• inventaire topographique
Maisons de la commune de Saint-Paul-de-Vence
Copyright
  • (c) SIVOM Pays de Vence
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison
  • Aires d'études
    Pays de Vence
  • Adresse
    • Commune : Saint-Paul-de-Vence

I. Contexte de l’enquête

1. Le repérage

Ce dossier concerne les maisons de la commune de Saint-Paul-de-Vence (Pays de Vence, canton de Villeneuve-Loubet, département des Alpes-Maritimes). Le terme « maison » désigne les édifices totalement dévolus à l’habitation, ainsi que ceux comprenant une partie d’habitation et une partie agricole (étable, remise, fenil…), artisanale ou commerciale (boutique, atelier) réunies sous un même toit.

2. Les conditions de l’enquête

Le repérage des maisons de la commune de Saint-Paul-de-Vence s’est déroulé de février à mai 2022. Le recensement s’est fait à partir du cadastre actuel, comparé avec le cadastre napoléonien levé en 1833. Celui-ci a notamment servi de point de repère et de comparaison pour les édifices antérieurs à cette date. L'ensemble des états de section de ce cadastre a été consulté. Toutes les constructions portées sur le cadastre actuel ont été vues, au moins de l’extérieur.

Le repérage a été effectué à l’aide d’une grille de description morphologique propre aux maisons et décrivant :

- la ou les fonction(s) visible(s) du bâtiment,

- la présence éventuelle et la caractérisation des espaces libres,

- la mitoyenneté,

- les matériaux principaux et secondaires et leur mise en œuvre,

- la forme du toit et la nature de la couverture et de l'avant-toit,

- le nombre d'étages visibles,

- la description des élévations et des baies,

- les décors extérieurs,

- les aménagements intérieurs (escalier, cheminée, cloisons…)

- les inscriptions historiques : dates portées, inscriptions.

Cette grille de repérage a donné lieu à l’alimentation d’une base de données destinée à faire un traitement statistique et cartographique.

Le repérage est toujours confronté à la question de l'état du bâti. Ainsi, ont été repérés les bâtiments ayant subi quelques modifications de détail n'affectant pas leur lecture architecturale. Les bâtiments ruinés mais dont le parti pris architectural d'origine restait lisible ont également été repérés.

En revanche, les bâtiments s’inscrivant dans un cadre temporel allant au-delà de la chronologie de l’étude définie (Première Guerre mondiale) ont été écartés du corpus d’étude. Cela concerne les maisons construites entièrement et celles très remaniées à compter de cette période, rendant illisibles leurs caractères architecturaux vernaculaires d’origine (élévations entièrement repercées de grandes ouvertures rectangulaires masquant les baies anciennes, utilisation de matériaux récents rendant illisible le parti d'origine, restructuration intérieure totale ou profonde…). Les cas sont nombreux dans le village, encore plus en dispersé.

 

II. Caractères morphologiques

86 maisons ont été repérées, selon le tableau de répartition ci-dessous :

Typologie (répartition des fonctions)

En village

Dispersé

Total

82

5

A1 : maison avec partie agricole, artisanale ou commerciale en partie basse

20

1

A2 : maison avec partie agricole en partie haute

1

0

A3 : maison avec parties agricoles, artisanales ou commerciale en parties basses et hautes

60

2

B : maison sans partie agricole, artisanale ou commerciale

0

2

Typologie des maisons repérées sur la commune de Saint-Paul-de-Vence

La commune de Saint-Paul de Vence ne possède plus d’écarts. Ceux de Roquefort et de la Colle ont été érigées en commune indépendantes en 1789.

Si la quasi totalité des maisons repérées se situent dans le bourg intra-muros, à savoir 94 % du corpus, cela tient d'abord au fait qu'en milieu dispersé, l'habitat est le plus souvent incorporés dans des fermes qui constituent une autre famille architecturale. Il est en effet très rare que les constructions en milieu dispersé dédient une part minoritaire de leur espace à des fonctions agricoles. Trois cas ont tout de même été relevés (2022 AP 297 ; 2022 AX 18 ; 2022 AX 72). Par ailleurs, les constructions en dehors du village ont davantage été exposées à des remaniements d'envergure, notamment en raison de leur éloignement du périmètre des abords de 500 mètres d’un monument historique auquel l'ensemble du centre ancien est soumis.

Eléments repérés dans le bourg de Saint-Paul-de-Vence, colorisés sur la feuille B du cadastre révisé en 1979. Eléments repérés dans le bourg de Saint-Paul-de-Vence, colorisés sur la feuille B du cadastre révisé en 1979.

