Dossier d’œuvre architecture IA06004282 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Hôpital Sainte-Croix, puis hospice, puis école, actuellement centre culturel dit Espace André-Verdet
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) SIVOM Pays de Vence
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Vence
  • Commune Saint-Paul-de-Vence
  • Adresse 4 rue du Casse-Cou
  • Cadastre 1833 B 306  ; 2022 AY 271
  • Dénominations
    hôpital, hospice, école, centre culturel
  • Appellations
    hôpital Sainte-Croix, Espace André-Verdet
  • Parties constituantes non étudiées
    cellier

I. Commentaire historique

L'édifice fut construit pour accueillir l’hôpital de Saint-Paul dans la seconde moitié du 16e siècle. Il a été érigé à son emplacement actuel en remplacement d’un hôpital plus ancien, détruit lors de l’édification de l’enceinte bastionnée (1543-1547). En 1561, les consuls de la ville adressent une supplique à l’évêque de Vence, Louis de Beuil, pour que les débiteurs de l’hôpital paient leurs dettes afin d'en permettre la reconstruction. L'édifice présente trois blocs distincts construits successivement, peut-être à la même période : la partie nord présente des ouvertures caractéristiques du 16e siècle avec une entrée couverte d’un linteau sur coussinets et des montants à arêtes vives, associée à une porte secondaire en arc en plein cintre (bâtiment 1) ; la partie sud-ouest (bâtiment 2) est contemporaine au bâtiment 1, sinon légèrement postérieure ; enfin, la partie ouest (bâtiment 3) a été accolée au bâtiment 2 considérant le chaînage visible sur l'élévation sud. Le bâtiment 2 n’avait initialement que deux niveaux, comme en attestent les traces d’une surélévation au-dessus de la baie du deuxième niveau sur la façade sud, mais surtout la ligne diagonale sur la façade orientale associée à un changement très net dans la mise en œuvre de la maçonnerie.

En 1614, la confrérie des pénitents blancs est chargée d’administrer l’hôpital Sainte-Croix. Cette information est à rapprocher de la présence, au premier niveau de l’élévation sud, d’un encadrement de porte avec un linteau monolithe portant l’inscription « 16 : IHS : 15 ~ ». Cette date de 1615 associée au monogramme du Christ fait sans doute référence à la chapelle Sainte-Croix située à l’intérieur de l’édifice et qui donna son nom à l’hôpital (indiqué dans le registre récapitulatif des biens de l'hôpital établi au 18e siècle). Les archives de l'hôpital donnent un état des lieux en 1668 : « une petite chapelle au coin de la maison de l’hôpital, fermée d’un treillis en bois avec un retable de Sainte-Croix. La d. chapelle fait face vers [l]a place étant interdite pour être en très mauvais état ». Son délabrement peut s’expliquer par le fait que la confrérie des pénitents blancs possède une nouvelle chapelle sous le même vocable de Sainte-Croix accolée à la collégiale au cœur du village, au moins depuis la première moitié du 17e siècle.

À la Révolution, l’hôpital devient un hospice civil, géré par la commune, qui continue à subsister grâce au conseil municipal et aux dons des particuliers. Sur le plan du cadastre napoléonien levé en 1833, l’hospice apparaît avec son plan actuel, d’une emprise au sol de 110 mètres carrés.

Plan de masse et de situation d'après le cadastre de 1833 (section B, parcelle 306).Plan de masse et de situation d'après le cadastre de 1833 (section B, parcelle 306).

En 1861, la baronne Etienne de Raymond de Conségudes fait don de nombreux biens immobiliers à l’hospice en contrepartie de l’établissement d’une école de filles gérée par des religieuses. Ce vœu fut exaucé par le bureau de bienfaisance, qui remplaça l’hospice civil à partir de 1863 et installa l’institution dans ses locaux en 1864. L’édifice a connu plusieurs remaniements au cours des siècles, comme en témoignent les nombreuses traces d’ouvertures comblées ou modifiées sur les différentes façades, mais c'est peut-être à cette période, dans la seconde moitié du 19e siècle, que le bâtiment a été harmonisé et que la porte d'entrée principale a été refaite au premier niveau de la façade sud, légèrement surélevée par rapport à la porte obstruée à sa gauche. Le sol a également pu être surélevé à cette période puisque deux anciennes entrées aujourd'hui murées ont leur linteau à un niveau relativement bas ne permettant pas d'entrer dans le bâtiment sans se courber (premier niveau de la façade ouest du bâtiment 1 ; premier niveau de la façade sud du bâtiment 2).

