I. PRESENTATION HISTORIQUE
Le faubourg de Venise apparaît dans les années 1910-1920. Les premières constructions apparaissent surtout le long de l'avenue Joseph Simonnet (l'avenue principale du secteur) avant d'occuper la partie ouest du faubourg dans les années 1920-25.
La construction de l'usine Gerland, en 1919, attire une importante main d'oeuvre d'origine grecque, autour des années 1925. Ce quartier industriel, qui commence à se construire dans les années 1910, s'accroît alors d'une cité-jardin édifiée par L'Office Départemental des Habitations à Bon Marché en 1931. Conçue par les architectes Clermont et Bossu, elle était destinée à loger le personnel de l'usine Gerland.
A partir des années 1940-50, des maisons de ville apparaissent dans la partie nord-est du faubourg, jouxtant la cité jardin. Ce secteur n'a pas subi de modifications ni d'agrandissements importants depuis les années 1960.
II - DESCRIPTION
1. Situation
Situé dans la partie sud-est de la ville, ce secteur est délimité à l'est et au sud par les voies de chemin de fer; des terrains actuellement inoccupés bordent la partie nord du faubourg. Il s'agit de l'emplacement de l'ancienne usine Gerland. La rue Frédéric Chopin et la résidence Allende délimitent le secteur sur le côté occidental.
2. Composition d'ensemble
Ce secteur urbain est composé d'une cité-jardin construite en 1920-30, de forme triangulaire formée de pavillons, à l'ouest du faubourg. Les maisons de ville occupent des îlots rectangulaires et de forme irrégulière (cette irrégularité est due au tracé de la voie ferrée qui limite l'extension). Les deux immeubles à logements occupent la partie nord du secteur. Ce faubourg est formé de deux rues orthogonales : l'avenue Joseph Simonnet, qui est la voie principale mène au terrain de l'usine Gerland ; l'autre, qui lui est perpendiculaire est la rue du Mallebarge. La cité-jardin est raccordée au réseau viaire principal. Pendant longtemps, avant que le Mallebarge soit bâti, le seul raccordement de l'avenue Joseph Simonnet au réseau viaire principal s'effectuait à hauteur du passage à niveau.
3. Principaux caractères typologiques discriminants
L'habitat pavillonnaire est caractérisé par un jardin qui entoure l'édifice. Les maisons sont toutes en rez-de-chaussée. La façade principale est le mur-gouttereau. Les parties constituantes bâties sont identifiées par la présence d'appentis. Le toit à longs pans est couvert de tuiles plates mécaniques.
L'habitat pavillonnaire est de caractère éclectique à tendance traditionnelle, identifié notamment par l'enduit lisse, les fenêtres plus hautes que larges. Certaines présentent une décoration en façade plus recherchée comme les maisons-jumelles de la rue du Mallebarge. La datation de ces édifices est estimée autour des années 1920-30.
Les maisons de ville se trouvent soit sur l'alignement de la rue, soit en léger retrait laissant un espace occupé par une cour ou un jardin. Elles sont généralement à un étage sur le rez-de-chaussée. Leur façade principale est le mur-gouttereau. Les parties constituantes les plus fréquentes sont représentées par le commerce ou l'appentis. Le toit à longs pans est couvert soit de tuiles creuses mécaniques soit de tuiles plates mécaniques.
Ces édifices des années 1920-30 sont de caractère éclectique à tendance traditionnelle, identifié par l'enduit lisse, les fenêtres plus hautes que larges. Les deux immeubles à logements sont entourés d'un jardin. Ils sont avec étage. Leur façade est le mur-gouttereau. Le toit à longs pans est couvert de tuiles creuses mécaniques. Ces édifices de caractère éclectique à tendance traditionnelle, identifié par la hauteur des fenêtres supérieures à la longueur, le plan au sol longitudinal.