eglise (XIIe Siècle). / Carte postale noir et blanc, Ch. Guichard Miss. Apost, Iuce illustravit., [vers 1904]. Collection particulière.

  • Vue de l'élévation nord de la chapelle Sainte-Trinité de Saint-Julien-le-Montagnier. / Photographie par Louis Malausse (?), [vers 1930 ?]. Archives de la Société des Amis du Vieux Toulon : fonds Malausse.

  • Vue de la chapelle Sainte-Trinité de Saint-Julien-le-Montagnier. / Carte postale noir et blanc, éditions Tardy Ary, [vers 1950]. Archives de la Société des Amis du Vieux Toulon : fonds Malausse.

  • ST-JULIEN (Var) 239-52 A - Vue générale aérienne Vestiges du XIIIe s. - Les Remparts. / Carte postale noir et blanc, Combier Macon (CIM) éditeur, [vers 1958]. Collection particulière.

  • [Vue de l'élévation sud-est de l'église paroissiale Sainte-Trinité, Saint-Julien, Var.] / Carte postale noir et blanc, Combier Macon (CIM) éditeur, [vers 1960]. Archives de la Société des Amis du Vieux Toulon : fonds Malausse.

  • St-Julien - Var. L'Eglise. / Carte postale noir et blanc, J. Larentière éditeur, [vers 1970]. Collection particulière.

  • Plan de l'église. [Plan de l'église paroissiale de Saint-Julien, Var.] / Dessin par Sud atelier d'architecture, 15 février 1971. Collection particulière.

  • Coupes. [Vues en coupe de l'église paroissiale de Saint-Julien, Var.] / Dessin par Alain Amédéo, M. Bonnell, B. Massari, C. Mouton, 1971. Collection particulière.

Annexes

  • Pratiques cultuelles associées à l'église paroissiale Sainte-Trinité
  • Transcription des articles de devis pour la construction d'un nouveau clocher pour l'église paroissiale du lieu de Saint-Julien-le-Montagnier, 31 octobre 1714.
  • Transcription partielle d'une convention pour l'ouverture d'une fenêtre au-dessus de la grande porte de l'église paroissiale de Saint-Julien-le-Montagnier, 26 juin 1751.
Date d'enquête 2022 ; Date(s) de rédaction 2022
(c) Provence Verte Verdon
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général