1. Eléments de datation

Les maisons les plus anciennes du village peuvent être datées de la fin du Moyen Age, probablement pas avant le 14e siècle, voire le 15e siècle. Elles sont plus nombreuses à compter du 16e siècle et du 17e siècle. Cela correspond à une période d’essor économique et de renouveau démographique dans la région, après les guerres et les épidémies. Pour Saint-Paul-de-Vence, le 16e siècle est aussi marqué par l’officialisation de son statut de ville royale en 1543 et par la construction de son enceinte bastionnée (1542-1547), qui s’accompagna sans doute d’un renouveau urbain, comme en témoignent quelques dates relevées aux alentours de cette époque (1511, 1516, 1606, 1612, 1616). Des éléments lapidaires caractéristiques de cette époque s’observent sur de nombreuses maisons : croisées, demi croisés, linteaux sur coussinets chanfreinés, linteaux délardés en accolades, encadrements en anse-de-panier, etc. Ils concernent plus d’un tiers des éléments repérés. Les maisons se développent souvent sur des parcelles relativement étroites et présentent des accès distincts vers les différents espaces intérieurs aux fonctions spécifiques (boutique et/ou logis et/ou partie agricole) avec des encadrements en pierre de taille.

Relevé de maisons du 16e siècle (2022 AY 255 à gauche et 256 à droite). Relevé de maisons du 16e siècle (2022 AY 255 à gauche et 256 à droite).

Il est probable que la trame du village ait peu évoluée depuis cette période. Cependant, de nombreuses maisons ont été modifiées au 18e et au 19e siècles, même si seulement trois en portent les dates : 1816, 1818 et 1849. Le village ancien, limité dans son enceinte bastionnée, apparaît presque sans ajout de parcelles bâties entre 1833 et 2022. En effet, ce contexte resserré empêche toute extension foncière à l'horizontale. En revanche, c'est notamment par des surélévations ponctuelles que les maisons ont pu être agrandies (ce point est traité plus précisément par la suite), mais plus généralement par des réaménagements intérieurs avec la fusion de nombreuses parcelles (exemples : 2022 AY 62, 2022 AY 16, 2022 AY 37) et la réaffectation d’anciennes parties agricoles en logis ou en espace commerciaux.

2. Implantation et composition d’ensemble

Dans le village, toutes les maisons à l’exception d’une (l’ancien hospice) sont regroupées au sein d’îlots de bâtiments mitoyens : près de 90 % ont au moins deux côtés mitoyens (10% en ont un seul, 66 % en ont deux, 23% en ont trois). Les maisons sont des blocs en hauteur le plus souvent adossés à la pente (83% des cas). La moitié d’entre elles sont traversantes et bordées d’une rue basse et d’une rue haute, souvent étroites, qui les desservent à différents niveaux. Ce contexte pentu influe sur l'organisation des niveaux de chaque maison, avec plus de 72 d'entre elles qui possèdent entre un et trois étages de soubassements : 53 d’entre elles n’en possèdent qu’un (74 %) ; 17 en ont deux (24%) ; deux maisons en ont trois (4%). Seulement quatre bâtiments ont leur premier niveau en rez-de-chaussée.

Vue aérienne du bourg prise du nord.Vue aérienne du bourg prise du nord.

Dans ce contexte aggloméré, 10 passages couverts d’une voûte ou d’un plancher ont été relevés. Cette densité d’habitat dans le village a pour conséquence la faible proportion d’espaces libres attenants aux maisons, qui s’observe néanmoins dans 14% des cas, avec des cours pour trois maisons, des jardins pour sept maisons, sans oublier le cas d’une maison réunissant les deux (2022 AY 159). A l’inverse, les quelques maisons repérées dans un contexte dispersé possèdent toutes des espaces libres.

Maison (2022 AY 162). Passage couvert d'un plancher.Maison (2022 AY 162). Passage couvert d'un plancher.

3. Matériaux et mise en œuvre

L’immense majorité des maisons est construite en maçonnerie de petits moellons calcaires, très peu voire non équarris, parfois ponctuée de briques, de galets, exceptionnellement de tuf, l’ensemble lié au mortier de chaux ou de gypse et de sable. Les murs sont montés en assises plus ou moins régulières, souvent en moellons assemblés grossièrement. Cependant, il demeure pour un certain nombre de façades des parements en pierre de taille en parties basses, où se situent les accès aux maisons (boutiques et/ou logis). Un certain nombre de bâtiments présentent aussi leurs chaînages d’angle en pierre de taille. Cela concerne 29 maisons repérées (soit 33% des constructions), 20 d’entres elles donnant sur la rue Grande, axe principal et espace urbain privilégié du village.

Maison (2022 AY 162). Maçonnerie en moellons calcaires avec les chaînes d'angle en pierre de taille calcaire.Maison (2022 AY 162). Maçonnerie en moellons calcaires avec les chaînes d'angle en pierre de taille calcaire.Maison (2022 AY 211). Encadrements en pierre de taille. Maison (2022 AY 211). Encadrements en pierre de taille.