[Vue de l’école prise du sud, première moitié du 20e siècle]. [Vue de l’école prise du sud, première moitié du 20e siècle].

L’école devient publique et laïque en 1904, puis mixte en 1946. Une cour, en partie caladée en bordure de la façade sud, a été aménagée dans le courant du 20e siècle. L’enseignement y fut dispensé jusqu’au milieu des années 1980. L'établissement ferma alors ses portes, remplacé par un nouveau groupe scolaire inauguré en 1986 et situé en dehors du bourg au quartier Sainte-Claire. Depuis 2009, le bâtiment a été converti en lieu dédié à la culture avec une salle d’exposition, une salle de conférence et des bureaux pour les agents de la mairie. La cour a été délimitée à cette occasion par un mur-bahut à l'ouest et au sud. Désormais dénommé « Espace André-Verdet », il rend hommage au poète éponyme et met en lumière sa collection d’œuvres d’art léguée à la commune en 2002.

II. Analyse architecturale

L'édifice se situe dans la partie sud-est du bourg intra-muros. Il est bordé au nord par la rue du Casse-Cou, à l’ouest par le rempart. Sa façade principale, au sud, est flanquée par une grande cour latérale de plan rectangulaire délimitée au sud et à l'ouest par un mur-bahut, à l'est par un mur de soutènement. Adossé perpendiculairement au sens de la pente, il comporte trois blocs accolés, composés chacun de trois niveaux qui communiquent entre eux, avec un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. Les blocs sud-est et sud-ouest forment un ensemble continu (bâtiments 2 et 3) quand le bloc nord, en décalage, crée un redent (bâtiment 1). La mise en œuvre fait intervenir une maçonnerie de moellons calcaire, avec un enduit à pierres vues, complété d’un mortier de gypse sur l’élévation est (bâtiment 1 et 3).

Relevé avec plan de distribution des trois premiers niveaux de la maison et des toitures.Relevé avec plan de distribution des trois premiers niveaux de la maison et des toitures.

Vue d'ensemble prise de l'ouest. Le bâtiment 1 se situe à gauche, le bâtiment 2 se trouve au premier plan à droite, derrière lui se trouve le bâtiment 3 (invisible sur l'illustration). Vue d'ensemble prise de l'ouest. Le bâtiment 1 se situe à gauche, le bâtiment 2 se trouve au premier plan à droite, derrière lui se trouve le bâtiment 3 (invisible sur l'illustration). Bâtiment 1 au premier plan et bâtiment 2 à l'arrière-plan (le bâtiment 3 n'est pas visible sur l'illustration). Vue d'ensemble prise du nord-ouest.Bâtiment 1 au premier plan et bâtiment 2 à l'arrière-plan (le bâtiment 3 n'est pas visible sur l'illustration). Vue d'ensemble prise du nord-ouest.

Bâtiment 3 à gauche, partie du bâtiment 1 à droite. Elévation nord-est, deuxième niveau. Bâtiment 3 à gauche, partie du bâtiment 1 à droite. Elévation nord-est, deuxième niveau.

Il est possible que l’entrée initiale de l’hôpital se trouvât au premier niveau de la façade nord du bâtiment 1. Celle-ci présente un encadrement en pierre de taille calcaire avec un linteau sur coussinets et des piédroits à arêtes vives. Un petit jour en pierre de taille monolithe se situe à droite de cet accès. Plus à droite vers l'ouest, une autre entrée probablement dédiée à un local agricole est encadrée d’un arc en plein cintre en pierre de taille calcaire. Un troisième accès, aujourd’hui condamné, est visible sur l’élévation ouest. Il était couvert d’un linteau monoxyle aujourd’hui noyé dans la maçonnerie et dont le niveau est assez bas, ce qui suggère que le niveau de la rue a été surélevé. Cette partie a été renforcée par un contrefort dans l’angle nord-ouest.

Bâtiment 1 à gauche et bâtiment 2 à droite. Premier et deuxième niveaux. Vue d'ensemble prise du nord-ouest.Bâtiment 1 à gauche et bâtiment 2 à droite. Premier et deuxième niveaux. Vue d'ensemble prise du nord-ouest.

Bâtiment 1. Elévation nord, premier niveau. Porte du logis. Bâtiment 1. Elévation nord, premier niveau. Porte du logis. Bâtiment 1 à gauche et bâtiment 2 à droite. Premier et deuxième niveaux. Vue d'ensemble prise du nord-ouest.Bâtiment 1 à gauche et bâtiment 2 à droite. Premier et deuxième niveaux. Vue d'ensemble prise du nord-ouest.Bâtiment 1. Elévation nord, premier niveau. Ancien jour obstrué. Bâtiment 1. Elévation nord, premier niveau. Ancien jour obstrué. Bâtiment 1. Elévation nord, premier niveau. Porte secondaire débouchant probablement sur une partie agricole à l'origine (cellier ?).Bâtiment 1. Elévation nord, premier niveau. Porte secondaire débouchant probablement sur une partie agricole à l'origine (cellier ?).

