En 1805 se trouvaient dans l'église dix autels secondaires : ceux de sainte Thècle, de la Naissance, de saint Joseph, de sainte Anne, de saint Blaise, de saint Jean Baptiste, du Rosaire, de saint Eloi, de sainte Agathe et des Âmes du Purgatoire. Les fragments de retable dispersés dans la nef et le comble ouest proviennent vraisemblablement de retables associés à certains de ces autels.
Un extrait du cahier de délibérations du conseil de fabrique de l'église paroissiale cite les chapelles Saint-Joseph et Sainte-Marthe endommagées par l'infiltration des eaux pluviales dans la façade nord de l'édifice.
Une partie du mobilier est renouvelée durant le dernier quart du 19e siècle. Un autel en marbre "sur colonne" du Sacré-Cœur de Jésus (disparu) est acheté en 1880, tandis que les autels "du Purgatoire" et "de saint Joseph" proviennent de la commune proche de Rians où ils ont été acquis en 1881, alors que le mobilier de l'ancienne église paroissiale, démolie pour la construction d'un nouvel édifice, est vendu [référence du dossier : IM83003477]. L'autel de saint Joseph pourrait avoir changé de titulature et correspondre à l'actuel autel de la Vierge.
Le 25 août 1891, une archive communale détaille les dégâts causés par la foudre qui a pénétré dans le clocher. Les chapelles du Sacré-Cœur, de saint Joseph, de la Naissance, de sainte Anne sont citées. Le document atteste du déplacement de l'autel de la Naissance "au bas de l'église, en dessous de l'autel Sainte-Anne", pour pouvoir réhabiliter une ancienne porte donnant accès au clocher depuis l'extérieur, afin que celui-ci ne communique directement avec l'intérieur de l'église, laissant "pénétrer la foudre".
L'inventaire de 1905 ne mentionne plus que sept autels secondaires (ceux de saint Blaise et de saint Jean Baptiste ont disparu), outre le maître-autel dédié à saint Julien : l'autel du Sacré-Cœur de Jésus de 1881, de la Sainte Vierge (actuel autel du Rosaire), les autels en marbre de saint Joseph et du Purgatoire achetés en 1881, l'autel de saint Eloi en bois, du Saint Enfant Jésus en bois et "plus que simple", de sainte Anne en bois mais "dont le tombeau s'en va".
En 1943, Saglietto cite huit autels secondaires : ceux de sainte Thècle, de saint Joseph, du Sacré-Coeur, du Saint Enfant Jésus autrefois siège de la congrégation des jeunes filles, à l'est les autels de Notre-Dame de Pitié ou des Défunts (non cité en 1905), de saint Eloi saint Clair et saint Blaise, du Rosaire, du Purgatoire en marbre.
Il est difficile de restituer l'emplacement de ces autels avec exactitude au sein de l'église. Dans l'absidiole ouest se trouvait l'autel disparu de sainte Thècle. Le maître-autel, l'autel des Âmes du Purgatoire, l'autel de Notre-Dame du Rosaire et l'autel de saint Eloi ont conservé leurs titulatures et occupent leur emplacement d'origine. Dans le bas-côté nord, l'autel portant l'iconographie du Saint Sacrement pourrait être l'autel de saint Joseph acheté à Rians en 1881, tandis que l'autel en bois portant la date de 1842 et la mention IHS est peut-être l'autel du saint Enfant Jésus.
L'ensemble des vitraux de l'édifice ont été réalisés par Alain Guillemot en 1973.
Vitrier installé à Saint-Julien (Var) durant les années 1970, il réalise les vitraux de l'église paroissiale de cette commune en 1973.