Les enduits anciens conservés sont à pierres vues pour 82% du corpus étudié – souvent rehaussés de gypse allié à des inclusions de briques, de galets ou de brèches calcaire pour les maisons les plus modestes – rustique pour 10% des bâtiments, lisse pour 3%. Dans 61 % des cas, plusieurs types d’enduits sont relevés pour une même maison, avec notamment des enduits plus récents à la tyrolienne.

Maison (2022 AY 146). Enduit à pierres vues avec inclusions de galets et de briques. Maison (2022 AY 146). Enduit à pierres vues avec inclusions de galets et de briques. Maison (2022 AY 13). Façade harmonisée par un enduit lisse avec le soubassement recouvert d'un enduit à la tyrolienne. Maison (2022 AY 13). Façade harmonisée par un enduit lisse avec le soubassement recouvert d'un enduit à la tyrolienne.

La pierre de taille constitue le matériau dominant pour les encadrements des portes et des baies. C’est le cas pour 85% des encadrements des portes de logis (contre 6 % en brique, 4% façonnés au mortier, 1% en moellons, 4% non significatifs), 80% des encadrements des parties commerciales (contre 7 % en brique, 1% en bois, 4% façonnés et 8% mixtes).

Pour les portes de logis avec des encadrements en pierre de taille, à savoir 74 maisons concernées (85% du corpus), la forme des arcs de couvrement varie, ce qui permet de fournir des indications en matière de datation1. Le tableau suivant propose de répartir ces différents types d'encadrement en fonction de leur forme et des modénatures qui leur sont associées.

Forme des encadrements de porte de logis

Traitement des arêtes

Nombre repérés

Total

Part du corpus communal

Linteau seul

Arêtes vives

Chanfrein/moulures

7

0

7

9%

Linteau sur coussinets

Arêtes vives

Chanfrein/moulures

12

12

24

32%

Linteau délardé en accolade

Arêtes vives

Chanfrein/moulures

0

3

3

4%

Arc en plein cintre

Arêtes vives

Chanfrein/moulures

7

5

12

16%

Arc en anse de panier

Arêtes vives

Chanfrein/moulures

0

5

5

7%

Arc segmentaire

Arêtes vives

Chanfrein/moulures

12

0

12

16%

Plate-bande

Arêtes vives

Chanfrein/moulures

5

0

5

7%

Typologie des encadrements des portes de logis en pierre de taille calcaire

Remarque : 8 % des encadrements en pierre de taille calcaire (6 maisons) n'ont pas été intégrés dans ce tableau car ils n'étaient pas significatifs (trop modifiés ou douteux).

Ce classement fait ressortir une très nette prédominance des encadrements à linteau sur coussinets. Ceux à arêtes vives sont probablement plus anciens (14e et 15e siècles) mais coexistent encore au 16e siècle avec des encadrements plus raffinés qui présentent des moulurations diverses (chanfreins essentiellement, mais aussi des cavets, des gorges, des tores, etc.) et parfois des décors sculptés2.

Maison (2022 AY 51). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire à linteau sur coussinets sculptés de têtes humaines. Les arêtes sont vives. Maison (2022 AY 51). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire à linteau sur coussinets sculptés de têtes humaines. Les arêtes sont vives. Maison (2022 AY 255). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire à linteau sur coussinets avec les arêtes vives.Maison (2022 AY 255). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire à linteau sur coussinets avec les arêtes vives.Maison (2022 AY 251). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire à linteau sculpté sur coussinets moulurés. Les arêtes sont chanfreinées. Maison (2022 AY 251). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire à linteau sculpté sur coussinets moulurés. Les arêtes sont chanfreinées.

L’arc en plein cintre à arêtes vives est essentiellement utilisé pour les encadrements de portes desservant des espaces agricoles (resserre, cellier, étable). Pour beaucoup de propriétés, la mutation de ces espaces en partie habitable a conduit à la désignation tardive de leur entrée comme porte de logis. Cette forme d’encadrement est difficilement datable en l’absence de date portée, mais semble avoir été utilisée de manière continue depuis le Moyen Age. En revanche, les arcs en plein cintre agrémentés de divers types de moulurations étaient destinés à desservir un logis dès leur installation (2022 AY 162, 2022 AY186, 2022 AY 88) et sont à rapprocher des 16e et 17e siècles.

Maison (2022 AY 211). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire en arc en plein cintre.Maison (2022 AY 211). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire en arc en plein cintre.Maison (2022 AY 162). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire en arc en plein cintre chanfreiné. Maison (2022 AY 162). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire en arc en plein cintre chanfreiné.