La façade principale au sud réunit les bâtiments 2 à gauche et 3 à droite en un ensemble homogène. Au premier niveau, entre la porte d'entrée et la baie, les traces d'un ancien encadrement en pierre de taille calcaire signale l'accès primitif au bâtiment depuis cette façade. Le niveau du sol devait être plus bas car son linteau ne permet pas de pénétrer dans la maison sans se baisser. Il porte l’inscription « « 16 : IHS : 15 ~ ». Une grande arcade en brique surmonte cet encadrement et la fenêtre à gauche, sans que sa fonction ait pu être déterminée (peut-être un arc de décharge pour renforcer la structure de la façade).

Elévation sud (bâtiments 2 et 3 accolés) et cour attenante.Elévation sud (bâtiments 2 et 3 accolés) et cour attenante.Bâtiment 2. Elévation sud, premier niveau. Ancienne entrée couverte d'un linteau en pierre portant l'inscription : 16 IHS : 15~.Bâtiment 2. Elévation sud, premier niveau. Ancienne entrée couverte d'un linteau en pierre portant l'inscription : 16 IHS : 15~.

L’accès actuel au bâtiment se situe à l’est de cette façade et remplace une deuxième entrée plus ancienne située légèrement plus à droite et dont le piédroit oriental en pierre de taille calcaire existe toujours. L’encadrement de la porte de l'édifice est couvert d’une platebande lisse. Elle est en pierre de taille calcaire avec des finitions bouchardées et les arêtes ciselées.

Bâtiment 3. Elévation sud, premier niveau. Porte du logis. Bâtiment 3. Elévation sud, premier niveau. Porte du logis.

Les deuxième et troisième niveaux présentent, sur les trois bâtiments, des ouvertures façonnées au mortier avec feuillures, pouvant être occultées par des persiennes. Une niche accueillant une statue a été creusée au centre du deuxième niveau de l’élévation sud.

Sur la façade nord du bâtiment 1, deux baies plus anciennes ont été murées : elles étaient encadrées de briques, sauf pour le couvrement de celle du deuxième niveau qui possède un linteau monolithe.

Bâtiment 1. Elévation nord, deuxième et troisième niveaux.Bâtiment 1. Elévation nord, deuxième et troisième niveaux.

Deux rangs de génoises peintes en blanc bordent les avant-toits du bâtiment, à l’exception de l’élévation nord du bâtiment 2 et de la façade est des bâtiments 1 et 3, où il s’agit de débords de tuiles. Trois toitures distinctes couvrent cette maison : celle du bâtiment 1 présente un toit à longs pans, celle du bâtiment 2 a un toit en croupe, enfin celle du bâtiment 3 qui a été surélevée n’a qu’un seul pan. L’ensemble est couvert de tuiles creuses. Un petit clocher en fer forgé a été installé au sommet de la toiture à un pan. Surmonté d’une croix, il rappelle la présence primitive d’une chapelle dans la maison.

Toiture du bâtiment 3 au fond. Cloche surmontée d'une croix en fer forgé. Vue prise du nord-ouest. Toiture du bâtiment 3 au fond. Cloche surmontée d'une croix en fer forgé. Vue prise du nord-ouest.

À l’intérieur, l’étage de soubassement accueillait autrefois la chapelle Sainte-Croix, mais son emplacement exact n'a pas pu être déterminé. Un escalier tournant se situe dans le bâtiment 3, en position intermédiaire et latéral, sans qu’il soit certain qu’il corresponde à la distribution originelle du bâtiment, puisqu'il a récemment été refait. Il dessert le rez-de-chaussée surélevé et l’étage carré.

Etage de soubassement. Bâtiment 3. Escalier menant au rez-de-chaussée surélevé. Vue de volume prise de l'ouest.Etage de soubassement. Bâtiment 3. Escalier menant au rez-de-chaussée surélevé. Vue de volume prise de l'ouest.

Sur le mur nord du rez-de-chaussée surélevé faisant face à l’escalier, le monogramme IHS a été sculpté avec une croix et un cœur au centre d’un soleil, rappelant la destination religieuse de l’édifice.

