Dossier de présentation du mobilier IM83003584 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, patrimoine religieux de Provence Verte Verdon
Le mobilier de l'église paroissiale Sainte-Trinité, Eglise paroissiale Sainte-Trinité
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  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Provence Verte Verdon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de la Provence Verte - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

En 1805 se trouvaient dans l'église dix autels secondaires : ceux de sainte Thècle, de la Naissance, de saint Joseph, de sainte Anne, de saint Blaise, de saint Jean Baptiste, du Rosaire, de saint Eloi, de sainte Agathe et des Âmes du Purgatoire. Les fragments de retable dispersés dans la nef et le comble ouest proviennent vraisemblablement de retables associés à certains de ces autels.

Un extrait du cahier de délibérations du conseil de fabrique de l'église paroissiale cite les chapelles Saint-Joseph et Sainte-Marthe endommagées par l'infiltration des eaux pluviales dans la façade nord de l'édifice.

Une partie du mobilier est renouvelée durant le dernier quart du 19e siècle. Un autel en marbre "sur colonne" du Sacré-Cœur de Jésus (disparu) est acheté en 1880, tandis que les autels "du Purgatoire" et "de saint Joseph" proviennent de la commune proche de Rians où ils ont été acquis en 1881, alors que le mobilier de l'ancienne église paroissiale, démolie pour la construction d'un nouvel édifice, est vendu [référence du dossier : IM83003477]. L'autel de saint Joseph pourrait avoir changé de titulature et correspondre à l'actuel autel de la Vierge.

Le 25 août 1891, une archive communale détaille les dégâts causés par la foudre qui a pénétré dans le clocher. Les chapelles du Sacré-Cœur, de saint Joseph, de la Naissance, de sainte Anne sont citées. Le document atteste du déplacement de l'autel de la Naissance "au bas de l'église, en dessous de l'autel Sainte-Anne", pour pouvoir réhabiliter une ancienne porte donnant accès au clocher depuis l'extérieur, afin que celui-ci ne communique directement avec l'intérieur de l'église, laissant "pénétrer la foudre".

L'inventaire de 1905 ne mentionne plus que sept autels secondaires (ceux de saint Blaise et de saint Jean Baptiste ont disparu), outre le maître-autel dédié à saint Julien : l'autel du Sacré-Cœur de Jésus de 1881, de la Sainte Vierge (actuel autel du Rosaire), les autels en marbre de saint Joseph et du Purgatoire achetés en 1881, l'autel de saint Eloi en bois, du Saint Enfant Jésus en bois et "plus que simple", de sainte Anne en bois mais "dont le tombeau s'en va".

En 1943, Saglietto cite huit autels secondaires : ceux de sainte Thècle, de saint Joseph, du Sacré-Coeur, du Saint Enfant Jésus autrefois siège de la congrégation des jeunes filles, à l'est les autels de Notre-Dame de Pitié ou des Défunts (non cité en 1905), de saint Eloi saint Clair et saint Blaise, du Rosaire, du Purgatoire en marbre.

Il est difficile de restituer l'emplacement de ces autels avec exactitude au sein de l'église. Dans l'absidiole ouest se trouvait l'autel disparu de sainte Thècle. Le maître-autel, l'autel des Âmes du Purgatoire, l'autel de Notre-Dame du Rosaire et l'autel de saint Eloi ont conservé leurs titulatures et occupent leur emplacement d'origine. Dans le bas-côté nord, l'autel portant l'iconographie du Saint Sacrement pourrait être l'autel de saint Joseph acheté à Rians en 1881, tandis que l'autel en bois portant la date de 1842 et la mention IHS est peut-être l'autel du saint Enfant Jésus.

L'ensemble des vitraux de l'édifice ont été réalisés par Alain Guillemot en 1973.

  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Guillemot Alain
      Guillemot Alain

      Vitrier installé à Saint-Julien (Var) durant les années 1970, il réalise les vitraux de l'église paroissiale de cette commune en 1973.

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      vitrier attribution par source
    • Auteur :
      Armand-Calliat (1854 - 1907)
      Armand-Calliat

      Thomas-Joseph Armand épouse en 1853 Jeanne Calliat, héritière par son père, François-Philibert-Marie Calliat, d'une fabrique d'orfèvrerie à Lyon. Il reprend l'atelier d'orfèvrerie avec son épouse et sa belle-soeur et fonde la maison Armand-Calliat et sœur. Le poinçon est insculpé en 1854 : ACS / une abeille. La maison Armand-Calliat est primée aux expositions universelles de 1862, 1867, 1878, 1889 et 1900.