Les arcs en anse de panier, toujours moulurés à Saint-Paul, sont probablement aussi de cette époque, comme les linteaux délardés en accolades, éventuellement plus anciens (pas avant la fin du 15e siècle), tandis que les linteaux droits monolithes sans ornements semblent plus constants au cours du temps3.

Maison (2022 AY 111). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire avec un arc en anse-de-panier mouluré. Maison (2022 AY 111). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire avec un arc en anse-de-panier mouluré. Maison (2022 AY 125). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire avec linteau délardé en accolade et moulures. Maison (2022 AY 125). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire avec linteau délardé en accolade et moulures.

L’intégration d’arcs segmentaires accompagne des opérations plus tardives sur des bâtiments préexistants dans le village, entre les 18e et 19e siècles (2022 AY 95, 2022 AY 270), de même pour la plate-bande lisse ou à clefs (2022 AY 230, 2022 AY 271).  

Maison (2022 AY 95). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire en arc segmentaire. Maison (2022 AY 95). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille calcaire en arc segmentaire. Maison (2022 AY 225). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille avec une plate-bande à clef portant l'inscription 1849 F. H. Maison (2022 AY 225). Porte du logis avec encadrement en pierre de taille avec une plate-bande à clef portant l'inscription 1849 F. H.

Les baies présentent des matériaux d'encadrements plus ou moins variés : en pierre de taille (61 maisons), en briques (41 maisons), en moellons (16 maisons) ou façonnés au mortier (66 maisons). Les encadrements en pierre de taille sont de diverses formes : une seule maison repérée possède une fenêtre à meneaux (2022 AY 103), 12 maisons sont ajourées de croisées ou de demi croisées et 23 maisons ont des fenêtres à encadrements monolithes le plus souvent moulurés. Les autres baies sont très souvent couvertes d’un arc segmentaire (30 maisons) ou d’un linteau en bois (65 maisons).

Maison (2022 AY 255). Ancienne baie à croisée avec arêtes chanfreinées.Maison (2022 AY 255). Ancienne baie à croisée avec arêtes chanfreinées.

En façade, le bois est aussi utilisé pour occulter les baies. Les contrevents anciens existent encore pour 48 % des maisons repérées. Il s’agit de persiennes dans la quasi totalité des cas (41 maisons sur 42 occurrences constatées), sinon de planches (volets pleins). Le bois est aussi employé pour le traitement partiel ou total des avant-toits, mais cela ne représente que 13 % des cas (2022 AY 168, 2022 AY 196). La terre cuite est utilisée comme matériau de couvrement pour la totalité des maisons repérées. Dans 96 % des cas, il s’agit de tuiles creuses, dans 4 % des cas, de tuiles plates mécaniques.

4. Structure, élévation, distribution

4.a. Structure

Les maisons ont de deux à six niveaux selon la répartition suivante :

Nombre de niveaux

2

3

4

5

6

Nombre de maison

4

20

37

23

3

Rapport en pourcentage

5 %

23 %

43 %

26%

3%

Répartition des maisons de Saint-Paul-de-Vence en fonction de leur nombre de niveaux.

Une majorité très nette de maisons à quatre niveaux se détache et s’explique par l’importante déclivité du terrain sur lequel a été construit le village au Moyen Age, en situation de perchement. Trois des quatre maisons repérées à deux niveaux se situent en dehors du bourg. Celles qui présentent le plus de niveaux se situent le long de l’enceinte bastionnée, particulièrement à l’ouest, mais aussi à l’est. Concernant la répartition des étages, le cas le plus fréquent est le suivant : un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un ou deux étages carrés, un étage de comble. Il représente plus des deux-tiers du corpus communal (69 %).

Vue de situation du village prise de l'est montrant des maisons allant jusqu'à cinq niveaux.Vue de situation du village prise de l'est montrant des maisons allant jusqu'à cinq niveaux.Maison (2022 AY 226). Bâtiment à cinq niveaux d'élévation. Maison (2022 AY 226). Bâtiment à cinq niveaux d'élévation. Maison (2022 AP 297). Maison en contexte isolé avec deux niveaux d'élévation. Maison (2022 AP 297). Maison en contexte isolé avec deux niveaux d'élévation.

Il convient cependant d’indiquer que 31 maisons ont fait l'objet d'une surélévation ancienne, partielle ou totale, ce qui représente environ 36 % du corpus. Ces surélévations concernent tout type d'habitation (maisons bourgeoises ou non) et semblent le plus souvent être intervenues à la fin de l'Epoque Moderne, au 19e siècle (2022 AY 103, 2022 AY 146, 2022 AY 254), voire au 20e siècle (2022 AY 16, 2022 AY 34).