Rez-de-chaussée surélevé. Bâtiment 3. Mur nord du palier. Décors sculpté représentant le monogramme du christ IHS.Rez-de-chaussée surélevé. Bâtiment 3. Mur nord du palier. Décors sculpté représentant le monogramme du christ IHS.

Ce bâtiment fut construit pour accueillir l’hôpital de Saint-Paul dans la seconde moitié du 16e siècle, après 1561. En 1614, la confrérie des pénitents blancs est chargée d’administrer l’hôpital Sainte-Croix. Cette information est à rapprocher de la présence, au premier niveau de l’élévation sud, d’un linteau monolithe portant l’inscription « 16 : IHS : 15 ~ ». Une chapelle, signalée en très mauvais état en 1668, se trouvait dans l'édifice.

A la Révolution, l’hôpital devient un hospice civil. Il est transformé en bureau de bienfaisance en 1863 et cohabite avec une école pour filles à partir de 1864. C'est peut-être à cette occasion que le bâtiment a été harmonisé et que la porte d'entrée principale a été refaite. L'institution perdure jusqu'en 1986. Depuis 2009, le bâtiment est un centre d'art.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 16e siècle
    • Secondaire : 1er quart 17e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1615, porte la date

L'édifice se situe dans la partie sud-est du bourg intra-muros. Adossé perpendiculairement au sens de la pente, il se compose de trois blocs accolés, composés chacun de trois niveaux avec un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. Il est construit en maçonnerie de moellons calcaire, avec un enduit à pierres vues, complété d’un mortier de gypse sur l’élévation est. Trois toitures distinctes couvrent l'ensemble : la partie nord présente un toit à longs pans, celle au sud-ouest a un toit en croupe, enfin la partie surélevée au sud-est n’a qu’un seul pan. L’ensemble est couvert de tuiles creuses.

A l’intérieur, un escalier à retours, en niveau intermédiaire, dessert le rez-de-chaussée surélevé et l’étage carré.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille enduit partiel
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à un pan
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie, en charpente
  • Typologies
    A1 : maison avec partie agricole, artisanale ou commerciale en partie basse
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • monogramme IHS,
  • Précision représentations

    Sur le mur nord du rez-de-chaussée surélevé faisant face à l’escalier, le monogramme IHS a été sculpté avec une croix et un cœur au centre d’un soleil.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Requête des consuls de la ville de Saint-Paul auprès de l'évêque de Vence pour obtenir que les débiteurs de l'hôtel Dieu paient leurs dettes pour reconstruire l'hôpital détruit lors de l'édification des nouveaux remparts. 1561. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : E 004/067 FF 10.

  • Hôpitaux et confréries de la Miséricorde. (17e-18e s.). Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : G 1629.

    En 1668, on mentionne « une petite chapelle au coin de la maison de l’hopital, fermée d’un treillis en bois avec un retable de Sainte-Croix. La d. chapelle fait face vers [l]a place étant interdite pour être en très mauvais état ».
  • Registre récapitulatif des testaments, donations, cessions et actes divers en faveur de l'hôpital. 18e siècle. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : HD 012/001 B 1.

    Le registre récapitulatif des biens de l'hôpital établi au 18e siècle nous apprend qu'il a pour nom hôpital Sainte-Croix.
  • Délibérations (1832-1908). 1 registre. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice  : HD 012/004 L 2.

    À la Révolution, l'hôpital devient hospice civil et fonctionne en tant que tel jusqu'au décret du 9 octobre 1863 qui le transforme en bureau de bienfaisance, puis école pour fille à partir de 1864.
  • Poteur, Jean-Claude. Thevenon, Luc. Eglises et chapelles des Alpes-Maritimes. Architecture. 20 mai 1999. Direction de la Culture, département des Alpes-Maritimes, Nice : Non côté.

    En 1614, la confrérie des Pénitents blancs est chargée d’administrer l’hôpital Sainte-Croix.

Bibliographie

  • FAURE, Jeanne. Saint-Paul-de-Vence, ville royale. Cagnes-sur-Mer : Imprimerie Zimmermann, 1970.

    p. 235.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Saint-Paul-de-Vence, 1833. / Dessin à l’encre sur papier, par Me Fouque Léandre, 2 juillet 1833. Echelle 1/1250e. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 25FI 128/1/B.

    section B, parcelle 306.
  • [Vue de l’école prise du sud, première moitié du 20e siècle]. / carte postale en noir et blanc, première moitié du 20e siècle. Collection particulière.

Date d'enquête 2022 ; Date(s) de rédaction 2022
(c) SIVOM Pays de Vence
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général