      A la mort de Thomas-Joseph, en 1901, l'atelier est repris par son fils, Joseph, le poinçon reste le même. Le poinçon est ainsi insculpé à nouveau en 1901, puis est biffé en 1907, date à laquelle Joseph insculpe son propre poinçon : AC / une abeille. L'activité de l'atelier de Joseph se poursuit jusqu'en 1920 où la collaboration débute avec Amédée Cateland. Joseph cède ses ateliers à ce dernier en 1924. Amédée Cateland a pu cependant encore utiliser le poinçon de Joseph Armand-Calliat jusqu'en 1938 (date de la mort de ce dernier) : on peut ainsi trouver des exemples de pièces avec le poinçon de Joseph et une inscription du type "Amédée Cateland orfèvre à Lyon".

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      orfèvre signature
    • Auteur :
      Favier Frères (branche lyonnaise) (1824 - 1976)
      Favier Frères (branche lyonnaise)

      Famille d'orfèvres active à Lyon, premier poinçon insculpé entre 1824 et 1827, biffé en 1976. Leur poinçon n'a pas changé entre ces deux dates : losange horizontal chargé d'un soleil et encadré par deux F.

      La première génération, fondatrice, est celle des frères Jean-Marie François Henri (dit François) Favier, André-Michel Favier, Pierre-Henry Favier et Joseph Favier. Les frères travaillent ensemble à Lyon de 1827 environ jusqu'au départ de Pierre-Henry pour Paris en 1847 (ce dernier insculpe alors un nouveau poinçon à Paris).

      A partir de 1860, la raison sociale devient A. Favier Neveux, puis en 1903 Charles Favier et Cie avec sous-titre A. Favier Neveux, puis en 1927 Charles Favier et Cie SARL, puis en 1972 Orfèvrerie et bronzes Charles Favier.

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      orfèvre signature
    • Auteur : orfèvre signature
    • Auteur :
      Société Raffl et Cie
      Société Raffl et Cie

      Le sculpteur de la société Raffl et Cie est très probablement Ignaz Raffl (1828-1895) né à Meyran (vraisemblablement Meranon en Italie tyrolienne). Il s'établit à Paris en 1857 où on le trouve comme sculpteur sur bois, spécialiste de la peinture et des statues religieuses, boulevard Saint-Jacques puis 64 rue Bonaparte.

      Vers 1870, il s'installe au 64 rue Bonaparte dans un atelier auquel est joint un magasin. Il est associé à une dame Verrebout. A sa mort, en 1895, la maison est reprise par des associés : les Dellin, Pacheu, Le Caron. Ils fondent dans le 1er quart du 20e siècle (peut-être 1907) la maison La Statue Religieuse, installée à la même adresse.

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      fabricant de statues signature
    • Auteur :
      Pellegrini Auguste
      Pellegrini Auguste

      D'origine toscane, Auguste et Vespasien Pellegrini fondent à Marseille, sous le Second Empire, le principal atelier de statues religieuses et santons moulés en plâtre. A la fois fabricant de statues, éditeur et marchand, cette entreprise Pellegrini cesse son activité autour de 1965.

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      fabricant de statues signature
    • Auteur :
      Jean Daret
      Jean Daret

      Jean Daret meurt le 2 octobre 1668 à Aix-en-Provence. Il est le maître de Jérôme Delpech, peintre aptésien, qui fait son apprentissage dans son atelier aixois, en même temps que Jean-Baptiste, fils de Daret. Il y entre en avril 1666 et y reste jusqu'à la mort de Jean Daret, où il continue probablement son apprentissage avec son fils aîné Michel jusqu'en décembre 1668.

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      peintre (incertitude), attribution par analyse stylistique
    • Auteur :
      Huard I.
      Huard I.

      Fondeur de cloches actif durant le second quart du 18e siècle dans le Var.

