Dossier d’œuvre architecture IA06004415 | Réalisé par
Vidal Julie (Contributeur)
Vidal Julie

Chargée de mission inventaire du patrimoine culturel du Pays de Vence (06) depuis mars 2021.

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  • inventaire topographique
Entrepôt agricole
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) SIVOM Pays de Vence
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Vence
  • Commune Coursegoules
  • Lieu-dit Nougueiret
  • Adresse 1000 route de Saint-Barnabé
  • Cadastre 1841 E4 352 Jardin clos à cette époque ; 2023 E 276
  • Dénominations
    entrepôt agricole
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    remise, resserre, citerne

Cet entrepôt agricole a probablement été construit entre la fin du 19e siècle et le début du 20 siècle. Il constitue une dépendance agricole des fermes situées au nord de l'écart de Nougueiret. En 1841, le cadastre napoléonien précise que la parcelle 352, où il fut ensuite construit, était alors un « jardin sec » d’une superficie de 132 mètres carrés et appartenant à Aimé Isnard, propriétaire à Tourrettes. Cette parcelle est ensuite transmise à plusieurs propriétaires jusqu’en 1933 sans changer d’usage. Même si la mention d’une nouvelle construction n’apparait pas dans les matrices, le style de l’édifice ne semble cependant pas plus récent. En 1933, la parcelle appartient à Pierre Isnard de Saint-Barnabé, propriétaire d’une partie de la ferme à l’ouest, également agrandie d’un bâtiment de même facture. Ce bâtiment a servit de logis temporaire pour un berger engagé par la famille dans le courant du 20e siècle. Aujourd’hui, cet entrepôt agricole appartient toujours à la famille qui possède la totalité du domaine agricole de Nougueiret.

  • Période(s)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle

Cet entrepôt agricole se situe dans le domaine agricole de Nougueiret. Il a été construit dans un ancien jardin clos par un mur en pierre sèche, situé à proximité des deux îlots de bâtiments formant des fermes.

Implanté perpendiculairement au sens de la pente, il comprend deux niveaux avec un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé. Il est construit en maçonnerie de moellons calcaires, tandis que les chaînes d’angle sont en pierre de taille, avec un enduit à pierres vues rehaussé de gypse et ponctué d’inclusions de cailloux et de tessons de tuiles.

Deux portes permettent d’accéder au bâtiment sur les murs pignon : la première à l’est mène à l’étage de soubassement, la seconde à l’ouest, donne accès au rez-de-chaussée surélevé grâce au dénivelé du terrain et à l’ajout de deux marches en blocs de pierre calcaires. Elles présentent toutes les deux des piédroits en moellons calcaires et sont couvertes d’un linteau monoxyle. La façade sud est percée de plusieurs baies de taille modeste. Au premier niveau, un jour encadré de moellons calcaires éclaire la pièce orientale tandis que les claveaux d’une arcade en plein cintre indique la présence d’un espace voûté à l’ouest (citerne). Une baie centrale en moellons et couverte d’un linteau en bois éclaire le niveau supérieur ainsi qu’un jour en moellons calcaires à l’ouest. Sa base est constituée d’un abreuvoir monolithe dont le trou pour l’écoulement de l’eau vers l’extérieur est visible au centre de la pierre. Les avant-toits sont bordés d’un rang de génoises, tandis que les saillies de rives présentent un débord de tuiles. La toiture, à longs pans, est couverte de tuiles plates mécaniques.

À l’intérieur, l’étage de soubassement est divisé en deux parties : la pièce à l’est sert de resserre ou de remise pour le jardin, tandis qu’une citerne a été aménagée dans la partie ouest avec un volume d’environ 15 mètres cubes. Elle est alimentée par la récupération des eaux pluviales depuis la toiture. Une canalisation a été aménagée dans le mur sud pour évacuer le trop-plein. Le rez-de-chaussée surélevé se compose d’une pièce unique ayant servit de logis temporaire. Dans l’angle sud-ouest, une trappe de puisage a été installée pour récupérer l’eau dans la citerne. La margelle est en pierres de taille calcaires et la trappe est simplement fermée par une planche en bois. L’eau récupérée dans la citerne est directement déversée dans l’abreuvoir à la base de la baie située au-dessus. Elle s’écoule ensuite à l’extérieur où des abreuvoirs été autrefois installés pour désaltérer directement les bêtes (témoignage oral). Une cheminée a été accolée au mur nord. La pièce est couverte d’une charpente à pannes sur chevrons.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille enduit partiel
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    2.3 : entrepôt agricole multifonctionnel : polyvalent sans fenil
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

  • Matrice cadastral des propriétés foncières de la commune de Coursegoules, 1844-1913. / Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 03P_0475.

    Folios 199 et 780.
  • Matrice cadastral des propriétés non bâties de la commune de Coursegoules, 1911-1934. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 03P_0477.

    Folios 141 et 251.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Coursegoules, 1841. / Dessin à l’encre sur papier par Aîné Ricard, 1841. Échelle 1/2000e. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice :  25FI 050/1/E1.

    Section E, 4ème feuille, parcelle 352.
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) SIVOM Pays de Vence
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Vidal Julie
Vidal Julie

Chargée de mission inventaire du patrimoine culturel du Pays de Vence (06) depuis mars 2021.

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