4.b. Façades

Largeur des maisons

1 travée

2 travées

3 travées

4 travées

5 travées

Nombre de maisons

28

35

18

5

1

Rapport en pourcentage

32%

40%

21%

6%

1%

Répartition des maisons de Saint-Paul-de-Vence en fonction de leur nombre de travées.

La plupart des maisons se développent sur deux travées, suivie de près par celles, plus modestes, qui n’en possèdent qu’une. Ces deux premières catégories regroupent près des trois-quarts des maisons (72%), ce qui signifie qu'une majorité de maison du village sont construites sur des parcelles assez étroites. Dans le village, les façades les plus larges (de quatre ou cinq travées) concernent dans quatre cas sur cinq des maisons de bourgeois ou d’aristocrates (2022 AY 111, 2022 AY 178, 2022 AY 184, 2022 AY 272), installées le long de la rue Grande ; la cinquième résulte de la fusion de deux anciennes maisons (2022 AY 37)4.

En excluant les façades à travée unique, 47.5 % des maisons restantes ont fait l'objet d'un traitement en travées régulières (28 maisons) ; 13 d'entre elles sont situées le long de la rue Grande.

Maison (2022 AY 16). Elévation à une travée.Maison (2022 AY 16). Elévation à une travée. Maison (2022 AY 149). Elévation à une travée. Maison (2022 AY 149). Elévation à une travée. Maison (2022 AY 184). Façade à trois travées. Maison (2022 AY 184). Façade à trois travées.

4.c. Distribution

Dans le cas de la maison-bloc en hauteur traditionnelle avec un ou plusieurs étages de soubassements (83% des cas), les différents niveaux sont généralement accessibles indépendamment depuis l’extérieur grâce au dénivelé. Il s'agit dans plus de la moitié des cas de parcelles traversantes avec un premier accès en partie basse sur une rue et un deuxième à l'opposé sur une rue située plus haut. Sur les 59 maisons repérées avec au moins un étage de soubassement et sans mitoyenneté sur plus de deux façades, 39 présentent cette configuration, soit 66%, tandis que les 10 maisons repérées construites sur des parcelles d'angle ont leur accès au logis sur leur façade latérale (2022 AY 8, 2022 AY 144, 2022 AY 205), et 10 maisons présentent un escalier de distribution extérieur permettant de pallier cette déclivité (14%). Ces escaliers, en maçonnerie de pierres calcaires, sont installés perpendiculairement à la façade dans 50 % des cas (2022 AY 85), sinon ils leur sont parallèles et desservent alors l’étage par l’intermédiaire d’un repos, parfois couvert d’un auvent faisant office de porche (2022 AP 297). Il convient de noter l’existence d’un grand nombre de degrés de quelques marches, rattrapant la déclivité du terrain, ou permettant de dégager un soupirail depuis l’étage de soubassement.

Maison (2022 AP 297). Escalier extérieur parallèle à la façade. Maison (2022 AP 297). Escalier extérieur parallèle à la façade. Maison (2022 AY 85). Escalier extérieur perpendiculaire à la façade. Maison (2022 AY 85). Escalier extérieur perpendiculaire à la façade.

Dans les cas où un escalier dans-œuvre a pu être observé (28 maisons, soit 32 % des cas), il s’agit le plus souvent de celui reliant le premier au deuxième niveau car seulement huit maisons ont pu être visitées intégralement.

Les escaliers en fond de parcelle sont les plus nombreux (12 maisons) et représentent 43 % du corpus observé, suivi de près par ceux en front de parcelle (10 maisons) qui s’élèvent à 36 %, puis ceux en milieu de parcelle qui sont moins représentés (6 maisons) avec 21 %. Ce dernier chiffre est à nuancer : il est possible qu’ils soient en réalité plus nombreux, mais le fait de n’avoir pu visiter les étages dans chaque maison empêche d’en être certain. Par ailleurs plusieurs bâtiments ayant été réunis, des escaliers se trouvent aujourd’hui en milieu de parcelle, alors qu’ils étaient originellement en fond de parcelle (2022 AY 16, pour le troisième et le quatrième niveaux).

Maison (2022 AY 270). Escalier droit en front de parcelle, en position latérale.Maison (2022 AY 270). Escalier droit en front de parcelle, en position latérale.Maison (2022 AY 62). Escalier en équerre en front de parcelle, en position latérale.Maison (2022 AY 62). Escalier en équerre en front de parcelle, en position latérale.

Dans 82% des cas, ces escaliers ont été installés en position latérale dans l’habitation. Leur forme varie : seulement deux sont droits, les autres sont tournants. 18 sont en maçonnerie calcaire ce qui représente 64 % des escaliers, tandis que sept sont mixtes, soit 25 %. Ces derniers associent le plus souvent une marche recouverte de carreaux de terre cuite, un nez-de-marche en bois et une contremarche en pierre calcaire. Les trois escaliers restants ne sont pas significatifs car ils ont récemment été refaits.