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      fondeur de cloches signature
    • Auteur :
      Maison Baudoin
      Maison Baudoin

      Fonderie de cloche créé à Marseille en 1809 par les frères Émile et Eugène Baudoin, sous l’appellation "L’Angélus". Le 15 février 1833, un arrêté autorise la fonderie à s’établir à l’extérieur de l’enceinte de Marseille, sur le Cours Gouffé à l’angle de la rue de l’Abbé-Féraud et du grand chemin de Borne à Marseille. Plus tard, la fonderie est transplantée dans le quartier Saint-Pierre. La fonderie est active pendant tout le 19e siècle. Les dernières cloches sont fondues au début des années 1910. Dès 1907, l’entreprise se tourne vers la fabrication de moteurs et deviendra la Société des Moteurs Baudoin. [Source : fr.wikipedia.org › wiki › Moteurs_Baudouin]

      Mentions relevées sur les cloches ou aux archives :

      Marseille Baudoin fondeur ;1837;

      Jean-Baptiste Baudoin ;1841;

      Eugène et Émile Baudoin frères ;1853;1860;

      Eugène Baudoin fondeur à Marseille ;1874;1880;1881;1890;1909;

      maison fondée au XIV siècle Baudoin fondeur (dans un cartouche orné d’une étoile à 5 branches) 1898

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      fondeur de cloches signature
    • Auteur : fabricant d'instruments de musique signature
    • Auteur : graveur signature
    • Auteur :
      Führich Joseph von
      Führich Joseph von

      Joseph Ritter von Führich, peintre autrichien, peintre de sujets religieux (nazaréens) et d'histoire.

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      peintre signature
    • Auteur :
      G. J. Mans (1925 - 1988)
      G. J. Mans

      Société d'édition et d'impression basée à Regensburg, puis à partir de 1934 à Munich (Allemagne), active de 1925 à 1988. Elle résulta de la fusion, en 1925, entre la maison d'édition catholique "Verlagsanstalt vormals G. J. Manz, Buch- und Kunstdruckerei AG München-Regensburg" fondée par G. J. Manz en 1830 et basée à Landshut, et la maison d'édition "Vereinigten Druckereien, Kunst- und Verlagsanstalten AG Dillingen" basée à Dillingen an der Donau. À partir de cette date, elle devint "Verlagsanstalt vorm. G. J. Manz Buch- und Kunstdruckerei AG" basée à Regensburg. Source : wikipédia.

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      imprimeur-éditeur signature

Documents d'archives

  • Inventaire de la paroisse de Saint-Julien. 7 prairial an 13. [27 mai 1805] - 1884. Archives communales, Saint-Julien : non coté.

    Contient plusieurs inventaires : 1805, 1858, 1879-1881, 1882, 1883, 1884.
  • Inventaire des biens mobiliers et immobiliers de Saint-Julien. Dressé le 30 avril 1905 d’après l’article 55 du décret du 30 décembre de l’an 1809 par nous soussignés membres du bureau des marguilliers, 30 avril 1905. Archives communales, Saint-Julien : non coté.

  • Facture définitive des travaux de vitrail exécutés pour la Mairie de Saint Julien le Montagné 83, s.d. [1973]. Archives communales, Saint-Julien : non coté.

  • COURCHET, Anne-Marie et Michel. Les Chemins du Patrimoine. L'Office de Tourisme de Saint-Julien-le-Montagnier. Pleins feux sur une église. Document dactylographié, juin 2008, 24 p. Collection particulière.

    Mention des chapelles Saint-Joseph et Sainte-Marthe en 1836 : dépouillement cahier de délibérations du conseil de fabrique de l'église de Saint-Julien-le-Montagnier ; transcription d'une archive (communale ?), 25 août 1891, mentionnant les dommages occasionnés par la foudre à l'église paroissiale, ainsi que plusieurs autels.
  • PORRE, Serge. Les cloches de Saint-Julien-le-Montagnier, 2021. Collection particulière : non coté.

Bibliographie

  • SAGLIETTO, V. Saint-Julien-le-Montagnier dans le haut Var, étude archéologique et historique. Toulon : imprimerie du Sud-Est L. Lions et A. Azzaro 23 av. du Pré Fauchier, 1943, 120 p.

Annexes

  • Liste du mobilier de l'église paroissiale Sainte-Trinité de Saint-Julien
Date d'enquête 2022 ; Date(s) de rédaction 2022
(c) Provence Verte Verdon
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Édifice
Eglise paroissiale Sainte-Trinité

Eglise paroissiale Sainte-Trinité

Commune : Saint-Julien
Lieu-dit : Place de l'Eglise romane