Maison AY 111. Escalier tournant en maçonnerie en front de parcelle. Maison AY 111. Escalier tournant en maçonnerie en front de parcelle. Maison (2022 AY 111). Escalier tournant rampe-sur-rampe en maçonnerie aux marches couvertes de tomettes et aux nez-de-marche en bois. Maison (2022 AY 111). Escalier tournant rampe-sur-rampe en maçonnerie aux marches couvertes de tomettes et aux nez-de-marche en bois.

4.d. Occupation des espaces intérieurs et répartition des fonctions

Le dépouillement de l’état des sections du cadastre napoléonien levé en 1833 a permis d’avoir une meilleure compréhension des différentes fonctions principales des bâtiments. La majorité des constructions sont évidemment indiquées comme maisons, mais l’analyse du bâti a permis de distinguer des fonctions agricoles ou commerciale en leur sein. Dans leur très grandes majorité, (62 maisons sur 87, soit 71 % du corpus), les maisons intègrent des fonctions agricoles et/ou commerciales et/ou artisanales en parties basses, et des fonctions agricoles en parties hautes.

Répartition des fonctions principales de chaque parcelle dans le bourg de Saint-Paul-de-Vence, colorisées sur la feuille B du cadastre révisé en 1979.Répartition des fonctions principales de chaque parcelle dans le bourg de Saint-Paul-de-Vence, colorisées sur la feuille B du cadastre révisé en 1979.

Dans de très nombreux cas, il n’a pas été possible d’identifier avec certitude l’usage précis du premier niveau, il est cependant probable que plusieurs fonctions s’y soient succédées dans le temps (2022 AY 138 : boutique, puis étable, actuellement boutique). Les fonctions agricoles ont aujourd’hui quasiment toutes disparu et l’on relève une très forte proportion de commerces dans le village, principalement le long de la Rue Grande.  

Maisons rue de l'Allée (2022 AY 55, 51 et 50). Les fonctions agricoles en partie basse sont encore visibles sur chaque bâtiment. Maisons rue de l'Allée (2022 AY 55, 51 et 50). Les fonctions agricoles en partie basse sont encore visibles sur chaque bâtiment. Maisons (2022 AY 197 et 198). Baies boutiquières en partie basse. Maisons (2022 AY 197 et 198). Baies boutiquières en partie basse.

Maison (2022 AY 102). Bâtiment avec commerce en partie basse et fenil en partie haute.Maison (2022 AY 102). Bâtiment avec commerce en partie basse et fenil en partie haute.

Plusieurs parties constituantes ont été identifiées pour un même bâtiment (avec le logis en position intermédiaire qui se développe généralement sur un ou deux niveaux) :

Parties constituantes

Nombre relevés

Rapport en pourcentage

étable

62

71%

remise

6

7%

boutique

54

62%

atelier

1

1%

resserre

5

6%

cellier

14

16%

citerne

5

6%

fenil

35

40%

séchoir

32

37%

séchoir à loggia

4

5%

pigeonnier

4

5%

forge

1

1%

moulin

2

2%

Fonctions repérées dans les maisons de Saint-Paul-de-Vence. Les pourcentages dépassent 100% car les fonctions peuvent être cumulées.

Les celliers qui ont pu être observés en sous-sol sont toujours voutés en berceau plein-cintre ou segmentaire. En revanche, les boutiques ou étables accessibles de plain-pied sont souvent couvertes d’un plancher (38 cas observés pour 82 boutiques et/ou étables), tandis que les voûtes sont minoritaires (13 cas observés). Dans 31 cas, le couvrement n’est plus d’origine. Quand la pièce du premier niveau présente un volume important et qu’elle est couverte d’un plancher, un arc diaphragme sépare souvent l’espace en deux travées. Il permet d'y appuyer les solives du couvrement, diminuant leur portée nécessaire. Les installations agricoles telles que banquettes ou mangeoires ont majoritairement disparu et leur identification relève souvent de témoignages oraux (2022 AY 138, 2022 AY 146, 2022 AY 184).

Maison (2022 AY 111). Boutique séparée en deux espaces par un arc diaphragme et couverte d'un plancher à solives. Maison (2022 AY 111). Boutique séparée en deux espaces par un arc diaphragme et couverte d'un plancher à solives. Maison (2022 AY 184). Ancienne étable voûtée en berceau segmentaire. Maison (2022 AY 184). Ancienne étable voûtée en berceau segmentaire. Maison (2022 AY 272). Ancien moulin à huile avec une partie de la pièce occupée par une étable. Les mangeoires sont encore visibles au fond.Maison (2022 AY 272). Ancien moulin à huile avec une partie de la pièce occupée par une étable. Les mangeoires sont encore visibles au fond.

Dans les parties habitables, les sols sont couverts de carreaux de terre cuite (tomettes le plus souvent). Les sols des parties agricoles sont généralement en terre battue.

5. Couverture

Les toits sont à longs pans dans 49 cas, soit 56 % des maisons, à un pan dans 37 cas soit 43%, exceptionnellement on note un toit en croupe (2022 AY 83) et un toit en pavillon en dehors du village (2022 AW 78).  

Les avant-toits et les saillies de rive sont généralement traités de manière similaire avec des génoises associées à un débord de tuiles (56 % des cas). Parfois, les génoises apparaissent également en saillies de rive et la jonction avec l’avant-toit s’opère alors par l’intermédiaire d’une génoise agencée en éventail. C’est le cas pour huit maisons repérées. Pour les avant-toits, les génoises se développent souvent sur un rang (28 maisons), le plus fréquemment sur deux (60 maisons) et exceptionnellement sur trois (deux maisons) ; en saillies de rive elles peuvent être à un rang (16 maisons), deux rangs (9 maisons), trois rangs (1 maison), mais le plus souvent il ne s’agit que d’un débord de tuiles (52 maisons). Occasionnellement, un filet de carreaux de terre cuite souligne la génoise ou sert d’intermédiaire entre deux rangs. Dans 26 cas, les génoises sont peintes en blanc (22 maisons), plus rarement en rouge (4 maisons), ce qui leur donne aussi un rôle décoratif.

Maison (2022 AY 111). Avant-toit constitué de deux rangs de génoises peints en blanc, chacun souligné d'un filet de carreaux de terre cuite. Maison (2022 AY 111). Avant-toit constitué de deux rangs de génoises peints en blanc, chacun souligné d'un filet de carreaux de terre cuite.

Par ailleurs, 11 maisons ont été repérées avec un débord de chevrons à l’avant-toit, 4 maisons avec une corniche moulurée et 1 maison avec une rangée de lauzes calcaires.

Maison (2022 AY 197). Avant-toit en lauzes calcaires. Maison (2022 AY 197). Avant-toit en lauzes calcaires.

Les toits sont couverts de tuiles creuses (96%) et plus récemment et de manière beaucoup plus marginale de tuiles plates mécaniques (4%). Aujourd'hui, les tuiles creuses sont presque toujours posées sur des plaques en fibro-ciment.

Maisons (2022 AY 197 et 198). Toitures recouvertes de tuiles creuses. Maisons (2022 AY 197 et 198). Toitures recouvertes de tuiles creuses.

6. Décors

Les décors de façades sont peu fréquents. Ils concernent 18 maisons (21 %) et sont de différents types.

Les décors en pierre de taille sont principalement constitués de corniches moulurées en quart-de-rond qui viennent rythmer les façades et marquer les différents niveaux. Sept maisons repérées en sont agrémentées. Par ailleurs, trois morceaux de corniche ont également été identifiées sur des bâtiments non repérés, menant à un total de 10 exemples dans le village, tous situés le long de la rue Grande.

Maison (2022 AY 211). Corniche en pierre de taille calcaire profilée en quart-de-rond soulignant le dernier niveau de l'élévation. Maison (2022 AY 211). Corniche en pierre de taille calcaire profilée en quart-de-rond soulignant le dernier niveau de l'élévation.

Ces éléments accompagnent souvent des encadrements de portes en pierre de taille moulurés, probablement mis en place à la même occasion, vers les 16e et 17e siècles (voir ci-dessus II/3 : Matériaux et mise en œuvre). Des décors sculptés se développent sur un certain nombre de linteaux, avec parfois des traces de blasons martelés (2022 AY 175, 2022 AY 180). Une seule maison présente encore sur sa façade un blason sculpté en haut-relief en marbre blanc du 17e siècle (2022 AY 92).

Maison (2022 AY 92). Blason de Monseigneur Honoré de Laurens, vers 1600.Maison (2022 AY 92). Blason de Monseigneur Honoré de Laurens, vers 1600.

Une maison rue Grande possède des décors sculptés au niveau de son étage noble, au-dessus des baies avec des éléments feuillagés et une tête de lion entre deux travées (2022 AY 109). Ses baies sont moulurées et l’ensemble est recouvert d’un enduit lisse.  

Maison (2022 AY 109). Façade avec décor sculpté.Maison (2022 AY 109). Façade avec décor sculpté.

Les décors peints encore existants sont sans doute à rapprocher du 19e siècle voire du 20e siècle. Il s’agit essentiellement de bandeau de sous-toiture peint sous la génoise sur des enduits lisses colorés (2022 AY 13, 2022, 2022 AY 62, 2022 AY 90, 2022 AY 184).

Maison (2022 AY 13). Elément de décors avec enduit peint et cadre de façade. Maison (2022 AY 13). Elément de décors avec enduit peint et cadre de façade.

Place de la Fontaine, une maison a conservé son ancien enduit lisse avec l’enseigne peinte du restaurant et un cadran solaire décorant le sommet du mur pignon (2022 AY 190). 

Maison (2022 AY 190). Façade avec décor peint : inscription effacée "Chez George restaurant", recouverte par "Hostellerie/de la/Fontaine". Au sommet, subsistent les traces d'un cadran solaire. Maison (2022 AY 190). Façade avec décor peint : inscription effacée "Chez George restaurant", recouverte par "Hostellerie/de la/Fontaine". Au sommet, subsistent les traces d'un cadran solaire.

En outre, quelques faux encadrements de baies en enduit moulé sont à signaler, le plus souvent associés à un enduit à la tyrolienne, à rapprocher davantage du début du 20e siècle (2022 AY 249, 2022 AY 162).

En dehors du village, une maison présente un élément de décor gravé au sommet de son mur pignon (2022 AP 297).

Une seule maison dotée de décors intérieurs a pu être identifiée au cours de l’enquête parmi les maisons visitées dans leur intégralité. Il s'agit d'une maison noble avec deux cheminées monumentales dotées de décors sculptés dont l'esthétique s'éloigne d'une production à caractère vernaculaire, mais dont l'exemple n'apparaît pas isolé dans le village.

Maison (2022 AY 272). Cheminée. Maison (2022 AY 272). Cheminée.

En effet, Jeanne Faure avait relevé un certain nombre de décors de ce type lors d’un pré-inventaire effectué dans les années 1970-1980. Ce travail concernait essentiellement les maisons de la bourgeoisie et de l’aristocratie saint-pauloise, ce qui a permis de relever des éléments d’une grande richesse au cœur de ce type d’habitat de prestige. Ainsi, elle note la présence de cheminées monumentales avec des décors sculptés dans 9 maisons (2022 AY 89, 2022 AY 103, 2022 AY 128, 2022 AY 162 (référence du dossier : IA06004286), 2022 AY 178, 2022 AY 205, 2022 AY 210, 2022 AY 218, 2022 AY 272). Une de ces cheminées est ornée de scènes mythologiques et porte la date de 1691 (2022 AY 183). Des plafonds peints et des rampes d’escaliers décorées ont aussi été relevé dans cette même maison.

Maison (2022 AY 162). Cheminée.Maison (2022 AY 162). Cheminée.Maison (2022 AY 162). Cheminée. Détail de la jouée gauche du manteau de la cheminée. Maison (2022 AY 162). Cheminée. Détail de la jouée gauche du manteau de la cheminée.

III. Typologie

A1 : maison avec partie agricole, artisanale ou commerciale en partie basse (25 % du corpus) : 22 maisons repérées ; 4 maisons sélectionnées (23 %) ;

A2 : maison avec partie agricole en partie haute (1% du corpus) : 1 maison repérée ; 0 maison sélectionnée ;

A3 : maison avec parties agricoles, artisanales ou commerciales en parties basses et hautes (71 % du corpus) : 62 maisons repérées ; 7 maisons sélectionnées (11 %) ;

B : maison sans partie agricole, artisanale ou commerciale (2%) : 2 maisons repérées ; 0 maison sélectionnée ;

11 maisons ont été sélectionnées (10 dans le village et une en milieu isolé), ce qui représente 14 % du total repéré.

1Marie-Christine Grasse, p. 67-71.2Ibid p. 68-69.3Ibid p. 70.4Ibid p. 90. Marie-Christine Grasse confirme cette tendance pour les maisons médiévales de villes proches, notamment à Grasse.

Les maisons de Saint-Paul-de-Vence ont été construites entre le 14e et le 20e siècles.

  • Période(s)
    • Principale : 14e siècle
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Typologies
    A1 : maison avec partie agricole, artisanale ou commerciale en partie basse ; A2 : maison avec partie agricole en partie haute ; A3b : maison avec parties agricoles ou commerciales en partie basse et parties agricoles en partie haute ; B : maison sans partie agricole, artisanale ou commerciale
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique
  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire pierre de taille
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 1 780
    • repérées 86
    • étudiées 11
Image non communicable

Bibliographie

  • GRASSE, Marie-Christine. Vivre en Provence à la fin du Moyen Age. L'habitat urbain médiéval en Provence orientale. 1250-1525. Nice : Serre Editeur, 2005, 255 p.

    p. 67-71 et 90.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Saint-Paul-de-Vence, 1833. / Dessin à l’encre sur papier, par Me Fouque Léandre, 2 juillet 1833. Echelle 1/1250e. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 25FI 128/1/B.

Date d'enquête 2022 ; Date(s) de rédaction 2022
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